Les produits de première nécessité

Depuis quelques temps, c’est la course aux produits de première nécessité ! C’est quoi ? Mon ami Google me dit : « produits indispensables à la vie humaine ». Ok… le PQ ? Les pâtes ? 😂 Sont-ils vraiment indispensables à la vie humaine ? NAN !……. si tu n’as pas de papier toilette, tu peux te laver, hein, c’est pas très grave. Je pense que tu peux survivre … Et puis les pâtes et le riz… et les compléments alimentaires (vitamines C, entre autres)…

Et là, et bien, je suis vraiment abasourdie ! Quelle blague ! Alors que nous sommes en pleine épidémie ! Tu n’es pas choqué ?
Alors, laisse moi te parler un peu physiologie, et mettre les points sur les « i ».

Le système immunitaire

Il est en première ligne pour lutter contre les infections de tous types. Et donc, bien sûr, toutes les infections virales (#covid19). Il est donc essentiel de prendre soin de ton système immunitaire, et de le renforcer. Oui, oui c’est possible ! Mais ça ne se fait pas tout seul. En effet, cela va te demander un effort (et même plusieurs). Cependant, la bonne nouvelle dans tout ça, c’est que tu n’as besoin de personne ! Tu es maître de ton hygiène de vie. Et oui, il s’agit bien de l’hygiène de vie !

Ton système immunitaire dépend essentiellement de la bonne santé de tes intestins, mais pas que…

Les probiotiques

Je suis sûre que tu te dis : oh ! Oui ! Je connais ! Peut-être même prends-tu des gélules… les probiotiques sont essentiellement les bactéries qui peuplent tes intestins. Elles jouent un rôle dans la digestion mais aussi dans l’immunité (et pas que…).

Par contre, ce que tu ne sais probablement pas, c’est que nous n’avons pas tous les mêmes ! En effet, comme pour le sang, il existe des « groupes ». En fait, on en compte trois. Ainsi, il apparaît illogique de donner les mêmes probiotiques à tout le monde. Toutes les bactéries dans les gélules de probiotiques ne sont pas forcément adaptées à ton microbiote. Imagine, que tu te retrouves avec une girafe dans ton jardin…. son espérance de vie sera limitée, non ? L’environnement ou/et la nourriture ne seront pas adaptés. Et bien pour les probiotiques en gélule, c’est la même chose.

Alors, comment faire ? Simplement, manger des aliments lactofermentés (riches en probiotiques) et faire confiance à ton corps. Il gardera ce dont il a besoin.

Les prébiotiques

En fait, ils constituent la nourriture des probiotiques. Ce sont essentiellement les fibres solubles des fruits et des légumes. Ainsi, en te nourrissant de pâtes, de riz et Cie… ton microbiote connaîtra la famine. Donc, ça va pas aider ton système immunitaire !

La solution ? Les jus de légumes ! Les fruits et les légumes (crus de préférence) ou cuits à basse température.

Les vitamines

L’industrie (pharmaceutique, agro-alimentaire, et les médecins) se gardent bien de te dire que la plupart des compléments alimentaires vont directement…. dans tes toilettes ! Effectivement, ton corps absorbe seulement 10 % environ, des vitamines de synthèse que tu avales. Pas très rentable… enfin, ça dépend pour qui ! 😜

La solution ? Les jus de légumes ! Les crudités, les fruits et les légumes en abondance ! Et des aliments lacto-fermentés.

La peur

Elle fait partie des pires poisons pour ton immunité ! En effet, la peur est un stress. Et, comme tout stress, elle bloque, entre autres, ta digestion et ton immunité ! En fait, la peur empêche ton système immutaire d’agir et donc de se défendre.

Le sommeil

Il est essentiel pour consolider ton système immunitaire ! Alors, couche toi suffisamment tôt. Les heures de sommeil avant minuit sont les plus réparatrices.

Le jeûne

Même intermittent ! Alors pas d’excuse ! Tu t’y mets quand ?

Et puis, pour booster ton immunité, je peux citer pèle mêle : la méditation, le sport, les promenades en forêt, marcher pieds nus dans l’herbe, les douches froides, le rire, des moments de partage avec des amis, la famille….

Finalement, ce n’est pas si dur que ça ? Non ?

Quels sont les produits de première nécessité ?

Tout ce que la nature nous donne à profusion ! Les fruits et les légumes, les feuilles, les racines… mais aussi, la joie, le rire, les relations humaines, les forêts, la nature !

Pourquoi acheter des pâtes et des comprimés de vitamines ?! Non mais sérieux ! Essaie les pissenlits (c’est de nouveau la saison), les orties, etc… ! C’est gratuit, et bien mieux ! En effet, tu feras le plein de nutriments (dont énormément de vitamines C que ton corps saura utiliser), tu auras le bonheur de les ramasser (après le confinement, hein ! 😜), de peut-être découvrir de nouvelles plantes sauvages comestibles, de mettre de la couleur dans ton assiette.

Mais surtout achète des légumes et des fruits ! Mange les crus, le plus possible. En effet, ainsi ils seront plus rassasiants et donc tu auras besoin de moins manger. En plus, pendant cette période de confinement, tu as le temps de chercher (et de trouver puis d’essayer) des idées et des recettes crues (ou presque) sur le net. Promis je te donnerai quelques idées.

Y a plus qu’à !

Le petit-déjeuner

Tu ne manges pas ? Super ! Surtout ne change rien ! Continue ton jeûne intermittent. Et bien oui ! Tu ne le sais peut-être pas… mais ne pas manger le matin, c’est un jeûne intermittent. Hypocrate le préconisait déjà à son époque. Le petit-déjeuner est un concept récent. En tout cas tel qu’on le connaît aujourd’hui. En effet, pendant très longtemps, il n’était pas systématique. En fait, il s’agissait surtout de finir les restes de la veille, (ben, oui, pas de frigo…), et donc il était pauvre en sucres.

Définition

Déjeuner signifie rompre le jeûne de la nuit. Les anglais parlent de breakfast, littéralement en français : casser le jeûne.

Tu as certainement entendu dire que le petit-déjeuner est le repas le plus important de la journée… oh non ! Tu le dis toi aussi ? Je vais faire comme si je le savais pas, ok ? Ça m’arrange.
En effet, je ne suis pas du tout d’accord avec ça ! Pourquoi ?

Le système digestif a besoin de repos

Et bien oui ! La nuit ne suffit pas !
En effet, lorsque tu manges, ton corps n’utilise pas tout de suite tous les nutriments. (Heureusement ! Sinon nous devrions manger en permanence). Ces nutriments sont donc stockés, essentiellement dans le foie, sous forme de sucres. Au fur et à mesure que ta glycémie baisse, le foie va libérer du sucre. Puis, lorsque la réserve du foie est vide, celui-ci va se nettoyer. N’oublie pas que le foie est un filtre ! Et comme tous les filtres, il s’encrasse s’il n’est pas régulièrement nettoyé !

Le matin, quand tu te lèves le foie n’a pas forcément épuisé ses réserves de sucre. Dans tous les cas il n’a pas eu le temps de se nettoyer. En effet, il faut respecter un jeûne d’au moins 14 ou 16 heures pour que cette opération ait lieu.

Réveille ton système digestif en douceur !

Tu ne le sais peut-être pas, mais lorsque tu te réveilles, ton système digestif dort encore ! En effet, comme le diesel, il a besoin d’un temps de chauffe ! C’est la raison pour laquelle, bien souvent, tu n’as pas faim au saut du lit. La sensation de faim n’apparaît qu’environ 1 à 2 heures après le réveil.
Boire un verre d’eau au lever permet de réveiller le système digestif plus vite et en douceur.

Mais j’ai faim le matin !!

Vraiment ?! Es-tu vraiment sûr que ce soit de la faim ? N’est ce pas juste une sensation ? Ou une habitude ?

Fais l’expérience de ne pas tenir compte de cette sensation. Tu constateras qu’elle disparaît vite parce que ce n’est pas vraiment de la faim ! En fait, bien souvent, il s’agit de ton foie qui se nettoie ! Et les gargouillis au niveau de l’estomac !? Hein ? Et bien, ils correspondent à une « vidange » de l’estomac et du duodénum ! Un peu comme une chasse d’eau.

Si tu manges à ce moment-là, tu interromps le processus de nettoyage…et la « sensation de faim » disparaît.

Le diabète

Tu ne vois pas le rapport ? Si ton foie ne peut pas faire ce nettoyage, il sera de moins efficace dans le temps.

Et puis, à force ton foie sera saturé de sucre ! Donc ta glycémie sera plus élevée, donc ton pancréas sécrétera plus d’insuline pour que le sucre aille dans les cellules… et puis il arrivera un moment où le corps ne saura plus comment gérer tout ce sucre : bonjour le diabète de type 2 ! Ou la maladie de NASH (foie gras)… ou les deux !

Mais bon, je te reparlerai du diabète de type 2 une autre fois.

Oui, mais j’aime trop le petit-déjeuner !

Ah ! Ben oui ! Moi aussi ! En fait, le petit-déjeuner en soi n’est pas forcément un problème (sauf si tu manges vraiment n’importe quoi, bien sûr 🙄 ) ! Finalement, c’est plutôt l’heure à laquelle tu le prends qui pose problème !

Alors voici ma solution : je prends mon petit-déjeuner à 13 heures ou même plus tard ! Souvent mon premier repas de la journée est un repas composé uniquement de fruits.

Super pratique, si tu manques de temps pour cuisiner, et/ou si tu dois emmener ta gamelle au travail ! En plus, ne pas manger le matin, permet de se lever plus tard ! 😃

3 bonnes raisons de mâcher !

Prendre le temps de mâcher… et si tu commençais par là pour changer ton hygiène de vie ? C’est facile et ça ne demande pas beaucoup d’investissement !

C’est le Dr Kousmine qui disait : « il faut mâcher jusqu’à ce que les aliments solides deviennent liquides et que les aliments liquides deviennent solides ». Sans aller jusque là, mâcher est vraiment très important ! Dans l’idéal il faudrait mâcher plus de 40 fois chaque bouchée, mais bon… si tu arrives à l’honorable score de 30 fois par bouchée c’est déjà bien ! Ok, mais pourquoi ? Pour trois raisons principales :

La digestion commence dans la bouche !

En effet, c’est dans la bouche que commence la digestion, et notamment la digestion des sucres complexes (comme par exemple l’amidon). L’amylase (c’est une enzyme) contenue dans la salive permet une première décomposition de ces sucres. Cette enzyme agit comme « des ciseaux ». En effet, elle « coupe » les longues chaînes de sucre en chaînes plus courtes.

Cette première décomposition est stoppée par l’acidité de l’estomac. Ensuite, elle reprend dans le duodénum (première partie de l’intestin grêle) grâce à l’action de l’amylase pancréatique et intestinale.
A ce moment-là, les aliments « pas assez mâchés » donnent beaucoup plus de travail à l’amylase pancréatique et intestinale. Mais heureusement (ou pas) il y a les candidas alibicans (ce sont des champignons). Ces champignons aident à digérer les sucres. En effet, ils s’en nourrissent tout en rejetant des molécules d’alcool.
A ce niveau là, trop de sucre entraîne une prolifération des candidas alibicans. On parle alors de candidose. Celle-ci entraîne toutes sortes de symptômes désagréables tels que fatigue extrême, maux de tête, trouble de la concentration, esprit embrumé…. et j’en passe…

Tu comprends l’importance de la mastication pour la digestion des sucres ? Non ? Pas encore ?

Et bien, voilà qui te parlera peut-être plus : les sucres mal digérés vont fermenter… et ?…. ils seront parfait pour alimenter une usine de gazs naturels ! (Si tu vois ce que je veux dire !).

Mâcher fait maigrir !

Oui, oui ! Tu as bien lu ! Prendre le temps de manger lentement et de bien mâcher est une aide non négligeable à la perte de poids. Comment ? Pourquoi ?

Et bien, tout simplement, parce que plus tu manges lentement moins tu manges. En effet, en prenant le temps de mâcher, tu auras plus conscience des différents goûts et sensations. Et donc, plus vite le plaisir de manger sera satisfait.
D’autre part, il faut environ 20 minutes pour que le cerveau (l’hypothalamus, en fait) reçoive le message : « arrête de manger ! » de la part de la leptine (hormone de satiété). C’est elle, en corrélation avec l’insuline notamment, qui va te « couper » l’appétit.

Ainsi, en mangeant lentement, tu réduiras de manière naturelle tes portions alimentaires.

Mâcher rend intelligent !

C’est un peu plus anecdotique, mais c’est tout de même vrai ! Le fait de mâcher, permet, de manière purement mécanique de mieux irriguer le cerveau. Qui dit plus de sang, dit plus d’oxygène… et donc plus d’efficacité !

C’est une occasion de méditer

C’est vrai j’ai dit 3 raisons…. cette quatrième est un bonus et c’est gratuit !… comme le reste, d’ailleurs ! Mais bon, c’est pas le sujet…

Pourquoi ne pas profiter de ce moment du repas pour méditer… mâcher en pleine conscience est un bon moyen de méditer. Au lieu de te focaliser sur ta respiration, tu peux te focaliser sur toutes les sensations dûes à la mastication : les saveurs, les textures, le nombre de mastication…. la faim qui diminue puis disparaît…
Rajoutons à cela que bien souvent quand on est stressé… et bien on a envie de manger ! Et ben oui, manger calme les émotions, alors si en plus, tu médites en mangeant : bingo !

Bon, évidemment, tu ne peux pas le faire en regardant les infos, hein ?! Ça ne marchera pas ! Mais bon, je pense que tu as compris le principe.

En pratique, comment faire ?

C’est pas très compliqué… cela demande un peu de discipline au début, mais après, cela devient vite naturel.

Prends une petite bouchée, et pose ta fourchette dans l’assiette. Compte une trentaine de mastication, puis avale. C’est seulement lorsque tu auras avalé, que tu prépareras une autre bouchée sur ta fourchette.

En effet, le simple fait de préparer une bouchée à l’avance, pendant que tu mâches, va t’inciter inconsciemment à vite avaler, parce que la suite est prête. C’est la raison pour laquelle il est très important de poser ta fourchette pendant que tu mâches.

Une fois que l’habitude est prise, tu verras, que ce sera difficile pour toi de manger vite. Aujourd’hui, je préfère ne pas manger plutôt que de manger vite. D’abord, je n’y arrive pas vraiment, et si malgré tout je me force à manger vite, après, j’ai l’impression d’avoir du plomb dans l’estomac !

Essaie, tu risques seulement de prendre une bonne habitude !

Le bouillon de poule

Celui de nos grands-mères, bien sûr ! Je ne parle pas du bouillon en cube…

Scientifiquement non expliqué, l’intérêt du bouillon à l’ancienne est pourtant bien réel. Sa richesse en gélatine est son principal atout. La gélatine est un véritable soin pour toutes les maladies dégénératives et inflammatoires. Les praticiens ont observés que la gélatine du bouillon maison améliore la digestion des céréales, des laitages et des viandes. De plus, elle a une action bénéfique sur les rhumatismes, les colites, l’hyperacidité, et toutes les inflammations en général. En effet, elle soulage, nourrit et protège la paroi intestinale. Vraiment, intéressant pour tous les intestins poreux !

Riche en collagène

Le collagène… tu connais ? Probablement en as-tu entendu parler grâce aux publicités. Tu sais, la crème riche en collagène qui permet de combler les rides, blablabla… et ben oui ! Étant donné que c’est la protéine de la gélatine, y en a plein dans le bouillon à l’ancienne. « Ce qu’il fait à l’intérieur se voit à l’extérieur ! » . Bon j’arrête les références de pub !
Et pourtant c’est vrai, pourquoi ne pas le manger ? Il fera du bien à ta peau mais pas que !

Riche en silice

N’oublie pas le cartilage ! Et oui, tu ne le sais peut-être pas… pourtant, le cartilage est un des aliments les plus riches en silice organique. Heu… c’est quoi ? C’est tout simplement le meilleur traitement connu pour lutter contre l’arthrose, l’ostéoporose, les tendinites… !
D’accord, seulement c’est pas facile à manger tu en conviendras. Ça tombe bien, la recette du bouillon telle que je te la donne permet d’extraire tous les bienfaits du cartilage !

Riche en glycine

La glycine, comme le collagène se trouve dans la gélatine. Elle a une action sur l’insuline permettant une diminution de la glycémie dans un cadre de diabète. De plus, elle est anti-inflammatoire.

La glycine est reconnue comme un neurotransmetteur inhibiteur. Elle a donc une action anti-stress, facilite le sommeil, améliore la récupération, l’apprentissage et la mémoire.

Sans compter qu’elle fait preuve d’une large fourchette d’actions anti-tumeur !

ET, EN PLUS C’EST BON !

LA RECETTE !

  • 5 litres d’eau
  • 1 poule, ou une carcasse, ou 8 ailes de poulet
  • 1 verre de vin blanc sec de qualité, ou du vinaigre de cidre non pasteurisé ou 1 jus de citron (l’acide est important pour extraire les minéraux des os)
  • 2 carottes moyennes
  • 1 ou 2 verts de poireaux
  • 1 gousse d’ail
  • 1 bouquet garni
  • 1 oignon piqué de clous de girofles

Bien sûr, tous les ingrédients seront bio et de d’excellente qualité !

Mettre le poulet dans l’eau froide. C’est important pour que la carcasse donne le meilleur d’elle-même.

Porter à frémissement, écumer la mousse et baisser le feu. ATTENTION ! Le bouillon ne doit jamais bouillir ! Cela annulerait une partie des bienfaits.

Parfois, il y a moins de mousse, ou plus….

Ajouter le reste des ingrédients. Et laisser cuire au minimum 5 à 6 heures. Saler et poivrer en fin de cuisson.

A la fin de cuisson, tu filtres et tu jettes les restes de poulet et les légumes. Dans l’absolu, tu peux les manger… seulement ils sont insipides et n’ont plus de valeur nutritive. Juste ça rempli le ventre…

Si tu as utilisé un poulet entier. Ôte-le après une trentaine de minutes de cuisson. Prélève les chairs et remets les os et la peau dans le bouillon pour qu’il cuise encore plusieurs heures. Ceci afin de retirer tous les bénéfices de la carcasse. De plus, après plusieurs heures de cuisson, la viande n’aurait plus vraiment d’interêt… que ce soit d’un point de vue gustatif ou nutritionnel.

Mozzarella version végétalienne

Hummm ! Une salade tomate mozzarella ! C’est tellement rafraîchissant ! Pourquoi ne pas en faire un atout santé, avec une recette goûteuse, légère, digeste, et riche en micro-nutriments et en bonne graisse ?

Bien entendu, le goût n’est pas identique ! En effet, les ingrédients et la préparation ne sont pas les mêmes. Le but est surtout d’obtenir un résultat qui soit agréable visuellement et gustativement tout en changeant nos habitudes. Personnellement, je trouve le goût très ressemblant. Et surtout il se marie très bien avec les tomates et autres crudités. Essaie et tu verras par toi-même ! N’hésite pas à donner tes impressions en commentaires.

Les ingrédients

125 g de noix de cajou trempées
1 c. à soupe de vinaigre de cidre non pasteurisé
1 c. à soupe de psyllium blond
20 cl d’eau

Pour une version un peu plus « cheap » tu peux utiliser des graines de tournesol. Tu n’auras pas la couleur blanche de la mozzarella, cependant le goût reste intéressant. A essayer !

Préparation

Mélange le psyllium dans les 20 cl d’eau et laisse le gonfler pendant une dizaine de minutes.

Psyllium gonflé dans l’eau

Pendant ce temps, rince les noix de cajou et passe les avec le vinaigre au blender. Puis rajoute le psyllium qui aura absorbé toute l’eau. Mixe jusqu’à obtenir une pâte lisse et caoutchouteuse. Mets la préparation dans un récipient en verre.

Et voilà !

L’attente… ou pas !

Tu peux la consommer tout de suite. Perso, je préfère la laisser un peu attendre, le temps d’une douce lacto-fermentation, afin d’avoir un peu plus de caractère au niveau du goût. Pour cela, je la couvre d’un film alimentaire ou d’un « bee wraps » en chassant l’air au maximum. Puis, je la laisse à température ambiante pendant 24 heures. Ensuite, direction le frigo !

Sur la photo de présentation, on peut voir que je l’ai servi avec différentes variétés de tomates et le pâté végétal. Succès garanti !!

Moi, le stress,

Crédit illustration : Fantine Chareyre

Je sais que tu as tendance à me combattre, à me rejeter. C’est vrai, j’ai mauvaise réputation. Pourtant, tu as besoin d’un peu de stress dans ta vie. En effet, c’est grâce à moi que tu te lèves le matin. Je suis celui qui te motive tout au long de la journée ! C’est encore moi, qui te donne l’énergie de te dépasser, et d’entreprendre de nouvelles choses.
Je suis accusé d’être trop présent, et, de ce fait, d’être néfaste pour ta santé. Est-ce vraiment moi le problème ? Ne pourrais-tu pas apprendre à me gérer ? Mais pour cela, il faut d’abord comprendre mon fonctionnement. Je t ‘explique.

J’apparais suite à une expérience stressante. Celle-ci peut être physique, mentale ou émotionnelle. J’entraîne alors une réaction en chaîne incontrôlable. En effet le système nerveux autonome, normalement en mode « parasympathique » passe en mode «sympathique » ou « orthosympathique ».

Le système nerveux sympathique

Ce système nerveux est autonome, c’est à dire qu’il échappe à notre contrôle. C’est un système de survie. En effet, il te permet de décupler ta force, tes réflexes ainsi que ta réflexion afin de mieux gérer une situation de stress. Et c’est plutôt une bonne chose. Cela te permet de réagir rapidement et efficacement face au danger (un lion par exemple, ou un enfant sur la route face à une voiture, ou une agression….) Tu as certainement entendu parler des trois F… Freeze, Flight, and Fight ! (Paralyser, fuir, combattre). Le système nerveux sympathique est fait pour gérer un danger intense et momentané. En effet, il demande beaucoup d’énergie et perturbe le fonctionnement de l’organisme en changeant ses priorités.

Pour cela, les glandes surrénales vont libérer des hormones, principalement de l’adrénaline, de la noradrénaline et du cortisol. Celles-ci vont avoir un effet « accélérateur » sur l’organisme. Ton cœur et ta respiration accélèrent pour amener plus d’oxygène aux cellules, tes muscles se contractent, ta pression artérielle augmente, tes pupilles se dilatent, ton foie libère du glucose…. Toutefois, dans le même temps et toujours dans le but d’avoir un maximum d’énergie pour gérer le danger, ta digestion se bloque, et tout ton système digestif ralentit. De plus, le sang se concentre au niveau des organes vitaux (cerveau, cœur, et muscles) au détriment des extrémités.

Lorsque le danger est passé, le système nerveux autonome repasse en mode « parasympathique ». Pour cela, il lui faut environ 20 mn.

Le système nerveux parasympathique

Il est antagoniste au système nerveux sympathique. En effet, il ralentit les fonctions de l’organisme dans une soucis d’économie d’énergie. En revanche, il facilite la digestion en augmentant les sécrétions salivaires, gastriques et intestinales, et stimule l’appétit sexuel.
L’activation du système nerveux parasympathique correspond à une réponse de relaxation.
En fait, on pourrait dire qu’il est actif lors du repos !

Pourquoi je peux devenir un problème ?

Tu as besoin de trouver un équilibre en passant d’un système nerveux sympathique à un système nerveux parasympathique. Quand cet équilibre n’existe plus… et bien tu es mal ! Que je sois trop présent, ou au contraire, trop rare.

Quand je suis trop présent

Ce qui est de plus en plus fréquent avec ton mode de vie moderne. Le problème vient de la sur-sollicitation de tes glandes surrénales qui finissent par s’épuiser. Alors, tu n’arrives physiquement plus à me gérer, et toutes sortes symptômes apparaissent. Tu deviens fatigué, irritable, dépressif, tu prends du poids, (ou tu en perds faute d’appétit), tu deviens sujet aux rhumes, angines, infections et inflammations en tous genres…. Cela peut même affecter ta libido et ta fertilité. Cette liste n’est pas exhaustive bien sûr, je pense que tu as compris l’idée générale.

La solution ?

Ne pas me provoquer sans raison, et, quand je suis là, apprendre à revenir à un fonctionnement parasympathique !

Comment ? Tout simplement par la relaxation ! Apprends à respirer en conscience par la méditation ou la cohérence cardiaque par exemple. Reviens au moment présent. Remets les choses dans leur juste perspective : est-ce si grave que ça ? Cherche une solution à ton problème et agis. Vas te promener dans la nature et apprécie ce que tu vois….
Et surtout, ne me provoque pas pour rien ! Si, si, je suis sûr que ça t’arrive… par exemple, quand tu redoutes un événement et que tu imagines les pires scénarios. Et bien cela active le système nerveux sympathique parce que le cerveau ne fait pas la différence entre l’imaginaire et le réel. Une preuve ? Facile ! Ferme les yeux et imagine que tu as dans la bouche ton aliment préféré…. et ben oui, tu salives !!
Alors imagine plutôt cet événement en version bisounours !

Quand je suis trop rare

Si, si, cela arrive… C’est un mal, il y a quelques années, qui touchait beaucoup les femmes de la noblesse. Elles n’avaient pas de projet de vie (à part faire un héritier), pas vraiment de but ou de projet. On parlait alors de neurasthénie…

Aujourd’hui, on peut retrouver cela chez certains de nos jeunes ou de nos retraités. Cela entraîne un état dépressif, un manque d’énergie qui donne envie de rester au lit !

La solution ?

Sors de ton confort ! Prends des risques, vas vers les autres, engage toi dans une association ou dans une activité sportive. Mets toi des challenges ! Choisis la Vie !