La leucocytose alimentaire ou digestive

Ou comment tu peux épuiser ton système immunitaire en mangeant… je t’explique tout.
Tu sais, si tu me suis, l’importance que j’accorde au cru dans l’alimentation. Dans cet article, je te donne une raison de plus de passer à une alimentation plus saine et surtout plus crue ! Et ce, d’autant plus en cette période d’épidémie !

Définition

La leucocytose digestive est une prolifération de leucocytes (globule blancs). Pour faire simple, voire très simple : quand tu manges du cuit, ton organisme reçoit un signal d’attaque. En réponse, le système immunitaire envoie une armée de leucocytes prête à combattre l’envahisseur. Mais… fausse alerte ! C’est juste de la mal-bouffe ! En attendant, le système immunitaire travaille et donc s’épuise pour rien… De plus, cela détourne son attention. Les virus et les bactéries ont donc la voie libre et peuvent se promener incognito. Et oui ! Même la COVID 19 ! Ou autrement dit : « Roooô ! J’ai pas de chance, j’attrape tout ce qui passe ! »

Les leucocytes sont des globules blancs. Ils neutralisent les matières étrangères, les toxines, les virus et bactéries. Pour ce faire, ils les fractionnent et les digèrent à l’aide d’enzymes.

Rends-toi compte : lors de la leucocytose digestive, la réponse immunitaire du corps est aussi forte que lors d’une infection ou d’une inflammation !

Mais c’est QUOI ce truc ?!

En fait, les enzymes naturellement présents dans les aliments crus participent au processus de digestion. Ils soulagent et complètent le travail des sécrétions enzymatiques du corps.
Les enzymes sont détruits à la cuisson. De ce fait, plus les aliments sont transformés, moins ils en ont. Or, un aliment ingéré, dépourvu d’enzyme, est considéré par l’organisme comme un corps étranger. D’où ce phénomène de leucocytose digestive !

Pourquoi on le sait pas ? Et bien en fait, on le sait depuis longtemps.

Un peu d’histoire

Il y a une centaine d’année le Docteur Wirchow découvre le phénomène de la leucocytose digestive. Il avait noté qu’après un petit déjeuner traditionnel composé de café au lait, pain beurre et confiture, le nombre de globules blancs du sang passait de 7 000 environ (taux normal) à 10 000 par mm3 de sang en dix minutes puis à 30 000 après trente minutes. Le taux normal se rétablissait environ quatre-vingt-dix minutes plus tard.

En 1930, le Docteur Kouchakoff fait une nouvelle découverte. Il observe qu’après un repas composé uniquement de végétaux crus le phénomène de la leucocytose digestive, considéré comme normal jusque-là, ne se produit pas.

Je t’entends me dire : « oh ! Mais moi, je peux pas manger tout cru ! » oui, je comprends… tes intestins pleurent, ou tu n’as pas le temps, ou en hiver, tu veux manger chaud, ou…

La solution ?

Et bien, déjà, tu peux commencer tous tes repas par une crudité. En effet, d’après les observations du Docteur Kouchakov, cela permet d’amoindrir le phénomène.

Si tu veux aller plus loin, il te suffit de manger 50 % de ton repas en cru pour qu’il n’y est pas de leucocytose digestive. A condition, bien sûr, de toujours commencer par le cru. En effet, une seule bouchée de cuit en début de repas suffit à déclencher ce phénomène ! Exit les petits fours à l’apéritif !

Petite précision…

Il y a cuisson…. et cuisson. En effet, les cuissons dites douces (basse température, ou vapeur douce) préservent une bonne partie des enzymes. C’est un bon compromis pour manger chaud en hiver et laisser ton système immunitaire se reposer un peu !

Et bien sûr, n’oublie pas de bien mâcher. Je te rappelle que la digestion commence dans la bouche !

Le changement, en pratique

Dans mon précédent article, je t’ai démontré que tout le monde peut changer, et oui, toi y compris ! Maintenant je vais te donner des moyens pratiques d’arriver à le faire. Mais attention ! Ce n’est pas exhaustif ! Si tu as expérimenté d’autres moyens, merci d’en faire profiter les lecteurs de ce blog en témoignant dans les commentaires.

Tout d’abord je vais te parler de ce qui ne marche pas : tout miser sur la volonté ! Si ça marchait, ça se saurait !
Pour preuve, tous les régimes amaigrissants basés sur la restriction, le contrôle et l’éviction ne fonctionnent pas ! Pourquoi ? Simplement parce qu’ils demandent énormément d’énergie et engendrent de la frustration. (Pas très rentable, tout ça).
En effet, plus tu résistes à une pulsion primaire (la nourriture dans cet exemple) plus tu dépenseras d’énergie avec pour seule récompense de la frustration. Sans compter que cette résistance entraîne un état de stress… qui donne envie de manger (ou autre travers) et qui pousse le corps à stocker ! Enfin, tu finiras forcément, tôt ou tard, par craquer ! Et chaque kilo que tu reprendras sera chargé de culpabilité, de remord et de dévalorisation de ta personne….
Et puis pour vouloir, il faut pouvoir vouloir !

Ok… mais alors comment faire ?

D’abord, il faut comprendre

Pourquoi es-tu tellement accroché à ces habitudes et esclave de ces pulsions ? Je pense qu’il y a 2 raisons principales : la recherche du plaisir immédiat, et l’habitude. Je t’explique.

Le plaisir

Et bien oui ! La plupart de tes choix est guidée par le plaisir avec le moins d’effort possible. Là, je t’apprends rien. Mais sais-tu pourquoi ? Et bien simplement parce qu’à chaque fois que tu assouvis un besoin primaire (nécessaire à ta survie en d’autres temps), le cerveau libère une dose de dopamine. La dopamine est l’hormone du plaisir à laquelle on est tous accros ! Ça, c’est physiologique. Tu comprendras que la volonté ne peut rien contre la physiologie ! Ton corps réclamera toujours plus de dopamine.

En fait, plus ta vie te semblera triste et inutile, plus tu chercheras le plaisir facile. Bien sûr, tu ne te sentiras pas mieux pour autant, et il t’en faudra toujours plus !

L’habitude

Ton cerveau est un super ordinateur. Mais comme toi, il cherche à économiser ses efforts : il a tellement de tâches à gérer ! Alors pour rester optimal, il crée des automatismes. Un peu comme des fonctions qui se lanceraient toutes seules sur ton ordinateur, la sauvegarde par exemple.

Tu sais, ce sont toutes ces choses que tu fais « sans réfléchir », de manière machinale. Tu n’as pas besoin de réfléchir comment faire ton café le matin, ou comment tu vas faire pour démarrer et conduire ta voiture…. juste tu le fais ! Et ben voilà, pour la recherche du plaisir, c’est la même chose. Tu te tournes toujours vers ce que tu connais par automatisme. De ce fait, dés que tu ressens une émotion que tu ne sais pas gérer, tu te tournes toujours vers la même source de plaisir : la nourriture, la cigarette, le sexe, la drogue, le sport, le jeu, la télé, les réseaux sociaux….. Chacun son trip !

Ce tableau ne laisse pas beaucoup de place à l’optimisme…. je te l’accorde. Pourtant il existe des solutions. Étant donné que la lutte (par la volonté) ne fonctionne pas, je te propose la douceur et la bienveillance.
En fait, je vais surtout te parler de mon expérience, (c’est une ancienne boulimique qui te parle)

Trouver une autre source de plaisir

Pour échapper aux pulsions alimentaires (ou autres pulsions), c’est ce que j’ai fait dans un premier temps…. et pour moi, cela a été le sport et plus particulièrement la course à pieds. A chaque fois, que j’étais « mal » et que l’envie de manger me prenait…. je mettais mes baskets et j’allais courir ! Au début, juste quelques minutes suffisaient. Et puis, je me suis vite rendue compte que courir le matin, me permettait de beaucoup mieux gérer mes émotions de la journée.

Du coup, il m’était devenu difficile de commencer une journée sans courir. Mais, au fil du temps, j’avais besoin de toujours courir plus de kilomètres et plus vite, jamais de pause, même en vacances… tu vois où je veux en venir ? J’étais dans la performance. Le fait de me dépasser m’apportait énormément de plaisir. Mais en plus, voir de l’admiration dans le regard des autres (lorsque je disais que je me levais à 6 h pour courir 1 ou 2 heures) me valorisait à mes propres yeux…. Ainsi, je recevais suffisamment de shoots de dopamine et la nourriture n’était plus un problème.

Et oui, tu as compris, j’avais juste changé d’addiction ! La vie s’est chargée de me le montrer, le jour où je n’ai plus pu courir… ni même marcher, certains jours : J’ai rencontré la spondylarthrite ankylosante. Il a donc fallu que je me remette en question et que je trouve une autre solution.

Définir mes émotions

J’ai essayé de comprendre à quelles occasions les pulsions alimentaires étaient irrépressibles. Très vite, je me suis rendue compte que la colère, la frustration et la fatigue étaient à l’origine de ce besoin de compensation. J’ai donc commencé par définir chaque émotion, par apprendre à la nommer, puis à l’accepter et enfin à l’exprimer (c’est mieux dehors que dedans !).

Ensuite, il me fallait trouver d’autres sources de plaisir, et de satisfaction sans tomber dans une autre addiction.

Faire de nouvelles expériences

Ou, autrement dit, sortir de mon confort. As-tu remarqué comme réussir quelque chose pour la première fois, est source de plaisir ? Donc, j’ai commencé à apprendre.

En fait, apprendre est une immense source de plaisir. Apprendre à me connaître, apprendre à repousser mes limites, apprendre de nouvelles compétences….
et bien non !! ce n’est pas devenu une nouvelle drogue ! Pourquoi ? Parce que je ne suis pas dans la performance. Je ne cherche pas à connaître toujours plus de choses, bien que je reste curieuse…. je change simplement ma façon de voir la vie, en douceur. Les nouvelles compétences que j’ai acquises sont source de plaisir. Je t’explique.

J’apprends le fonctionnement des maladies

Refusant de n’être que « patiente », j’apprends la diététique, la physiologie… j’apprends à me connaître, et à écouter mon corps.
J’apprends à être plus positive, plus optimiste.
Aujourd’hui, je vis sans traitement médical.

J’apprends à respirer

D’abord en pratiquant la cohérence cardiaque, c’est facilement accessible. Quel plaisir, quelle joie, la première fois que je suis arrivée « à dissoudre » ma colère par ma respiration !

Au fil du temps, je gère de mieux en mieux mes émotions, et chaque fois, j’ai droit à ma dose de dopamine ! Youpi 🥳

J’apprends à méditer

Grâce à cette compétence, j’arrive à gérer les grosses émotions. Mais surtout, je vis sans anti-inflammatoire. Par la méditation, j’arrive à accepter et à vivre avec moins de douleurs et moins de stress.

J’apprends à jeûner

J’ai découvert par le jeûne, une méthode imparable pour arrêter une crise inflammatoire ! Et pas que !
Notamment, il est terriblement efficace pour stopper les addictions en général. En effet, il agit un peu comme un « reset », il permet de remettre les compteurs à zéro. J’ai fait une série d’articles sur le jeûne.
De plus, après une période de jeûne, je redécouvre les odeurs et les goûts des aliments avec un plaisir décuplé !

J’apprends à prendre le temps

Ne faire qu’une seule chose à fois… ça paraît un peu bête, dit comme ça. Mais pourtant… Je suis tellement plus efficace comme ça ! Et quelle source de plaisir. Essaie, tu verras par toi-même.
J’apprends à aller moins vite, à faire de plus petits pas (je ne parle pas de marche, hein ! mais d’étape, de changement). En effet, chaque petit changement réussi, chaque petite victoire…. et hop ! Une décharge de dopamine. Avec en prime, l’envie et la force d’aller plus loin.

En fait, tous les apprentissages pré-cités m’ont amenée à être de plus en plus souvent en pleine conscience.

La générosité

C’est vraiment incroyable ! J’ai découvert à quel point le don est source de plaisir ! Se tourner vers les autres et donner. Ne serait ce qu’un sourire…. Tu peux donner aux autres bien sûr, mais également à toi-même : du temps, de l’amour, de la bienveillance, de la patience…. Finalement, plus tu es généreux envers toi-même, plus tu le seras envers les autres !

Vivre en pleine conscience

Être entièrement dans le moment présent. En fait, il s’agit de prendre conscience de toutes les informations renvoyées par tous tes sens. Accepter et reconnaître les odeurs, les goûts parfois, les sons, les sensations (le vent par exemple), les émotions aussi.

Cela permet de prendre du recul, et surtout d’apprendre à se satisfaire et à se réjouir de ce que l’on vit. J’ai appris à m’émerveiller de tout et de rien. Chaque petit moment de bonheur « en conscience » amène une dose de dopamine.

En fait, j’ai appris que la vie est neuve à chaque instant !

Aujourd’hui, je suis accro à la beauté de la vie !! Je suis sûre que toi aussi, tu peux apprendre à vivre vraiment ! Choisis la vie

Jeûne, reprise alimentaire : bilan

Et bien voilà une semaine que j’ai interrompu mon jeûne. Il me semblait important de te donner quelques nouvelles.

Mon poids

Doucement, je retrouve mes kilos. Aujourd’hui je suis presque à 58 kg. Comme tu peux le voir, la reprise de poids est assez rapide. J’ai repris mon alimentation hypotoxique et le jeûne intermittent parfois sec, parfois à l’eau.

Les douleurs

J’ai commencé ce jeûne avec une grosse crise inflammatoire dûe à une spondylarthrite ankylosante. Cette crise était particulièrement douloureuse et fatigante.

Or, ce matin, je me suis réveillée encore un peu fatiguée mais sans vraie douleur ! En fait, cela fait plusieurs nuits que je ne suis pas réveillée par les douleurs ! Quel confort ! C’est vraiment maintenant que je ressens tous les bienfaits du jeûne.

Mon sommeil

Les premières nuits de ma reprise alimentaire, j’avais encore quelques insomnies dûes à la détox. Mais maintenant, je dors super bien !
Cette semaine, j’avais encore besoin de beaucoup dormir. En effet, mon corps avait besoin de « récupérer » après le stress de cette semaine de jeûne. Il est vraiment très important de respecter ce temps de repos afin que l’organisme puisse se renforcer. C’est pourquoi, lorsque j’en ressentais le besoin, je faisais de petites siestes. De plus, je faisais peu d’activités physiques, juste le minimum syndical !

Pourquoi le jeûne est bénéfique ?

Et bien, le jeûne répond à 2 principes de vie, 2 lois de vie. L’homéostasie et l’hormèse. Je t’explique :

L’homéostasie

C’est la capacité d’un organisme vivant à maintenir l’équilibre de son milieu intérieur, quelles que soient les contraintes externes. C’est l’instinct de survie du corps. Ceci est d’autant plus vrai, lorsque tu lui facilites la tâche par le jeûne par exemple. Je parle ici du jeûne alimentaire mais pas que. En effet, lors du jeûne, il bon de s’isoler des réseaux sociaux, des relations humaines plus ou moins toxiques, de limiter les émotions négatives…. de se mettre au repos complet !

A ce moment-là, le corps est en pleine action ! En effet il œuvre à rétablir l’équilibre, à faire tout ce qu’il n’a pas la possibilité de faire au quotidien. Il ne travaille plus à régler seulement l’urgence, mais il travaille aussi sur les problèmes de fond.

Et puis, il y a la loi de l’hormèse.

La loi de l’hormèse

Tu ne le sais peut-être pas, mais c’est une loi que tu connais bien ! En effet, on peut la résumer à : « ce qui ne tue pas, rend plus fort ».

La loi l’hormèse repose sur un stress, intense, ponctuel suivi d’un long temps de repos. Cela permet à l’organisme d’apprendre à s’adapter et à se renforcer.

Le jeûne est un stress. En effet, le corps change son fonctionnement. Il inverse son énergie, il passe en mode cétogène, et il se nourrit de lui-même. Cependant, il est très important de respecter ce long temps de repos après le jeûne. En effet, c’est pendant ce temps de récupération que l’organisme se renforce.

Tous les sportifs, et particulièrement les body-builder le savent très bien ! Ce n’est pas quand ils soulèvent de la fonte qu’ils font du muscle….. mais pendant le repos qui suit l’entraînement !

Je trouve cette loi vraiment très intéressante. En effet, la première mise en pratique que j’ai expérimenté a été la douche froide. Depuis le diagnostic de la RCH puis de la spondylarthrite ankylosante, je devenais de plus en plus frileuse. J’avais tout le temps froid, peu importe le nombre de couches de vêtements que je superposais… j’avais froid à l’intérieur.
J’ai donc décidé de me confronter au froid pour me renforcer… ainsi j’ai pris l’habitude de terminer mes douches en coupant l’eau chaude…

Ne t’emballes pas, hein ! La première semaine, c’était juste les pieds !! Il faut y aller doucement… parce que « ce qui ne tue pas rend plus fort…. mais ce qui tue… et ben… ça tue ! ». Il s’agit de ne pas aller au delà de ce que tu peux supporter !

Mais aujourd’hui, environ, un an après, je me douche uniquement à l’eau froide (sauf une fois par semaine), et j’aime ça !! Mais surtout, je ne suis pas plus frileuse que Chéri ! Je n’ai plus « froid à l’intérieur » et je mets moins de couches !

Différentes façons d’expérimenter la loi de l’hormèse

En tout premier lieu, tu l’auras deviné, je mettrai le jeûne, intermittent ou non, qui permet de booster le métabolisme, et de nettoyer régulièrement le corps.

Après, il y a l’activité physique. Cela va permettre le renforcement du système hormonal, du système nerveux et du système immunitaire.

Ensuite, il y a l’exposition aux pics de température, que ce soit au chaud ou au froid. Il va y avoir une gymnastique de tout les capillaires. En effet, il va y avoir un va et vient entre de la vasoconstriction et de la vasodilatation.

Et enfin, il y a la respiration avec notamment la méthode de Wim Hof, qui est très célèbre.

L’hypoglycémie

Certains, peut-être en fais-tu partie, ne peuvent pas jeûner (même sauter un repas) parce qu’ils font de l’hypoglycémie. Mais, au fait c’est quoi ? Facile !… c’est un manque de sucre dans le sang. Ben… en fait, ce n’est pas aussi simple que ça.
En fait, tu sais, c’est cette sensation de grosse fatigue, souvent sur le coup de 11 h ou de 17h. Cela peut parfois provoquer des vertiges, voire des malaises… pas drôle, hein ? C’est aussi à ce moment-là que l’envie irrépressible de grignoter arrive. Et qu’est ce que ça veut dire ? Que peut-on y faire ?

Un peu de physiologie pour comprendre…

Le sucre est le carburant des cellules. Ainsi, quand on mange un aliment (ou que l’on boit), tout le sucre n’est pas consommé instantanément par l’organisme. C’est là qu’intervient l’insuline. En effet, cette hormone envoie un message de stockage au corps. Le sucre sera transformé et stocké, un peu dans le foie et dans les muscles sous forme de glycogène mais surtout dans la graisse. En gros, dès qu’un aliment entre dans ta bouche, l’insuline arrive et dis à tout ton corps : « stocke, stocke, stocke !! ». Donc, tu l’auras compris le taux de sucre dans le sang et l’insuline sont indexés l’un sur l’autre : plus il y a de sucre, plus il y a de l’insuline.

L’inverse est vrai aussi. Moins il y a de sucre, moins il y a d’insuline. En effet, un taux d’insuline trop bas envoie un message de déstockage. En gros quand il n’y a plus assez de sucre dans le sang, le taux d’insuline aussi est trop faible. Le message de l’insuline devient alors : « déstocke, déstocke, déstocke !! ». A ce moment-là les surrénales vont produire du cortisol. C’est aussi une hormone. Le cortisol permet de mobiliser les réserves graisseuses pour produire de l’énergie.
Donc, si tout fonctionne bien, il n’y a pas d’hypoglycémie, puisque le corps s’adapte et produit de l’énergie lorsque l’organisme manque de sucre.

Alors, pourquoi je fais de l’hypoglycémie ?

Il y a plusieurs raisons possibles. N’oublie pas que le fonctionnement du corps est complexe et qu’un symptôme peut en cacher un autre. Il faut creuser un peu, jouer au détective… Voici trois raisons possibles, ce n’est pas exhaustif. Mais peut-être cumules-tu plusieurs raisons…

Tout d’abord, et de manière très logique, je dirai que ton système digestif est fatigué puisqu’il n’arrive plus à s’adapter aux variations de la glycémie.
Ensuite, ce peut être dû à une fatigue de tout le système endrocrinien. En effet, comme je te l’ai expliqué, les hormones jouent un rôle très important dans la régulation de la glycémie. Or, il semblerait que l’hypoglycémie soit un manque de cortisol. Or, des glandes surrénales fatiguées produiront peu, et/ou lentement les hormones dont le cortisol.
Et enfin, peut-être manges-tu trop de sucres complexes ? En effet, plus la glycémie monte vite, plus elle descend vite. De ce fait, cela laisse peu de temps aux surrénales pour réagir, et pour fabriquer du cortisol !

Comment faire ?

Je pense que tu as deviné !
Mets ton système digestif au repos avec des jus de légumes par exemples.
Mets ton système endocrinien au repos en dormant plus, en évitant le stress, en pratiquant la cohérence cardiaque…
Mange moins de sucreries et moins de céréales !! Rajoute des fruits et des légumes dans ton alimentation.


L’équilibre acido/basique

En as-tu déjà entendu parlé ? Il est probable que oui, et certainement avec toutes les bêtises qui vont avec ! Alors, je vais essayer de t’expliquer clairement de quoi il s’agit. Toutefois, si, à la fin de cet article, tu as des questions non traitées ici, laisse moi un commentaire.

Comment mesurer le PH de ton corps ?

Cela ne se mesure pas vraiment. En effet, tous les organes et toutes les humeurs du corps n’ont pas le même PH. Seuls des symptômes peuvent t’alerter d’un dérèglement. Pourtant, certains conseillent de mesurer le PH de l’urine lors de la deuxième miction, le matin. Selon eux, si le PH de l’urine est proche de 7, c’est parfait, tu as un bon équilibre acido/basique.

Je ne suis pas du tout d’accord avec cette pratique ! En effet, normalement l’urine est vecteur de déchets, elle doit donc être acide ! Sinon, cela veut dire que tu pisses tes minéraux !! Je ne trouve pas que ce soit une bonne nouvelle :
Soit le corps en a trop. (Peu probable) Mange moins, tu feras des économies…
Soit ton corps n’arrive pas à assimiler les minéraux. Il faut alors te demander pourquoi.
Si au contraire ton urine est trop acide, peut-être est-ce simplement que ton urine est trop concentrée et que tu ne bois pas assez.

Les symptômes d’un dérèglement

Ils sont nombreux mais pourtant il n’est pas forcément évident de faire le lien avec une acidose. On peut citer de manière non exhaustive, la fatigue, hypersensibilité à la douleur, fragilité osseuse, fragilisation des vaisseaux sanguins, hypercholestérolémie, calculs rénaux, perte musculaire, rhumatisme, arthrite….

De quoi parle t-on ?

On parle d’homéostasie. C’est la capacité du corps a revenir à un état d’équilibre. Il s’agit simplement d’une loi de la vie. Je t’explique.

Le sang a un PH entre 7,35 et 7,45. Il ne peut pas être acide. Toutefois, lorsque celui-ci passe en dessous de 7,3, on parle d’acidose. Pourtant cela ne veut pas dire que l’équilibre est perdu. En effet, le corps a plusieurs moyens pour revenir à l’état d’équilibre. Il peut par exemple, capter des minéraux (calcium, magnésium, potassium…) dans les parois des vaisseaux sanguins, dans les os, les cheveux, les ongles… mais aussi en augmentant le volume sanguin, en sollicitant plus les reins…
Il y a acidose du corps quand les minéraux viennent à manquer, et que les organes « tampons » tels que les reins, par exemple, sont fatigués.

Comment faire pour avoir un bon équilibre acido/basique ?

Facile ! Limite les raisons d’acidification de ton corps et favorise les alcanisantes !!

L’alimentation

L’alimentation est certainement le meilleur moyen de retrouver un équilibre. Pour cela il faut privilégier une alimentation alcanisante c’est à dire riche en micro-nutriments. Autrement dit, elle doit être riche en fruits et en légumes crus et pauvre en protéines animales, en sucres raffinés, en céréales, et en produits transformés.

Le mental

Le stress est acidifiant. La méditation, ou une promenade en forêt sont alcanisantes.

Moi, le stress,

Crédit illustration : Fantine Chareyre

Je sais que tu as tendance à me combattre, à me rejeter. C’est vrai, j’ai mauvaise réputation. Pourtant, tu as besoin d’un peu de stress dans ta vie. En effet, c’est grâce à moi que tu te lèves le matin. Je suis celui qui te motive tout au long de la journée ! C’est encore moi, qui te donne l’énergie de te dépasser, et d’entreprendre de nouvelles choses.
Je suis accusé d’être trop présent, et, de ce fait, d’être néfaste pour ta santé. Est-ce vraiment moi le problème ? Ne pourrais-tu pas apprendre à me gérer ? Mais pour cela, il faut d’abord comprendre mon fonctionnement. Je t ‘explique.

J’apparais suite à une expérience stressante. Celle-ci peut être physique, mentale ou émotionnelle. J’entraîne alors une réaction en chaîne incontrôlable. En effet le système nerveux autonome, normalement en mode « parasympathique » passe en mode «sympathique » ou « orthosympathique ».

Le système nerveux sympathique

Ce système nerveux est autonome, c’est à dire qu’il échappe à notre contrôle. C’est un système de survie. En effet, il te permet de décupler ta force, tes réflexes ainsi que ta réflexion afin de mieux gérer une situation de stress. Et c’est plutôt une bonne chose. Cela te permet de réagir rapidement et efficacement face au danger (un lion par exemple, ou un enfant sur la route face à une voiture, ou une agression….) Tu as certainement entendu parler des trois F… Freeze, Flight, and Fight ! (Paralyser, fuir, combattre). Le système nerveux sympathique est fait pour gérer un danger intense et momentané. En effet, il demande beaucoup d’énergie et perturbe le fonctionnement de l’organisme en changeant ses priorités.

Pour cela, les glandes surrénales vont libérer des hormones, principalement de l’adrénaline, de la noradrénaline et du cortisol. Celles-ci vont avoir un effet « accélérateur » sur l’organisme. Ton cœur et ta respiration accélèrent pour amener plus d’oxygène aux cellules, tes muscles se contractent, ta pression artérielle augmente, tes pupilles se dilatent, ton foie libère du glucose…. Toutefois, dans le même temps et toujours dans le but d’avoir un maximum d’énergie pour gérer le danger, ta digestion se bloque, et tout ton système digestif ralentit. De plus, le sang se concentre au niveau des organes vitaux (cerveau, cœur, et muscles) au détriment des extrémités.

Lorsque le danger est passé, le système nerveux autonome repasse en mode « parasympathique ». Pour cela, il lui faut environ 20 mn.

Le système nerveux parasympathique

Il est antagoniste au système nerveux sympathique. En effet, il ralentit les fonctions de l’organisme dans une soucis d’économie d’énergie. En revanche, il facilite la digestion en augmentant les sécrétions salivaires, gastriques et intestinales, et stimule l’appétit sexuel.
L’activation du système nerveux parasympathique correspond à une réponse de relaxation.
En fait, on pourrait dire qu’il est actif lors du repos !

Pourquoi je peux devenir un problème ?

Tu as besoin de trouver un équilibre en passant d’un système nerveux sympathique à un système nerveux parasympathique. Quand cet équilibre n’existe plus… et bien tu es mal ! Que je sois trop présent, ou au contraire, trop rare.

Quand je suis trop présent

Ce qui est de plus en plus fréquent avec ton mode de vie moderne. Le problème vient de la sur-sollicitation de tes glandes surrénales qui finissent par s’épuiser. Alors, tu n’arrives physiquement plus à me gérer, et toutes sortes symptômes apparaissent. Tu deviens fatigué, irritable, dépressif, tu prends du poids, (ou tu en perds faute d’appétit), tu deviens sujet aux rhumes, angines, infections et inflammations en tous genres…. Cela peut même affecter ta libido et ta fertilité. Cette liste n’est pas exhaustive bien sûr, je pense que tu as compris l’idée générale.

La solution ?

Ne pas me provoquer sans raison, et, quand je suis là, apprendre à revenir à un fonctionnement parasympathique !

Comment ? Tout simplement par la relaxation ! Apprends à respirer en conscience par la méditation ou la cohérence cardiaque par exemple. Reviens au moment présent. Remets les choses dans leur juste perspective : est-ce si grave que ça ? Cherche une solution à ton problème et agis. Vas te promener dans la nature et apprécie ce que tu vois….
Et surtout, ne me provoque pas pour rien ! Si, si, je suis sûr que ça t’arrive… par exemple, quand tu redoutes un événement et que tu imagines les pires scénarios. Et bien cela active le système nerveux sympathique parce que le cerveau ne fait pas la différence entre l’imaginaire et le réel. Une preuve ? Facile ! Ferme les yeux et imagine que tu as dans la bouche ton aliment préféré…. et ben oui, tu salives !!
Alors imagine plutôt cet événement en version bisounours !

Quand je suis trop rare

Si, si, cela arrive… C’est un mal, il y a quelques années, qui touchait beaucoup les femmes de la noblesse. Elles n’avaient pas de projet de vie (à part faire un héritier), pas vraiment de but ou de projet. On parlait alors de neurasthénie…

Aujourd’hui, on peut retrouver cela chez certains de nos jeunes ou de nos retraités. Cela entraîne un état dépressif, un manque d’énergie qui donne envie de rester au lit !

La solution ?

Sors de ton confort ! Prends des risques, vas vers les autres, engage toi dans une association ou dans une activité sportive. Mets toi des challenges ! Choisis la Vie !