Le gluten… un poison ?

D’abord, sais-tu ce qu’est le gluten ? Avant de rentrer dans le vif du sujet, je tiens à préciser de quoi je parle.

C’est quoi ?

Le terme « gluten » vient du latin « glutinum » qui signifie « lien », « colle ». Cependant, le gluten n’est pas présent en tant que tel dans le blé. En effet, il apparaît lorsque l’on mélange de la farine avec de l’eau. Sous l’action mécanique, deux protéines (la gliadine et la gluténine) s’associent pour former la protéine du gluten.
Le gluten est particulièrement intéressant pour les pâtes levées, puisqu’il piège le CO2 produit par la fermentation. Ainsi, les préparations gagnent en légèreté et en volume. D’autre part, il a la particularité de rendre les pâtes (là, je parle des macaronis,…) résistantes à la cuisson.

Le blé est pourtant la base de l’alimentation depuis 10 000 ans… alors pourquoi, aujourd’hui, 8 à 15 % de la population européenne évite le gluten ? Pourquoi, tant de personnes se sentent mieux quand elles font un régime sans gluten ?

Peut-être fais-tu partie de ceux qui pensent que les céréales d’aujourd’hui contiennent plus de gluten ? Si c’est le cas, et ben… tu as tort ! Et c’est même le contraire, il y a moins de gluten dans la farine, de nos jours.

Et bien, il y a trois raisons. Je t’explique.

1. Difficile à digérer

Et bien oui ! C’est une réalité. En fait, le gluten est même la seule protéine que le corps ne sait pas digérer. Donc, en manger, ralentis la digestion et entraine une fatigue de l’ensemble de l’organisme. Je t’entends penser : «  Ok. Mais alors, avant aussi, l’organisme ne savait pas le digérer et y avait pas de problème ! Han han…. ! »

C’est vrai ! Sauf que à l’époque, ils n’avaient pas la même vie. Déjà, ils n’avaient pas une alimentation ultra transformée par l’industrie. Et surtout, la base de l’alimentation c’était majoritairement le pain ! Le pain qui était fait au levain et qui était fermenté pendant 2 à 3 jours (contre 2 heures aujourd’hui !).
et ça, ça fait toute la dif. ! Ben oui ! Parce que lors de cette fermentation, le gluten était pré-digéré par les bactéries du levain…. de ce fait, il n’était plus un problème pour le système digestif.

En plus, aujourd’hui, on trouve du gluten (non fermenté) dans 30 % des produits transformés dans les supermarchés ! C’est pratique : le gluten augmente le volume du produit fini.

2. Le blé n’est plus le même

Après la deuxième guerre mondiale, les industriels et les gouvernements se sont retrouvés face à 2 problèmes :

  • Le manque de nourriture, il fallait produire plus, et notamment plus de céréales.
  • Maintenant qu’il n’y avait plus besoin de faire des bombes, les industriels avaient énormément de stock des 2 matières premières nécessaires à cette industrie : le nitrate et le phosphate.

Tu vois le truc ? Et bien oui ! Le problème de l’un était la solution de l’autre !! Voilà la naissance de l’engrais chimique. Facile hein ?! Et ben, non pas tant que ça en fait.

En effet, avec ces engrais, le rendement était moindre. Et là, tu penses : « ???? ». En fait, l’engrais pénétrait dans la tige et la fragilisait… alors, lorsque l’épis grossissait… la tige cassait. Fail… pas grave. Le blé (mais aussi le riz, et autres…) étaient juste trop grands ! Y a cas, le manipuler un peu…. et voilà ! Du blé nain… (souche de tous les blés actuels).

Le rendement est là ! Super !! Sauf que…. ben maintenant , l’herbe est aussi haute que blé et c’est embêtant pour moissonner… pas grave, on rajoute un peu (voire beaucoup) d’herbicide. Et voilà ! Ben non pas encore…. mais bon je vais pas de donner mon troisième point tout de suite, hein ! Je finis avec le deuxième.

Donc, voilà. Le blé ancien (avant l’entrée de la chimie dans l’agriculture) contenait environ 30 % de gluten contre 15 à 20 % pour le blé d’aujourd’hui. Mais ce n’est pas la seule différence. En effet, le gluten moderne est beaucoup plus résistant. Je t’explique.

Imagine un élastique que tu étires jusqu’à le rompre…. et bien le gluten est similaire à un élastique. Pour rompre le gluten moderne il faut 5 fois plus de force que pour rompre le gluten ancien. C’est la même chose pour nos enzymes.

Cette résistance arrange bien l’industrie agro-alimentaire. En effet, ça facilite la transformation en raccourcissant les temps de traitements. Le temps, c’est de l’argent ! Tout le monde est content… même le consommateur qui ne sait pas.

3. Le glyphosate

Je ne te le présente pas, tu connais… l’herbicide le plus connu ! Mais pas que. Perturbateur endocrinien, tu sais probablement. Mais, tu ne sais probablement pas qu’il est aussi un antibiotique à spectre large et un chélateur de métaux (il se lie à eux) en particulier avec le fer, le manganèse, le magnésium et le cobalt. Ces éléments, indispensables au bon fonctionnement de l’organisme, ne sont alors plus disponibles. De ce fait, le glyphosate est un grand déminéralisateur.

Mais, le plus grave a été découvert par Stéphanie SENEFF (chercheur scientifique). En effet, elle a découvert que le glyphosate est un analogue (même structure) d’un acide aminé (les acides aminés sont les composants des protéines) : la glycine.
Ainsi le glyphosate prend la place de la glycine dans les protéines…. et s’accumule dans tout l’organisme entraînant de nombreuses perturbations…

En mettant en parallèle des études, elle a constaté une correspondance presque parfaite entre l’augmentation de l’usage du glyphosate et l’augmentation de la maladie cœliaque mais aussi du cancer de la thyroïde, du diabète, de l’autisme, de la démence sénile, et de certaines maladies auto-immunes. Ça t’en bouche un coin ? Ben… moi aussi !

Alors, pourquoi est-il encore autorisé ?

Ben, en fait, pour les agriculteurs…. le glyphosate c’est super bien !

En effet, l’agriculture chimique a trouvé un autre intérêt à cet herbicide. En le pulvérisant avant la récolte, ça fait « mûrir » le blé ! Trop bien ! Si jamais la saison s’annonce trop pluvieuse… hop ! Un peu de glyphosate et on peut moissonner plut tôt ! En plus, cela permet de le cultiver aussi dans des pays plus froids… comme par exemple le Canada ! Oui, oui, et il est même devenu le premier producteur mondial !

Et puis, tu sais bien, que les études indépendantes ne sont pas forcément celles qui sont retenues pour faire les lois…

Conclusion

Et si le gluten était juste l’arbre qui cache la forêt… depuis 1996, date du début des pulvérisations avant récolte, les résidus de glyphosate dans l’alimentation ont explosé ! Vive le bio !
Je pense que manger sans gluten est une bonne idée si tu te sens mieux ainsi. Cependant, ne faudrait-il pas mieux repenser toute ton alimentation ? Si tu me suis sur ce blog, tu sais que je mange très peu de céréales et que j’évite le gluten… mais pour Chéri, je n’achète que de la farine de blé ancien locale et bio. Et bien sûr, je boycotte tous les produits transformés par l’industrie agroalimentaire.

En choisissant ce que je mets dans mon assiette ( et dans celle de Chéri) , je prends le pouvoir de,changer les choses. Oh ! C’est sûre que ce n’est pas moi qui ferais la différence…. je fais simplement ma part…

Si tu as des remarques ou des questions, n’hésite pas à me laisser un commentaire. Je ferais de mon mieux pour te répondre.

Jus betterave/chou rouge

Allez ! Une recette de jus de légumes ! Cela faisait un moment que je ne t’avais pas donné de nouvelles recettes de jus, alors voilà ! Ce jus est excellent pour préparer le foie avant les agapes de fin d’année… et pas que !

Les ingrédients… je n’avais pas encore sorti mon curcuma et mon gingembre quand j’ai pris la photo. Mais bien sûr, comme à chaque fois, j’en mets un bon peu !

J’ai mis quelques carottes. Ben oui, je n’avais pas assez de betteraves… alors j’ai mis des carottes. Ceci étant dit, je préfère ce jus avec simplement betteraves, chou et oranges. Avec du curcuma et du gingembre, cela va sans dire !
Tu peux aussi remplacer l’orange par de l’ananas. En effet, celui-ci se marie très bien avec le chou.

Le chou rouge

Il apaise les troubles digestifs. De plus, comme la betterave, il est riche en bêta-carotènes, mais aussi ,en fer et en calcium.

De tout temps, les choux ont été « la médecine des pauvres ». Les romains l’utilisaient déjà pour traiter les tumeurs ! En effet, ils possèdent des propriétés anti-cancéreuses attribuées à la présence de produits phytochimiques tels que les glucosinolates. Dés que les légumes sont coupés, broyés, les glucosinolates sont libérés et convertis en indoles anticancéreux.

Les glucosinolates

Les glucosinolates sont des composés soufrés (il en existe plus de 20 différents avec chacun ses propriétés). Ce sont eux qui donnen’y la saveur amère et un peu piquante à de nombreux aliments tels que les crucifères mais aussi la moutarde, le radis…
Ils sont dégradés pendant la préparation des aliments. Puis lors de la mastication grâce à une enzyme (la myrosinase) à condition que le chou n’ait pas été dégradé (par la cuisson par exemple), et bien sûr, que tu n’oublies pas de mâcher ! Et enfin, dans le côlon par le microbiote.

De ce fait, le chou garde toutes ses propriétés lorsque tu le consommes en jus. Si, en plus tu y rajoutes de la betterave (ou carotte) et quelques oranges… Tu gagnes sur tous les fronts… c’est super bon pour ta santé, c’est digeste avec un plaisir garanti à la dégustation !

Tu trouveras les propriétés des autres ingrédients ici !

À ta santé !

Taboulé revisité

Voilà une idée estivale pour tous ceux qui fuient les céréales et notamment le gluten. Et oui, tu as bien lu ! Un taboulé composé uniquement de fruits et de légumes, c’est possible ! Une autre façon de rajouter du cru dans ton assiette, et dans celle des autres ! Je te donne les proportions pour environ 2 personnes.

Ingrédients

1 cup de fleurs de choux-fleurs
1 cup de fleurs de brocolis
1/4 de cup de raisins secs
1/4 de cup de graines de courges
Quelques feuilles de menthe (selon ton goût)
1/2 jus de citron
Tout ce que tu veux comme légumes en dés : concombre, poivron, tomates, oignons……

Préparation

C’est là que les complications commencent. Mais non, je rigole ! C’est, au contraire, super simple !
Tu mets tous les ingrédients dans un mixeur avec une lame en S. Tu mixes jusqu’à obtenir un texture de semoule… et voilà !

Variante

Tu peux aussi mettre la « semoule » dans un cercle de présentation en la tassant un peu. Puis disposer autour les dés de légumes, ou encore mettre autour une sauce de poivron, ou de tomates…
Tu peux aussi mettre des olives dénoyautées dans les ingrédients de ta « semoule ».

Bref, soit créatif ! Ceci est une base, amuse toi et surtout fais toi plaisir !!

Comme toujours, tu peux mettre tes super idées en commentaires, pour ceux qui en manquent.

La figue et le raisin

Avec un titre pareil, on pourrait croire que je vais écrire une fable. Et bien, non !! Cela n’a rien d’une fable, c’est tout du vrai !

C’est le moment de préparer ton corps à l’hiver. Pour cela, je te propose de renforcer ton système immunitaire en nettoyant tes intestins. Les meilleurs nettoyants naturels sont la figue et le raisin. Ça tombe bien… c’est la saison ! Alors profites-en pour faire une cure. Et pourquoi pas faire des monodiètes de quelques jours en alternant ces deux fruits ? Genre, 1 jour ou 2 de monodiète de raisin, puis 1 jour ou 2 de monodiète de figue. A renouveler. En fait, tu fais comme tu le sens, ce sera toujours bien !

Pourquoi la figue et le raisin ?

La figue est riche en fibres et facile à digérer. De ce fait, elle est laxative et donc permet de nettoyer les intestins. En monodiète, elle aura un effet purge.
De plus elle protège les vaisseaux sanguins.

Le raisin lui aussi contribue au nettoyage des intestins. Mais attention ! Hein ?! Surtout ne recrache pas les pépins ! Ni la peau ! Ce sont eux qui renferment des huiles essentielles excellentes pour la peau. Mais aussi du resvératol ! ……C’est quoi ?!

Le resvératol est un inhibiteur de cancer et il protège les artères. Ce serait dommage de le jeter, non ? Alors, non seulement ne recrache pas les pépins mais en plus croque-les !! Et oui ! Les graines non croquées finiront, entières et intactes… dans les toilettes !
Ne fait cette tête dégoutée, je te donne une recette de smoothie permettant d’allier efficacité et plaisir. En effet, le blender éclatera tous les pépins, et fera le travail (enfin, pas tout le travail, mais presque) à ta place. En plus c’est super bon !

La recette

Tu mets dans ton blender un volume de grains de raisin pour un volume de figues. Tu rajoutes un peu de cannelle (ou beaucoup selon affinité), une pincée de sel (de l’Himalaya) et un peu d’eau ou des glaçons. Et voilà ! Plus qu’à mettre en marche ton blender 1 ou 2 minutes.

Bois le lentement, en « mâchant ». N’oublie pas que la digestion commence dans la bouche. Prends le temps de savourer.

Trucs en plus

Si tu n’es pas copain (ou copine) avec ambroisie, une monodiète de raisin peut t’aider à passer cette mauvaise période en atténuant les symptômes, voire en les supprimant. Ce n’est pas aussi efficace que le jeûne mais c’est quand même à tester. Ça vaut le coup d’essayer !

Et si en plus, tu as une (ou plusieurs) verrue, c’est le moment d’agir. En effet, le latex (le lait blanc) de la figue ou de la feuille est corrosif. Il suffit donc de l’appliquer directement sur la verrue 2 fois par jour !

Vivre avec la douleur

Quand les médecins m’ont dit que j’avais une RCH puis une spondylarthrite ankylosante, il m’ont aussi dit : « ne vous inquiétez pas, ce n’est pas une maladie mortelle ». Cependant aucun d’entre eux ne m’a dit comment on fait pour vivre avec… avec la maladie mais surtout avec la douleur !

Ne pouvant pas prendre d’anti-inflammatoires, il a bien fallu que j’apprenne. Je te propose de t’expliquer ma façon de gérer les fortes douleurs mais aussi les moins fortes. Je me sers d’un mélange de méditation, de pensée positive et d’auto-hypnose.
Cela m’a demandé, du temps, et surtout de l’entraînement ! En effet, c’est comme un muscle, il faut l’entraîner pour plus d’efficacité. Mes premières tentatives n’étaient vraiment pas efficaces, il m’a fallu beaucoup de persévérance.

Ceci est un témoignage pas une recette. Si tu veux t’y essayer, je t’encourage à adapter ma « méthode » et surtout à ne pas te décourager si ça ne « marche pas » du premier coup. Rappelle toi, tant que tu continues d’essayer, tu n’as pas échoué ! Il te faudra de la patience et de la persévérance.

Accepter la douleur

Tout d’abord, il faut l’accepter. En effet, la douleur n’est pas ton ennemie. Elle est un symptôme, un indicateur de ta santé. Apprécie les jours où elle est moins forte, voire absente.

Commence par ne pas la juger. Ramène la douleur à une sensation comme une autre. Une démangeaison par exemple, ou à la chaleur du soleil sur ta peau… ce n’est ni bon, ni mauvais, c’est juste une indication, une sensation.
Cet état d’esprit est très important, car il permet de prendre du recul. C’est ma première technique.

Je commence par analyser la douleur sans la juger. Je me demande par exemple : quelle est son intensité ? Est-elle sourde, vive, pulsative, irradiante ? Oû prend-elle sa source ?jusqu’où s’étend-elle ? Tout en faisant ce travail, j’essaie de ralentir au maximum, le rythme de ma respiration. Si la douleur est pulsative, je règle ma respiration sur les pulsations de la douleur, puis lentement je ralentis ma respiration… tu verras les pulsations de la douleur ralentissent et parfois son intensité aussi !

Ne pas lui laisser toute la place

Pour cela, je porte mon attention sur les autres sensations de mon corps. Une petite démangeaison (je ne me gratte pas, je fais comme pour la douleur, je l’analyse), la caresse du drap ou d’un vêtement sur ma peau, ou encore une autre douleur tellement moins forte que je l’avais occultée… puis, je fais le même travail avec les sons que j’entends, les odeurs… plus j’ouvre mon esprit plus la douleur passe en arrière-plan. Elle est là, bien sûr, mais elle ne prend pas toute la place, et elle devient supportable. Elle fait partie d’un ensemble de sensations ni plus ni moins.

L’imaginaire

Je m’invente un lieu de soin et de douceur.
Je choisis une couleur, par exemple qui va remplir mon corps et diluer les sensations avant de les dissoudre.
Etre en apesanteur dans un nuage…
Je vais imaginer une armée de petites créatures qui vont venir « réparer » la zone douloureuse.
Ou encore, je vais devenir un arbre qui puise sa force dans le sol, sentir la vie (sous forme de sève) inonder chaque partie de mon corps.

A toi de trouver les images et les lieux qui te parlent. Tu verras le pouvoir incroyable de l’imaginaire !

Ici et maintenant

Je m’ancre dans le moment présent. Ici et maintenant.
C’est à dire que je vais être très attentive à ce que je fais, ou à ce qui m’entoure si je ne fais rien.

Par exemple, si je fais la vaisselle, je vais être attentive à la sensation de l’eau sur mes mains, à l’odeur du produit, aux différents sons des chocs de la vaisselle, etc…
Si je suis avec d’autres personnes, je vais être attentive de la même manière. C’est à dire que je vais porter mon attention sur les détails qui habituellement passent inaperçus. Plus particulièrement sur les détails plaisants : un sourire, la beauté de la couleur des yeux, l’harmonie des formes d’un objet…

Je ne cherche pas à faire taire la douleur, ou à l’oublier. Je fais en sorte qu’elle soit une compagne, parmi d’autres en lui laissant le moins de place possible.

Je pense que tu as compris l’idée générale. Si ce n’est pas le cas, j’attends tes commentaires ! Tu peux aussi compléter cette « méthode » par ta propre façon de gérer les douleurs. La zone des commentaires est faite pour cela.

Le grillé… bon ou pas bon ?

C’est quoi, le grillé ?

Lorsque tu fais cuire un aliment, celui-ci ce modifie. En effet, il change de couleur, d’odeur, de saveur mais aussi de composition. Au delà de 90°C, il perd bon nombre de micro-nutriments, notamment des vitamines.

Le « grillé » est une réaction chimique produite par la cuisson. On l’appelle la réaction de Maillard. On parle aussi de glycation.
En fait, elle se produit quand un acide aminé (constituant des protéines) rencontre un glucide (sucre) sous l’action de la chaleur.

Dans la recette que je donne dans mon précédent article, (tu sais, les galettes de sarrasin), tu peux voir que les galettes ne « grillent » pas (sauf si tu huiles ta poêle ! ). En fait, comme il n’y a pas assez de protèines, il ne peut pas y avoir de réaction de Maillard !
Tu vois, ce n’est pas très compliqué !

Et alors ? C’est quoi le problème ?

C’est vrai que le grillé, c’est bon. Les cuisiniers aiment utiliser cette réaction pour les arômes qu’elle amène. Cependant, utiliser des températures élevées  entraîne la dégradation de nombreux nutriments tels que les vitamines, mais aussi les acides aminés, les sucres, les acides gras essentiels….
Les produits de dégradation réagissent entre eux et gênèrent de nombreux composés AGE (Advenced Glycated End products). Les AGE sont cancérogènes, pro-oxydants et inflammatoires. Rien que ça ! Tout de suite, ça fait moins envie…

Les AGE que tu ingères sont absorbés par ton organisme. Ils sont responsables d’une accélération du vieillissement et d’une augmentation du risque de maladies chroniques (le diabète par exemple), de maladies auto-immunes et de cancers.

Toutefois, il faut noter que notre corps lui-même fabrique des AGE lorsque les conditions sont favorables (sucre sanguin, pH, température). Le taux d’AGE sanguin est plus élevé chez les diabétiques en raison d’un taux de glucose plus important et chez les insuffisants rénaux en raison d’une mauvaise élimination.
Il est d’autant plus important pour ces personnes de fuir les cuisson telles que les fritures, les grillades et les rôtis. Et oui !… même le pain grillé !

Comment faire ?

Et bien, il faut changer tes habitudes !! Tu peux choisir de manger cru, et/ou passer à un mode cuisson douce, à basse température. Je t’en parlerai prochainement…

Jus carottes/ananas

Voilà un jus plein de douceur et surtout plein de vertus….

Voilà les ingrédients avec toujours du gingembre et du curcuma

Carottes, curcuma et gingembre

Je ne reviendrai pas sur les vertus de ces ingrédients, je te laisse aller voir ici. http://www.nathalie.chareyre.com/jus-de-carotte-betterave/
Je peux quand même rajouter que l’association du bêta-carotène (dans les carottes et l’ananas) associé à la vitamine C est un atout pour la vue, et notamment pour réduire les glaucomes.

L’ananas

Alors, surtout tu ne l’épluches pas pour les jus (sauf si tu n’achètes pas bio) !! Oui, oui tu as bien lu ! Tu le coupes juste en morceaux….
En effet, comme dans la plupart des fruits, la peau contient énormément de nutriments. Elle est très riche en Bromélaïne. L’ananas a énormément de propriétés. Voici les principales.

Stimule le système immunitaire

La bromélaïne et la vitamine C agissent contre les bactéries. L’alliance des 2 booste le système immunitaire en luttant contre les mucus, la constipation mais aussi les diarrhées. De plus il est excellent en cas de rhume.

Anti-inflammatoire

Toujours grâce à la bromélaïne, l’ananas est un atout pour réduire les douleurs articulaires type arthrite et arthrose.
De plus, la peau de l’ananas contient beaucoup de manganèse. Ce minéral aide à renforcer et réparer les os et les dents tout en réduisant les gingivites (inflammation des gencives).

Anti-cancer

La bromélaïne, la vitamine C, et le mangénèse contenus dans la peau de l’ananas ont un rôle majeur dans la prévention et la lutte contre le cancer.

Système sanguin

La bromélaïne (toujours elle) aide à prévenir la formation de caillots sanguins. De plus le cuivre contenu dans la peau augmente la formation de globules rouges.
Enfin l’ananas aide au maintient d’une pression artérielle stable.

Et voilà !

Et en plus c’est super bon !

Et bien sûr ce super jus prépare aussi ta peau au soleil de l’été…

Truc en plus

Ne jette jamais la peau de l’ananas ! Tu peux en faire des cataplasmes (anti-douleur), des infusions (ventre plat) et même le mettre dans un bouillon de poulet ou de légumes (fait maison, bien sûr !)
Et dans ton jus, tu peux même ne mettre que la peau de l’ananas, après avoir croqué la chair !

Ce serait vraiment dommage de jeter autant de micro-nutriments.

Jus de carotte/betterave

Je vous ai expliqué l’importance des jus dans un post précédent http://www.nathalie.chareyre.com/par-ou-commencer/ , aujourd’hui je vous invite à essayer ce jus (pour ceux qui ont déjà un extracteur)

Voici les ingrédients j’ai utilisés pour obtenir 1 litre de jus.
Des oranges (facultatif), des betteraves crues, du gingembre frais, du curcuma frais, et des carottes.

Les oranges

Elles sont facultatives. Pour ceux qui ont des problèmes de diabète, je recommande même de ne pas les mettre.
Je suis définitivement une gourmande, donc j’aime bien mettre un peu de sucré. Cependant ce jus est tout aussi excellent sans les oranges. Elles apportent aussi un peu d’acidité qui atténue le goût « terreux » des betteraves. Elles fluidifient un peu le jus.
L’orange est antioxydante, abaisse le cholestérol et favorise l’absorption du fer.
Pour le jus, il faut enlever la peau orange. Elle contient beaucoup d’huiles essentielles qui sont irritantes pour les intestins. La peau blanche, ne pose pas de problème, on peut donc la laisser.

Les carottes

La couleur orange provient du bêtacarotène que notre corps va convertir en vitamine A. Une grosse carotte suffit à couvrir nos besoins en vitamine a pour une journée. Elle contribue à avoir une peau saine, une bonne vue et à bien résister aux maladies des muqueuses.
Pour le jus il faut les choisir bio, bien sûr, les brosser et couper les extrémités.

Les betteraves

Sa profonde couleur rouge renferme des agents anticancéreux. Elle a une action sur tous les troubles sanguins et cardiaques. La betterave a également une action détoxifiante sur le foie. De plus, elle encourage les cellules de l’organisme a absorber de plus grandes quantités d’oxygène.
Pour le jus, il faut les choisir bio, (je ne le redirai jamais assez ! ). Couper la base de la tige fibreuse et les brosser.

Le gingembre

J’en mets partout !! Et surtout dans tous les jus !
D’abord parce que j’aime son goût et son piquant. J’ai tendance à en mettre beaucoup, à vous de tester la quantité qui vous convient. Commencez par en mettre un bout de 2 ou 3 cm pour un litre de jus.
Il réconforte et réchauffe car il stimule la circulation périphérique. Il aide l’organisme à se libérer des toxines et décuple l’effet anti-inflammatoire du curcuma.
Pour le jus, il suffit de le rincer.

Le curcuma

C’est l’anti-inflammatoire par excellence !! C’est son pigment, la curcumine, qui est reconnu comme étant le meilleur anti-inflammatoire naturel connu. On la trouve même en gélules en pharmacie ! Il vaut mieux, comme pour le gingembre, le consommer frais, car il perd de ses vertus à la transformation en poudre.
Et donc, comme le gingembre, j’en mets partout !

Ce jus est excellent pour les fatigués chroniques, les anémiés, pour ceux qui ont la maladie de NASH (foie gras), pour prévenir le cancer et pour lutter contre les inflammations de toutes sortes.

Les jus se conservent une journée au réfrigérateur.

Santé !!!!