La leucocytose alimentaire ou digestive

Ou comment tu peux épuiser ton système immunitaire en mangeant… je t’explique tout.
Tu sais, si tu me suis, l’importance que j’accorde au cru dans l’alimentation. Dans cet article, je te donne une raison de plus de passer à une alimentation plus saine et surtout plus crue ! Et ce, d’autant plus en cette période d’épidémie !

Définition

La leucocytose digestive est une prolifération de leucocytes (globule blancs). Pour faire simple, voire très simple : quand tu manges du cuit, ton organisme reçoit un signal d’attaque. En réponse, le système immunitaire envoie une armée de leucocytes prête à combattre l’envahisseur. Mais… fausse alerte ! C’est juste de la mal-bouffe ! En attendant, le système immunitaire travaille et donc s’épuise pour rien… De plus, cela détourne son attention. Les virus et les bactéries ont donc la voie libre et peuvent se promener incognito. Et oui ! Même la COVID 19 ! Ou autrement dit : « Roooô ! J’ai pas de chance, j’attrape tout ce qui passe ! »

Les leucocytes sont des globules blancs. Ils neutralisent les matières étrangères, les toxines, les virus et bactéries. Pour ce faire, ils les fractionnent et les digèrent à l’aide d’enzymes.

Rends-toi compte : lors de la leucocytose digestive, la réponse immunitaire du corps est aussi forte que lors d’une infection ou d’une inflammation !

Mais c’est QUOI ce truc ?!

En fait, les enzymes naturellement présents dans les aliments crus participent au processus de digestion. Ils soulagent et complètent le travail des sécrétions enzymatiques du corps.
Les enzymes sont détruits à la cuisson. De ce fait, plus les aliments sont transformés, moins ils en ont. Or, un aliment ingéré, dépourvu d’enzyme, est considéré par l’organisme comme un corps étranger. D’où ce phénomène de leucocytose digestive !

Pourquoi on le sait pas ? Et bien en fait, on le sait depuis longtemps.

Un peu d’histoire

Il y a une centaine d’année le Docteur Wirchow découvre le phénomène de la leucocytose digestive. Il avait noté qu’après un petit déjeuner traditionnel composé de café au lait, pain beurre et confiture, le nombre de globules blancs du sang passait de 7 000 environ (taux normal) à 10 000 par mm3 de sang en dix minutes puis à 30 000 après trente minutes. Le taux normal se rétablissait environ quatre-vingt-dix minutes plus tard.

En 1930, le Docteur Kouchakoff fait une nouvelle découverte. Il observe qu’après un repas composé uniquement de végétaux crus le phénomène de la leucocytose digestive, considéré comme normal jusque-là, ne se produit pas.

Je t’entends me dire : « oh ! Mais moi, je peux pas manger tout cru ! » oui, je comprends… tes intestins pleurent, ou tu n’as pas le temps, ou en hiver, tu veux manger chaud, ou…

La solution ?

Et bien, déjà, tu peux commencer tous tes repas par une crudité. En effet, d’après les observations du Docteur Kouchakov, cela permet d’amoindrir le phénomène.

Si tu veux aller plus loin, il te suffit de manger 50 % de ton repas en cru pour qu’il n’y est pas de leucocytose digestive. A condition, bien sûr, de toujours commencer par le cru. En effet, une seule bouchée de cuit en début de repas suffit à déclencher ce phénomène ! Exit les petits fours à l’apéritif !

Petite précision…

Il y a cuisson…. et cuisson. En effet, les cuissons dites douces (basse température, ou vapeur douce) préservent une bonne partie des enzymes. C’est un bon compromis pour manger chaud en hiver et laisser ton système immunitaire se reposer un peu !

Et bien sûr, n’oublie pas de bien mâcher. Je te rappelle que la digestion commence dans la bouche !

Le petit-déjeuner

Tu ne manges pas ? Super ! Surtout ne change rien ! Continue ton jeûne intermittent. Et bien oui ! Tu ne le sais peut-être pas… mais ne pas manger le matin, c’est un jeûne intermittent. Hypocrate le préconisait déjà à son époque. Le petit-déjeuner est un concept récent. En tout cas tel qu’on le connaît aujourd’hui. En effet, pendant très longtemps, il n’était pas systématique. En fait, il s’agissait surtout de finir les restes de la veille, (ben, oui, pas de frigo…), et donc il était pauvre en sucres.

Définition

Déjeuner signifie rompre le jeûne de la nuit. Les anglais parlent de breakfast, littéralement en français : casser le jeûne.

Tu as certainement entendu dire que le petit-déjeuner est le repas le plus important de la journée… oh non ! Tu le dis toi aussi ? Je vais faire comme si je le savais pas, ok ? Ça m’arrange.
En effet, je ne suis pas du tout d’accord avec ça ! Pourquoi ?

Le système digestif a besoin de repos

Et bien oui ! La nuit ne suffit pas !
En effet, lorsque tu manges, ton corps n’utilise pas tout de suite tous les nutriments. (Heureusement ! Sinon nous devrions manger en permanence). Ces nutriments sont donc stockés, essentiellement dans le foie, sous forme de sucres. Au fur et à mesure que ta glycémie baisse, le foie va libérer du sucre. Puis, lorsque la réserve du foie est vide, celui-ci va se nettoyer. N’oublie pas que le foie est un filtre ! Et comme tous les filtres, il s’encrasse s’il n’est pas régulièrement nettoyé !

Le matin, quand tu te lèves le foie n’a pas forcément épuisé ses réserves de sucre. Dans tous les cas il n’a pas eu le temps de se nettoyer. En effet, il faut respecter un jeûne d’au moins 14 ou 16 heures pour que cette opération ait lieu.

Réveille ton système digestif en douceur !

Tu ne le sais peut-être pas, mais lorsque tu te réveilles, ton système digestif dort encore ! En effet, comme le diesel, il a besoin d’un temps de chauffe ! C’est la raison pour laquelle, bien souvent, tu n’as pas faim au saut du lit. La sensation de faim n’apparaît qu’environ 1 à 2 heures après le réveil.
Boire un verre d’eau au lever permet de réveiller le système digestif plus vite et en douceur.

Mais j’ai faim le matin !!

Vraiment ?! Es-tu vraiment sûr que ce soit de la faim ? N’est ce pas juste une sensation ? Ou une habitude ?

Fais l’expérience de ne pas tenir compte de cette sensation. Tu constateras qu’elle disparaît vite parce que ce n’est pas vraiment de la faim ! En fait, bien souvent, il s’agit de ton foie qui se nettoie ! Et les gargouillis au niveau de l’estomac !? Hein ? Et bien, ils correspondent à une « vidange » de l’estomac et du duodénum ! Un peu comme une chasse d’eau.

Si tu manges à ce moment-là, tu interromps le processus de nettoyage…et la « sensation de faim » disparaît.

Le diabète

Tu ne vois pas le rapport ? Si ton foie ne peut pas faire ce nettoyage, il sera de moins efficace dans le temps.

Et puis, à force ton foie sera saturé de sucre ! Donc ta glycémie sera plus élevée, donc ton pancréas sécrétera plus d’insuline pour que le sucre aille dans les cellules… et puis il arrivera un moment où le corps ne saura plus comment gérer tout ce sucre : bonjour le diabète de type 2 ! Ou la maladie de NASH (foie gras)… ou les deux !

Mais bon, je te reparlerai du diabète de type 2 une autre fois.

Oui, mais j’aime trop le petit-déjeuner !

Ah ! Ben oui ! Moi aussi ! En fait, le petit-déjeuner en soi n’est pas forcément un problème (sauf si tu manges vraiment n’importe quoi, bien sûr 🙄 ) ! Finalement, c’est plutôt l’heure à laquelle tu le prends qui pose problème !

Alors voici ma solution : je prends mon petit-déjeuner à 13 heures ou même plus tard ! Souvent mon premier repas de la journée est un repas composé uniquement de fruits.

Super pratique, si tu manques de temps pour cuisiner, et/ou si tu dois emmener ta gamelle au travail ! En plus, ne pas manger le matin, permet de se lever plus tard ! 😃

Jus roquette/fenouil

Pour bien commencer la journée, je te propose un jus vert ! Riche en chlorophylle et en vitamine C. Il est tellement bon… si tu n’as pas encore d’extracteur, vite, achètes-en un, je te garantie que ton corps te dira merci ( à condition que tu t’en serve, bien sûr!).

Voilà les ingrédients utilisés pour obtenir environ 1 litre de jus.

La roquette

Elle fait partie de la famille des crucifères. La roquette est très appréciée pour ses nombreuses propriétés médicinales.
En effet, elle a une action tonique, diurétique et stomachique (facilite la digestion). Sa richesse en vitamines K ( nécessaire à la fabrication de protéines participant à la coagulation du sang ainsi qu’à la formation osseuse) et en vitamines B9 (utile pour la fabrication des cellules et le bon fonctionnement du système nerveux) en font un réel atout santé.
De plus, comme tous les choux, la roquette a une action protectrice contre le cancer. En effet, elle renferme de lutéine et du bêta-carotène ainsi que des flavonoïdes et de la quercétine (pour les initiés).
Sans compter, qu’elle a des propriétés antiotydantes et qu’elle aide à la détox !

Tu peux aussi la consommer en salade, en pesto mais aussi cuite, dans une soupe, par exemple.

Le fenouil et la pomme

Si tu veux connaître leur atouts et leurs propriétés, tu peux aller voir ici.

Le curcuma et le gingembre

Là aussi, si tu veux en savoir plus, tu peux aller voir ici.

Santé !!

Septième jour de jeûne

144 heures

Voilà une nouvelle journée de jeûne qui commence. Je me réveille en forme, étonnamment en forme même malgré mes règles. Ce matin, je pèse 56,9. J’ai donc perdu 4,8 kg depuis le début. Ma langue est toujours très chargée et je n’ai toujours pas faim. Je continue donc aujourd’hui encore !

Ce matin, Chéri a trouvé que ma peau était à nouveau très douce. En effet, ces derniers temps, elle devait de plus en « rugueuse ». Merci le jeûne qui travaille même là où on ne l’attendait pas.

Pour ma part, je me sens vraiment bien, ce matin. Je suis bien dans mon corps et dans ma tête, en harmonie. Il est vrai que lors du jeûne, je suis à chaque fois beaucoup plus ancrée dans le moment présent, plus attentive et plus concentrée (mes sens étant plus éveillés). De plus, je me sens reliée aux autres et à la nature. Cela m’amène à te parler de spiritualité.

Le jeûne et la spiritualité

Ce n’est pas un hasard que l’on retrouve la notion de jeûne dans toutes les religions. En effet, le jeûne amène une sensibilité particulière à la spiritualité. Voilà pourquoi, selon moi.

Comme je l’ai dit précédemment (jour 5), pendant le jeûne on est énergiquement inversé. En fait notre énergie est essentiellement déployée vers des activités internes inconscientes. De plus, on est beaucoup plus à l’écoute de soi, de son corps bien sûr, mais aussi de ses émotions et de sa spiritualité. De ce fait, il arrive un moment où des questions existentielles s’imposent à nous. De quoi je me nourris ? Quelle est ma finalité ? Quel est mon essentiel ?

Le jeûne nécessite un arrêt qui permet d’entrer en communion d’abord avec soi, mais aussi avec les autres avec la création et avec Dieu pour les croyants. On pourrait dire moins de consommation et plus de communion.
En fait, le jeûne permet de reprendre contact avec la vie qui est en moi, et qui est plus grande que moi.

Disons que cette vie est comme une source. Les rythmes de vie, les tracas du quotidiens viennent « ensabler » cette source. Le jeûne, lui, vient « désensabler » cette source qui ne demande qu’à jaillir.

En y réfléchissant, la méditation nous offre un peu la même chose. La méditation est aussi un arrêt pour entrer en communion avec soi et avec la création. Elle nous amène à nous centrer, à être à l’écoute de notre corps et de nos émotions. De plus, elle permet aussi de « désensabler » notre source intérieure et de reprendre contact avec la vie qui est en nous.. Donc si tu médites en jeûnant… waouuuhh !

D’autre part, je pense que le jeûne, lui-même, est un acte de foi. En effet, jeûner revient à accepter que la solution est déjà en moi, et qu’elle ne viendra pas de l’extérieur. Jeûner, c’est croire que la vie en moi est plus grande que tout et donc, je la laisse agir et régénérer mon être sans intervenir.

147 heures

Aujourd’hui encore, j’ai ressenti le besoin impérieux d’aller dormir ! Et ce de manière très soudaine. J’ai donc tout planté comme ça en début d’après-midi et suis allée me coucher 1h30. Au réveil, c’était parfait.

Cet après-midi, j’ai fait un bouillon de poule. Je suis aujourd’hui au 7ème jour de jeûne et la dernière fois, il me semble que c’est là que j’avais commencé à avoir faim. Alors comme ça, ma première prise alimentaire sera prête. Et oui ! Le bouillon de poule sera ma première prise alimentaire ! Je t’en reparlerai à ce moment-là.

La suite demain….

Le début de l’histoire…
Jour 1
Jour 2
Jour 3
Jour 4
Jour 5
Jour 6

Cinquième jour de jeûne

96 heures

Bon voici le bilan du lever. Insomnie pendant la nuit. En effet, je suis restée éveillée entre environ 1 heure du matin et 4 heures…. c’était un peu long. Je crois que je n’ai jamais autant médité !
Et pourtant ce matin, je me suis levée pleine d’énergie ! Des douleurs bien sûr, quelques nausées, une oreille bouchée et un léger mal de tête. La langue toujours aussi chargée. Je n’ai toujours pas faim. Mon poids est de 58,8 kg, j’ai donc perdu 2,9 kg. Parfait. Je décide donc de continuer aujourd’hui encore.

Je suis super contente de faire des insomnies ! C’est une super bonne nouvelle en période de jeûne. Non, je ne suis pas maso. Je t’explique.

Le sommeil et le jeûne

La nuit est le meilleur moment pour la détox et donc un bon jeûneur ne dort pas la nuit mais plutôt la journée. C’est normal, puisque le système nerveux est actif pendant la détox et que tous les émonctoires travaillent à fond. De ce fait, toute l’énergie nerveuse déployée pour accomplir ces fonctions organiques ne sera pas mise à la récupération et aux phases de sommeil profond et paradoxal. L’insomnie pendant le jeûne est donc le signe d’une bonne élimination.

Cependant, pour qu’il y ait insomnie, il faut une bonne énergie nerveuse et beaucoup de matières à éliminer. Tu as peut-être remarqué que cela fait seulement 2 nuits que j’ai des insomnies. En fait je n’avais pas assez d’énergie nerveuse pour éliminer suffisamment. Dans ce cas là, le corps va prendre le parti d’améliorer l’énergie nerveuse pour pouvoir mener une détox plus tard.

D’autre part, il n’est pas surprenant que l’on ait besoin de moins d’heures de sommeil pendant un jeûne. En effet, il n’y a pas de digestion en début de nuit donc le corps passe tout de suite en phase de récupération, puis élimination.

Pour certains, des siestes dans la journée sont nécessaires. Dans tous les cas, il ne faut pas s’alarmer de peu dormir pendant cette période là car on ne manquera pas d’énergie.

Après le sommeil, parlons fatigue

Pendant le jeûne, on n’est pas fatigué, c’est une impression. En fait, c’est surtout que l’on est inversé énergiquement. Je m’explique. En fait, habituellement, l’énergie est déployée vers des activités extérieures conscientes (choses à faire), alors que pendant le jeûne elle est déployée vers des activités intérieures inconscientes (la détox). Pour le corps, le meilleur moyen de faire cela est de limiter les mouvements possibles. Par exemple, le corps va moins lutter contre l’attraction terrestre (le corps semble lourd), et il va envoyer des signaux de fatigue pour qu’on reste tranquille afin d’optimiser la détox.

108 heures

La journée s’est super bien passée ! Et finalement j’ai été très active. Kiné le matin, puis départ pour Montpellier où j’ai passé l’après midi en ville avec ma fille. Je ne suis rentrée que vers 20 h. J’ai été surprise de mon endurance ! Cependant, je vais retrouver mon lit avec bonheur !

Les épisodes précédents se trouvent ici :
Jour 1
Jour 2
Jour 3
Jour 4

Le bouillon de poule

Celui de nos grands-mères, bien sûr ! Je ne parle pas du bouillon en cube…

Scientifiquement non expliqué, l’intérêt du bouillon à l’ancienne est pourtant bien réel. Sa richesse en gélatine est son principal atout. La gélatine est un véritable soin pour toutes les maladies dégénératives et inflammatoires. Les praticiens ont observés que la gélatine du bouillon maison améliore la digestion des céréales, des laitages et des viandes. De plus, elle a une action bénéfique sur les rhumatismes, les colites, l’hyperacidité, et toutes les inflammations en général. En effet, elle soulage, nourrit et protège la paroi intestinale. Vraiment, intéressant pour tous les intestins poreux !

Riche en collagène

Le collagène… tu connais ? Probablement en as-tu entendu parler grâce aux publicités. Tu sais, la crème riche en collagène qui permet de combler les rides, blablabla… et ben oui ! Étant donné que c’est la protéine de la gélatine, y en a plein dans le bouillon à l’ancienne. « Ce qu’il fait à l’intérieur se voit à l’extérieur ! » . Bon j’arrête les références de pub !
Et pourtant c’est vrai, pourquoi ne pas le manger ? Il fera du bien à ta peau mais pas que !

Riche en silice

N’oublie pas le cartilage ! Et oui, tu ne le sais peut-être pas… pourtant, le cartilage est un des aliments les plus riches en silice organique. Heu… c’est quoi ? C’est tout simplement le meilleur traitement connu pour lutter contre l’arthrose, l’ostéoporose, les tendinites… !
D’accord, seulement c’est pas facile à manger tu en conviendras. Ça tombe bien, la recette du bouillon telle que je te la donne permet d’extraire tous les bienfaits du cartilage !

Riche en glycine

La glycine, comme le collagène se trouve dans la gélatine. Elle a une action sur l’insuline permettant une diminution de la glycémie dans un cadre de diabète. De plus, elle est anti-inflammatoire.

La glycine est reconnue comme un neurotransmetteur inhibiteur. Elle a donc une action anti-stress, facilite le sommeil, améliore la récupération, l’apprentissage et la mémoire.

Sans compter qu’elle fait preuve d’une large fourchette d’actions anti-tumeur !

ET, EN PLUS C’EST BON !

LA RECETTE !

  • 5 litres d’eau
  • 1 poule, ou une carcasse, ou 8 ailes de poulet
  • 1 verre de vin blanc sec de qualité, ou du vinaigre de cidre non pasteurisé ou 1 jus de citron (l’acide est important pour extraire les minéraux des os)
  • 2 carottes moyennes
  • 1 ou 2 verts de poireaux
  • 1 gousse d’ail
  • 1 bouquet garni
  • 1 oignon piqué de clous de girofles

Bien sûr, tous les ingrédients seront bio et de d’excellente qualité !

Mettre le poulet dans l’eau froide. C’est important pour que la carcasse donne le meilleur d’elle-même.

Porter à frémissement, écumer la mousse et baisser le feu. ATTENTION ! Le bouillon ne doit jamais bouillir ! Cela annulerait une partie des bienfaits.

Parfois, il y a moins de mousse, ou plus….

Ajouter le reste des ingrédients. Et laisser cuire au minimum 5 à 6 heures. Saler et poivrer en fin de cuisson.

A la fin de cuisson, tu filtres et tu jettes les restes de poulet et les légumes. Dans l’absolu, tu peux les manger… seulement ils sont insipides et n’ont plus de valeur nutritive. Juste ça rempli le ventre…

Si tu as utilisé un poulet entier. Ôte-le après une trentaine de minutes de cuisson. Prélève les chairs et remets les os et la peau dans le bouillon pour qu’il cuise encore plusieurs heures. Ceci afin de retirer tous les bénéfices de la carcasse. De plus, après plusieurs heures de cuisson, la viande n’aurait plus vraiment d’interêt… que ce soit d’un point de vue gustatif ou nutritionnel.

Taboulé revisité

Voilà une idée estivale pour tous ceux qui fuient les céréales et notamment le gluten. Et oui, tu as bien lu ! Un taboulé composé uniquement de fruits et de légumes, c’est possible ! Une autre façon de rajouter du cru dans ton assiette, et dans celle des autres ! Je te donne les proportions pour environ 2 personnes.

Ingrédients

1 cup de fleurs de choux-fleurs
1 cup de fleurs de brocolis
1/4 de cup de raisins secs
1/4 de cup de graines de courges
Quelques feuilles de menthe (selon ton goût)
1/2 jus de citron
Tout ce que tu veux comme légumes en dés : concombre, poivron, tomates, oignons……

Préparation

C’est là que les complications commencent. Mais non, je rigole ! C’est, au contraire, super simple !
Tu mets tous les ingrédients dans un mixeur avec une lame en S. Tu mixes jusqu’à obtenir un texture de semoule… et voilà !

Variante

Tu peux aussi mettre la « semoule » dans un cercle de présentation en la tassant un peu. Puis disposer autour les dés de légumes, ou encore mettre autour une sauce de poivron, ou de tomates…
Tu peux aussi mettre des olives dénoyautées dans les ingrédients de ta « semoule ».

Bref, soit créatif ! Ceci est une base, amuse toi et surtout fais toi plaisir !!

Comme toujours, tu peux mettre tes super idées en commentaires, pour ceux qui en manquent.

Jus betterave/raisin

Je crois que c’est un mes jus préférés ! A la fois puissant en goût mais aussi très sucré grâce au raisin. D’autant plus que j’ai utilisé un raisin sauvage ramassé dans la haie de notre jardin. De tout petits grains très sucrés, avec la peau épaisse et riche en tanin. Que du bonheur !

Avec toujours, bien sûr, le curcuma et le gingembre.

Je ne reviendrais pas sur les bienfaits du curcuma, du gingembre et des betteraves. Tu peux aller voir dans mon article : jus de carotte/betterave.

Le raisin

Il est le fruit de l’énergie par excellence. En effet, il contient de nombreux sucres simples (facilement assimilables). Il est vrai que le raisin est un des fruits les plus caloriques, juste derrière la banane. Pourtant, il serait dommage de s’en priver puisque son indexe glycémique de 53 est très correct. De plus, il est riche en anti-oxydants dont le resvératrol : c’est un allié de choix pour lutter contre le vieillissement. Cet anti-oxydant a aussi un effet sur le poids en augmentant la dépense d’énergie au repos. De plus il améliore la sensibilité des cellules à l’insuline.

Rajoute à tout ça que le raisin est riche en vitamines C et B, en sels minéraux, en calcium, en potassium, en fer et en magnésium. Et c’est pas tout !!
Il a un impact bénéfique sur le fonctionnement du système nerveux et musculaire.
Le raisin noir est aussi très connu pour son action protectrice du système cardio-vasculaire, en améliorant la circulation sanguine (action fluidifiante, permettant de drainer les toxines) et la résistance des vaisseaux sanguins.

Quand tu fais du jus avec le raisin, ne t’embêtes pas à « égrainer » le raisin. Tu peux passer les petites tiges vertes.

Fromage végétal au basilic

Si tu suis ce blog (ou pas), tu sais probablement que le fromage fait à partir de lait animal, c’est pas top pour ta santé. Mais le fromage…. hmm !
Alors voilà une idée de fromage végétal pour te faire du bien tout en te régalant ! Le top , non ? Comme on est en plein dans la saison des tomates, je me suis dis qu’un fromage végétal au basilic, serait de circonstance.

Ingrédients

Pour le ferment, c’est toi qui voit. Ce peut être un ferment pour Kéfir, du kombucha, du jus choucroute (ou autre légume l’auto-fermenté), une gélule de probiotique…..

Préparation

Voilà les proportions

Tu mixes à fond pour obtenir une préparation épaisse et très fine.

Voilà le résultat !

Tu peux le manger tel quel si tu n’as pas mis de ferment. C’est excellent pour tremper ou saucer toutes les crudités de l’été, particulièrement les tomates !

Si tu as mis du ferment, laisse le à température ambiante 24 h ou au déshydrateur (40°C) pendant 8 heures couvert d’un linge. Le fromage devient « mousseux » et très léger. Puis, tu peux aussi le consommer comme ça. Cela fait plus fromage blanc.

Affinage

Avant de passer à l’affinage à proprement parlé, il faut répartir ton fromage dans des moules.

Fromages moulés

Et puis tu attends encore 24 h à température ambiante ou 6 heures au déshydrateur (40°C). Ensuite tu les mets au frigo, sur un tapis à makis posé dans une caissette en bois (que l’on trouve en fromagerie).
Les fromages vont commencer à « sécher ». Lorsque c’est possible tu les démoules et tu les enveloppes individuellement dans une papier sulfurisé (sans additif chimique, c’est mieux !). Tu les laisses dans la caissette, sans le tapis à makis, et tu les retournes tous les 3 ou 4 jours (si tu pars une semaine en vacances, c’est pas grave !)

Et voilà

Celui-ci a 10 jours d’affinage

Mais bien sûr, si tu arrives à résister à la tentation, tu peux le laisser s’affiner plusieurs mois…

Tu trouves que les noix de cajou sont trop chères ? Et bien moi aussi ! Alors j’ai aussi essayé de le faire avec des graines de tournesol (c’est très bon) et avec des graines de courge (pas encore goûté…).

Cette recette est une base que tu peux décliner comme bon te semble. C’est la raison pour laquelle je n’ai pas mis de proportions précises. Soit créatif et régale toi. Quand tu auras testé des variantes intéressantes, mets les en commentaire. Ça peut être une source d’inspiration pour les moins créatifs.

En apéritif, sur des crackers à base de betterave…. hmmm….!

Le grillé… bon ou pas bon ?

C’est quoi, le grillé ?

Lorsque tu fais cuire un aliment, celui-ci ce modifie. En effet, il change de couleur, d’odeur, de saveur mais aussi de composition. Au delà de 90°C, il perd bon nombre de micro-nutriments, notamment des vitamines.

Le « grillé » est une réaction chimique produite par la cuisson. On l’appelle la réaction de Maillard. On parle aussi de glycation.
En fait, elle se produit quand un acide aminé (constituant des protéines) rencontre un glucide (sucre) sous l’action de la chaleur.

Dans la recette que je donne dans mon précédent article, (tu sais, les galettes de sarrasin), tu peux voir que les galettes ne « grillent » pas (sauf si tu huiles ta poêle ! ). En fait, comme il n’y a pas assez de protèines, il ne peut pas y avoir de réaction de Maillard !
Tu vois, ce n’est pas très compliqué !

Et alors ? C’est quoi le problème ?

C’est vrai que le grillé, c’est bon. Les cuisiniers aiment utiliser cette réaction pour les arômes qu’elle amène. Cependant, utiliser des températures élevées  entraîne la dégradation de nombreux nutriments tels que les vitamines, mais aussi les acides aminés, les sucres, les acides gras essentiels….
Les produits de dégradation réagissent entre eux et gênèrent de nombreux composés AGE (Advenced Glycated End products). Les AGE sont cancérogènes, pro-oxydants et inflammatoires. Rien que ça ! Tout de suite, ça fait moins envie…

Les AGE que tu ingères sont absorbés par ton organisme. Ils sont responsables d’une accélération du vieillissement et d’une augmentation du risque de maladies chroniques (le diabète par exemple), de maladies auto-immunes et de cancers.

Toutefois, il faut noter que notre corps lui-même fabrique des AGE lorsque les conditions sont favorables (sucre sanguin, pH, température). Le taux d’AGE sanguin est plus élevé chez les diabétiques en raison d’un taux de glucose plus important et chez les insuffisants rénaux en raison d’une mauvaise élimination.
Il est d’autant plus important pour ces personnes de fuir les cuisson telles que les fritures, les grillades et les rôtis. Et oui !… même le pain grillé !

Comment faire ?

Et bien, il faut changer tes habitudes !! Tu peux choisir de manger cru, et/ou passer à un mode cuisson douce, à basse température. Je t’en parlerai prochainement…