Le gluten… un poison ?

D’abord, sais-tu ce qu’est le gluten ? Avant de rentrer dans le vif du sujet, je tiens à préciser de quoi je parle.

C’est quoi ?

Le terme « gluten » vient du latin « glutinum » qui signifie « lien », « colle ». Cependant, le gluten n’est pas présent en tant que tel dans le blé. En effet, il apparaît lorsque l’on mélange de la farine avec de l’eau. Sous l’action mécanique, deux protéines (la gliadine et la gluténine) s’associent pour former la protéine du gluten.
Le gluten est particulièrement intéressant pour les pâtes levées, puisqu’il piège le CO2 produit par la fermentation. Ainsi, les préparations gagnent en légèreté et en volume. D’autre part, il a la particularité de rendre les pâtes (là, je parle des macaronis,…) résistantes à la cuisson.

Le blé est pourtant la base de l’alimentation depuis 10 000 ans… alors pourquoi, aujourd’hui, 8 à 15 % de la population européenne évite le gluten ? Pourquoi, tant de personnes se sentent mieux quand elles font un régime sans gluten ?

Peut-être fais-tu partie de ceux qui pensent que les céréales d’aujourd’hui contiennent plus de gluten ? Si c’est le cas, et ben… tu as tort ! Et c’est même le contraire, il y a moins de gluten dans la farine, de nos jours.

Et bien, il y a trois raisons. Je t’explique.

1. Difficile à digérer

Et bien oui ! C’est une réalité. En fait, le gluten est même la seule protéine que le corps ne sait pas digérer. Donc, en manger, ralentis la digestion et entraine une fatigue de l’ensemble de l’organisme. Je t’entends penser : «  Ok. Mais alors, avant aussi, l’organisme ne savait pas le digérer et y avait pas de problème ! Han han…. ! »

C’est vrai ! Sauf que à l’époque, ils n’avaient pas la même vie. Déjà, ils n’avaient pas une alimentation ultra transformée par l’industrie. Et surtout, la base de l’alimentation c’était majoritairement le pain ! Le pain qui était fait au levain et qui était fermenté pendant 2 à 3 jours (contre 2 heures aujourd’hui !).
et ça, ça fait toute la dif. ! Ben oui ! Parce que lors de cette fermentation, le gluten était pré-digéré par les bactéries du levain…. de ce fait, il n’était plus un problème pour le système digestif.

En plus, aujourd’hui, on trouve du gluten (non fermenté) dans 30 % des produits transformés dans les supermarchés ! C’est pratique : le gluten augmente le volume du produit fini.

2. Le blé n’est plus le même

Après la deuxième guerre mondiale, les industriels et les gouvernements se sont retrouvés face à 2 problèmes :

  • Le manque de nourriture, il fallait produire plus, et notamment plus de céréales.
  • Maintenant qu’il n’y avait plus besoin de faire des bombes, les industriels avaient énormément de stock des 2 matières premières nécessaires à cette industrie : le nitrate et le phosphate.

Tu vois le truc ? Et bien oui ! Le problème de l’un était la solution de l’autre !! Voilà la naissance de l’engrais chimique. Facile hein ?! Et ben, non pas tant que ça en fait.

En effet, avec ces engrais, le rendement était moindre. Et là, tu penses : « ???? ». En fait, l’engrais pénétrait dans la tige et la fragilisait… alors, lorsque l’épis grossissait… la tige cassait. Fail… pas grave. Le blé (mais aussi le riz, et autres…) étaient juste trop grands ! Y a cas, le manipuler un peu…. et voilà ! Du blé nain… (souche de tous les blés actuels).

Le rendement est là ! Super !! Sauf que…. ben maintenant , l’herbe est aussi haute que blé et c’est embêtant pour moissonner… pas grave, on rajoute un peu (voire beaucoup) d’herbicide. Et voilà ! Ben non pas encore…. mais bon je vais pas de donner mon troisième point tout de suite, hein ! Je finis avec le deuxième.

Donc, voilà. Le blé ancien (avant l’entrée de la chimie dans l’agriculture) contenait environ 30 % de gluten contre 15 à 20 % pour le blé d’aujourd’hui. Mais ce n’est pas la seule différence. En effet, le gluten moderne est beaucoup plus résistant. Je t’explique.

Imagine un élastique que tu étires jusqu’à le rompre…. et bien le gluten est similaire à un élastique. Pour rompre le gluten moderne il faut 5 fois plus de force que pour rompre le gluten ancien. C’est la même chose pour nos enzymes.

Cette résistance arrange bien l’industrie agro-alimentaire. En effet, ça facilite la transformation en raccourcissant les temps de traitements. Le temps, c’est de l’argent ! Tout le monde est content… même le consommateur qui ne sait pas.

3. Le glyphosate

Je ne te le présente pas, tu connais… l’herbicide le plus connu ! Mais pas que. Perturbateur endocrinien, tu sais probablement. Mais, tu ne sais probablement pas qu’il est aussi un antibiotique à spectre large et un chélateur de métaux (il se lie à eux) en particulier avec le fer, le manganèse, le magnésium et le cobalt. Ces éléments, indispensables au bon fonctionnement de l’organisme, ne sont alors plus disponibles. De ce fait, le glyphosate est un grand déminéralisateur.

Mais, le plus grave a été découvert par Stéphanie SENEFF (chercheur scientifique). En effet, elle a découvert que le glyphosate est un analogue (même structure) d’un acide aminé (les acides aminés sont les composants des protéines) : la glycine.
Ainsi le glyphosate prend la place de la glycine dans les protéines…. et s’accumule dans tout l’organisme entraînant de nombreuses perturbations…

En mettant en parallèle des études, elle a constaté une correspondance presque parfaite entre l’augmentation de l’usage du glyphosate et l’augmentation de la maladie cœliaque mais aussi du cancer de la thyroïde, du diabète, de l’autisme, de la démence sénile, et de certaines maladies auto-immunes. Ça t’en bouche un coin ? Ben… moi aussi !

Alors, pourquoi est-il encore autorisé ?

Ben, en fait, pour les agriculteurs…. le glyphosate c’est super bien !

En effet, l’agriculture chimique a trouvé un autre intérêt à cet herbicide. En le pulvérisant avant la récolte, ça fait « mûrir » le blé ! Trop bien ! Si jamais la saison s’annonce trop pluvieuse… hop ! Un peu de glyphosate et on peut moissonner plut tôt ! En plus, cela permet de le cultiver aussi dans des pays plus froids… comme par exemple le Canada ! Oui, oui, et il est même devenu le premier producteur mondial !

Et puis, tu sais bien, que les études indépendantes ne sont pas forcément celles qui sont retenues pour faire les lois…

Conclusion

Et si le gluten était juste l’arbre qui cache la forêt… depuis 1996, date du début des pulvérisations avant récolte, les résidus de glyphosate dans l’alimentation ont explosé ! Vive le bio !
Je pense que manger sans gluten est une bonne idée si tu te sens mieux ainsi. Cependant, ne faudrait-il pas mieux repenser toute ton alimentation ? Si tu me suis sur ce blog, tu sais que je mange très peu de céréales et que j’évite le gluten… mais pour Chéri, je n’achète que de la farine de blé ancien locale et bio. Et bien sûr, je boycotte tous les produits transformés par l’industrie agroalimentaire.

En choisissant ce que je mets dans mon assiette ( et dans celle de Chéri) , je prends le pouvoir de,changer les choses. Oh ! C’est sûre que ce n’est pas moi qui ferais la différence…. je fais simplement ma part…

Si tu as des remarques ou des questions, n’hésite pas à me laisser un commentaire. Je ferais de mon mieux pour te répondre.

Tarte au citron

Voilà une tarte toute crue avec un max de légumes !! Oui oui, tu as bien lu… je te propose un dessert à base de légume cru. Voilà donc un dessert comme je les aime : gourmand et sain ! Je me suis inspirée d’une recette de Cilou.

Pour un moule de 22 cm de diamètre, ce qui fait pour 6 à 8 personnes (selon la gourmandise des convives)

Pour la pâte il te faudra :
– 150 g de noix de macadamia (ou autre noix… à toi de voir)
– environ 4 dattes medjool (plus tu en mets, plus c’est sucré… à toi de voir)

Tu mets le tout dans un robot avec une lame en S pour obtenir un pâte sablée. Ensuite, tu étales à la main cette pâte, le plus régulièrement possible, au fond d’un moule avec un fond amovible (sinon, tu devras manger la tarte directement dans le moule… (à toi de voir).

Pour la garniture, il te faudra :
– 300 g de courgette en dés
– 1 citron (zest et jus)
– 1 c. à soupe de purée d’amandes
– 2 c. à soupe de sirop d’érable
– 4 c. à soupe d’huile de coco
– 1/2 c. à café de curcuma
– de la vanille
– 1 c. à café de psyllium (éventuellement des graines de lin moulues si tu n’as pas de psyllium)
– 125 g de myrtilles (ou pas) pour la décoration.

Tu mélanges tous les ingrédients sauf le psyllium dans un blender.
Puis tu rajoutes le psyllium.

Ensuite tu répartis cette préparation sur la pâte, tu décores avec des myrtilles ou autre, ou rien (à toi de voir…).

Mettre au frais au moins une heure. Oui, c’est vrai, c’est bien ça le plus dur !!! Il faut attendre avant de goûter !

Et voilà !!


Les graines germées

Pour changer des régimes santé où tu dois commencer par supprimer des aliments, je te propose de rajouter de la vie dans ton assiette avec les graines germées !

C’est devenu une tendance. On les retrouve même dans les assiettes de certains restaurants ! C’est un bon moyen d’introduire originalité, fraîcheur et cru … mais pas que !
Tu peux tout à fait t’en servir comme aromate (roquette, alfa-alfa, fénugrec…), et même comme légume d’accompagnement (lentilles, pois chiches, haricots…). De plus, tu peux en rajouter dans un taboulé revisité, par exemple. Les graines germées sont de véritables trésors oubliés pour notre santé. En effet, leur consommation ne date pas d’hier ! L’homme en consomme depuis l’antiquité pour ses nombreux bienfaits.

Concentré de vie

Une graine germée est vivante ! En effet, elle contient encore toute l’énergie de la création. Elle possède tout ce qui est nécessaire pour faire naître une future plante ou arbre. De ce fait, la graine germée est particulièrement riche en micro nutriments.
D’autant plus si tu la manges crue fraîche et entière, y compris les racines pour les jeunes pousses. En effet, ainsi, la graine n’est pas dégradée par une quelconque transformation (cuisson, transport, conditionnement…).

Une bombe vitaminée

Lors de la germination, les taux de micro nutriments de la graine explosent afin de lui permettre une croissance rapide. En effet, les taux des vitamines présentes dans la graine augmentent de 10, 100 voire 600 % selon les graines.
Tu comprendras pourquoi, il vaut mieux faire germer tes légumineuses avant de les manger. Et oui ! Même si tu les fais cuire (mais à la vapeur douce, bien sûr !). De plus, elles deviennent très digestes : adieu ballonnements et autres inconforts.

Quelles graines choisir ?

La variété ! Autrement dit, toutes les graines peuvent être germées à condition qu’elles soient complètes, crues (et bio de préférence).

Pour ma part, je fais germer essentiellement toutes les céréales et toutes les légumineuses. Comme cela, je peux manger de tout ! En effet, lors de la germination, les sucres complexes se transforment en sucres simples.
Oui, oui, même le riz peut germer avant cuisson ! (Complet et bio, bien sûr).

Et le blé ?! le gluten… ? Et bien, après la germination, le gluten est en partie « découpé » par les enzymes, mais en partie seulement ! Donc oui, il en reste un peu….. par contre les jeunes pousses de blé ne contiennent pas de gluten ! La différence ? il faut simplement attendre l’apparition de petites feuilles et racines ! Et voilà ! Plus de gluten ! Tu peux même en faire du jus ! Il s’agit alors de jus d’herbe de blé : une véritable bombe nutritionnelle.

Personnellement, j’utilise beaucoup le sarrasin. Il germe très facilement. Ensuite, il s’utilise de nombreuses façons. Enfin, j’adore son goût. Je ferai probablement un article spécial sarrasin… dis moi, si cela t’intéresse.

Et puis, il y a toutes les autres graines… alfa-alfa (luzerne), radis, moutarde, roquette, fénugrec, trèfle, fenouil, haricots mango (pour obtenir des germes de soja)…. elles offrent une grande variété de goûts et de couleurs ! A toi, de tester et de trouver tes préférées !

N’hésite pas à partager tes découvertes et tes préférences en commentaires.

Sixième jour de jeûne

120 heures

Une nouvelle journée commence ! J’ai beaucoup mieux dormi. Je pense avoir été un peu trop active hier. Du coup je devais être en manque d’énergie nerveuse pour la détox. Il va falloir que je me calme un peu aujourd’hui ! Je n’ai toujours pas faim et ma langue reste très blanche. Ce matin, je pèse 57,7 kg. Depuis le début j’ai donc perdu 4 kg. Ça va, donc je continue encore aujourd’hui !

124 heures

D’un coup, vers 12h30, j’ai eu sommeil, mais vraiment sommeil. Les deux oreilles bouchées, la nausée… je suis donc aller dormir environ 1 heure. En même temps depuis ce matin, j’ai mes règles pour la première fois depuis 5 mois (ménopause oblige). Mon corps utilise vraiment tous les moyens possibles pour se nettoyer ! Et au réveil c’était super, je me suis sentie à nouveau pleine d’énergie ! J’ai repris le cours normal de ma journée. Pendant cette période de jeûne, il est vraiment primordial d’écouter son corps afin que le jeûne se passe le mieux possible.

Hier je t’ai parlé de la fatigue et du sommeil, aujourd’hui je vais te parler d’activité physique et de muscles. En effet, tu as certainement entendu dire que lors du jeûne on perd de sa masse musculaire si l’on ne fait pas de sport. Est-ce vrai ou est-ce une peur, un mythe ? Voilà mon point de vue.

Perte de muscle pendant le jeûne

Je pars du principe que le corps est intelligent. En effet, il va toujours tout mettre en œuvre pour maintenir un équilibre dans le but de survivre. Partant de là, il paraît loufoque de penser que l’organisme va aller bouffer ses muscles alors qu’il a une réserve d’énergie conséquente qu’il a mise de côté au cas où ! En effet, pour le sucre, il y a le glycogène dans le foie et dans les muscles, et bien sûr de la graisse à gogo pour certains ! Donc, le poids que l’on perd est essentiellement de la graisse et de l’eau.

Toutefois, mais rarement, il peut arriver que l’organisme se serve des protéines des muscles. Si le jeûneur est trop maigre ou/et si le jeûne est trop long.

Penser que le corps va perdre ses muscles lors du jeûne c’est remettre en question l’intelligence du corps et donc l’intelligence de la vie !

Ce mythe est probablement né du manque de force à la fin du jeûne.

Alors, à quoi est dû ce manque de force ?

Et bien, c’est la faute du système nerveux ! What ? C’est quoi le rapport là ? C’est tout simplement une loi de la vie : tout ce qu’on n’utilise pas, se perd.

En effet, pour que les fibres musculaires de tes muscles se contractent, il faut qu’elles reçoivent un signal du système nerveux. Pendant le jeûne hygiéniste (au repos complet), les muscles sont peu utilisés et il faut donc reconstruire les faisceaux neuronaux.

La bonne nouvelle c’est que tu peux l’éviter ! En effet, il te suffit de pratiquer une activité physique modérée en travaillant l’équilibre, la coordination et surtout avec des mouvements lents.

Mais de toute façon, à la fin du jeûne, les faisceaux neuronaux se reconstruisent vite !

Et le sport intense alors ?

Et bien, je pense qu’il n’est pas recommandé pendant une période de jeûne. En effet, lors d’une séance de sport intensive, les muscles sont abîmés, stressés, voire lésés car ça casse les fibres musculaires avec parfois des micro-déchirures. En temps normal, ce n’est pas grave puisque l’organisme les répare, les renforce, et les multiplie grâce aux acides aminés (Protéines). Mais lors d’un jeûne, le corps a moins d’acides aminés à disposition, et fera donc le minimum de réparation. D’autant que ce ne sera pas peut-être pas sa priorité à ce moment-là.

En fait, il y a une hiérarchie dans l’utilisation de l’énergie par l’organisme. En effet, en premier lieu, il va servir le métabolisme (battements du cœur, respiration etc…) ensuite il va servir le système digestif, puis le système cérébral et moteur et enfin, le nettoyage et la reconstruction. De ce fait, en mettant au repos le système digestif (jeûne) et les systèmes moteur et cérébral, tu permets une excellente régénération de tout l’organisme !

Pour ma part l’activité physique est plutôt réduite, merci la spondylarthrite. Cependant, je m’efforce de bouger un peu tous les jours selon l’intensité des inflammations. Et d’ailleurs…

Que dire de la crise inflammatoire d’avant-jeûne ?

Et bien, je suis très heureuse de te dire que ça va vers le mieux ! Les douleurs sont moins intenses, j’ai retrouvé une grande partie de la mobilité de ma jambe gauche et la kiné trouve mon dos beaucoup plus souple !! Vive le jeûne !

Si tu trouves cet article intéressant, n’hésite pas à aller fouiller dans les autres articles de mon blog. En effet, je pense que tu trouveras certainement d’autres articles intéressant pour toi. Bonne lecture.

Le début de l’aventure
Jour 1
Jour 2
Jour 3
Jour 4
Jour 5

Moi, le stress,

Crédit illustration : Fantine Chareyre

Je sais que tu as tendance à me combattre, à me rejeter. C’est vrai, j’ai mauvaise réputation. Pourtant, tu as besoin d’un peu de stress dans ta vie. En effet, c’est grâce à moi que tu te lèves le matin. Je suis celui qui te motive tout au long de la journée ! C’est encore moi, qui te donne l’énergie de te dépasser, et d’entreprendre de nouvelles choses.
Je suis accusé d’être trop présent, et, de ce fait, d’être néfaste pour ta santé. Est-ce vraiment moi le problème ? Ne pourrais-tu pas apprendre à me gérer ? Mais pour cela, il faut d’abord comprendre mon fonctionnement. Je t ‘explique.

J’apparais suite à une expérience stressante. Celle-ci peut être physique, mentale ou émotionnelle. J’entraîne alors une réaction en chaîne incontrôlable. En effet le système nerveux autonome, normalement en mode « parasympathique » passe en mode «sympathique » ou « orthosympathique ».

Le système nerveux sympathique

Ce système nerveux est autonome, c’est à dire qu’il échappe à notre contrôle. C’est un système de survie. En effet, il te permet de décupler ta force, tes réflexes ainsi que ta réflexion afin de mieux gérer une situation de stress. Et c’est plutôt une bonne chose. Cela te permet de réagir rapidement et efficacement face au danger (un lion par exemple, ou un enfant sur la route face à une voiture, ou une agression….) Tu as certainement entendu parler des trois F… Freeze, Flight, and Fight ! (Paralyser, fuir, combattre). Le système nerveux sympathique est fait pour gérer un danger intense et momentané. En effet, il demande beaucoup d’énergie et perturbe le fonctionnement de l’organisme en changeant ses priorités.

Pour cela, les glandes surrénales vont libérer des hormones, principalement de l’adrénaline, de la noradrénaline et du cortisol. Celles-ci vont avoir un effet « accélérateur » sur l’organisme. Ton cœur et ta respiration accélèrent pour amener plus d’oxygène aux cellules, tes muscles se contractent, ta pression artérielle augmente, tes pupilles se dilatent, ton foie libère du glucose…. Toutefois, dans le même temps et toujours dans le but d’avoir un maximum d’énergie pour gérer le danger, ta digestion se bloque, et tout ton système digestif ralentit. De plus, le sang se concentre au niveau des organes vitaux (cerveau, cœur, et muscles) au détriment des extrémités.

Lorsque le danger est passé, le système nerveux autonome repasse en mode « parasympathique ». Pour cela, il lui faut environ 20 mn.

Le système nerveux parasympathique

Il est antagoniste au système nerveux sympathique. En effet, il ralentit les fonctions de l’organisme dans une soucis d’économie d’énergie. En revanche, il facilite la digestion en augmentant les sécrétions salivaires, gastriques et intestinales, et stimule l’appétit sexuel.
L’activation du système nerveux parasympathique correspond à une réponse de relaxation.
En fait, on pourrait dire qu’il est actif lors du repos !

Pourquoi je peux devenir un problème ?

Tu as besoin de trouver un équilibre en passant d’un système nerveux sympathique à un système nerveux parasympathique. Quand cet équilibre n’existe plus… et bien tu es mal ! Que je sois trop présent, ou au contraire, trop rare.

Quand je suis trop présent

Ce qui est de plus en plus fréquent avec ton mode de vie moderne. Le problème vient de la sur-sollicitation de tes glandes surrénales qui finissent par s’épuiser. Alors, tu n’arrives physiquement plus à me gérer, et toutes sortes symptômes apparaissent. Tu deviens fatigué, irritable, dépressif, tu prends du poids, (ou tu en perds faute d’appétit), tu deviens sujet aux rhumes, angines, infections et inflammations en tous genres…. Cela peut même affecter ta libido et ta fertilité. Cette liste n’est pas exhaustive bien sûr, je pense que tu as compris l’idée générale.

La solution ?

Ne pas me provoquer sans raison, et, quand je suis là, apprendre à revenir à un fonctionnement parasympathique !

Comment ? Tout simplement par la relaxation ! Apprends à respirer en conscience par la méditation ou la cohérence cardiaque par exemple. Reviens au moment présent. Remets les choses dans leur juste perspective : est-ce si grave que ça ? Cherche une solution à ton problème et agis. Vas te promener dans la nature et apprécie ce que tu vois….
Et surtout, ne me provoque pas pour rien ! Si, si, je suis sûr que ça t’arrive… par exemple, quand tu redoutes un événement et que tu imagines les pires scénarios. Et bien cela active le système nerveux sympathique parce que le cerveau ne fait pas la différence entre l’imaginaire et le réel. Une preuve ? Facile ! Ferme les yeux et imagine que tu as dans la bouche ton aliment préféré…. et ben oui, tu salives !!
Alors imagine plutôt cet événement en version bisounours !

Quand je suis trop rare

Si, si, cela arrive… C’est un mal, il y a quelques années, qui touchait beaucoup les femmes de la noblesse. Elles n’avaient pas de projet de vie (à part faire un héritier), pas vraiment de but ou de projet. On parlait alors de neurasthénie…

Aujourd’hui, on peut retrouver cela chez certains de nos jeunes ou de nos retraités. Cela entraîne un état dépressif, un manque d’énergie qui donne envie de rester au lit !

La solution ?

Sors de ton confort ! Prends des risques, vas vers les autres, engage toi dans une association ou dans une activité sportive. Mets toi des challenges ! Choisis la Vie !