La leucocytose alimentaire ou digestive

Ou comment tu peux épuiser ton système immunitaire en mangeant… je t’explique tout.
Tu sais, si tu me suis, l’importance que j’accorde au cru dans l’alimentation. Dans cet article, je te donne une raison de plus de passer à une alimentation plus saine et surtout plus crue ! Et ce, d’autant plus en cette période d’épidémie !

Définition

La leucocytose digestive est une prolifération de leucocytes (globule blancs). Pour faire simple, voire très simple : quand tu manges du cuit, ton organisme reçoit un signal d’attaque. En réponse, le système immunitaire envoie une armée de leucocytes prête à combattre l’envahisseur. Mais… fausse alerte ! C’est juste de la mal-bouffe ! En attendant, le système immunitaire travaille et donc s’épuise pour rien… De plus, cela détourne son attention. Les virus et les bactéries ont donc la voie libre et peuvent se promener incognito. Et oui ! Même la COVID 19 ! Ou autrement dit : « Roooô ! J’ai pas de chance, j’attrape tout ce qui passe ! »

Les leucocytes sont des globules blancs. Ils neutralisent les matières étrangères, les toxines, les virus et bactéries. Pour ce faire, ils les fractionnent et les digèrent à l’aide d’enzymes.

Rends-toi compte : lors de la leucocytose digestive, la réponse immunitaire du corps est aussi forte que lors d’une infection ou d’une inflammation !

Mais c’est QUOI ce truc ?!

En fait, les enzymes naturellement présents dans les aliments crus participent au processus de digestion. Ils soulagent et complètent le travail des sécrétions enzymatiques du corps.
Les enzymes sont détruits à la cuisson. De ce fait, plus les aliments sont transformés, moins ils en ont. Or, un aliment ingéré, dépourvu d’enzyme, est considéré par l’organisme comme un corps étranger. D’où ce phénomène de leucocytose digestive !

Pourquoi on le sait pas ? Et bien en fait, on le sait depuis longtemps.

Un peu d’histoire

Il y a une centaine d’année le Docteur Wirchow découvre le phénomène de la leucocytose digestive. Il avait noté qu’après un petit déjeuner traditionnel composé de café au lait, pain beurre et confiture, le nombre de globules blancs du sang passait de 7 000 environ (taux normal) à 10 000 par mm3 de sang en dix minutes puis à 30 000 après trente minutes. Le taux normal se rétablissait environ quatre-vingt-dix minutes plus tard.

En 1930, le Docteur Kouchakoff fait une nouvelle découverte. Il observe qu’après un repas composé uniquement de végétaux crus le phénomène de la leucocytose digestive, considéré comme normal jusque-là, ne se produit pas.

Je t’entends me dire : « oh ! Mais moi, je peux pas manger tout cru ! » oui, je comprends… tes intestins pleurent, ou tu n’as pas le temps, ou en hiver, tu veux manger chaud, ou…

La solution ?

Et bien, déjà, tu peux commencer tous tes repas par une crudité. En effet, d’après les observations du Docteur Kouchakov, cela permet d’amoindrir le phénomène.

Si tu veux aller plus loin, il te suffit de manger 50 % de ton repas en cru pour qu’il n’y est pas de leucocytose digestive. A condition, bien sûr, de toujours commencer par le cru. En effet, une seule bouchée de cuit en début de repas suffit à déclencher ce phénomène ! Exit les petits fours à l’apéritif !

Petite précision…

Il y a cuisson…. et cuisson. En effet, les cuissons dites douces (basse température, ou vapeur douce) préservent une bonne partie des enzymes. C’est un bon compromis pour manger chaud en hiver et laisser ton système immunitaire se reposer un peu !

Et bien sûr, n’oublie pas de bien mâcher. Je te rappelle que la digestion commence dans la bouche !

En guerre contre un virus ?

Notre Président nous a dit que nous étions en guerre… contre le covid19. Est-ce vraiment le cas ? Je veux dire : est-ce réellement au virus que nous avons déclaré la guerre ? Et avec quelles armes ?

La protection, la fuite ou l’attaque ?

En fait, ce sont là, les trois stratégies de guerre mises en place par notre gouvernement. En effet, le port du masque, un éventuel vaccin nous protègent, le confinement nous permet de le fuir et la désinfection nous permet de détruire le virus. Je ne me permettrais pas de juger si ces stratégies sont bonnes ou pas. Par contre je me pose les questions suivantes : peut-on se protéger d’un virus ? Peut-on le fuir ? Peut-on l’attaquer ?

Pour y répondre, je vais te parler physiologie (ah ! Ben oui, hein, encore !!)

Le microbiote

Tu sais, je t’en ai déjà parlé… c’est toutes les bactéries, virus et champignons vivant dans tes intestins. Ok, c’est connu… mais attention de ne pas le sous-estimer ! Il pèse entre 1 et 2 kilos ! Ça en fait des petites bêtes qu’on ne peut même pas voir à l’œil nu ! En effet, on les estime à 100 000 milliards comprenant entre 100 et 1000 espèces différentes selon les individus (et surtout selon, leur hygiène de vie, notamment selon ce qu’ils mangent). Donc, tu n’es pas tout seul dans ton corps, loin de là !

Les scientifiques s’accordent aujourd’hui à dire que nous vivons en symbiose avec ces microbes. Cela revient à dire que nous sommes inter-dépendants.
Sais-tu que certaines espèces de microbes sont propres à chaque individus ? De ce fait, le microbiote est un marqueur personnel unique ! Tout comme notre ADN !

On retrouve ces microbes de partout dans ton corps. Et oui, même dans ton cœur, tes poumons…. jusque dans ton cerveau ! Leur rôle est essentiel, et pas seulement au niveau du système immunitaire. En effet, certains de ces micro-organismes interviennent dans la protection du cerveau, la réduction de l’anxiété, les performances de la mémoire, et même le développement des capacités cognitives.

Qui es-tu ?

Ces connaissances amènent une autre vision de l’être humain. Où est la limite entre « le soi » et le « non soi ». La notion du corps humain est à redéfinir. Je pense que le corps se définit comme un écosystème ouvert en relation directe avec son environnement. De plus il possède un double génome. En effet, il y a le génome humain et le génome microbien. Ce dernier comptant 150 fois plus de gènes !
Un virus n’est pas vivant, il n’est qu’un morceau de matériel génétique (ADN) recouvert de protéines, se comportant comme un parasite. Ainsi, on ne peut pas le tuer !

Es-tu aussi humain que tu le penses ?…

En guerre contre quoi ou qui ?

Contre le virus, bien sûr ! Vraiment ? Puisque nous sommes plus microbien qu’humain, n’est-ce pas entrer en guerre contre nous-mêmes ? En effet, les bactéries, virus, champignons, et nous-mêmes formons un écosystème à l’équilibre fragile. Autrement dit, lorsqu’une espèce de microbes diminue ou disparaît, une autre espèce prolifère.

Les scientifiques s’accordent à dire que les maladies chroniques seraient le résultat (ou le symptôme) d’une rupture de l’équilibre des communautés microbiennes présentes dans l’intestin.

Se protéger…

Le port du masque répond à une urgence. Bien sûr, à condition que tu ne le tripotes pas tout le temps, que tu le changes régulièrement, que tu le mettes sur ton nez et ta bouche (ben oui, le menton n’est pas une voie d’entrée pour les virus !) etc… mais est-ce raisonnable sur le long terme ? Les virus sont partout, y compris en nous… je pense que c’est un moyen, mais pas une solution.

Que dire du vaccin ? Je ne vais pas nourrir la polémique autour du vaccin (pour ou contre ?) ce n’est pas le sujet. Je m’interroge simplement : combien de vaccins faudra t-il encore mettre sur le marché ? Parce que là, je te parle de virus, mais il faut savoir que l’on recherche un vaccin contre le cancer, le diabète, l’obésité,… peut-on raisonnablement penser que le vaccin est la solution à toutes les maladies ?

Fuir

Ou plutôt, éviter. Bienvenue dans un monde de confinés… tout le monde est d’accord : plus c’est court, mieux c’est ! Et ce, à tous les niveaux. Comme le masque, cela répond à une urgence, afin de permettre un pic moins important.

Effectivement, à l’heure du déconfinement, scientifiques et autorités nous ont bien prévenus : il faudra vivre avec le covid19… donc, la fuite n’est pas une solution viable.

Attaquer

Voici venu le temps de la désinfection ! Ce virus nous fait peur, en fait non, il terrorise la plus part d’entre nous ! Alors sus au virus, il faut le détruire ! Le problème c’est que les produits désinfectants ne tuent pas que le covid19 ! Il y a des dommages collatéraux… tu vois, un peu comme si tu essaies de tuer une mouche avec un bazooka.

En effet, ces produits désinfectants, pour la plupart, détruisent 99 % des microbes… il en reste, donc, environ 1 %. Trop forte, hein ! Seulement voilà, cela pose 2 problèmes :

D’abord, combien de virus vitaux pour ton existence détruit-on (dommages collatéraux) ? Oui, oui, j’ai bien dit vitaux ! En désinfectant à tour de bras, ne sommes nous pas en train de nous faire la guerre à nous-mêmes ? Il y a seulement 21 types de virus nocifs pour toi contre cent millions de familles de virus sur la terre, et qui, eux sont indispensables à ta survie. Nous ne pouvons pas vivre en bonne santé dans un milieu aseptique.

Ensuite, parlons du 1 % restant… tous les microbes non détruits par les désinfectants : les résistants ! En fait, ce sont ceux contre lesquels on ne peut pas grand chose. Du coup, ce sont les plus dangereux… tu as certainement entendu parler des bactéries résistantes. Ce sont celles qui résistent à tous les antibiotiques et aux désinfectants…
En désinfectant tout et n’importe quoi à outrance, y compris des rues entières, je pense que cela revient à préparer la prochaine pandémie…

Mais alors !! Quelle est la solution ?

Choisir la vie !

Arrête de te prendre pour Dieu ! De vouloir adapter ton environnement à tes besoins à ton petit confort… il serait temps de te renforcer, d’augmenter ta capacité d’adaptation. En effet, tu as sans doute remarqué que le covid19 tue essentiellement les plus fragiles, ceux qui ont des maladies de civilisation (obésité, diabète, asthme, inflammations, maladies auto-immunes,.…)

Alors, renforce ton système immunitaire, reviens à une vie plus saine, et tu seras à même de survivre à une pandémie.


Accueillir ou résister ?

Pour moi, le confinement avait bien commencé… le jardin, le soleil, avec tous les travaux de printemps : nettoyage, désherbage…. et puis, une méga-crise inflammatoire m’a clouée sur place. En effet, je ne pouvais plus faire que quelques pas au prix d’un effort surhumain (douleur extrême). Ma jambe gauche était complètement bloquée (de la hanche au pied) ainsi que ma hanche droite. Les nuits sont devenues longues (insomnie) et douloureuses. Découragement, colère, frustration… j’étais en pleine résistance ! Puis, j’ai réfléchis, et j’ai décidé d’accueillir la situation.

Je t’explique pourquoi, et comment je m’y suis prise.

Résister

Résister, c’est refuser ce qui est là parce que cela ne correspond pas à ton plan, à tes attentes. Je n’ai pas souhaité être confinée sur mon canapé, et encore moins avoir de terribles douleurs ! Qui aimerait cela ? En même temps, pourquoi, gaspiller le peu d’énergie que j’avais à me plaindre, et à crier à l’injustice. Alors, j’ai réfléchis.

Finalement je me suis rendue compte que toute la frustration et la colère que je ressentais venait juste du fait que la réalité ne collait pas avec ma volonté. La réalité ne me satisfaisait pas ! Et ben oui !… je ne vis pas dans un rêve et nan…. je n’ai pas la toute-puissance de faire aller les choses selon ma volonté !

Résister, c’est s’épuiser et limiter tes possibilités. En effet, lorsque tu résistes, tu n’es pas dans le moment présent. Et, le moment présent est le seul espace de créativité où l’on trouve le bonheur !

Ainsi, puisque résister mène à une impasse, peut-être qu’il faut simplement accueillir ce que la Vie nous donne.

Accueillir

Accueillir, c’est économiser son énergie pour s’adapter à la situation. C’est se laisser surprendre par des perles de sagesse et de bonheur subtilement cachées. C’est suivre le courant de la vie.

Accueillir c’est choisir ta réaction à défaut de choisir les évènements.

Plus il y a de contraintes et de limites, plus tu deviens créatif. Hors, tu es co-créateur de ta vie, et c’est dans le présent que tu crées ton futur. Cependant, pour cela, il faut de l’énergie, alors ne la perds pas en résistant.

C’est donc ce que j’ai fait. Ainsi, je me suis accordée le droit de regarder des séries, j’ai passé plus de temps à méditer, je me suis renseignée sur la permaculture (pour optimiser mon potager), j’ai apprécié ce temps de repos, j’ai apprécié les efforts de Chéri pour gérer ce que je ne pouvais plus gérer (le linge, le ménage…). J’ai renforcé ma patience et ma force mentale et je me suis cultivée.

D’autre part, je me suis demandée ce que la Vie (Dieu pour moi) veut m’apprendre. Comment je peux rendre cette expérience utile aux autres ? Et enfin, comment rendre cette situation positive ?

Le plus important c’est de se raccrocher au moment présent, de vivre juste un moment après l’autre. En effet, il est rassurant de penser que tout finit par passer. J’ai laissé le temps au temps.

Pour autant, cela n’a pas été facile, je vais pas te mentir ! J’ai aussi pleuré, souvent… sans amertume, simplement en acceptant aussi ces crises de larmes irrépressibles. Ces larmes ont permis aux tensions dans mon corps de se relâcher, à mes pensées automatiques et dramatisantes d’avoir une porte de sortie. De plus, les larmes sont le diluant des émotions, et du stress. Alors, je n’ai pas cherché à les refouler, je les ai accueillies.

Au final, je pense que la Vie est tellement plus belle quand on l’accueille à cœur ouvert. De plus, ce que nous voulons est bien en deçà de ce que la Vie nous réserve. Pour conclure je te laisse avec cette phrase : tout problème est une opportunité déguisée.

Pour ou contre ?

Drôle de question, hein ? Et pourtant, derrière cette question il y a toute une philosophie et surtout une grande leçon de vie que j’ai apprise grâce à la RCH et à la spondylarthrite ! Merci la vie !

Lorsque tu es contre (quelque chose) c’est que tu n’en veux pas. D’accord ? Par exemple, tu peux être contre la guerre ou la violence. Ce serait cool, que cela disparaisse, n’est ce pas ?

Comment faire ?

La première chose qui vienne à l’esprit, est souvent : je vais me battre contre. C’est ce que j’ai fait. En effet, quand les maladies ont envahit ma vie, j’ai refusé l’idée de rester inactive. Donc, avec l’aide de l’allopathie, j’ai mis tout mon cœur à lutter contre les maladies. Sans succès. Les traitements étaient inefficaces, et j’étais de plus en plus en plus mal.

Si on y pense… c’est plutôt logique. En effet, les maladies étant un moyen pour mon corps de compenser un déséquilibre…. et bien, en luttant contre elles, je luttais contre moi-même ! C’était épuisant et inefficace.
De plus, si, par exemple tu te bats contre la violence en utilisant la violence, au final tu nourris la violence ! Je me suis vite rendu compte que je devais changer de stratégie.

Être constructif !

Ainsi, j’ai commencé à me battre pour ! Pour quoi ? Et bien, pour renforcer ma santé ! En faisant cela, j’ai donné des armes à mon corps, afin qu’il puisse de lui-même revenir à un état d’équilibre. En fait, je me suis très vite rendu compte, que mon organisme est beaucoup plus intelligent que moi, et qu’il faisait très bien les choses. En effet, à partir de ce moment là, les maladies ont cédé du terrain. Bien sûr, j’ai changé beaucoup de choses dans ma vie, en commençant par mon hygiène de vie, mon alimentation puis mon état d’esprit. Très vite, j’ai commencé à aller mieux ! C’est Hypocrate qui dit : « quand quelqu’un désire retrouver la santé, demandez lui d’abord s’il est prêt à supprimer les causes de sa maladie ! »

Parfois, il est nécessaire de prendre des médicaments. Le tout est de savoir dans quel but. En effet, si tu prends des médicaments, dans l’idée de supprimer des symptômes afin de pourvoir reprendre le cours de ta vie comme avant… tu vas dans le mur ! Il y a une forte probabilité pour que les symptômes reviennent, voire une certitude ! Par contre, il peut être nécessaire de prendre des médicaments pour soulager l’organisme, le temps de réadapter ta vie. Dans tous les cas, il est bon d’en parler avec des professionnels de santé.

Et puis, il y a certaines choses, contre lesquelles on ne peut pas se battre ! J’aime beaucoup ce proverbe chinois qui dit : « ne maudit pas les ténèbres. Allume une bougie ! ». En mettant en pratique cette philosophie, les maladies ont de moins en moins de place dans ma vie au fur et à mesure que ma santé se renforce.

Alors, je te souhaite de battre pour la lumière, pour l’amour et pour la Vie ! Ne te trompe pas de combat.

Tout le monde peut changer !

Commence par y croire

Et ben oui ! Tu as en toi tout ce qu’il faut pour changer ce que tu veux changer ! Et là tu vas me dire : « non je n’y arriverai pas, je n’ai pas de volonté » !
En fait, que tu penses y arriver ou que tu penses ne pas y arriver…. dans les deux cas tu as raison ! Alors autant croire en toi !

Tout part de tes croyances. Toutes les premières fois ont été faites par des hommes qui ne savaient pas que c’était impossible. Prends par exemple l’aviation, ou la navigation ! Cela existe parce que certains hommes étaient persuadés que c’était possible ! C’est sûr, il a fallut beaucoup de temps, de travail, de remises en question et d’erreurs pour y arriver. Et alors ? Le résultat n’en est que le plus beau ! Beaucoup d’efforts amènent à beaucoup de satisfaction et d’assurance en soi.

Tu l’as déjà fait : tu sais marcher !

Tu n’as pas la volonté ? Tu te laisses décourager par le premier « échec » ? Heureusement que bébé, tu n’avais pas peur de l’échec et que tu t’es obstiné à essayer encore et encore ! Sinon tu marcherais toujours à 4 pattes !! 😂
Pourquoi les enfants y arrivent naturellement contrairement aux adultes ( pas à marcher hein, mais à faire de nouvelles expériences) ? Parce que rien ne leur semble impossible… ils n’ont pas conscience des risques ni du regard des autres. Ils se fixent un but et n’en démordent pas. Ils ne connaissent pas le mot échec.

Pourquoi ce serait différent pour le changement ?

Peut-être veux-tu que les choses changent sans que cela ne te coûte, sans sortir de ton confort…. et bien ce n’est pas possible !
Tu ne peux pas apprendre une langue, un métier ou autre chose sans persévérance, sans investissement et sans discipline. Ce n’est pas qu’une question de volonté, c’est une question de choix. Tu renonces ou tu continues ?

C’est la même chose pour tout changement. Et il faut y aller par étape ! Après tout, Paris ne s’est pas fait en un jour ! Souvent « un peu » finit par faire « beaucoup » ! Commence par définir ce que tu veux vraiment, pourquoi c’est important pour toi et comment tu peux y arriver… et passe à l’action maintenant.
Un jour après l’autre, un pas après l’autre. Et surtout n’oublie pas que les erreurs sont nécessaires à l’apprentissage. Alors, accueille-les sans culpabilité ! Tu as raté ?! Et alors ! N’en fait pas une affaire personnelle. Y a rien de grave et rien de définitif. C’est soit un manque d’entraînement (donc, recommence !) soit c’est la mauvaise méthode, alors recommence autrement !

Dans un prochain article, je te donnerai des pistes pratiques pour changer une habitude addictive.


3 bonnes raisons de mâcher !

Prendre le temps de mâcher… et si tu commençais par là pour changer ton hygiène de vie ? C’est facile et ça ne demande pas beaucoup d’investissement !

C’est le Dr Kousmine qui disait : « il faut mâcher jusqu’à ce que les aliments solides deviennent liquides et que les aliments liquides deviennent solides ». Sans aller jusque là, mâcher est vraiment très important ! Dans l’idéal il faudrait mâcher plus de 40 fois chaque bouchée, mais bon… si tu arrives à l’honorable score de 30 fois par bouchée c’est déjà bien ! Ok, mais pourquoi ? Pour trois raisons principales :

La digestion commence dans la bouche !

En effet, c’est dans la bouche que commence la digestion, et notamment la digestion des sucres complexes (comme par exemple l’amidon). L’amylase (c’est une enzyme) contenue dans la salive permet une première décomposition de ces sucres. Cette enzyme agit comme « des ciseaux ». En effet, elle « coupe » les longues chaînes de sucre en chaînes plus courtes.

Cette première décomposition est stoppée par l’acidité de l’estomac. Ensuite, elle reprend dans le duodénum (première partie de l’intestin grêle) grâce à l’action de l’amylase pancréatique et intestinale.
A ce moment-là, les aliments « pas assez mâchés » donnent beaucoup plus de travail à l’amylase pancréatique et intestinale. Mais heureusement (ou pas) il y a les candidas alibicans (ce sont des champignons). Ces champignons aident à digérer les sucres. En effet, ils s’en nourrissent tout en rejetant des molécules d’alcool.
A ce niveau là, trop de sucre entraîne une prolifération des candidas alibicans. On parle alors de candidose. Celle-ci entraîne toutes sortes de symptômes désagréables tels que fatigue extrême, maux de tête, trouble de la concentration, esprit embrumé…. et j’en passe…

Tu comprends l’importance de la mastication pour la digestion des sucres ? Non ? Pas encore ?

Et bien, voilà qui te parlera peut-être plus : les sucres mal digérés vont fermenter… et ?…. ils seront parfait pour alimenter une usine de gazs naturels ! (Si tu vois ce que je veux dire !).

Mâcher fait maigrir !

Oui, oui ! Tu as bien lu ! Prendre le temps de manger lentement et de bien mâcher est une aide non négligeable à la perte de poids. Comment ? Pourquoi ?

Et bien, tout simplement, parce que plus tu manges lentement moins tu manges. En effet, en prenant le temps de mâcher, tu auras plus conscience des différents goûts et sensations. Et donc, plus vite le plaisir de manger sera satisfait.
D’autre part, il faut environ 20 minutes pour que le cerveau (l’hypothalamus, en fait) reçoive le message : « arrête de manger ! » de la part de la leptine (hormone de satiété). C’est elle, en corrélation avec l’insuline notamment, qui va te « couper » l’appétit.

Ainsi, en mangeant lentement, tu réduiras de manière naturelle tes portions alimentaires.

Mâcher rend intelligent !

C’est un peu plus anecdotique, mais c’est tout de même vrai ! Le fait de mâcher, permet, de manière purement mécanique de mieux irriguer le cerveau. Qui dit plus de sang, dit plus d’oxygène… et donc plus d’efficacité !

C’est une occasion de méditer

C’est vrai j’ai dit 3 raisons…. cette quatrième est un bonus et c’est gratuit !… comme le reste, d’ailleurs ! Mais bon, c’est pas le sujet…

Pourquoi ne pas profiter de ce moment du repas pour méditer… mâcher en pleine conscience est un bon moyen de méditer. Au lieu de te focaliser sur ta respiration, tu peux te focaliser sur toutes les sensations dûes à la mastication : les saveurs, les textures, le nombre de mastication…. la faim qui diminue puis disparaît…
Rajoutons à cela que bien souvent quand on est stressé… et bien on a envie de manger ! Et ben oui, manger calme les émotions, alors si en plus, tu médites en mangeant : bingo !

Bon, évidemment, tu ne peux pas le faire en regardant les infos, hein ?! Ça ne marchera pas ! Mais bon, je pense que tu as compris le principe.

En pratique, comment faire ?

C’est pas très compliqué… cela demande un peu de discipline au début, mais après, cela devient vite naturel.

Prends une petite bouchée, et pose ta fourchette dans l’assiette. Compte une trentaine de mastication, puis avale. C’est seulement lorsque tu auras avalé, que tu prépareras une autre bouchée sur ta fourchette.

En effet, le simple fait de préparer une bouchée à l’avance, pendant que tu mâches, va t’inciter inconsciemment à vite avaler, parce que la suite est prête. C’est la raison pour laquelle il est très important de poser ta fourchette pendant que tu mâches.

Une fois que l’habitude est prise, tu verras, que ce sera difficile pour toi de manger vite. Aujourd’hui, je préfère ne pas manger plutôt que de manger vite. D’abord, je n’y arrive pas vraiment, et si malgré tout je me force à manger vite, après, j’ai l’impression d’avoir du plomb dans l’estomac !

Essaie, tu risques seulement de prendre une bonne habitude !

Jus betterave/chou rouge

Allez ! Une recette de jus de légumes ! Cela faisait un moment que je ne t’avais pas donné de nouvelles recettes de jus, alors voilà ! Ce jus est excellent pour préparer le foie avant les agapes de fin d’année… et pas que !

Les ingrédients… je n’avais pas encore sorti mon curcuma et mon gingembre quand j’ai pris la photo. Mais bien sûr, comme à chaque fois, j’en mets un bon peu !

J’ai mis quelques carottes. Ben oui, je n’avais pas assez de betteraves… alors j’ai mis des carottes. Ceci étant dit, je préfère ce jus avec simplement betteraves, chou et oranges. Avec du curcuma et du gingembre, cela va sans dire !
Tu peux aussi remplacer l’orange par de l’ananas. En effet, celui-ci se marie très bien avec le chou.

Le chou rouge

Il apaise les troubles digestifs. De plus, comme la betterave, il est riche en bêta-carotènes, mais aussi ,en fer et en calcium.

De tout temps, les choux ont été « la médecine des pauvres ». Les romains l’utilisaient déjà pour traiter les tumeurs ! En effet, ils possèdent des propriétés anti-cancéreuses attribuées à la présence de produits phytochimiques tels que les glucosinolates. Dés que les légumes sont coupés, broyés, les glucosinolates sont libérés et convertis en indoles anticancéreux.

Les glucosinolates

Les glucosinolates sont des composés soufrés (il en existe plus de 20 différents avec chacun ses propriétés). Ce sont eux qui donnen’y la saveur amère et un peu piquante à de nombreux aliments tels que les crucifères mais aussi la moutarde, le radis…
Ils sont dégradés pendant la préparation des aliments. Puis lors de la mastication grâce à une enzyme (la myrosinase) à condition que le chou n’ait pas été dégradé (par la cuisson par exemple), et bien sûr, que tu n’oublies pas de mâcher ! Et enfin, dans le côlon par le microbiote.

De ce fait, le chou garde toutes ses propriétés lorsque tu le consommes en jus. Si, en plus tu y rajoutes de la betterave (ou carotte) et quelques oranges… Tu gagnes sur tous les fronts… c’est super bon pour ta santé, c’est digeste avec un plaisir garanti à la dégustation !

Tu trouveras les propriétés des autres ingrédients ici !

À ta santé !

La reprise alimentaire

Ce matin

Déjà, je peux te dire que l’insomnie du jeûneur a encore frappé ! Je suis restée éveillée entre 1h30 et 5 h ! Mais bon, une douche froide et un bol de bouillon de poule et j’ai de nouveau le wifi à tous les étages. Je me suis pesée aussi : 55,6 kg. Ce qui fait que j’ai perdu 6,1 kg depuis le début du jeûne. Ma langue est comme hier. La détox continue. Cependant j’arrête quand même l’expérience en douceur.

Par contre, après avoir bu le bouillon, j’ai eu sommeil, je suis donc allée faire une sieste. OK, il était 9h30, et alors ? La reprise alimentaire fait partie du jeûne, donc je continue à être très attentive à ce qui se passe dans mon corps.

Bon, je n’ai pas beaucoup dormi. J’ai été réveillée par les bruits (pas très discrets) de satisfaction de mon ventre. C’est comme si je sentais mes viscères se mettre en action au fur et à mesure de la descente du bouillon. La sensation était énorme ! Ça m’a fait rire 😂
Et… j’ai fait caca !! Si si, c’est super important ! C’est la preuve que tout mon système digestif est opérationnel. En fait c’est comme après une opération. Tu auras à manger léger après « les gaz » et, après les selles, tu mangeras normalement. Et ben, voilà ! J’y suis !

Mon prochain repas sera donc une raclette ! NAN….. je rigole…. ce sera juste une choucroute ! Mais certainement pas comme tu l’imagines… en fait, je vais juste manger le chou de la choucroute, mais cru ! En résumé, c’est du chou blanc lacto-fermenté que je copieusement arroser d’huile (le gras, c’est la vie). Dis comme ça, c’est moins fun, mais c’est quand même super bon !

Midi

Me voilà à table avec un grand bol de bouillon en entrée. Puis de la choucroute crue. J’adore la choucroute crue ! Tu connais ? Tu en as déjà mangé ? Non ? Et bien, tu manques quelque chose ! Perso, j’adore ! Et je me suis vraiment régalée. J’étais déçue d’être aussi vite rassasiée, mais je continue à écouter mon corps.

Pourquoi de la choucroute crue ?

La première raison, c’est que j’adore ça, et surtout, quand j’ai réfléchi à ce que serait mon premier repas, c’est la première chose à laquelle j’ai pensé ! Et au cas où tu ne l’aies pas encore compris, j’ai décidé de m’écouter.

D’autre part, mon estomac n’ayant rien eu de solide à digérer depuis 8 jours, il lui faut un aliment facile à digérer. Or il se trouve que la lacto-fermentation permet une pré-digestion de l’aliment grâce aux bactéries nécessaires au processus de fermentation et ce, tout en multipliant les micro-nutriments !

Ensuite, elle ne contient pratiquement pas de sucres ! Ben oui, le sucre est LE macro-nutriment à introduire TRÈS lentement ! Ok, et pourquoi ?

Attention au sucre pendant la reprise alimentaire

Si tu suis mon blog, peut-être es-tu surpris que je n’ai pas commencé par un jus de légumes/fruits ? Ne t’inquiète pas, je vais vite y revenir. Si je n’ai pas commencé par ça, c’est qu’il y a deux raisons : la première c’est que je ne suis pas fan des jus verts sans fruits. La deuxième raison, c’est que tous les autres jus contiennent trop de sucres pour une reprise alimentaire. Oui, oui, même les carottes !

En effet, cela fait une semaine que l’organisme fonctionne de manière cétogène (il produit son énergie à partir de la graisse et non du sucre). Cela signifie que pendant tout ce temps là, l’insuline était au chômage. Elle sert à réguler le taux de sucre dans le sang et là…. ben y avait plus de sucre.

Imagine maintenant, que je mange ne serait-ce qu’une banane bien mûre… je vais provoquer un pic de sucre, et donc un pic d’insuline. Ça va monter très vite et redescendre tout aussi vite ! Et…. j’aurai encore plus envie de sucre ! Ah, et c’est grave ?

Dans l’absolu, pas vraiment, sauf que cela peut mener à une reprise alimentaire incontrôlable, voire à de la boulimie… les effets positifs du jeûne risquent d’être vite oubliés. Dommage !

L’après-midi

Je n’ai pas d’énergie. J’ai fait une sieste mais après je reste sans énergie, sans courage pour quoi que ce soit jusque vers 18 h. Cela correspond à la digestion. Tu te rappelles ? Digérer prend 40% de notre énergie. Il faut que mon organisme reprenne l’habitude de gérer cela. Alors, je laisse couler et je glande. Lecture… câlin au chat… rien…

Le soir

Toujours dans l’idée de soulager le travail de digestion le menu de ce soir est le même qu’à midi. Pendant quelques jours, à chaque repas, je ne consommerai qu’une sorte ou 2 sortes d’aliments différents. Pourquoi ? Parce que « l’empilement alimentaire » (plusieurs plats ou mélange dans une même plat) perturbe la sensation de satiété, et on continue à manger même si l’on a plus faim, juste pour le plaisir. Or m’étant privée d’aliments pendant une semaine, il va arriver un moment où je vais avoir envie de tout, juste pour le plaisir du goût. Je suis tellement gourmande !

Cela va me permettre de me réaproprier la sensation de satiété et de reprendre de bonnes habitudes alimentaires.

Demain, je te parlerai un peu plus en détail de pourquoi j’ai arrêté le jeûne. Et surtout, je te parlerai de kilos. Perte de poids pendant et après le jeûne, jeûner pour maigrir, ou pour grossir ?…

Huitième jour de jeûne

168 heures

Cela fait 2 nuits que je dors mieux. En effet, je ne reste plus éveillée pendant plusieurs heures. Je me réveille plus ou moins toutes les heures mais me rendors très vite. Par contre, je rêve énormément ! Ce matin, je pèse 56 kg tout pile. J’ai donc perdu 5, 7 kg. Et ce matin, j’ai eu une grande joie : le bout de ma langue redevient rose ! Youpi !! C’est le début de la fin du jeûne.

Je vais pas te mentir, pour le moment je n’ai toujours pas faim. Par contre manger me manque ! J’adore manger, je suis gourmande. Et la sensation de plaisir d’aliments et de goûts dans la bouche me manque.
Bon cela ne fait que 2 heures que je suis levée… et j’ai sommeil. Je vais donc faire une petite sieste d’une demi-heure.

172 heures

C’est le début d’après-midi, et j’ai de nouveau sommeil. Alors, encore une fois je m’écoute et je vais m’allonger. Là aussi, une demi-heure me suffit. Chéri commence à être inquiet, il trouve que j’ai les traits tirés et « vraiment une sale tête »… ce n’est pas mon impression, mais je manque certainement de recul.

175 heures

Les inquiétudes de Chéri m’alertent. De plus, il me semble que j’ai un peu faim, ma langue est moins chargée, … Donc, je décide qu’à partir de ce soir, je vais doucement rompre le jeûne. Il est temps que je goûte mon bouillon de poule ! Chéri sera content de ne pas manger tout seul, même si je bois juste du bouillon. Je crois qu’il en avait un peu marre de manger seul….

Merci Christophe pour la question pertinente que tu as laissée en commentaire. Tu comprendras qu’il m’était difficile de faire le tour de la question en quelques mots (ce que j’ai quand même essayé de faire). Je pense que la réponse à cette question mérite d’être développée :

Quel est le bon moment pour commencer un jeûne ?

Et bien, tu peux commencer maintenant par un jeûne quotidien intermittent et pourquoi pas un jeûne intermittent sec (sans manger, sans boire). En pratique, il s’agit de réduire la plage horaire quotidienne pendant laquelle tu t’alimentes. En gros, tu ne manges pas pendant 16 à 18 heures par jour. Par exemple : tu manges le soir à 19 h et ton prochain repas le lendemain, sera entre 13 et 15 heures.
Ce type de jeûne est parfait pour débuter, mais aussi pour les personnes fragiles (les maigres sans réserves, les femmes enceintes, les femmes allaitantes, les enfants, les personnes âgées). Ce jeûne ne comporte pas de risque.

En fait, tout dépend du type de jeûne et du jeûneur.
Si tu n’as jamais jeûné, je dirai maintenant. Maintenant est le bon moment. Par contre ne commence pas forcément par un jeûne long. En effet, tu ne vas pas t’attaquer à l’ascension du Mont Blanc sans t’être entraîner avant. Et bien pour le jeûne long c’est la même chose. Il ne faut oublier pas qu’un jeûne peut être dangereux. En effet, il reste un stress pour l’organisme. Il faut soit y aller doucement, soit être vraiment bien encadré (lors de stages par exemple). Et surtout, le plus important, il faut s’écouter, jeûner n’est pas un exploit !

Pour les autres jeûnes, il faut un peu plus le prévoir. En effet quand, par exemple, tu jeûnes 3 jours, il faut aussi compter 3 jours supplémentaires de ré-alimentation de repos et de ré-adaptation pour ton organisme. Pour une semaine de jeûne, il te faudra une semaine supplémentaire, etc…
En effet, pendant le jeûne, le corps est essentiellement en phase catabolique c’est à dire qu’il est en autophagie. En fait, il dégrade des molécules pour en faire de l’énergie. Ensuite, après le jeûne, il passe en phase essentiellement anabolique. C’est une phase de reconstruction.

Sans oublier, qu’avant un de faire un jeûne long, il est fortement conseillé de faire une « « descente alimentaire ». Pendant les quelques jours précédents le jeûne il faut réduire la quantité de nourriture de l’on mange, espacer les repas, et surtout réduire au maximum les sucres complexes. Le jeûne intermittent peut servir de descente alimentaire.

188 heures

Ça y est on se met à table ! Chéri mange comme il en a l’habitude avec un bol de bouillon de poule. Pour ma part juste 2 louchettes de bouillon.
Mmmmhh… as-tu lu « la première gorgée de bière » de Philippe Delerm ? Oui ? Alors je pense que tu comprends. Non ? Alors c’est peut-être l’occasion de le lire, sinon imagine… Il y a eu dans ma bouche un feu d’artifice de plaisirs !

J’ai été très vite rassasiée. Puis très vite, mon système digestif s’est remis en route. Dans mon ventre c’était la fête à la grenouille !

Demain sera donc le premier jour de la reprise alimentaire. L’histoire continue….

Le début se trouve ici :
Jour 1
Jour 2
Jour 3
Jour 4
Jour 5
jour 6
Jour 7

Septième jour de jeûne

144 heures

Voilà une nouvelle journée de jeûne qui commence. Je me réveille en forme, étonnamment en forme même malgré mes règles. Ce matin, je pèse 56,9. J’ai donc perdu 4,8 kg depuis le début. Ma langue est toujours très chargée et je n’ai toujours pas faim. Je continue donc aujourd’hui encore !

Ce matin, Chéri a trouvé que ma peau était à nouveau très douce. En effet, ces derniers temps, elle devait de plus en « rugueuse ». Merci le jeûne qui travaille même là où on ne l’attendait pas.

Pour ma part, je me sens vraiment bien, ce matin. Je suis bien dans mon corps et dans ma tête, en harmonie. Il est vrai que lors du jeûne, je suis à chaque fois beaucoup plus ancrée dans le moment présent, plus attentive et plus concentrée (mes sens étant plus éveillés). De plus, je me sens reliée aux autres et à la nature. Cela m’amène à te parler de spiritualité.

Le jeûne et la spiritualité

Ce n’est pas un hasard que l’on retrouve la notion de jeûne dans toutes les religions. En effet, le jeûne amène une sensibilité particulière à la spiritualité. Voilà pourquoi, selon moi.

Comme je l’ai dit précédemment (jour 5), pendant le jeûne on est énergiquement inversé. En fait notre énergie est essentiellement déployée vers des activités internes inconscientes. De plus, on est beaucoup plus à l’écoute de soi, de son corps bien sûr, mais aussi de ses émotions et de sa spiritualité. De ce fait, il arrive un moment où des questions existentielles s’imposent à nous. De quoi je me nourris ? Quelle est ma finalité ? Quel est mon essentiel ?

Le jeûne nécessite un arrêt qui permet d’entrer en communion d’abord avec soi, mais aussi avec les autres avec la création et avec Dieu pour les croyants. On pourrait dire moins de consommation et plus de communion.
En fait, le jeûne permet de reprendre contact avec la vie qui est en moi, et qui est plus grande que moi.

Disons que cette vie est comme une source. Les rythmes de vie, les tracas du quotidiens viennent « ensabler » cette source. Le jeûne, lui, vient « désensabler » cette source qui ne demande qu’à jaillir.

En y réfléchissant, la méditation nous offre un peu la même chose. La méditation est aussi un arrêt pour entrer en communion avec soi et avec la création. Elle nous amène à nous centrer, à être à l’écoute de notre corps et de nos émotions. De plus, elle permet aussi de « désensabler » notre source intérieure et de reprendre contact avec la vie qui est en nous.. Donc si tu médites en jeûnant… waouuuhh !

D’autre part, je pense que le jeûne, lui-même, est un acte de foi. En effet, jeûner revient à accepter que la solution est déjà en moi, et qu’elle ne viendra pas de l’extérieur. Jeûner, c’est croire que la vie en moi est plus grande que tout et donc, je la laisse agir et régénérer mon être sans intervenir.

147 heures

Aujourd’hui encore, j’ai ressenti le besoin impérieux d’aller dormir ! Et ce de manière très soudaine. J’ai donc tout planté comme ça en début d’après-midi et suis allée me coucher 1h30. Au réveil, c’était parfait.

Cet après-midi, j’ai fait un bouillon de poule. Je suis aujourd’hui au 7ème jour de jeûne et la dernière fois, il me semble que c’est là que j’avais commencé à avoir faim. Alors comme ça, ma première prise alimentaire sera prête. Et oui ! Le bouillon de poule sera ma première prise alimentaire ! Je t’en reparlerai à ce moment-là.

La suite demain….

Le début de l’histoire…
Jour 1
Jour 2
Jour 3
Jour 4
Jour 5
Jour 6