La leucocytose alimentaire ou digestive

Ou comment tu peux épuiser ton système immunitaire en mangeant… je t’explique tout.
Tu sais, si tu me suis, l’importance que j’accorde au cru dans l’alimentation. Dans cet article, je te donne une raison de plus de passer à une alimentation plus saine et surtout plus crue ! Et ce, d’autant plus en cette période d’épidémie !

Définition

La leucocytose digestive est une prolifération de leucocytes (globule blancs). Pour faire simple, voire très simple : quand tu manges du cuit, ton organisme reçoit un signal d’attaque. En réponse, le système immunitaire envoie une armée de leucocytes prête à combattre l’envahisseur. Mais… fausse alerte ! C’est juste de la mal-bouffe ! En attendant, le système immunitaire travaille et donc s’épuise pour rien… De plus, cela détourne son attention. Les virus et les bactéries ont donc la voie libre et peuvent se promener incognito. Et oui ! Même la COVID 19 ! Ou autrement dit : « Roooô ! J’ai pas de chance, j’attrape tout ce qui passe ! »

Les leucocytes sont des globules blancs. Ils neutralisent les matières étrangères, les toxines, les virus et bactéries. Pour ce faire, ils les fractionnent et les digèrent à l’aide d’enzymes.

Rends-toi compte : lors de la leucocytose digestive, la réponse immunitaire du corps est aussi forte que lors d’une infection ou d’une inflammation !

Mais c’est QUOI ce truc ?!

En fait, les enzymes naturellement présents dans les aliments crus participent au processus de digestion. Ils soulagent et complètent le travail des sécrétions enzymatiques du corps.
Les enzymes sont détruits à la cuisson. De ce fait, plus les aliments sont transformés, moins ils en ont. Or, un aliment ingéré, dépourvu d’enzyme, est considéré par l’organisme comme un corps étranger. D’où ce phénomène de leucocytose digestive !

Pourquoi on le sait pas ? Et bien en fait, on le sait depuis longtemps.

Un peu d’histoire

Il y a une centaine d’année le Docteur Wirchow découvre le phénomène de la leucocytose digestive. Il avait noté qu’après un petit déjeuner traditionnel composé de café au lait, pain beurre et confiture, le nombre de globules blancs du sang passait de 7 000 environ (taux normal) à 10 000 par mm3 de sang en dix minutes puis à 30 000 après trente minutes. Le taux normal se rétablissait environ quatre-vingt-dix minutes plus tard.

En 1930, le Docteur Kouchakoff fait une nouvelle découverte. Il observe qu’après un repas composé uniquement de végétaux crus le phénomène de la leucocytose digestive, considéré comme normal jusque-là, ne se produit pas.

Je t’entends me dire : « oh ! Mais moi, je peux pas manger tout cru ! » oui, je comprends… tes intestins pleurent, ou tu n’as pas le temps, ou en hiver, tu veux manger chaud, ou…

La solution ?

Et bien, déjà, tu peux commencer tous tes repas par une crudité. En effet, d’après les observations du Docteur Kouchakov, cela permet d’amoindrir le phénomène.

Si tu veux aller plus loin, il te suffit de manger 50 % de ton repas en cru pour qu’il n’y est pas de leucocytose digestive. A condition, bien sûr, de toujours commencer par le cru. En effet, une seule bouchée de cuit en début de repas suffit à déclencher ce phénomène ! Exit les petits fours à l’apéritif !

Petite précision…

Il y a cuisson…. et cuisson. En effet, les cuissons dites douces (basse température, ou vapeur douce) préservent une bonne partie des enzymes. C’est un bon compromis pour manger chaud en hiver et laisser ton système immunitaire se reposer un peu !

Et bien sûr, n’oublie pas de bien mâcher. Je te rappelle que la digestion commence dans la bouche !

Accueillir ou résister ?

Pour moi, le confinement avait bien commencé… le jardin, le soleil, avec tous les travaux de printemps : nettoyage, désherbage…. et puis, une méga-crise inflammatoire m’a clouée sur place. En effet, je ne pouvais plus faire que quelques pas au prix d’un effort surhumain (douleur extrême). Ma jambe gauche était complètement bloquée (de la hanche au pied) ainsi que ma hanche droite. Les nuits sont devenues longues (insomnie) et douloureuses. Découragement, colère, frustration… j’étais en pleine résistance ! Puis, j’ai réfléchis, et j’ai décidé d’accueillir la situation.

Je t’explique pourquoi, et comment je m’y suis prise.

Résister

Résister, c’est refuser ce qui est là parce que cela ne correspond pas à ton plan, à tes attentes. Je n’ai pas souhaité être confinée sur mon canapé, et encore moins avoir de terribles douleurs ! Qui aimerait cela ? En même temps, pourquoi, gaspiller le peu d’énergie que j’avais à me plaindre, et à crier à l’injustice. Alors, j’ai réfléchis.

Finalement je me suis rendue compte que toute la frustration et la colère que je ressentais venait juste du fait que la réalité ne collait pas avec ma volonté. La réalité ne me satisfaisait pas ! Et ben oui !… je ne vis pas dans un rêve et nan…. je n’ai pas la toute-puissance de faire aller les choses selon ma volonté !

Résister, c’est s’épuiser et limiter tes possibilités. En effet, lorsque tu résistes, tu n’es pas dans le moment présent. Et, le moment présent est le seul espace de créativité où l’on trouve le bonheur !

Ainsi, puisque résister mène à une impasse, peut-être qu’il faut simplement accueillir ce que la Vie nous donne.

Accueillir

Accueillir, c’est économiser son énergie pour s’adapter à la situation. C’est se laisser surprendre par des perles de sagesse et de bonheur subtilement cachées. C’est suivre le courant de la vie.

Accueillir c’est choisir ta réaction à défaut de choisir les évènements.

Plus il y a de contraintes et de limites, plus tu deviens créatif. Hors, tu es co-créateur de ta vie, et c’est dans le présent que tu crées ton futur. Cependant, pour cela, il faut de l’énergie, alors ne la perds pas en résistant.

C’est donc ce que j’ai fait. Ainsi, je me suis accordée le droit de regarder des séries, j’ai passé plus de temps à méditer, je me suis renseignée sur la permaculture (pour optimiser mon potager), j’ai apprécié ce temps de repos, j’ai apprécié les efforts de Chéri pour gérer ce que je ne pouvais plus gérer (le linge, le ménage…). J’ai renforcé ma patience et ma force mentale et je me suis cultivée.

D’autre part, je me suis demandée ce que la Vie (Dieu pour moi) veut m’apprendre. Comment je peux rendre cette expérience utile aux autres ? Et enfin, comment rendre cette situation positive ?

Le plus important c’est de se raccrocher au moment présent, de vivre juste un moment après l’autre. En effet, il est rassurant de penser que tout finit par passer. J’ai laissé le temps au temps.

Pour autant, cela n’a pas été facile, je vais pas te mentir ! J’ai aussi pleuré, souvent… sans amertume, simplement en acceptant aussi ces crises de larmes irrépressibles. Ces larmes ont permis aux tensions dans mon corps de se relâcher, à mes pensées automatiques et dramatisantes d’avoir une porte de sortie. De plus, les larmes sont le diluant des émotions, et du stress. Alors, je n’ai pas cherché à les refouler, je les ai accueillies.

Au final, je pense que la Vie est tellement plus belle quand on l’accueille à cœur ouvert. De plus, ce que nous voulons est bien en deçà de ce que la Vie nous réserve. Pour conclure je te laisse avec cette phrase : tout problème est une opportunité déguisée.

Filets de poison à la vapeur douce

Une recette simple, vite faite et inratable ! Ça te tente ? Mais d’abord, c’est quoi la vapeur douce ? C’est une cuisson à basse température (moins de 90°C). Ainsi, cela n’inclue pas l’autocuiseur, la cocotte minute et autres engins de torture pour les aliments !
Je te parle, par exemple, du couscoussier, du vitaliseur, …

Pour 2 personnes.

Ingrédients

2 filets de poisson (j’ai pris de la daurade)
le jus d’un citron
2 cuillerées à soupe d’huile de coco (au pire, tu peux mettre de l’huile d’olive)
1/2 cuillère à café de curcuma en poudre
de l’estragon
sel, poivre
1 courgette râpée – tu peux mettre un autre légume, bien sûr – tu peux aussi ne pas mettre de légume. Mais bon, j’aime bien l’idée d’une recette = un repas.

Préparation

Tu mets dans un plat tous les ingrédients dans l’ordre cité plus haut.

C’est la version sans légume.
Et hop ! Cuisson à la vapeur douce pendant 20 mn.

Tu peux aussi le faire en version papillote (en mettant sur papier sulfurisé dessus) au four : environ 1 heure à 75°C

Et voilà ! Le repas est prêt ! Quoi ??!! Tu veux faire du riz ou des pâtes pour accompagner ? Ne me dis pas que tu penses : « un repas sans féculent, ça tient pas au ventre ! ». Non mais sérieux, relis mes précédents articles. En effet, tu verras que les féculents, c’est du sucre, et ce n’est pas le sucre qui rassasit : c’est le gras mais le bon gras bien sûr ! Eh oui ! C’est pourquoi, je mets beaucoup d’huile de coco dans ce plat.

Bon appétit !

Pour ou contre ?

Drôle de question, hein ? Et pourtant, derrière cette question il y a toute une philosophie et surtout une grande leçon de vie que j’ai apprise grâce à la RCH et à la spondylarthrite ! Merci la vie !

Lorsque tu es contre (quelque chose) c’est que tu n’en veux pas. D’accord ? Par exemple, tu peux être contre la guerre ou la violence. Ce serait cool, que cela disparaisse, n’est ce pas ?

Comment faire ?

La première chose qui vienne à l’esprit, est souvent : je vais me battre contre. C’est ce que j’ai fait. En effet, quand les maladies ont envahit ma vie, j’ai refusé l’idée de rester inactive. Donc, avec l’aide de l’allopathie, j’ai mis tout mon cœur à lutter contre les maladies. Sans succès. Les traitements étaient inefficaces, et j’étais de plus en plus en plus mal.

Si on y pense… c’est plutôt logique. En effet, les maladies étant un moyen pour mon corps de compenser un déséquilibre…. et bien, en luttant contre elles, je luttais contre moi-même ! C’était épuisant et inefficace.
De plus, si, par exemple tu te bats contre la violence en utilisant la violence, au final tu nourris la violence ! Je me suis vite rendu compte que je devais changer de stratégie.

Être constructif !

Ainsi, j’ai commencé à me battre pour ! Pour quoi ? Et bien, pour renforcer ma santé ! En faisant cela, j’ai donné des armes à mon corps, afin qu’il puisse de lui-même revenir à un état d’équilibre. En fait, je me suis très vite rendu compte, que mon organisme est beaucoup plus intelligent que moi, et qu’il faisait très bien les choses. En effet, à partir de ce moment là, les maladies ont cédé du terrain. Bien sûr, j’ai changé beaucoup de choses dans ma vie, en commençant par mon hygiène de vie, mon alimentation puis mon état d’esprit. Très vite, j’ai commencé à aller mieux ! C’est Hypocrate qui dit : « quand quelqu’un désire retrouver la santé, demandez lui d’abord s’il est prêt à supprimer les causes de sa maladie ! »

Parfois, il est nécessaire de prendre des médicaments. Le tout est de savoir dans quel but. En effet, si tu prends des médicaments, dans l’idée de supprimer des symptômes afin de pourvoir reprendre le cours de ta vie comme avant… tu vas dans le mur ! Il y a une forte probabilité pour que les symptômes reviennent, voire une certitude ! Par contre, il peut être nécessaire de prendre des médicaments pour soulager l’organisme, le temps de réadapter ta vie. Dans tous les cas, il est bon d’en parler avec des professionnels de santé.

Et puis, il y a certaines choses, contre lesquelles on ne peut pas se battre ! J’aime beaucoup ce proverbe chinois qui dit : « ne maudit pas les ténèbres. Allume une bougie ! ». En mettant en pratique cette philosophie, les maladies ont de moins en moins de place dans ma vie au fur et à mesure que ma santé se renforce.

Alors, je te souhaite de battre pour la lumière, pour l’amour et pour la Vie ! Ne te trompe pas de combat.

Le pain essène

Tu connais ? Il cru, sans gluten, fait à partir de graines germées… le top, non ?! En effet, il est une excellente alternative au pain traditionnel, tant sur le plan nutritionnel que sur le plan gustatif. En clair, je suis carrément fan ! En plus, tu peux le congeler. Ainsi, tu peux toujours en avoir à disposition : un petit tour dans le grille pain (pas fort et pas longtemps) et voilà ! C’est décongelé et tiède ! Hum….ça sent trop bon…

Quel drôle de nom !

Certain l’appelle aussi le pain essénien.
En fait, les « esséniens » sont un groupe de religieux juifs qui remonte approximativement aux années -150 av. Jésus Christ. Ils décident de se retirer dans le désert pour montrer qu’ils n’acceptent aucun compromis dans leur relation avec Dieu. Ils vivent en autarcie. De ce fait, certains parlent de secte, d’autres de communautés monastiques.

Le travail, la prière, l’étude (essentiellement de la Bible), et l’ascèse (Discipline volontaire du corps et de l’esprit cherchant à tendre vers une perfection) constituaient les principaux axes de leur vie. De ce fait, ils étaient très rigoureux et très attentifs à leur nourriture. Ils mangeaient local, bio, et faisaient germer toutes leurs graines ! Ils étaient vraiment précurseurs 😂😂

Leur pain, base de leur alimentation, a traversé les siècles.

Ma recette

Pour les ingrédients :
du sarrasin fraîchement germé
de l’okara (facultatif)
du psyllium (facultatif)
des graines de lin ou de chia moulues (facultatif)
de l’eau de quinton (ou de l’eau salée)

Et un déshydrateur ! c’est peut-être le moment d’investir… 😇 on commence à en trouver à des prix abordables, et de petite taille. Demande à ton ami Google !
Sinon, tu fais comme les esséniens : dehors (en été, bien sûr) recouvert d’un linge dans un endroit ventilé. Tu peux aussi le mettre à sécher quelques centimètres au dessus d’un radiateur ou d’un poêle. Voilà pour la version écolo !
Moins écolo, mais tout aussi efficace le four : 50°C avec la porte entrouverte.

Pour ce qui est des proportions, et bien cela n’a aucune importance, sauf pour le psyllium. Il faut compter environ 1 cuillerée à soupe de psyllium pour environ 500 g de sarrasin germé.
J’aime bien utiliser le psyllium pour plusieurs raisons. En effet, il est un vrai atout pour les intestins paresseux, irritables, ou poreux… De plus, il apporte une texture vraiment intéressante. Étant donné qu’il est mucilagineux, il gonfle au contact de l’eau et donne une texture souple et aérée, comme si on avait mis de la levure. C’est trop la classe.

Préparation

Je mets la moitié des graines de sarrasin germées au blender avec un peu d’eau de quinton
J’obtiens une texture proche de la pâte à crêpe que je verse dans un saladier.
Je rajoute le reste de graines germées et/ou pas, les autres ingrédients de mon choix (en fait, c’est un peu selon ce que j’ai dans mes placards).
J’étale sur une ou plusieurs feuille de silicone (le papier cuisson fait aussi très bien l’affaire). Et je mets au déshydrateur pendant 1 h à 60°C
Ensuite, je retourne le pain, j’enlève la feuille de silicone, je prédécoupe avec une spatule… et c’est reparti pour environ 5 heures au déshydrateur à 40°C

Et voilà !! Bon appétit !

Le petit-déjeuner

Tu ne manges pas ? Super ! Surtout ne change rien ! Continue ton jeûne intermittent. Et bien oui ! Tu ne le sais peut-être pas… mais ne pas manger le matin, c’est un jeûne intermittent. Hypocrate le préconisait déjà à son époque. Le petit-déjeuner est un concept récent. En tout cas tel qu’on le connaît aujourd’hui. En effet, pendant très longtemps, il n’était pas systématique. En fait, il s’agissait surtout de finir les restes de la veille, (ben, oui, pas de frigo…), et donc il était pauvre en sucres.

Définition

Déjeuner signifie rompre le jeûne de la nuit. Les anglais parlent de breakfast, littéralement en français : casser le jeûne.

Tu as certainement entendu dire que le petit-déjeuner est le repas le plus important de la journée… oh non ! Tu le dis toi aussi ? Je vais faire comme si je le savais pas, ok ? Ça m’arrange.
En effet, je ne suis pas du tout d’accord avec ça ! Pourquoi ?

Le système digestif a besoin de repos

Et bien oui ! La nuit ne suffit pas !
En effet, lorsque tu manges, ton corps n’utilise pas tout de suite tous les nutriments. (Heureusement ! Sinon nous devrions manger en permanence). Ces nutriments sont donc stockés, essentiellement dans le foie, sous forme de sucres. Au fur et à mesure que ta glycémie baisse, le foie va libérer du sucre. Puis, lorsque la réserve du foie est vide, celui-ci va se nettoyer. N’oublie pas que le foie est un filtre ! Et comme tous les filtres, il s’encrasse s’il n’est pas régulièrement nettoyé !

Le matin, quand tu te lèves le foie n’a pas forcément épuisé ses réserves de sucre. Dans tous les cas il n’a pas eu le temps de se nettoyer. En effet, il faut respecter un jeûne d’au moins 14 ou 16 heures pour que cette opération ait lieu.

Réveille ton système digestif en douceur !

Tu ne le sais peut-être pas, mais lorsque tu te réveilles, ton système digestif dort encore ! En effet, comme le diesel, il a besoin d’un temps de chauffe ! C’est la raison pour laquelle, bien souvent, tu n’as pas faim au saut du lit. La sensation de faim n’apparaît qu’environ 1 à 2 heures après le réveil.
Boire un verre d’eau au lever permet de réveiller le système digestif plus vite et en douceur.

Mais j’ai faim le matin !!

Vraiment ?! Es-tu vraiment sûr que ce soit de la faim ? N’est ce pas juste une sensation ? Ou une habitude ?

Fais l’expérience de ne pas tenir compte de cette sensation. Tu constateras qu’elle disparaît vite parce que ce n’est pas vraiment de la faim ! En fait, bien souvent, il s’agit de ton foie qui se nettoie ! Et les gargouillis au niveau de l’estomac !? Hein ? Et bien, ils correspondent à une « vidange » de l’estomac et du duodénum ! Un peu comme une chasse d’eau.

Si tu manges à ce moment-là, tu interromps le processus de nettoyage…et la « sensation de faim » disparaît.

Le diabète

Tu ne vois pas le rapport ? Si ton foie ne peut pas faire ce nettoyage, il sera de moins efficace dans le temps.

Et puis, à force ton foie sera saturé de sucre ! Donc ta glycémie sera plus élevée, donc ton pancréas sécrétera plus d’insuline pour que le sucre aille dans les cellules… et puis il arrivera un moment où le corps ne saura plus comment gérer tout ce sucre : bonjour le diabète de type 2 ! Ou la maladie de NASH (foie gras)… ou les deux !

Mais bon, je te reparlerai du diabète de type 2 une autre fois.

Oui, mais j’aime trop le petit-déjeuner !

Ah ! Ben oui ! Moi aussi ! En fait, le petit-déjeuner en soi n’est pas forcément un problème (sauf si tu manges vraiment n’importe quoi, bien sûr 🙄 ) ! Finalement, c’est plutôt l’heure à laquelle tu le prends qui pose problème !

Alors voici ma solution : je prends mon petit-déjeuner à 13 heures ou même plus tard ! Souvent mon premier repas de la journée est un repas composé uniquement de fruits.

Super pratique, si tu manques de temps pour cuisiner, et/ou si tu dois emmener ta gamelle au travail ! En plus, ne pas manger le matin, permet de se lever plus tard ! 😃

Vivre heureux !

Es-tu heureux ? Comment faire pour vivre heureux ? Je te propose ici de changer ta façon d’appréhender le sujet. Imagine…
Si le bonheur était juste une vue de l’esprit accessible à tous, indépendant des circonstances. Cela voudrait dire que vivre heureux se décide, ce serait donc un choix ?! Ce serait trop bien, avoue ! Tout le monde choisirait d’être heureux, non ?!

Mais, bien sûr, pour cela, il faudrait connaître cette possibilité. Savoir que tu peux choisir d’être heureux. En effet, comment choisir une option quand on ne sait pas qu’elle existe ? Et bien, simplement en changeant de positionnement. En effet, ainsi tu peux voir apparaître de nouvelles options, invisibles jusque là. Et donc, Tu peux faire des choix différents.

C’est ce qui m’est arrivé et c’est ce que je veux te partager, aujourd’hui. Parce que oui ! Être heureux, ça se décide !

Pourquoi moi ?!

La première fois que je me suis posée cette question, c’était au moment du diagnostic de la RCH. Puis, cette question est revenue, au moment du diagnostic de la spondylarthrite. Pourquoi moi ? C’est pas juste ! Comme si c’était plus juste que ça n’arrive qu’aux autres !…😂

Pourtant, avoir un toit, me paraît juste… je ne me demande pas « pourquoi moi ?! ». Il en a été de même pour la naissance de mes enfants, 3 enfants en pleine santé, sans handicap, sans maladie génétique ! Je l’ai toujours considéré comme normal…. tout comme beaucoup d’autres choses.

As-tu remarqué, comme les « bonnes choses » sont justes, normales et comme les « mauvaises choses » sont injustes, anormales ?

Juste ?! Si la vie était juste, ça se saurait, n’est-ce-pas ?! Mais de quelle justice parle t-on ?
De celle des hommes ? Alors, non, la Vie n’est pas juste.
De celle de l’Univers, de la Vie (de Dieu, pour moi) ? Alors, oui, la Vie est juste.
En effet, je pense que toutes les expériences que nous vivons sont bonnes pour nous, à conditions qu’on les accepte et qu’on les rendent positives. Et oui, y compris la maladie ! Cela m’a fait grandir, changer ma façon de voir les choses, comprendre l’importance de ma liberté de choisir.

L’émerveillement !

Depuis que j’ai pris conscience de cet état de fait, j’ai choisi l’émerveillement. Ainsi, j’ai choisi d’être heureuse ! En effet, j’ai réappris à m’émerveiller de tout et de rien(s). Tu as bien lu : réappris ! Voir les choses, événements ou autres, comme si c’était la première fois. En fait, c’est toujours la première fois… puisque chaque instant est unique. Par exemple, tu n’auras jamais deux fois le même coucher de soleil, ni deux fois la même grippe !

Je m’émerveille de la nature, mais aussi des animaux, des gens, des synchronicités de la vie… ainsi de ce que je suis une créature merveilleuse. En effet, la maladie est une expression de la vie, elle est une solution pour le corps et non un problème. La maladie est le signe que le corps cherche à retrouver un équilibre perdu (pour différentes raisons). La perfection et la complexité du fonctionnement du corps humain sont juste extraordinaires !

Prendre le temps d’être heureux

Et puis, si tu veux être heureux, prends, chaque jour, le temps de faire quelque(s) chose(s) qui te rend(ent) heureux ! Ne laisse pas les obligations du quotidien te faire oublier l’essentiel : Vivre !

Le bonheur, ça se cultive, ça s’entretient. Prends le temps de vivre en pleine conscience les moments où tu fais ce qui te rend heureux. Ancre toi dans le présent, sois entièrement à ce que tu fais. En effet, le passé n’existe plus, et le futur n’existe pas encore. Seul le moment présent est réel.

Lâcher prise

C’est une expression à la mode, souvent employée pour dire : « ne te prends pas la tête ». Mais, concrètement, tu sais comment on fait ? Je ne sais pas comment il faut faire. Cependant, je peux te dire comment moi, je fais.

En toutes circonstances, je fais de mon mieux, tout en gardant à l’esprit que le résultat ne m’appartient pas. En effet, il y a beaucoup d’éléments extérieurs non prévisibles et non maîtrisables qui font que le résultat ne dépend pas de moi même si je fais de mon mieux.
Penser ainsi est libérateur : adieu la culpabilité, le remords, la tristesse, le regret,… Il reste juste la joie d’avoir donné le meilleur de soi !

Si tu as une autre manière pratique de ne pas te prendre la tête et donc de lâcher prise, n’hésite pas le partager en commentaire. Comme cela tout le monde pourra en profiter !

Sixième jour de jeûne

120 heures

Une nouvelle journée commence ! J’ai beaucoup mieux dormi. Je pense avoir été un peu trop active hier. Du coup je devais être en manque d’énergie nerveuse pour la détox. Il va falloir que je me calme un peu aujourd’hui ! Je n’ai toujours pas faim et ma langue reste très blanche. Ce matin, je pèse 57,7 kg. Depuis le début j’ai donc perdu 4 kg. Ça va, donc je continue encore aujourd’hui !

124 heures

D’un coup, vers 12h30, j’ai eu sommeil, mais vraiment sommeil. Les deux oreilles bouchées, la nausée… je suis donc aller dormir environ 1 heure. En même temps depuis ce matin, j’ai mes règles pour la première fois depuis 5 mois (ménopause oblige). Mon corps utilise vraiment tous les moyens possibles pour se nettoyer ! Et au réveil c’était super, je me suis sentie à nouveau pleine d’énergie ! J’ai repris le cours normal de ma journée. Pendant cette période de jeûne, il est vraiment primordial d’écouter son corps afin que le jeûne se passe le mieux possible.

Hier je t’ai parlé de la fatigue et du sommeil, aujourd’hui je vais te parler d’activité physique et de muscles. En effet, tu as certainement entendu dire que lors du jeûne on perd de sa masse musculaire si l’on ne fait pas de sport. Est-ce vrai ou est-ce une peur, un mythe ? Voilà mon point de vue.

Perte de muscle pendant le jeûne

Je pars du principe que le corps est intelligent. En effet, il va toujours tout mettre en œuvre pour maintenir un équilibre dans le but de survivre. Partant de là, il paraît loufoque de penser que l’organisme va aller bouffer ses muscles alors qu’il a une réserve d’énergie conséquente qu’il a mise de côté au cas où ! En effet, pour le sucre, il y a le glycogène dans le foie et dans les muscles, et bien sûr de la graisse à gogo pour certains ! Donc, le poids que l’on perd est essentiellement de la graisse et de l’eau.

Toutefois, mais rarement, il peut arriver que l’organisme se serve des protéines des muscles. Si le jeûneur est trop maigre ou/et si le jeûne est trop long.

Penser que le corps va perdre ses muscles lors du jeûne c’est remettre en question l’intelligence du corps et donc l’intelligence de la vie !

Ce mythe est probablement né du manque de force à la fin du jeûne.

Alors, à quoi est dû ce manque de force ?

Et bien, c’est la faute du système nerveux ! What ? C’est quoi le rapport là ? C’est tout simplement une loi de la vie : tout ce qu’on n’utilise pas, se perd.

En effet, pour que les fibres musculaires de tes muscles se contractent, il faut qu’elles reçoivent un signal du système nerveux. Pendant le jeûne hygiéniste (au repos complet), les muscles sont peu utilisés et il faut donc reconstruire les faisceaux neuronaux.

La bonne nouvelle c’est que tu peux l’éviter ! En effet, il te suffit de pratiquer une activité physique modérée en travaillant l’équilibre, la coordination et surtout avec des mouvements lents.

Mais de toute façon, à la fin du jeûne, les faisceaux neuronaux se reconstruisent vite !

Et le sport intense alors ?

Et bien, je pense qu’il n’est pas recommandé pendant une période de jeûne. En effet, lors d’une séance de sport intensive, les muscles sont abîmés, stressés, voire lésés car ça casse les fibres musculaires avec parfois des micro-déchirures. En temps normal, ce n’est pas grave puisque l’organisme les répare, les renforce, et les multiplie grâce aux acides aminés (Protéines). Mais lors d’un jeûne, le corps a moins d’acides aminés à disposition, et fera donc le minimum de réparation. D’autant que ce ne sera pas peut-être pas sa priorité à ce moment-là.

En fait, il y a une hiérarchie dans l’utilisation de l’énergie par l’organisme. En effet, en premier lieu, il va servir le métabolisme (battements du cœur, respiration etc…) ensuite il va servir le système digestif, puis le système cérébral et moteur et enfin, le nettoyage et la reconstruction. De ce fait, en mettant au repos le système digestif (jeûne) et les systèmes moteur et cérébral, tu permets une excellente régénération de tout l’organisme !

Pour ma part l’activité physique est plutôt réduite, merci la spondylarthrite. Cependant, je m’efforce de bouger un peu tous les jours selon l’intensité des inflammations. Et d’ailleurs…

Que dire de la crise inflammatoire d’avant-jeûne ?

Et bien, je suis très heureuse de te dire que ça va vers le mieux ! Les douleurs sont moins intenses, j’ai retrouvé une grande partie de la mobilité de ma jambe gauche et la kiné trouve mon dos beaucoup plus souple !! Vive le jeûne !

Si tu trouves cet article intéressant, n’hésite pas à aller fouiller dans les autres articles de mon blog. En effet, je pense que tu trouveras certainement d’autres articles intéressant pour toi. Bonne lecture.

Le début de l’aventure
Jour 1
Jour 2
Jour 3
Jour 4
Jour 5

Cinquième jour de jeûne

96 heures

Bon voici le bilan du lever. Insomnie pendant la nuit. En effet, je suis restée éveillée entre environ 1 heure du matin et 4 heures…. c’était un peu long. Je crois que je n’ai jamais autant médité !
Et pourtant ce matin, je me suis levée pleine d’énergie ! Des douleurs bien sûr, quelques nausées, une oreille bouchée et un léger mal de tête. La langue toujours aussi chargée. Je n’ai toujours pas faim. Mon poids est de 58,8 kg, j’ai donc perdu 2,9 kg. Parfait. Je décide donc de continuer aujourd’hui encore.

Je suis super contente de faire des insomnies ! C’est une super bonne nouvelle en période de jeûne. Non, je ne suis pas maso. Je t’explique.

Le sommeil et le jeûne

La nuit est le meilleur moment pour la détox et donc un bon jeûneur ne dort pas la nuit mais plutôt la journée. C’est normal, puisque le système nerveux est actif pendant la détox et que tous les émonctoires travaillent à fond. De ce fait, toute l’énergie nerveuse déployée pour accomplir ces fonctions organiques ne sera pas mise à la récupération et aux phases de sommeil profond et paradoxal. L’insomnie pendant le jeûne est donc le signe d’une bonne élimination.

Cependant, pour qu’il y ait insomnie, il faut une bonne énergie nerveuse et beaucoup de matières à éliminer. Tu as peut-être remarqué que cela fait seulement 2 nuits que j’ai des insomnies. En fait je n’avais pas assez d’énergie nerveuse pour éliminer suffisamment. Dans ce cas là, le corps va prendre le parti d’améliorer l’énergie nerveuse pour pouvoir mener une détox plus tard.

D’autre part, il n’est pas surprenant que l’on ait besoin de moins d’heures de sommeil pendant un jeûne. En effet, il n’y a pas de digestion en début de nuit donc le corps passe tout de suite en phase de récupération, puis élimination.

Pour certains, des siestes dans la journée sont nécessaires. Dans tous les cas, il ne faut pas s’alarmer de peu dormir pendant cette période là car on ne manquera pas d’énergie.

Après le sommeil, parlons fatigue

Pendant le jeûne, on n’est pas fatigué, c’est une impression. En fait, c’est surtout que l’on est inversé énergiquement. Je m’explique. En fait, habituellement, l’énergie est déployée vers des activités extérieures conscientes (choses à faire), alors que pendant le jeûne elle est déployée vers des activités intérieures inconscientes (la détox). Pour le corps, le meilleur moyen de faire cela est de limiter les mouvements possibles. Par exemple, le corps va moins lutter contre l’attraction terrestre (le corps semble lourd), et il va envoyer des signaux de fatigue pour qu’on reste tranquille afin d’optimiser la détox.

108 heures

La journée s’est super bien passée ! Et finalement j’ai été très active. Kiné le matin, puis départ pour Montpellier où j’ai passé l’après midi en ville avec ma fille. Je ne suis rentrée que vers 20 h. J’ai été surprise de mon endurance ! Cependant, je vais retrouver mon lit avec bonheur !

Les épisodes précédents se trouvent ici :
Jour 1
Jour 2
Jour 3
Jour 4

Quatrième jour de jeûne

74 heures

J’ai passé une drôle de nuit ! Et pourtant, je me sens pleine d’énergie ce matin ! Après une douche froide et un verre d’eau je suis opérationnelle.

Je suis restée éveillée une bonne partie de la nuit. Du coup, j’ai beaucoup médité, d’autant que j’avais beaucoup de douleurs. Ah oui ! Je t’ai pas dit que depuis quelques semaines, la spondylarthrite ankylosante se faisait très présente. C’est une des raisons pour lesquelles, je sentais que je devais refaire un jeûne long (le jeûne intermittent faisant déjà partie de mon quotidien).

Avant de commencer le jeûne, j’étais donc en crise inflammatoire. Les trois premiers jours de jeûne, j’ai tout de suite senti une nette amélioration des symptômes. Merci, les hormones ! En effet, lors du jeûne, le corps sécrète énormément d’hormones, notamment de la dopamine, de l’adrénaline et du cortisol et j’en passe. C’est grâce à cela que même si le jeûne fatigue (je vais pas te mentir) tu gardes de l’énergie. Et le cortisol…. et bien c’est un puissant anti-inflammatoire ! C’est de là que vient la cortisone.

Par contre, depuis cette nuit, l’accalmie est terminée. En effet, mon corps est en plein nettoyage et, de fait, il rejette dans la circulation (sanguine et lymphatique) toutes sortes de déchets sous forme de toxines. Et parfois, il y a embouteillage au niveau des émonctoires ! Ce qui explique une recrudescence des symptômes existants en plus de ceux qui apparaissent pendant le jeûne. Donc, c’est plutôt une bonne nouvelle !

A la pesée de ce matin, je faisais 59,8 kg. Donc j’ai moins perdu de poids, maintenant que je bois un peu. J’en suis à moins 1,9 kg depuis le début du jeûne. Ma langue est toujours très chargée… Parfait. Je décide donc de continuer ! D’autant que je n’ai absolument pas faim, et que, même l’envie de café à disparue ! Je bois par petites quantités (2 ou 3 gorgées d’eau quand j’en ressens le besoin).

77 heures

Je n’ai ni faim, ni envie de manger ! J’arrive même à cuisiner pour Chéri sans problème ! Incroyable non ? Comment cela est-il possible après une si longue période de jeûne ? Je t’explique.

J’ai des réserves, je suis suffisamment grasse (même si Chéri n’est pas d’accord avec moi sur ce point), mon corps est plein de déchets non traités (l’inflammation en est une preuve) et chaque cellule de mon corps se renouvelle régulièrement (par exemple le foie se régénère tous les 3 mois). De ce fait, mon corps se nourrit de lui-même en puisant d’abord dans ce qui lui nuit c’est à dire les déchets mais aussi les tumeurs et autres symptômes dont il se sert pour maintenir son équilibre et donc sa survie. Il utilise aussi la graisse pour « faire du sucre et de l’eau » et pour les protéines, il y a le renouvellement cellulaire. C’est l’autophagie.

De plus, mon corps vient de commencer un grand ménage de printemps (ou plutôt d’automne 😁) et il a bien l’intention d’aller le plus loin possible pour lui dans le rafraîchissement.
Je ne sais pas comment tu fais toi en terme de ménage, mais perso, je fais le minimum syndical au quotidien, un peu plus à fond une fois par semaine, puis 1 ou 2 fois par an, c’est la tornade blanche. Il ne me viendrait pas à l’idée par exemple, lors de cette tornade blanche, de ne faire que la moitié des vitres ! J’attaque d’un côté et je m’arrête quand je suis vidée et/ou que c’est propre… et bien là c’est pareil !

C’est mon corps qui me dira quand je dois arrêter le jeûne. Comment ? Facile, il faut juste être attentif. Il faut doucement rompre le jeûne quand le corps est propre (la langue redevient rose) ou quand la faim revient. Facile non ? Par contre, il faut rapidement arrêter le jeûne en cas d’urine rouge ou d’arythmie cardiaque. TOUS les autres symptômes ne sont que des effets collatéraux du grand ménage.

83 heures

Et bien voilà la fin d’une autre journée de jeûne qui s’est déroulée super bien ! Je suis restée relativement active en alternance avec des temps de repos. Je pense que je vais remettre ça demain. Je verrai comment je suis au réveil et comment j’ai dormi. Mais surtout j’écouterai ce que me dit mon corps !

Si tu as loupé le début de l’aventure :

Jour 1
Jour 2
Jour 3