Tarte au citron

Voilà une tarte toute crue avec un max de légumes !! Oui oui, tu as bien lu… je te propose un dessert à base de légume cru. Voilà donc un dessert comme je les aime : gourmand et sain ! Je me suis inspirée d’une recette de Cilou.

Pour un moule de 22 cm de diamètre, ce qui fait pour 6 à 8 personnes (selon la gourmandise des convives)

Pour la pâte il te faudra :
– 150 g de noix de macadamia (ou autre noix… à toi de voir)
– environ 4 dattes medjool (plus tu en mets, plus c’est sucré… à toi de voir)

Tu mets le tout dans un robot avec une lame en S pour obtenir un pâte sablée. Ensuite, tu étales à la main cette pâte, le plus régulièrement possible, au fond d’un moule avec un fond amovible (sinon, tu devras manger la tarte directement dans le moule… (à toi de voir).

Pour la garniture, il te faudra :
– 300 g de courgette en dés
– 1 citron (zest et jus)
– 1 c. à soupe de purée d’amandes
– 2 c. à soupe de sirop d’érable
– 4 c. à soupe d’huile de coco
– 1/2 c. à café de curcuma
– de la vanille
– 1 c. à café de psyllium (éventuellement des graines de lin moulues si tu n’as pas de psyllium)
– 125 g de myrtilles (ou pas) pour la décoration.

Tu mélanges tous les ingrédients sauf le psyllium dans un blender.
Puis tu rajoutes le psyllium.

Ensuite tu répartis cette préparation sur la pâte, tu décores avec des myrtilles ou autre, ou rien (à toi de voir…).

Mettre au frais au moins une heure. Oui, c’est vrai, c’est bien ça le plus dur !!! Il faut attendre avant de goûter !

Et voilà !!


En guerre contre un virus ?

Notre Président nous a dit que nous étions en guerre… contre le covid19. Est-ce vraiment le cas ? Je veux dire : est-ce réellement au virus que nous avons déclaré la guerre ? Et avec quelles armes ?

La protection, la fuite ou l’attaque ?

En fait, ce sont là, les trois stratégies de guerre mises en place par notre gouvernement. En effet, le port du masque, un éventuel vaccin nous protègent, le confinement nous permet de le fuir et la désinfection nous permet de détruire le virus. Je ne me permettrais pas de juger si ces stratégies sont bonnes ou pas. Par contre je me pose les questions suivantes : peut-on se protéger d’un virus ? Peut-on le fuir ? Peut-on l’attaquer ?

Pour y répondre, je vais te parler physiologie (ah ! Ben oui, hein, encore !!)

Le microbiote

Tu sais, je t’en ai déjà parlé… c’est toutes les bactéries, virus et champignons vivant dans tes intestins. Ok, c’est connu… mais attention de ne pas le sous-estimer ! Il pèse entre 1 et 2 kilos ! Ça en fait des petites bêtes qu’on ne peut même pas voir à l’œil nu ! En effet, on les estime à 100 000 milliards comprenant entre 100 et 1000 espèces différentes selon les individus (et surtout selon, leur hygiène de vie, notamment selon ce qu’ils mangent). Donc, tu n’es pas tout seul dans ton corps, loin de là !

Les scientifiques s’accordent aujourd’hui à dire que nous vivons en symbiose avec ces microbes. Cela revient à dire que nous sommes inter-dépendants.
Sais-tu que certaines espèces de microbes sont propres à chaque individus ? De ce fait, le microbiote est un marqueur personnel unique ! Tout comme notre ADN !

On retrouve ces microbes de partout dans ton corps. Et oui, même dans ton cœur, tes poumons…. jusque dans ton cerveau ! Leur rôle est essentiel, et pas seulement au niveau du système immunitaire. En effet, certains de ces micro-organismes interviennent dans la protection du cerveau, la réduction de l’anxiété, les performances de la mémoire, et même le développement des capacités cognitives.

Qui es-tu ?

Ces connaissances amènent une autre vision de l’être humain. Où est la limite entre « le soi » et le « non soi ». La notion du corps humain est à redéfinir. Je pense que le corps se définit comme un écosystème ouvert en relation directe avec son environnement. De plus il possède un double génome. En effet, il y a le génome humain et le génome microbien. Ce dernier comptant 150 fois plus de gènes !
Un virus n’est pas vivant, il n’est qu’un morceau de matériel génétique (ADN) recouvert de protéines, se comportant comme un parasite. Ainsi, on ne peut pas le tuer !

Es-tu aussi humain que tu le penses ?…

En guerre contre quoi ou qui ?

Contre le virus, bien sûr ! Vraiment ? Puisque nous sommes plus microbien qu’humain, n’est-ce pas entrer en guerre contre nous-mêmes ? En effet, les bactéries, virus, champignons, et nous-mêmes formons un écosystème à l’équilibre fragile. Autrement dit, lorsqu’une espèce de microbes diminue ou disparaît, une autre espèce prolifère.

Les scientifiques s’accordent à dire que les maladies chroniques seraient le résultat (ou le symptôme) d’une rupture de l’équilibre des communautés microbiennes présentes dans l’intestin.

Se protéger…

Le port du masque répond à une urgence. Bien sûr, à condition que tu ne le tripotes pas tout le temps, que tu le changes régulièrement, que tu le mettes sur ton nez et ta bouche (ben oui, le menton n’est pas une voie d’entrée pour les virus !) etc… mais est-ce raisonnable sur le long terme ? Les virus sont partout, y compris en nous… je pense que c’est un moyen, mais pas une solution.

Que dire du vaccin ? Je ne vais pas nourrir la polémique autour du vaccin (pour ou contre ?) ce n’est pas le sujet. Je m’interroge simplement : combien de vaccins faudra t-il encore mettre sur le marché ? Parce que là, je te parle de virus, mais il faut savoir que l’on recherche un vaccin contre le cancer, le diabète, l’obésité,… peut-on raisonnablement penser que le vaccin est la solution à toutes les maladies ?

Fuir

Ou plutôt, éviter. Bienvenue dans un monde de confinés… tout le monde est d’accord : plus c’est court, mieux c’est ! Et ce, à tous les niveaux. Comme le masque, cela répond à une urgence, afin de permettre un pic moins important.

Effectivement, à l’heure du déconfinement, scientifiques et autorités nous ont bien prévenus : il faudra vivre avec le covid19… donc, la fuite n’est pas une solution viable.

Attaquer

Voici venu le temps de la désinfection ! Ce virus nous fait peur, en fait non, il terrorise la plus part d’entre nous ! Alors sus au virus, il faut le détruire ! Le problème c’est que les produits désinfectants ne tuent pas que le covid19 ! Il y a des dommages collatéraux… tu vois, un peu comme si tu essaies de tuer une mouche avec un bazooka.

En effet, ces produits désinfectants, pour la plupart, détruisent 99 % des microbes… il en reste, donc, environ 1 %. Trop forte, hein ! Seulement voilà, cela pose 2 problèmes :

D’abord, combien de virus vitaux pour ton existence détruit-on (dommages collatéraux) ? Oui, oui, j’ai bien dit vitaux ! En désinfectant à tour de bras, ne sommes nous pas en train de nous faire la guerre à nous-mêmes ? Il y a seulement 21 types de virus nocifs pour toi contre cent millions de familles de virus sur la terre, et qui, eux sont indispensables à ta survie. Nous ne pouvons pas vivre en bonne santé dans un milieu aseptique.

Ensuite, parlons du 1 % restant… tous les microbes non détruits par les désinfectants : les résistants ! En fait, ce sont ceux contre lesquels on ne peut pas grand chose. Du coup, ce sont les plus dangereux… tu as certainement entendu parler des bactéries résistantes. Ce sont celles qui résistent à tous les antibiotiques et aux désinfectants…
En désinfectant tout et n’importe quoi à outrance, y compris des rues entières, je pense que cela revient à préparer la prochaine pandémie…

Mais alors !! Quelle est la solution ?

Choisir la vie !

Arrête de te prendre pour Dieu ! De vouloir adapter ton environnement à tes besoins à ton petit confort… il serait temps de te renforcer, d’augmenter ta capacité d’adaptation. En effet, tu as sans doute remarqué que le covid19 tue essentiellement les plus fragiles, ceux qui ont des maladies de civilisation (obésité, diabète, asthme, inflammations, maladies auto-immunes,.…)

Alors, renforce ton système immunitaire, reviens à une vie plus saine, et tu seras à même de survivre à une pandémie.


Accueillir ou résister ?

Pour moi, le confinement avait bien commencé… le jardin, le soleil, avec tous les travaux de printemps : nettoyage, désherbage…. et puis, une méga-crise inflammatoire m’a clouée sur place. En effet, je ne pouvais plus faire que quelques pas au prix d’un effort surhumain (douleur extrême). Ma jambe gauche était complètement bloquée (de la hanche au pied) ainsi que ma hanche droite. Les nuits sont devenues longues (insomnie) et douloureuses. Découragement, colère, frustration… j’étais en pleine résistance ! Puis, j’ai réfléchis, et j’ai décidé d’accueillir la situation.

Je t’explique pourquoi, et comment je m’y suis prise.

Résister

Résister, c’est refuser ce qui est là parce que cela ne correspond pas à ton plan, à tes attentes. Je n’ai pas souhaité être confinée sur mon canapé, et encore moins avoir de terribles douleurs ! Qui aimerait cela ? En même temps, pourquoi, gaspiller le peu d’énergie que j’avais à me plaindre, et à crier à l’injustice. Alors, j’ai réfléchis.

Finalement je me suis rendue compte que toute la frustration et la colère que je ressentais venait juste du fait que la réalité ne collait pas avec ma volonté. La réalité ne me satisfaisait pas ! Et ben oui !… je ne vis pas dans un rêve et nan…. je n’ai pas la toute-puissance de faire aller les choses selon ma volonté !

Résister, c’est s’épuiser et limiter tes possibilités. En effet, lorsque tu résistes, tu n’es pas dans le moment présent. Et, le moment présent est le seul espace de créativité où l’on trouve le bonheur !

Ainsi, puisque résister mène à une impasse, peut-être qu’il faut simplement accueillir ce que la Vie nous donne.

Accueillir

Accueillir, c’est économiser son énergie pour s’adapter à la situation. C’est se laisser surprendre par des perles de sagesse et de bonheur subtilement cachées. C’est suivre le courant de la vie.

Accueillir c’est choisir ta réaction à défaut de choisir les évènements.

Plus il y a de contraintes et de limites, plus tu deviens créatif. Hors, tu es co-créateur de ta vie, et c’est dans le présent que tu crées ton futur. Cependant, pour cela, il faut de l’énergie, alors ne la perds pas en résistant.

C’est donc ce que j’ai fait. Ainsi, je me suis accordée le droit de regarder des séries, j’ai passé plus de temps à méditer, je me suis renseignée sur la permaculture (pour optimiser mon potager), j’ai apprécié ce temps de repos, j’ai apprécié les efforts de Chéri pour gérer ce que je ne pouvais plus gérer (le linge, le ménage…). J’ai renforcé ma patience et ma force mentale et je me suis cultivée.

D’autre part, je me suis demandée ce que la Vie (Dieu pour moi) veut m’apprendre. Comment je peux rendre cette expérience utile aux autres ? Et enfin, comment rendre cette situation positive ?

Le plus important c’est de se raccrocher au moment présent, de vivre juste un moment après l’autre. En effet, il est rassurant de penser que tout finit par passer. J’ai laissé le temps au temps.

Pour autant, cela n’a pas été facile, je vais pas te mentir ! J’ai aussi pleuré, souvent… sans amertume, simplement en acceptant aussi ces crises de larmes irrépressibles. Ces larmes ont permis aux tensions dans mon corps de se relâcher, à mes pensées automatiques et dramatisantes d’avoir une porte de sortie. De plus, les larmes sont le diluant des émotions, et du stress. Alors, je n’ai pas cherché à les refouler, je les ai accueillies.

Au final, je pense que la Vie est tellement plus belle quand on l’accueille à cœur ouvert. De plus, ce que nous voulons est bien en deçà de ce que la Vie nous réserve. Pour conclure je te laisse avec cette phrase : tout problème est une opportunité déguisée.

Filets de poison à la vapeur douce

Une recette simple, vite faite et inratable ! Ça te tente ? Mais d’abord, c’est quoi la vapeur douce ? C’est une cuisson à basse température (moins de 90°C). Ainsi, cela n’inclue pas l’autocuiseur, la cocotte minute et autres engins de torture pour les aliments !
Je te parle, par exemple, du couscoussier, du vitaliseur, …

Pour 2 personnes.

Ingrédients

2 filets de poisson (j’ai pris de la daurade)
le jus d’un citron
2 cuillerées à soupe d’huile de coco (au pire, tu peux mettre de l’huile d’olive)
1/2 cuillère à café de curcuma en poudre
de l’estragon
sel, poivre
1 courgette râpée – tu peux mettre un autre légume, bien sûr – tu peux aussi ne pas mettre de légume. Mais bon, j’aime bien l’idée d’une recette = un repas.

Préparation

Tu mets dans un plat tous les ingrédients dans l’ordre cité plus haut.

C’est la version sans légume.
Et hop ! Cuisson à la vapeur douce pendant 20 mn.

Tu peux aussi le faire en version papillote (en mettant sur papier sulfurisé dessus) au four : environ 1 heure à 75°C

Et voilà ! Le repas est prêt ! Quoi ??!! Tu veux faire du riz ou des pâtes pour accompagner ? Ne me dis pas que tu penses : « un repas sans féculent, ça tient pas au ventre ! ». Non mais sérieux, relis mes précédents articles. En effet, tu verras que les féculents, c’est du sucre, et ce n’est pas le sucre qui rassasit : c’est le gras mais le bon gras bien sûr ! Eh oui ! C’est pourquoi, je mets beaucoup d’huile de coco dans ce plat.

Bon appétit !

Arrête de juger ! ou pas…

Ceci est bien, cela est mal. Il ou elle est mieux que moi, ou moins bien que moi. Peut-être veux tu être une meilleure version de toi-même…. donc mieux que maintenant, pourquoi ? Seras-tu vraiment mieux, plus ?…. ou juste différent ?

Pourquoi comparer ?

Laquelle de tes deux mains est la meilleure, la mieux ? Laquelle préfères-tu ? Si tu es droitier, je pense que tu me répondras : la droite ! Par contre si tu es gaucher, tu me répondras probablement : la gauche !

En fait, les deux sont juste différentes et complémentaires ! Mais si tu te positionnes en juge, il est évident que ton opinion dépendra de ton vécu, de ce que tu es. Un jugement ne peut pas être complètement objectif. Celui-ci dépend de qui tu es, de ton éducation, de ta culture, de tes croyances, etc…

Pendant longtemps, je n’ai pas osé partager les leçons que la vie m’a donnée au travers des maladies, entre autre. Il y a déjà tellement de personnes qui le font tellement bien ! Qu’est ce que je pouvais apporter de mieux, de plus ? Et voilà ! On est en plein dans le sujet ! Pourquoi vouloir faire mieux ? Donc, cela revient à dire que si ce n’est pas meilleur, ça ne vaut pas le coup ?

Non mais, sérieux, je me prends pour qui, là ?!
Aujourd’hui, je m’en fous ! J’ai compris que je suis unique, que mon expérience est unique, que ma réalité est unique… donc, je peux apporter ma différence, sans prétention, avec humilité. Attention ! Humilité n’est pas un mot rabaissant ! Être humble signifie, être à sa juste place. C’est ce que je m’efforce de faire.

Est-il possible de ne pas juger ?

Tu en conviendras… c’est pas facile ! Je pense même que bien souvent, c’est impossible. En effet, la première fois que tu vois quelqu’un, forcément tu vas l’évaluer, le comparer en fonction de ce que tu connais. (Je dis « tu » mais bien sûr, je le fais aussi !). Il en va de même pour toute situation, comportement ou événement.

Il suffit d’observer le regard, voire les réflexions des gens devant le caprice d’un enfant dans un supermarché, par exemple. Je suis sûre que cela te parle ! 😜

Comment faire en pratique ?

Et bien, je dirai : en toute circonstance juge avec compassion. Y compris toi-même ! Sois différent, pas meilleur ! Avance sur le chemin de ta vie en faisant de ton mieux pour être ce que tu es. Simplement être toi, même si cela signifie être à contre-courant, être différent, et pas forcément le meilleur.

Ne te compare pas aux autres, sois toi-même, en toute simplicité !

Pour ou contre ?

Drôle de question, hein ? Et pourtant, derrière cette question il y a toute une philosophie et surtout une grande leçon de vie que j’ai apprise grâce à la RCH et à la spondylarthrite ! Merci la vie !

Lorsque tu es contre (quelque chose) c’est que tu n’en veux pas. D’accord ? Par exemple, tu peux être contre la guerre ou la violence. Ce serait cool, que cela disparaisse, n’est ce pas ?

Comment faire ?

La première chose qui vienne à l’esprit, est souvent : je vais me battre contre. C’est ce que j’ai fait. En effet, quand les maladies ont envahit ma vie, j’ai refusé l’idée de rester inactive. Donc, avec l’aide de l’allopathie, j’ai mis tout mon cœur à lutter contre les maladies. Sans succès. Les traitements étaient inefficaces, et j’étais de plus en plus en plus mal.

Si on y pense… c’est plutôt logique. En effet, les maladies étant un moyen pour mon corps de compenser un déséquilibre…. et bien, en luttant contre elles, je luttais contre moi-même ! C’était épuisant et inefficace.
De plus, si, par exemple tu te bats contre la violence en utilisant la violence, au final tu nourris la violence ! Je me suis vite rendu compte que je devais changer de stratégie.

Être constructif !

Ainsi, j’ai commencé à me battre pour ! Pour quoi ? Et bien, pour renforcer ma santé ! En faisant cela, j’ai donné des armes à mon corps, afin qu’il puisse de lui-même revenir à un état d’équilibre. En fait, je me suis très vite rendu compte, que mon organisme est beaucoup plus intelligent que moi, et qu’il faisait très bien les choses. En effet, à partir de ce moment là, les maladies ont cédé du terrain. Bien sûr, j’ai changé beaucoup de choses dans ma vie, en commençant par mon hygiène de vie, mon alimentation puis mon état d’esprit. Très vite, j’ai commencé à aller mieux ! C’est Hypocrate qui dit : « quand quelqu’un désire retrouver la santé, demandez lui d’abord s’il est prêt à supprimer les causes de sa maladie ! »

Parfois, il est nécessaire de prendre des médicaments. Le tout est de savoir dans quel but. En effet, si tu prends des médicaments, dans l’idée de supprimer des symptômes afin de pourvoir reprendre le cours de ta vie comme avant… tu vas dans le mur ! Il y a une forte probabilité pour que les symptômes reviennent, voire une certitude ! Par contre, il peut être nécessaire de prendre des médicaments pour soulager l’organisme, le temps de réadapter ta vie. Dans tous les cas, il est bon d’en parler avec des professionnels de santé.

Et puis, il y a certaines choses, contre lesquelles on ne peut pas se battre ! J’aime beaucoup ce proverbe chinois qui dit : « ne maudit pas les ténèbres. Allume une bougie ! ». En mettant en pratique cette philosophie, les maladies ont de moins en moins de place dans ma vie au fur et à mesure que ma santé se renforce.

Alors, je te souhaite de battre pour la lumière, pour l’amour et pour la Vie ! Ne te trompe pas de combat.

Le pain essène

Tu connais ? Il cru, sans gluten, fait à partir de graines germées… le top, non ?! En effet, il est une excellente alternative au pain traditionnel, tant sur le plan nutritionnel que sur le plan gustatif. En clair, je suis carrément fan ! En plus, tu peux le congeler. Ainsi, tu peux toujours en avoir à disposition : un petit tour dans le grille pain (pas fort et pas longtemps) et voilà ! C’est décongelé et tiède ! Hum….ça sent trop bon…

Quel drôle de nom !

Certain l’appelle aussi le pain essénien.
En fait, les « esséniens » sont un groupe de religieux juifs qui remonte approximativement aux années -150 av. Jésus Christ. Ils décident de se retirer dans le désert pour montrer qu’ils n’acceptent aucun compromis dans leur relation avec Dieu. Ils vivent en autarcie. De ce fait, certains parlent de secte, d’autres de communautés monastiques.

Le travail, la prière, l’étude (essentiellement de la Bible), et l’ascèse (Discipline volontaire du corps et de l’esprit cherchant à tendre vers une perfection) constituaient les principaux axes de leur vie. De ce fait, ils étaient très rigoureux et très attentifs à leur nourriture. Ils mangeaient local, bio, et faisaient germer toutes leurs graines ! Ils étaient vraiment précurseurs 😂😂

Leur pain, base de leur alimentation, a traversé les siècles.

Ma recette

Pour les ingrédients :
du sarrasin fraîchement germé
de l’okara (facultatif)
du psyllium (facultatif)
des graines de lin ou de chia moulues (facultatif)
de l’eau de quinton (ou de l’eau salée)

Et un déshydrateur ! c’est peut-être le moment d’investir… 😇 on commence à en trouver à des prix abordables, et de petite taille. Demande à ton ami Google !
Sinon, tu fais comme les esséniens : dehors (en été, bien sûr) recouvert d’un linge dans un endroit ventilé. Tu peux aussi le mettre à sécher quelques centimètres au dessus d’un radiateur ou d’un poêle. Voilà pour la version écolo !
Moins écolo, mais tout aussi efficace le four : 50°C avec la porte entrouverte.

Pour ce qui est des proportions, et bien cela n’a aucune importance, sauf pour le psyllium. Il faut compter environ 1 cuillerée à soupe de psyllium pour environ 500 g de sarrasin germé.
J’aime bien utiliser le psyllium pour plusieurs raisons. En effet, il est un vrai atout pour les intestins paresseux, irritables, ou poreux… De plus, il apporte une texture vraiment intéressante. Étant donné qu’il est mucilagineux, il gonfle au contact de l’eau et donne une texture souple et aérée, comme si on avait mis de la levure. C’est trop la classe.

Préparation

Je mets la moitié des graines de sarrasin germées au blender avec un peu d’eau de quinton
J’obtiens une texture proche de la pâte à crêpe que je verse dans un saladier.
Je rajoute le reste de graines germées et/ou pas, les autres ingrédients de mon choix (en fait, c’est un peu selon ce que j’ai dans mes placards).
J’étale sur une ou plusieurs feuille de silicone (le papier cuisson fait aussi très bien l’affaire). Et je mets au déshydrateur pendant 1 h à 60°C
Ensuite, je retourne le pain, j’enlève la feuille de silicone, je prédécoupe avec une spatule… et c’est reparti pour environ 5 heures au déshydrateur à 40°C

Et voilà !! Bon appétit !

Le petit-déjeuner

Tu ne manges pas ? Super ! Surtout ne change rien ! Continue ton jeûne intermittent. Et bien oui ! Tu ne le sais peut-être pas… mais ne pas manger le matin, c’est un jeûne intermittent. Hypocrate le préconisait déjà à son époque. Le petit-déjeuner est un concept récent. En tout cas tel qu’on le connaît aujourd’hui. En effet, pendant très longtemps, il n’était pas systématique. En fait, il s’agissait surtout de finir les restes de la veille, (ben, oui, pas de frigo…), et donc il était pauvre en sucres.

Définition

Déjeuner signifie rompre le jeûne de la nuit. Les anglais parlent de breakfast, littéralement en français : casser le jeûne.

Tu as certainement entendu dire que le petit-déjeuner est le repas le plus important de la journée… oh non ! Tu le dis toi aussi ? Je vais faire comme si je le savais pas, ok ? Ça m’arrange.
En effet, je ne suis pas du tout d’accord avec ça ! Pourquoi ?

Le système digestif a besoin de repos

Et bien oui ! La nuit ne suffit pas !
En effet, lorsque tu manges, ton corps n’utilise pas tout de suite tous les nutriments. (Heureusement ! Sinon nous devrions manger en permanence). Ces nutriments sont donc stockés, essentiellement dans le foie, sous forme de sucres. Au fur et à mesure que ta glycémie baisse, le foie va libérer du sucre. Puis, lorsque la réserve du foie est vide, celui-ci va se nettoyer. N’oublie pas que le foie est un filtre ! Et comme tous les filtres, il s’encrasse s’il n’est pas régulièrement nettoyé !

Le matin, quand tu te lèves le foie n’a pas forcément épuisé ses réserves de sucre. Dans tous les cas il n’a pas eu le temps de se nettoyer. En effet, il faut respecter un jeûne d’au moins 14 ou 16 heures pour que cette opération ait lieu.

Réveille ton système digestif en douceur !

Tu ne le sais peut-être pas, mais lorsque tu te réveilles, ton système digestif dort encore ! En effet, comme le diesel, il a besoin d’un temps de chauffe ! C’est la raison pour laquelle, bien souvent, tu n’as pas faim au saut du lit. La sensation de faim n’apparaît qu’environ 1 à 2 heures après le réveil.
Boire un verre d’eau au lever permet de réveiller le système digestif plus vite et en douceur.

Mais j’ai faim le matin !!

Vraiment ?! Es-tu vraiment sûr que ce soit de la faim ? N’est ce pas juste une sensation ? Ou une habitude ?

Fais l’expérience de ne pas tenir compte de cette sensation. Tu constateras qu’elle disparaît vite parce que ce n’est pas vraiment de la faim ! En fait, bien souvent, il s’agit de ton foie qui se nettoie ! Et les gargouillis au niveau de l’estomac !? Hein ? Et bien, ils correspondent à une « vidange » de l’estomac et du duodénum ! Un peu comme une chasse d’eau.

Si tu manges à ce moment-là, tu interromps le processus de nettoyage…et la « sensation de faim » disparaît.

Le diabète

Tu ne vois pas le rapport ? Si ton foie ne peut pas faire ce nettoyage, il sera de moins efficace dans le temps.

Et puis, à force ton foie sera saturé de sucre ! Donc ta glycémie sera plus élevée, donc ton pancréas sécrétera plus d’insuline pour que le sucre aille dans les cellules… et puis il arrivera un moment où le corps ne saura plus comment gérer tout ce sucre : bonjour le diabète de type 2 ! Ou la maladie de NASH (foie gras)… ou les deux !

Mais bon, je te reparlerai du diabète de type 2 une autre fois.

Oui, mais j’aime trop le petit-déjeuner !

Ah ! Ben oui ! Moi aussi ! En fait, le petit-déjeuner en soi n’est pas forcément un problème (sauf si tu manges vraiment n’importe quoi, bien sûr 🙄 ) ! Finalement, c’est plutôt l’heure à laquelle tu le prends qui pose problème !

Alors voici ma solution : je prends mon petit-déjeuner à 13 heures ou même plus tard ! Souvent mon premier repas de la journée est un repas composé uniquement de fruits.

Super pratique, si tu manques de temps pour cuisiner, et/ou si tu dois emmener ta gamelle au travail ! En plus, ne pas manger le matin, permet de se lever plus tard ! 😃

Jus roquette/fenouil

Pour bien commencer la journée, je te propose un jus vert ! Riche en chlorophylle et en vitamine C. Il est tellement bon… si tu n’as pas encore d’extracteur, vite, achètes-en un, je te garantie que ton corps te dira merci ( à condition que tu t’en serve, bien sûr!).

Voilà les ingrédients utilisés pour obtenir environ 1 litre de jus.

La roquette

Elle fait partie de la famille des crucifères. La roquette est très appréciée pour ses nombreuses propriétés médicinales.
En effet, elle a une action tonique, diurétique et stomachique (facilite la digestion). Sa richesse en vitamines K ( nécessaire à la fabrication de protéines participant à la coagulation du sang ainsi qu’à la formation osseuse) et en vitamines B9 (utile pour la fabrication des cellules et le bon fonctionnement du système nerveux) en font un réel atout santé.
De plus, comme tous les choux, la roquette a une action protectrice contre le cancer. En effet, elle renferme de lutéine et du bêta-carotène ainsi que des flavonoïdes et de la quercétine (pour les initiés).
Sans compter, qu’elle a des propriétés antiotydantes et qu’elle aide à la détox !

Tu peux aussi la consommer en salade, en pesto mais aussi cuite, dans une soupe, par exemple.

Le fenouil et la pomme

Si tu veux connaître leur atouts et leurs propriétés, tu peux aller voir ici.

Le curcuma et le gingembre

Là aussi, si tu veux en savoir plus, tu peux aller voir ici.

Santé !!

Vivre heureux !

Es-tu heureux ? Comment faire pour vivre heureux ? Je te propose ici de changer ta façon d’appréhender le sujet. Imagine…
Si le bonheur était juste une vue de l’esprit accessible à tous, indépendant des circonstances. Cela voudrait dire que vivre heureux se décide, ce serait donc un choix ?! Ce serait trop bien, avoue ! Tout le monde choisirait d’être heureux, non ?!

Mais, bien sûr, pour cela, il faudrait connaître cette possibilité. Savoir que tu peux choisir d’être heureux. En effet, comment choisir une option quand on ne sait pas qu’elle existe ? Et bien, simplement en changeant de positionnement. En effet, ainsi tu peux voir apparaître de nouvelles options, invisibles jusque là. Et donc, Tu peux faire des choix différents.

C’est ce qui m’est arrivé et c’est ce que je veux te partager, aujourd’hui. Parce que oui ! Être heureux, ça se décide !

Pourquoi moi ?!

La première fois que je me suis posée cette question, c’était au moment du diagnostic de la RCH. Puis, cette question est revenue, au moment du diagnostic de la spondylarthrite. Pourquoi moi ? C’est pas juste ! Comme si c’était plus juste que ça n’arrive qu’aux autres !…😂

Pourtant, avoir un toit, me paraît juste… je ne me demande pas « pourquoi moi ?! ». Il en a été de même pour la naissance de mes enfants, 3 enfants en pleine santé, sans handicap, sans maladie génétique ! Je l’ai toujours considéré comme normal…. tout comme beaucoup d’autres choses.

As-tu remarqué, comme les « bonnes choses » sont justes, normales et comme les « mauvaises choses » sont injustes, anormales ?

Juste ?! Si la vie était juste, ça se saurait, n’est-ce-pas ?! Mais de quelle justice parle t-on ?
De celle des hommes ? Alors, non, la Vie n’est pas juste.
De celle de l’Univers, de la Vie (de Dieu, pour moi) ? Alors, oui, la Vie est juste.
En effet, je pense que toutes les expériences que nous vivons sont bonnes pour nous, à conditions qu’on les accepte et qu’on les rendent positives. Et oui, y compris la maladie ! Cela m’a fait grandir, changer ma façon de voir les choses, comprendre l’importance de ma liberté de choisir.

L’émerveillement !

Depuis que j’ai pris conscience de cet état de fait, j’ai choisi l’émerveillement. Ainsi, j’ai choisi d’être heureuse ! En effet, j’ai réappris à m’émerveiller de tout et de rien(s). Tu as bien lu : réappris ! Voir les choses, événements ou autres, comme si c’était la première fois. En fait, c’est toujours la première fois… puisque chaque instant est unique. Par exemple, tu n’auras jamais deux fois le même coucher de soleil, ni deux fois la même grippe !

Je m’émerveille de la nature, mais aussi des animaux, des gens, des synchronicités de la vie… ainsi de ce que je suis une créature merveilleuse. En effet, la maladie est une expression de la vie, elle est une solution pour le corps et non un problème. La maladie est le signe que le corps cherche à retrouver un équilibre perdu (pour différentes raisons). La perfection et la complexité du fonctionnement du corps humain sont juste extraordinaires !

Prendre le temps d’être heureux

Et puis, si tu veux être heureux, prends, chaque jour, le temps de faire quelque(s) chose(s) qui te rend(ent) heureux ! Ne laisse pas les obligations du quotidien te faire oublier l’essentiel : Vivre !

Le bonheur, ça se cultive, ça s’entretient. Prends le temps de vivre en pleine conscience les moments où tu fais ce qui te rend heureux. Ancre toi dans le présent, sois entièrement à ce que tu fais. En effet, le passé n’existe plus, et le futur n’existe pas encore. Seul le moment présent est réel.

Lâcher prise

C’est une expression à la mode, souvent employée pour dire : « ne te prends pas la tête ». Mais, concrètement, tu sais comment on fait ? Je ne sais pas comment il faut faire. Cependant, je peux te dire comment moi, je fais.

En toutes circonstances, je fais de mon mieux, tout en gardant à l’esprit que le résultat ne m’appartient pas. En effet, il y a beaucoup d’éléments extérieurs non prévisibles et non maîtrisables qui font que le résultat ne dépend pas de moi même si je fais de mon mieux.
Penser ainsi est libérateur : adieu la culpabilité, le remords, la tristesse, le regret,… Il reste juste la joie d’avoir donné le meilleur de soi !

Si tu as une autre manière pratique de ne pas te prendre la tête et donc de lâcher prise, n’hésite pas le partager en commentaire. Comme cela tout le monde pourra en profiter !