Le changement, en pratique

Dans mon précédent article, je t’ai démontré que tout le monde peut changer, et oui, toi y compris ! Maintenant je vais te donner des moyens pratiques d’arriver à le faire. Mais attention ! Ce n’est pas exhaustif ! Si tu as expérimenté d’autres moyens, merci d’en faire profiter les lecteurs de ce blog en témoignant dans les commentaires.

Tout d’abord je vais te parler de ce qui ne marche pas : tout miser sur la volonté ! Si ça marchait, ça se saurait !
Pour preuve, tous les régimes amaigrissants basés sur la restriction, le contrôle et l’éviction ne fonctionnent pas ! Pourquoi ? Simplement parce qu’ils demandent énormément d’énergie et engendrent de la frustration. (Pas très rentable, tout ça).
En effet, plus tu résistes à une pulsion primaire (la nourriture dans cet exemple) plus tu dépenseras d’énergie avec pour seule récompense de la frustration. Sans compter que cette résistance entraîne un état de stress… qui donne envie de manger (ou autre travers) et qui pousse le corps à stocker ! Enfin, tu finiras forcément, tôt ou tard, par craquer ! Et chaque kilo que tu reprendras sera chargé de culpabilité, de remord et de dévalorisation de ta personne….
Et puis pour vouloir, il faut pouvoir vouloir !

Ok… mais alors comment faire ?

D’abord, il faut comprendre

Pourquoi es-tu tellement accroché à ces habitudes et esclave de ces pulsions ? Je pense qu’il y a 2 raisons principales : la recherche du plaisir immédiat, et l’habitude. Je t’explique.

Le plaisir

Et bien oui ! La plupart de tes choix est guidée par le plaisir avec le moins d’effort possible. Là, je t’apprends rien. Mais sais-tu pourquoi ? Et bien simplement parce qu’à chaque fois que tu assouvis un besoin primaire (nécessaire à ta survie en d’autres temps), le cerveau libère une dose de dopamine. La dopamine est l’hormone du plaisir à laquelle on est tous accros ! Ça, c’est physiologique. Tu comprendras que la volonté ne peut rien contre la physiologie ! Ton corps réclamera toujours plus de dopamine.

En fait, plus ta vie te semblera triste et inutile, plus tu chercheras le plaisir facile. Bien sûr, tu ne te sentiras pas mieux pour autant, et il t’en faudra toujours plus !

L’habitude

Ton cerveau est un super ordinateur. Mais comme toi, il cherche à économiser ses efforts : il a tellement de tâches à gérer ! Alors pour rester optimal, il crée des automatismes. Un peu comme des fonctions qui se lanceraient toutes seules sur ton ordinateur, la sauvegarde par exemple.

Tu sais, ce sont toutes ces choses que tu fais « sans réfléchir », de manière machinale. Tu n’as pas besoin de réfléchir comment faire ton café le matin, ou comment tu vas faire pour démarrer et conduire ta voiture…. juste tu le fais ! Et ben voilà, pour la recherche du plaisir, c’est la même chose. Tu te tournes toujours vers ce que tu connais par automatisme. De ce fait, dés que tu ressens une émotion que tu ne sais pas gérer, tu te tournes toujours vers la même source de plaisir : la nourriture, la cigarette, le sexe, la drogue, le sport, le jeu, la télé, les réseaux sociaux….. Chacun son trip !

Ce tableau ne laisse pas beaucoup de place à l’optimisme…. je te l’accorde. Pourtant il existe des solutions. Étant donné que la lutte (par la volonté) ne fonctionne pas, je te propose la douceur et la bienveillance.
En fait, je vais surtout te parler de mon expérience, (c’est une ancienne boulimique qui te parle)

Trouver une autre source de plaisir

Pour échapper aux pulsions alimentaires (ou autres pulsions), c’est ce que j’ai fait dans un premier temps…. et pour moi, cela a été le sport et plus particulièrement la course à pieds. A chaque fois, que j’étais « mal » et que l’envie de manger me prenait…. je mettais mes baskets et j’allais courir ! Au début, juste quelques minutes suffisaient. Et puis, je me suis vite rendue compte que courir le matin, me permettait de beaucoup mieux gérer mes émotions de la journée.

Du coup, il m’était devenu difficile de commencer une journée sans courir. Mais, au fil du temps, j’avais besoin de toujours courir plus de kilomètres et plus vite, jamais de pause, même en vacances… tu vois où je veux en venir ? J’étais dans la performance. Le fait de me dépasser m’apportait énormément de plaisir. Mais en plus, voir de l’admiration dans le regard des autres (lorsque je disais que je me levais à 6 h pour courir 1 ou 2 heures) me valorisait à mes propres yeux…. Ainsi, je recevais suffisamment de shoots de dopamine et la nourriture n’était plus un problème.

Et oui, tu as compris, j’avais juste changé d’addiction ! La vie s’est chargée de me le montrer, le jour où je n’ai plus pu courir… ni même marcher, certains jours : J’ai rencontré la spondylarthrite ankylosante. Il a donc fallu que je me remette en question et que je trouve une autre solution.

Définir mes émotions

J’ai essayé de comprendre à quelles occasions les pulsions alimentaires étaient irrépressibles. Très vite, je me suis rendue compte que la colère, la frustration et la fatigue étaient à l’origine de ce besoin de compensation. J’ai donc commencé par définir chaque émotion, par apprendre à la nommer, puis à l’accepter et enfin à l’exprimer (c’est mieux dehors que dedans !).

Ensuite, il me fallait trouver d’autres sources de plaisir, et de satisfaction sans tomber dans une autre addiction.

Faire de nouvelles expériences

Ou, autrement dit, sortir de mon confort. As-tu remarqué comme réussir quelque chose pour la première fois, est source de plaisir ? Donc, j’ai commencé à apprendre.

En fait, apprendre est une immense source de plaisir. Apprendre à me connaître, apprendre à repousser mes limites, apprendre de nouvelles compétences….
et bien non !! ce n’est pas devenu une nouvelle drogue ! Pourquoi ? Parce que je ne suis pas dans la performance. Je ne cherche pas à connaître toujours plus de choses, bien que je reste curieuse…. je change simplement ma façon de voir la vie, en douceur. Les nouvelles compétences que j’ai acquises sont source de plaisir. Je t’explique.

J’apprends le fonctionnement des maladies

Refusant de n’être que « patiente », j’apprends la diététique, la physiologie… j’apprends à me connaître, et à écouter mon corps.
J’apprends à être plus positive, plus optimiste.
Aujourd’hui, je vis sans traitement médical.

J’apprends à respirer

D’abord en pratiquant la cohérence cardiaque, c’est facilement accessible. Quel plaisir, quelle joie, la première fois que je suis arrivée « à dissoudre » ma colère par ma respiration !

Au fil du temps, je gère de mieux en mieux mes émotions, et chaque fois, j’ai droit à ma dose de dopamine ! Youpi 🥳

J’apprends à méditer

Grâce à cette compétence, j’arrive à gérer les grosses émotions. Mais surtout, je vis sans anti-inflammatoire. Par la méditation, j’arrive à accepter et à vivre avec moins de douleurs et moins de stress.

J’apprends à jeûner

J’ai découvert par le jeûne, une méthode imparable pour arrêter une crise inflammatoire ! Et pas que !
Notamment, il est terriblement efficace pour stopper les addictions en général. En effet, il agit un peu comme un « reset », il permet de remettre les compteurs à zéro. J’ai fait une série d’articles sur le jeûne.
De plus, après une période de jeûne, je redécouvre les odeurs et les goûts des aliments avec un plaisir décuplé !

J’apprends à prendre le temps

Ne faire qu’une seule chose à fois… ça paraît un peu bête, dit comme ça. Mais pourtant… Je suis tellement plus efficace comme ça ! Et quelle source de plaisir. Essaie, tu verras par toi-même.
J’apprends à aller moins vite, à faire de plus petits pas (je ne parle pas de marche, hein ! mais d’étape, de changement). En effet, chaque petit changement réussi, chaque petite victoire…. et hop ! Une décharge de dopamine. Avec en prime, l’envie et la force d’aller plus loin.

En fait, tous les apprentissages pré-cités m’ont amenée à être de plus en plus souvent en pleine conscience.

La générosité

C’est vraiment incroyable ! J’ai découvert à quel point le don est source de plaisir ! Se tourner vers les autres et donner. Ne serait ce qu’un sourire…. Tu peux donner aux autres bien sûr, mais également à toi-même : du temps, de l’amour, de la bienveillance, de la patience…. Finalement, plus tu es généreux envers toi-même, plus tu le seras envers les autres !

Vivre en pleine conscience

Être entièrement dans le moment présent. En fait, il s’agit de prendre conscience de toutes les informations renvoyées par tous tes sens. Accepter et reconnaître les odeurs, les goûts parfois, les sons, les sensations (le vent par exemple), les émotions aussi.

Cela permet de prendre du recul, et surtout d’apprendre à se satisfaire et à se réjouir de ce que l’on vit. J’ai appris à m’émerveiller de tout et de rien. Chaque petit moment de bonheur « en conscience » amène une dose de dopamine.

En fait, j’ai appris que la vie est neuve à chaque instant !

Aujourd’hui, je suis accro à la beauté de la vie !! Je suis sûre que toi aussi, tu peux apprendre à vivre vraiment ! Choisis la vie

3 bonnes raisons de mâcher !

Prendre le temps de mâcher… et si tu commençais par là pour changer ton hygiène de vie ? C’est facile et ça ne demande pas beaucoup d’investissement !

C’est le Dr Kousmine qui disait : « il faut mâcher jusqu’à ce que les aliments solides deviennent liquides et que les aliments liquides deviennent solides ». Sans aller jusque là, mâcher est vraiment très important ! Dans l’idéal il faudrait mâcher plus de 40 fois chaque bouchée, mais bon… si tu arrives à l’honorable score de 30 fois par bouchée c’est déjà bien ! Ok, mais pourquoi ? Pour trois raisons principales :

La digestion commence dans la bouche !

En effet, c’est dans la bouche que commence la digestion, et notamment la digestion des sucres complexes (comme par exemple l’amidon). L’amylase (c’est une enzyme) contenue dans la salive permet une première décomposition de ces sucres. Cette enzyme agit comme « des ciseaux ». En effet, elle « coupe » les longues chaînes de sucre en chaînes plus courtes.

Cette première décomposition est stoppée par l’acidité de l’estomac. Ensuite, elle reprend dans le duodénum (première partie de l’intestin grêle) grâce à l’action de l’amylase pancréatique et intestinale.
A ce moment-là, les aliments « pas assez mâchés » donnent beaucoup plus de travail à l’amylase pancréatique et intestinale. Mais heureusement (ou pas) il y a les candidas alibicans (ce sont des champignons). Ces champignons aident à digérer les sucres. En effet, ils s’en nourrissent tout en rejetant des molécules d’alcool.
A ce niveau là, trop de sucre entraîne une prolifération des candidas alibicans. On parle alors de candidose. Celle-ci entraîne toutes sortes de symptômes désagréables tels que fatigue extrême, maux de tête, trouble de la concentration, esprit embrumé…. et j’en passe…

Tu comprends l’importance de la mastication pour la digestion des sucres ? Non ? Pas encore ?

Et bien, voilà qui te parlera peut-être plus : les sucres mal digérés vont fermenter… et ?…. ils seront parfait pour alimenter une usine de gazs naturels ! (Si tu vois ce que je veux dire !).

Mâcher fait maigrir !

Oui, oui ! Tu as bien lu ! Prendre le temps de manger lentement et de bien mâcher est une aide non négligeable à la perte de poids. Comment ? Pourquoi ?

Et bien, tout simplement, parce que plus tu manges lentement moins tu manges. En effet, en prenant le temps de mâcher, tu auras plus conscience des différents goûts et sensations. Et donc, plus vite le plaisir de manger sera satisfait.
D’autre part, il faut environ 20 minutes pour que le cerveau (l’hypothalamus, en fait) reçoive le message : « arrête de manger ! » de la part de la leptine (hormone de satiété). C’est elle, en corrélation avec l’insuline notamment, qui va te « couper » l’appétit.

Ainsi, en mangeant lentement, tu réduiras de manière naturelle tes portions alimentaires.

Mâcher rend intelligent !

C’est un peu plus anecdotique, mais c’est tout de même vrai ! Le fait de mâcher, permet, de manière purement mécanique de mieux irriguer le cerveau. Qui dit plus de sang, dit plus d’oxygène… et donc plus d’efficacité !

C’est une occasion de méditer

C’est vrai j’ai dit 3 raisons…. cette quatrième est un bonus et c’est gratuit !… comme le reste, d’ailleurs ! Mais bon, c’est pas le sujet…

Pourquoi ne pas profiter de ce moment du repas pour méditer… mâcher en pleine conscience est un bon moyen de méditer. Au lieu de te focaliser sur ta respiration, tu peux te focaliser sur toutes les sensations dûes à la mastication : les saveurs, les textures, le nombre de mastication…. la faim qui diminue puis disparaît…
Rajoutons à cela que bien souvent quand on est stressé… et bien on a envie de manger ! Et ben oui, manger calme les émotions, alors si en plus, tu médites en mangeant : bingo !

Bon, évidemment, tu ne peux pas le faire en regardant les infos, hein ?! Ça ne marchera pas ! Mais bon, je pense que tu as compris le principe.

En pratique, comment faire ?

C’est pas très compliqué… cela demande un peu de discipline au début, mais après, cela devient vite naturel.

Prends une petite bouchée, et pose ta fourchette dans l’assiette. Compte une trentaine de mastication, puis avale. C’est seulement lorsque tu auras avalé, que tu prépareras une autre bouchée sur ta fourchette.

En effet, le simple fait de préparer une bouchée à l’avance, pendant que tu mâches, va t’inciter inconsciemment à vite avaler, parce que la suite est prête. C’est la raison pour laquelle il est très important de poser ta fourchette pendant que tu mâches.

Une fois que l’habitude est prise, tu verras, que ce sera difficile pour toi de manger vite. Aujourd’hui, je préfère ne pas manger plutôt que de manger vite. D’abord, je n’y arrive pas vraiment, et si malgré tout je me force à manger vite, après, j’ai l’impression d’avoir du plomb dans l’estomac !

Essaie, tu risques seulement de prendre une bonne habitude !

La reprise alimentaire jour 2

Le matin

Réveil paisible après une nuit bien meilleure. Ma langue est toujours blanche, un peu moins quand même. Et je pèse 55, 8 kg ! J’ai déjà repris 200 g ! Par contre, j’ai super soif, je n’ai pas faim mais vraiment soif. Je vais donc vite aller prendre ma douche froide et savourer un bol de bouillon de poule.

Bon, cela fait 2 heures seulement que je suis levée, et j’ai sommeil, les yeux me brûlent de fatigue. Il me reste une heure avant d’aller chez le kiné… parfait pour une petite sieste !
Ma kiné n’en revient pas… elle n’a jamais senti mon dos aussi souple, les muscles et aussi leurs attaches ! Vive le jeûne ! Je le sentais bien, mais c’est toujours mieux de se l’entendre dire.

Midi, j’ai faim !

Tu me diras, rien d’extraordinairement ! Sauf que j’ai envie de viande, que de viande ! Et alors ? Ben, en temps normal, je suis pas vraiment fan de viande. En général, dans mon assiette c’est plutôt la viande qui sert de garniture aux légumes… Tant pis, je maintiens le cap : j’écoute mon corps !

Je mange donc un bon morceaux de poulet, accompagné d’un bol de bouillon…. et je me régale ! 😂

Le soir bonjour le premier sucre

Et oui ! Je commence à introduire le sucre dans ma reprise alimentaire. Pour y aller en douceur, je le fais par le biais d’un légume sucré : la courge butternut. C’est parti pour une soupe de courge, pour le gras je mets un peu de purée de noix de cajou.

Que c’est bon ! Je suis surprise par son goût sucré, je ne me rappelais pas que ça l’était autant ! Très agréable de redécouvrir les goûts. Je suis beaucoup plus attentive à ce que je mange. C’est une découverte à chaque nouvel aliment que j’introduis.

Pourquoi j’ai rompu le jeûne

C’est vrai ça, pourquoi ? Ma langue était toujours blanche, je ressentais vaguement la faim, mais ce n’était pas la sensation de faim que j’attendais car elle ne durait pas. En effet, d’habitude, à la fin du jeûne, quand la faim arrive… et bien, tu la ressens dans tout ton corps, dans chacune de tes cellules, de manière impérieuse. Ce n’est pas juste un gratouillis dans l’estomac !

En fait, il y avait d’autres signes. D’abord, c’était le cinquième jour de règles très abondantes, et que Chéri trouvait que j’avais les traits de plus en plus tirés. Ensuite, il y avait cette petite voix au fond de moi qui me disait : « arrête ». Et enfin, j’atteignais mon « poids limite ». C’était le poids que je m’étais fixé en début de jeûne, celui en deçà duquel je ne voulais pas descendre. Pourquoi ? Parce que, en deçà de ce poids là, je n’ai plus vraiment de réserves, Chéri me trouve trop maigre, et je veux garder une petite marge de manœuvre pour un prochain jeûne.

Cela m’amène à te parler de la perte de poids pendant le jeûne.

La perte de poids pendant le jeûne

En moyenne, j’ai perdu environ 800 g par jour. C’est beaucoup, je te l’accorde. Mais si tu jeûnes, tu ne perdras peut-être pas autant… ou peut-être un peu plus. En fait, on n’est pas tous égaux à ce niveau-là. Et contrairement à ce qu’on pourrait penser plus tu es pléthorique (gros, gras, obèse,…) moins tu perdras, et plus tu es mince, plus tu perdras de poids par jour. Je suis d’accord avec toi, c’est pas juste mais c’est comme ça ! Cependant, il y a une explication logique.

Ça s’appelle le métabolisme. Plus ton métabolisme est rapide, moins tu stockes et plus tu brûles des calories. L’inverse est vrai aussi, plus ton métabolisme est lent, plus tu stockes et moins tu brûles de calories. Ce qui fait que les personnes minces ont un métabolisme élevé (et donc perdront plus de poids pendant le jeûne) contrairement aux personnes pléthoriques.

Rajoutons à cela que les hommes d’une manière générale, ont un métabolisme plus élevé que les femmes. C’est pourquoi, ils perdent leurs kilos en trop plus vite et plus facilement que les femmes. (Oui, c’est ça non plus ce n’est pas juste)

En pratique, une personne mince peut perdre jusqu’à 1 kilo par jour, une personne en surpoids peut ne perdre que 200 ou 300 grammes par jour.

Jeûner pour maigrir ?

Oui et non… en fait tout dépend de ton état d’esprit. Si tu considères le jeûne comme LA solution, tu vas dans le mur. Par contre si tu considères le jeûne comme un espace qui va te permettre de prendre le temps de faire une remise en question de ton hygiène de vie, un « reset » en quelque sorte, alors je dirais : pourquoi pas.

Tous les choix que tu as fait jusqu’à aujourd’hui font que tu es en surpoids. Si tu jeûnes et qu’après tu ne changes rien... ben tu reprendras plus de poids.

Le meilleur moyen de perdre du poids est de booster ton métabolisme. Pour cela le jeûne est un bon outil mais pas une solution. De ce fait, faire un jeûne intermittent permanent avec une alimentation physiologique (hypotoxique) sera efficace. Tu peux aussi rajouter un jeûne sec d’un jour par semaine.

Jeûner pour grossir

Oui et non…. si tu veux grossir, c’est que tu es trop maigre (là, je suis forte, quand même !). La vrai question est pourquoi tu es trop maigre. Si tu ne manges pas assez… oublie le jeûne quel qu’il soit. Si tu manges 3000 calories ou plus par jour et que tu n’es jamais rassasié, alors je pencherais pour une mauvaise assimilation. Soit c’est tes intestins qui sont encrassés et qui ne laissent rien passer, soit c’est ta lymphe qui est encrassée, et tes cellules ne peuvent plus absorber les nutriments. Il faut donc nettoyer. Effectivement le jeûne est un bon outil.

Sauf que tu ne peux pas te permettre de perdre du poids puisque tu en manques ! Alors je pense que le meilleur moyen est de partir sur un jeûne intermittent avec une alimentation physiologique.

Il faut boire !!!

Ouais… mais bon j’ai pas soif… Tant pis il faut boire 1,5 litre d’eau par jour en dehors des repas !
Qui a dit ça ? Ton médecin, ton père, ta mère, ta grand-mère, ton maître d’école…? Ok, mais comment ils le savent ? Et pourquoi faut-il autant boire ? Je me suis posée la question et dans cet article, je te fais part de mes conclusions !

Je ne suis pas une machine !

Si je dois boire 1,5 l d’eau par jour, cela veut dire que tous les jours, j’ai le même besoin en eau…. bizarre… Même ma voiture a une consommation variable selon si je fais de la route de montagne ou de l’autoroute. De plus toutes les voitures n’ont pas la même consommation !
Alors comment est-ce possible ? Tous les jours, on a tous le même besoin en eau ?

Naannn ! C’est pas possible !!!

Ça dépend de quoi alors ?

Tout d’abord de ton alimentation :
Si tu manges essentiellement cru, tes besoins en eau seront déjà passablement comblés. D’autant plus que l’eau contenue dans les crudités ira directement hydrater tes cellules grâce aux micro-nutriments. Tu auras donc beaucoup moins besoin de boire… http://www.nathalie.chareyre.com/limportance-du-cru/
Si, au contraire, tu as un régime alimentaire essentiellement cuit avec une large part de viande ou/et de féculents, tu auras besoin de boire beaucoup plus. En effet, la digestion de la viande produit de l’acide urique. Celui-ci est éliminé par l’urine et la sueur. De plus, une glycémie élevée (résultat d’un régime riche en féculents et sucres) entraîne un important besoin de boire. Sans compter que ton alimentation sera moins riche en eau bio-disponible !

Ensuite, la météo et ton niveau d’exercice physique :
Plus on transpire, plus on a besoin de boire… rien de neuf, mais il est parfois important de se rappeler les évidences.

Comment savoir si l’on boit assez… ou pas

Facile !! Regarde tes urines !

Il faut prendre les premières urines du matin comme étalonnage. Généralement elles sont foncées. C’est normal, le corps élimine les déchets qu’il a géré pendant la nuit. Puis normalement, au fil de la journée, les urines devraient s’éclaircir. Si ce n’est pas le cas, c’est que tu ne bois pas assez ! Je ne te parle même pas de ceux qui urinent seulement 2 fois par jour !

Par contre, si au cours de la journée, tes urines deviennent claires « comme de l’eau »…. ou tout au moins jaune très clair. Et ben là, tu bois trop !

C’est grave docteur ?

Pas assez…

Le corps n’arrivera pas à éliminer suffisamment de déchets par les reins. Il va donc solliciter un autre émonctoire… la peau. Donc, tu risques d’avoir une odeur de transpiration forte, voire très forte. De plus, tes reins vont petits à petits s’encrasser et être moins performants… Sans compter, les problèmes de peau sèche, de constipation et de fatigue !
Tu as pas un peu soif, là ?!

Trop…

On pourrait penser que « qui peut le plus, peut le moins », et donc que ce n’est pas un problème ! Faux. Les extrêmes ne sont jamais bons. Surtout dans le corps, où tout est question d’équilibre.
En cas de potomanie (le fait de trop boire), l’eau ne va faire que traverser ton corps en le fatiguant. En effet, tu lui demande de faire un travail pour gérer quelque chose dont il n’a pas besoin ! Les reins, en première ligne, seront les premiers a en pâtir. Cela peut aussi engendrer une rétention d’eau, surtout sur un terrain déjà enflammé. Ce qui est sûr c’est que cela ne te fera pas maigrir !!

Je ne parle pas ici de la qualité de l’eau. Celle du robinet est d’une qualité discutable surtout selon les régions. En effet, il est à noter qu’elle contient des éléments (même s’ils sont en très faible quantité) nocifs pour la bonne santé. Cela rajoute un autre risque, à boire trop d’eau, si l’on consomme l’eau du robinet. Ceci est vrai aussi pour l’eau en bouteilles en plastique…
Le mieux étant de consommer une eau filtrée, ou mieux encore, des jus de légumes ! http://www.nathalie.chareyre.com/rajouter-du-cru-dans-notre-quotidien/

Santé !!

Les protéines

Les protéines font partie des macro-nutriments. Elles sont les matériaux de construction du corps humain. De plus, elles jouent un rôle au niveau des enzymes, des vitamines….
http://www.nathalie.chareyre.com/limportance-du-cru/
Tout d’abord, il est important de savoir de quoi on parle.

Les protéines sont constituées d’un enchaînement d’acides aminés. Ceux-ci sont au nombre de 20, mais on considère que 8 sont vraiment indispensables pour le corps humain. L’organisme ne sait pas fabriquer la plupart des acides aminés, ils doivent donc provenir de l’alimentation. Les protéines peuvent être d’origine animale, mais aussi d’origine végétale.

Les protéines animales

Les protéines animales proviennent de la viande, des poissons, des œufs, des produits laitiers…..mais également de notre propre corps. En effet l’organisme « recycle » les protéines issues du renouvellement cellulaire.
Je ne rentrerai pas dans le débat écologique, ou éthique concernant la consommation de protéines animales.

Cependant je tiens à préciser que les protéines animales ne sont pas indispensables ! D’autant plus que, souvent, on les mange cuites ou transformées. De ce fait, ce ne sont que des calories mortes (http://www.nathalie.chareyre.com/limportance-du-cru/ ). De plus, techniquement, manger un steak revient à manger un morceau de cadavre…. Je te l’accorde, présenté comme ça, c’est beaucoup moins glamour. Toutefois, c’est pas faux !

Une fois ingérées les protéines sont divisées, par la digestion en acides aminés. Les protéines animales contiennent une plus grande diversité de ces acides aminés mais elles sont aussi plus riches en lipides saturés (je reviendrai sur les lipides dans un autre article). Il est important de signaler qu’elles sont trés acidifiantes pour l’organisme. En effet, elles produisent beaucoup de déchets lors de la digestion. Ainsi, elles sont une charge de travail importante pour les reins.

Les protéines végétales

Beaucoup pensent que les protéines végétales sont plus digestes. C’est vrai…. et c’est faux. Tout dépend de quoi on parle.
La plupart des protéines végétales (légumineuses, type lentilles) sont, en fait des sucres complexes (je reviendrai sur les sucres dans un autre article). Or, l’organisme ne sait pas les digérer complètement et cela génère de nombreux déchets.
Toutefois en les faisant tremper puis germer, les sucres complexes deviennent des sucres simples, faciles à digérer !
Les noix, graines de lin, sésame, pignon de pin sont des sources de protéines intéressantes (si on les fait tremper). En effet, ceux-ci permettent de pallier au manque de diversité en acides aminés des protéines végétales. Je t ‘entends déjà me dire : « oui, mais, et la vitamine B12 ? On la trouve que dans la viande ! » Faux : il y en a dans les algues. De plus, notre besoin en B12 est infinitésimal.

On trouve aussi beaucoup d’acides aminés dans les fruits et les légumes. Donc il n’y a aucun risque de carence si on ne mange pas de protéines d’origine animale.
Et surtout les protéines végétales sont plus économiques !

Les sportifs

« Oui, mais moi, je fais du sport pour sculpter mon corps. Je ne veux que du muscle sans gras ». Très bien, mais je ne vois pas le problème avec un régime frugivore. En effet on vient de voir qu’il y a suffisamment de protéines dans les végétaux. Pas assez ? Vraiment ? Tu as déjà regardé la masse musculaire ainsi que la masse graisseuse des grands singes ? Sans commentaire.

Vas te promener sur le net, sur YouTube. Tu verras que de plus en plus de sportif n’utilisent plus de protéines animales à outrance. Avec un régime frugivore, du jeûne, et de l’exercice, ils arrivent aux mêmes résultats ! Sauf que en plus, ils y gagnent en énergie, et surtout ils ne bousillent pas leurs reins !

Les régimes (suite)

http://www.nathalie.chareyre.com/les-regimes/

Souvent, on me pose la question : mais toi, alors, tu es quoi ? Végétarienne ? Végan ? Végétalienne ? Crudivore ? Locavore ? Paléo ? …
Et bien, je suis à la fois un peu de tout ça, et rien de tout ça. Pourquoi vouloir absolument tout normer, mettre chaque chose dans une boîte, bien rangée.

Je pense que chacun doit trouver l’alimentation qui lui convient maintenant. Selon notre santé du moment, en écoutant notre corps, notre régime évolue.
Ce qui est sûr c’est que je suis vivante (donc non statique). Je dirais donc que mon alimentation est vivante, c’est à dire que j’essaie de respecter les lois de la vie et ma physiologie. http://www.nathalie.chareyre.com/toujours-plus-de-maladies-auto-immunes-ou-autres/

Quand je suis chez moi, je mange donc des aliments crus et non transformés le plus souvent possible, et peu de protéines animales. Quand je fais cuire mes aliments, j’utilise la cuisson à basse température et la vapeur douce. Surtout je mange seulement 2 fois par jour maximum.
Chéri, qui mange au travail, emmène une gamelle que je lui prépare, selon ces principes. Par contre, il mange 3 fois par jour car cela lui convient mieux.
A l’extérieur, Chéri en profite… pour ma part, je m’adapte en privilégiant les légumes. Mais parfois aussi, j’en profite ! Tout est question d’équilibre et de rythme. À chacun de trouver le sien.

Lorsqu’une crise inflammatoire apparaît, je jeûne. Puis quand je rompt le jeûne je me nourris de mes jus de légumes préférés ainsi que de mes fruits préférés. Ce ne sont pas toujours les mêmes !

Depuis que je fais cela, ma santé ne cesse de s’améliorer. De plus, je n’ai plus de problèmes de poids, et je suis bien dans ma tête ! Je t ‘encourage vraiment à essayer, tu verras des résultats rapides et surprenants !

Les régimes

C’est la saison des régimes qui commence avec l’arrivée du printemps ! Souvent pour maigrir afin d’oser se promener en maillot de bain sur la plage. Parfois aussi, juste pour se donner bonne conscience en perdant 2 ou 3 kg. Seulement voilà, régime est synonyme de restriction…. et ça c’est pas cool !! Ça donne tout de suite moins envie. Il faut compter les calories, limiter le sucre, limiter le gras…. que d’effort pour un résultat souvent de courte durée.

Et si cette année, tu changeais simplement de régime alimentaire ?

En effet, le régime alimentaire du carnivore est la viande, celui de l’herbivore, de l’herbe. Et si toi tu adoptais le régime alimentaire qui te correspond ? http://www.nathalie.chareyre.com/toujours-plus-de-maladies-auto-immunes-ou-autres/
Tu retrouveras de l’énergie, ton poids de forme, une bonne santé, de la joie de vivre…. même quand l’été sera fini !

Essaie et tu verras que ça marche !!