Vivre heureux !

Es-tu heureux ? Comment faire pour vivre heureux ? Je te propose ici de changer ta façon d’appréhender le sujet. Imagine…
Si le bonheur était juste une vue de l’esprit accessible à tous, indépendant des circonstances. Cela voudrait dire que vivre heureux se décide, ce serait donc un choix ?! Ce serait trop bien, avoue ! Tout le monde choisirait d’être heureux, non ?!

Mais, bien sûr, pour cela, il faudrait connaître cette possibilité. Savoir que tu peux choisir d’être heureux. En effet, comment choisir une option quand on ne sait pas qu’elle existe ? Et bien, simplement en changeant de positionnement. En effet, ainsi tu peux voir apparaître de nouvelles options, invisibles jusque là. Et donc, Tu peux faire des choix différents.

C’est ce qui m’est arrivé et c’est ce que je veux te partager, aujourd’hui. Parce que oui ! Être heureux, ça se décide !

Pourquoi moi ?!

La première fois que je me suis posée cette question, c’était au moment du diagnostic de la RCH. Puis, cette question est revenue, au moment du diagnostic de la spondylarthrite. Pourquoi moi ? C’est pas juste ! Comme si c’était plus juste que ça n’arrive qu’aux autres !…😂

Pourtant, avoir un toit, me paraît juste… je ne me demande pas « pourquoi moi ?! ». Il en a été de même pour la naissance de mes enfants, 3 enfants en pleine santé, sans handicap, sans maladie génétique ! Je l’ai toujours considéré comme normal…. tout comme beaucoup d’autres choses.

As-tu remarqué, comme les « bonnes choses » sont justes, normales et comme les « mauvaises choses » sont injustes, anormales ?

Juste ?! Si la vie était juste, ça se saurait, n’est-ce-pas ?! Mais de quelle justice parle t-on ?
De celle des hommes ? Alors, non, la Vie n’est pas juste.
De celle de l’Univers, de la Vie (de Dieu, pour moi) ? Alors, oui, la Vie est juste.
En effet, je pense que toutes les expériences que nous vivons sont bonnes pour nous, à conditions qu’on les accepte et qu’on les rendent positives. Et oui, y compris la maladie ! Cela m’a fait grandir, changer ma façon de voir les choses, comprendre l’importance de ma liberté de choisir.

L’émerveillement !

Depuis que j’ai pris conscience de cet état de fait, j’ai choisi l’émerveillement. Ainsi, j’ai choisi d’être heureuse ! En effet, j’ai réappris à m’émerveiller de tout et de rien(s). Tu as bien lu : réappris ! Voir les choses, événements ou autres, comme si c’était la première fois. En fait, c’est toujours la première fois… puisque chaque instant est unique. Par exemple, tu n’auras jamais deux fois le même coucher de soleil, ni deux fois la même grippe !

Je m’émerveille de la nature, mais aussi des animaux, des gens, des synchronicités de la vie… ainsi de ce que je suis une créature merveilleuse. En effet, la maladie est une expression de la vie, elle est une solution pour le corps et non un problème. La maladie est le signe que le corps cherche à retrouver un équilibre perdu (pour différentes raisons). La perfection et la complexité du fonctionnement du corps humain sont juste extraordinaires !

Prendre le temps d’être heureux

Et puis, si tu veux être heureux, prends, chaque jour, le temps de faire quelque(s) chose(s) qui te rend(ent) heureux ! Ne laisse pas les obligations du quotidien te faire oublier l’essentiel : Vivre !

Le bonheur, ça se cultive, ça s’entretient. Prends le temps de vivre en pleine conscience les moments où tu fais ce qui te rend heureux. Ancre toi dans le présent, sois entièrement à ce que tu fais. En effet, le passé n’existe plus, et le futur n’existe pas encore. Seul le moment présent est réel.

Lâcher prise

C’est une expression à la mode, souvent employée pour dire : « ne te prends pas la tête ». Mais, concrètement, tu sais comment on fait ? Je ne sais pas comment il faut faire. Cependant, je peux te dire comment moi, je fais.

En toutes circonstances, je fais de mon mieux, tout en gardant à l’esprit que le résultat ne m’appartient pas. En effet, il y a beaucoup d’éléments extérieurs non prévisibles et non maîtrisables qui font que le résultat ne dépend pas de moi même si je fais de mon mieux.
Penser ainsi est libérateur : adieu la culpabilité, le remords, la tristesse, le regret,… Il reste juste la joie d’avoir donné le meilleur de soi !

Si tu as une autre manière pratique de ne pas te prendre la tête et donc de lâcher prise, n’hésite pas le partager en commentaire. Comme cela tout le monde pourra en profiter !

Le changement en pratique, suite

Et bien non !! Je ne t’ai pas tout dit ! En effet, il me semble avoir oublié de te dire un truc super important concernant le changement !
Attention à comment, tu formules ton souhait, même en pensée. Je t’ai perdu ? Tu penses que cela n’a pas d’importance ? Bon, je développe.

Dire : je ne veux pas manger de chocolat ou je veux arrêter de manger du chocolat… c’est un peu du pareil au même, je suis d’accord. Dans les deux cas, plus tu penses cela, plus tu auras envie de manger du chocolat ! Pourquoi ? Et bien, pour comprendre, il faut savoir comment fonctionne le cerveau.

Le cerveau ne comprend pas la négation

La preuve ? Facile…. je vais te demander de ne surtout pas imaginer ton patron déguisé en clown et complètement bourré… hé !!!!! Je viens de te dire de ne pas le faire ! Et pourtant, je sais que l’image s’est instantanément formée dans ton esprit !

Et bien, pour mon exemple avec le chocolat c’est la même chose ! Peu importe les mots qui précèdent ou qui suivent le mot chocolat… ton cerveau ne retiendra que « chocolat » ! De ce fait, l’envie sera plus forte.

Demande ce que tu veux

et non ce que tu ne veux pas !
En fait, la vrai question est de savoir ce que tu veux ! Puis, focalise toi sur ça. Tu veux un shoot de dopamine, du plaisir facile ? Et bien, pense à une source de plaisir autre que le chocolat. Je te renvoie à mon précédent  article pour trouver de l’inspiration. Cependant, pour rappel, tu peux penser, générosité, pleine conscience, respiration, ….

Ainsi, tu obtiendras un double effet : le plaisir immédiat, mais aussi le plaisir d’avoir réussi a rompre une mauvaise habitude ! Yes !! double dose de dopamine !

Bon, parler autant de chocolat, m’a donné envie d’en manger ! Toi aussi ? Alors, c’est l’occasion de mettre cet article en pratique.

Allons plutôt croquer la vie !

Le changement, en pratique

Dans mon précédent article, je t’ai démontré que tout le monde peut changer, et oui, toi y compris ! Maintenant je vais te donner des moyens pratiques d’arriver à le faire. Mais attention ! Ce n’est pas exhaustif ! Si tu as expérimenté d’autres moyens, merci d’en faire profiter les lecteurs de ce blog en témoignant dans les commentaires.

Tout d’abord je vais te parler de ce qui ne marche pas : tout miser sur la volonté ! Si ça marchait, ça se saurait !
Pour preuve, tous les régimes amaigrissants basés sur la restriction, le contrôle et l’éviction ne fonctionnent pas ! Pourquoi ? Simplement parce qu’ils demandent énormément d’énergie et engendrent de la frustration. (Pas très rentable, tout ça).
En effet, plus tu résistes à une pulsion primaire (la nourriture dans cet exemple) plus tu dépenseras d’énergie avec pour seule récompense de la frustration. Sans compter que cette résistance entraîne un état de stress… qui donne envie de manger (ou autre travers) et qui pousse le corps à stocker ! Enfin, tu finiras forcément, tôt ou tard, par craquer ! Et chaque kilo que tu reprendras sera chargé de culpabilité, de remord et de dévalorisation de ta personne….
Et puis pour vouloir, il faut pouvoir vouloir !

Ok… mais alors comment faire ?

D’abord, il faut comprendre

Pourquoi es-tu tellement accroché à ces habitudes et esclave de ces pulsions ? Je pense qu’il y a 2 raisons principales : la recherche du plaisir immédiat, et l’habitude. Je t’explique.

Le plaisir

Et bien oui ! La plupart de tes choix est guidée par le plaisir avec le moins d’effort possible. Là, je t’apprends rien. Mais sais-tu pourquoi ? Et bien simplement parce qu’à chaque fois que tu assouvis un besoin primaire (nécessaire à ta survie en d’autres temps), le cerveau libère une dose de dopamine. La dopamine est l’hormone du plaisir à laquelle on est tous accros ! Ça, c’est physiologique. Tu comprendras que la volonté ne peut rien contre la physiologie ! Ton corps réclamera toujours plus de dopamine.

En fait, plus ta vie te semblera triste et inutile, plus tu chercheras le plaisir facile. Bien sûr, tu ne te sentiras pas mieux pour autant, et il t’en faudra toujours plus !

L’habitude

Ton cerveau est un super ordinateur. Mais comme toi, il cherche à économiser ses efforts : il a tellement de tâches à gérer ! Alors pour rester optimal, il crée des automatismes. Un peu comme des fonctions qui se lanceraient toutes seules sur ton ordinateur, la sauvegarde par exemple.

Tu sais, ce sont toutes ces choses que tu fais « sans réfléchir », de manière machinale. Tu n’as pas besoin de réfléchir comment faire ton café le matin, ou comment tu vas faire pour démarrer et conduire ta voiture…. juste tu le fais ! Et ben voilà, pour la recherche du plaisir, c’est la même chose. Tu te tournes toujours vers ce que tu connais par automatisme. De ce fait, dés que tu ressens une émotion que tu ne sais pas gérer, tu te tournes toujours vers la même source de plaisir : la nourriture, la cigarette, le sexe, la drogue, le sport, le jeu, la télé, les réseaux sociaux….. Chacun son trip !

Ce tableau ne laisse pas beaucoup de place à l’optimisme…. je te l’accorde. Pourtant il existe des solutions. Étant donné que la lutte (par la volonté) ne fonctionne pas, je te propose la douceur et la bienveillance.
En fait, je vais surtout te parler de mon expérience, (c’est une ancienne boulimique qui te parle)

Trouver une autre source de plaisir

Pour échapper aux pulsions alimentaires (ou autres pulsions), c’est ce que j’ai fait dans un premier temps…. et pour moi, cela a été le sport et plus particulièrement la course à pieds. A chaque fois, que j’étais « mal » et que l’envie de manger me prenait…. je mettais mes baskets et j’allais courir ! Au début, juste quelques minutes suffisaient. Et puis, je me suis vite rendue compte que courir le matin, me permettait de beaucoup mieux gérer mes émotions de la journée.

Du coup, il m’était devenu difficile de commencer une journée sans courir. Mais, au fil du temps, j’avais besoin de toujours courir plus de kilomètres et plus vite, jamais de pause, même en vacances… tu vois où je veux en venir ? J’étais dans la performance. Le fait de me dépasser m’apportait énormément de plaisir. Mais en plus, voir de l’admiration dans le regard des autres (lorsque je disais que je me levais à 6 h pour courir 1 ou 2 heures) me valorisait à mes propres yeux…. Ainsi, je recevais suffisamment de shoots de dopamine et la nourriture n’était plus un problème.

Et oui, tu as compris, j’avais juste changé d’addiction ! La vie s’est chargée de me le montrer, le jour où je n’ai plus pu courir… ni même marcher, certains jours : J’ai rencontré la spondylarthrite ankylosante. Il a donc fallu que je me remette en question et que je trouve une autre solution.

Définir mes émotions

J’ai essayé de comprendre à quelles occasions les pulsions alimentaires étaient irrépressibles. Très vite, je me suis rendue compte que la colère, la frustration et la fatigue étaient à l’origine de ce besoin de compensation. J’ai donc commencé par définir chaque émotion, par apprendre à la nommer, puis à l’accepter et enfin à l’exprimer (c’est mieux dehors que dedans !).

Ensuite, il me fallait trouver d’autres sources de plaisir, et de satisfaction sans tomber dans une autre addiction.

Faire de nouvelles expériences

Ou, autrement dit, sortir de mon confort. As-tu remarqué comme réussir quelque chose pour la première fois, est source de plaisir ? Donc, j’ai commencé à apprendre.

En fait, apprendre est une immense source de plaisir. Apprendre à me connaître, apprendre à repousser mes limites, apprendre de nouvelles compétences….
et bien non !! ce n’est pas devenu une nouvelle drogue ! Pourquoi ? Parce que je ne suis pas dans la performance. Je ne cherche pas à connaître toujours plus de choses, bien que je reste curieuse…. je change simplement ma façon de voir la vie, en douceur. Les nouvelles compétences que j’ai acquises sont source de plaisir. Je t’explique.

J’apprends le fonctionnement des maladies

Refusant de n’être que « patiente », j’apprends la diététique, la physiologie… j’apprends à me connaître, et à écouter mon corps.
J’apprends à être plus positive, plus optimiste.
Aujourd’hui, je vis sans traitement médical.

J’apprends à respirer

D’abord en pratiquant la cohérence cardiaque, c’est facilement accessible. Quel plaisir, quelle joie, la première fois que je suis arrivée « à dissoudre » ma colère par ma respiration !

Au fil du temps, je gère de mieux en mieux mes émotions, et chaque fois, j’ai droit à ma dose de dopamine ! Youpi 🥳

J’apprends à méditer

Grâce à cette compétence, j’arrive à gérer les grosses émotions. Mais surtout, je vis sans anti-inflammatoire. Par la méditation, j’arrive à accepter et à vivre avec moins de douleurs et moins de stress.

J’apprends à jeûner

J’ai découvert par le jeûne, une méthode imparable pour arrêter une crise inflammatoire ! Et pas que !
Notamment, il est terriblement efficace pour stopper les addictions en général. En effet, il agit un peu comme un « reset », il permet de remettre les compteurs à zéro. J’ai fait une série d’articles sur le jeûne.
De plus, après une période de jeûne, je redécouvre les odeurs et les goûts des aliments avec un plaisir décuplé !

J’apprends à prendre le temps

Ne faire qu’une seule chose à fois… ça paraît un peu bête, dit comme ça. Mais pourtant… Je suis tellement plus efficace comme ça ! Et quelle source de plaisir. Essaie, tu verras par toi-même.
J’apprends à aller moins vite, à faire de plus petits pas (je ne parle pas de marche, hein ! mais d’étape, de changement). En effet, chaque petit changement réussi, chaque petite victoire…. et hop ! Une décharge de dopamine. Avec en prime, l’envie et la force d’aller plus loin.

En fait, tous les apprentissages pré-cités m’ont amenée à être de plus en plus souvent en pleine conscience.

La générosité

C’est vraiment incroyable ! J’ai découvert à quel point le don est source de plaisir ! Se tourner vers les autres et donner. Ne serait ce qu’un sourire…. Tu peux donner aux autres bien sûr, mais également à toi-même : du temps, de l’amour, de la bienveillance, de la patience…. Finalement, plus tu es généreux envers toi-même, plus tu le seras envers les autres !

Vivre en pleine conscience

Être entièrement dans le moment présent. En fait, il s’agit de prendre conscience de toutes les informations renvoyées par tous tes sens. Accepter et reconnaître les odeurs, les goûts parfois, les sons, les sensations (le vent par exemple), les émotions aussi.

Cela permet de prendre du recul, et surtout d’apprendre à se satisfaire et à se réjouir de ce que l’on vit. J’ai appris à m’émerveiller de tout et de rien. Chaque petit moment de bonheur « en conscience » amène une dose de dopamine.

En fait, j’ai appris que la vie est neuve à chaque instant !

Aujourd’hui, je suis accro à la beauté de la vie !! Je suis sûre que toi aussi, tu peux apprendre à vivre vraiment ! Choisis la vie

Tout le monde peut changer !

Commence par y croire

Et ben oui ! Tu as en toi tout ce qu’il faut pour changer ce que tu veux changer ! Et là tu vas me dire : « non je n’y arriverai pas, je n’ai pas de volonté » !
En fait, que tu penses y arriver ou que tu penses ne pas y arriver…. dans les deux cas tu as raison ! Alors autant croire en toi !

Tout part de tes croyances. Toutes les premières fois ont été faites par des hommes qui ne savaient pas que c’était impossible. Prends par exemple l’aviation, ou la navigation ! Cela existe parce que certains hommes étaient persuadés que c’était possible ! C’est sûr, il a fallut beaucoup de temps, de travail, de remises en question et d’erreurs pour y arriver. Et alors ? Le résultat n’en est que le plus beau ! Beaucoup d’efforts amènent à beaucoup de satisfaction et d’assurance en soi.

Tu l’as déjà fait : tu sais marcher !

Tu n’as pas la volonté ? Tu te laisses décourager par le premier « échec » ? Heureusement que bébé, tu n’avais pas peur de l’échec et que tu t’es obstiné à essayer encore et encore ! Sinon tu marcherais toujours à 4 pattes !! 😂
Pourquoi les enfants y arrivent naturellement contrairement aux adultes ( pas à marcher hein, mais à faire de nouvelles expériences) ? Parce que rien ne leur semble impossible… ils n’ont pas conscience des risques ni du regard des autres. Ils se fixent un but et n’en démordent pas. Ils ne connaissent pas le mot échec.

Pourquoi ce serait différent pour le changement ?

Peut-être veux-tu que les choses changent sans que cela ne te coûte, sans sortir de ton confort…. et bien ce n’est pas possible !
Tu ne peux pas apprendre une langue, un métier ou autre chose sans persévérance, sans investissement et sans discipline. Ce n’est pas qu’une question de volonté, c’est une question de choix. Tu renonces ou tu continues ?

C’est la même chose pour tout changement. Et il faut y aller par étape ! Après tout, Paris ne s’est pas fait en un jour ! Souvent « un peu » finit par faire « beaucoup » ! Commence par définir ce que tu veux vraiment, pourquoi c’est important pour toi et comment tu peux y arriver… et passe à l’action maintenant.
Un jour après l’autre, un pas après l’autre. Et surtout n’oublie pas que les erreurs sont nécessaires à l’apprentissage. Alors, accueille-les sans culpabilité ! Tu as raté ?! Et alors ! N’en fait pas une affaire personnelle. Y a rien de grave et rien de définitif. C’est soit un manque d’entraînement (donc, recommence !) soit c’est la mauvaise méthode, alors recommence autrement !

Dans un prochain article, je te donnerai des pistes pratiques pour changer une habitude addictive.


La soupe au chocolat de Neo

Au moment du goûter, mon petit-fils vient me voir :
Neo : « Mamie, j’ai très faim, je veux un super goûter »
Moi : « Ok. Tu veux que je te fasse une soupe au chocolat ? »
Neo : « Pffff, mais mamie…. ça se peut pas ! Ça existe pas la soupe au chocolat ! »
Moi : « Alors ça, c’est vraiment nul !! Et si on l’inventait ? »
Neo (tout content) : « OUAIS !!! »

Ingrédients

Pour un Neo gourmand

1 banane bien mûre
2 dattes dénoyautées
1 grosse cuillère à café de cacao cru en poudre
125 ml d’eau
1 kiwi
Des graines selon ton envie. Neo a choisi des graines de courge, de tournesol et des noisettes.

Préparation

Épluche et coupe la banane en tronçon de 3 à 4 cm, ou pioche dans ta réserve au congélateur. http://www.nathalie.chareyre.com/la-banane/
Ensuite, mets la dans le blender avec les dattes, le cacao et l’eau. Fais tourner à fond environ 20 secondes.

Puis verse cette préparation dans un bol. Rajoute les graines de choix et un kiwi épluché et coupé en dés.

Et voilà !!

Dévorée et approuvée par un jury exigeant !!

Choisir c’est renoncer

Je pense que notre plus grande liberté, en tout cas la plus importante à mes yeux, est le pouvoir de choisir. Toutefois, choisir a un coût, car choisir une option revient à renoncer à toutes les autres.

Ne pas choisir

Alors, tu peux renoncer à ce pouvoir, et laisser les circonstances, ou les autres choisir pour toi. C’est pratique comme option. En effet, elle permet de se positionner en victime. Ce qui t’arrive n’est pas de ta faute, tu ne l’as pas choisis. Bonjour la victime qui ne sait pas se remettre en question ! Mais surtout, cela entraîne une passivité face aux évènements ainsi que de la colère et un sentiment d’injustice. C’est de la malchance, je peux juste attendre que ça passe, c’est comme ça, c’est la vie…

Tu penses ne pas être dans ce cas ? En es-tu aussi sûr ?
Si demain, tu as un cancer, ou une autre maladie. Que diras-tu ? Feras-tu partie des gens qui pensent et disent :  « j’ai attrapé un cancer » ? Un peu comme si cela pouvait tomber du ciel, juste de la malchance.
Ou alors, reconnaîtras-tu ta part de responsabilité ? En fait ce sont tes choix de vie qui t’ont amené là. Non, non, et non ! Penser ainsi n’est pas culpabilisant ! On n’est pas coupable de ce que l’on ne sait pas. Ne confonds pas la responsabilité et la culpabilité !

Si tu arrives à prendre tes responsablilités, tu n’es plus une victime, mais tu deviens acteur. Tu acceptes d’avoir le droit de te tromper dans tes choix et donc d’avoir le pouvoir de choisir autrement. En effet c’est en se trompant que l’on apprend et que l’on progresse.

Finalement, ne pas choisir, c’est rester figé dans ses peurs.

Choisir

C’est avant tout, prendre un risque. Le risque de se tromper, de ne pas pouvoir revenir en arrière, de se mettre en danger. Mais aussi, c’est le risque de réussir. Parfois, la réussite fait aussi peur que l’échec. Simplement par que, dans un cas comme dans l’autre, cela entraîne un boulversement de nos croyances. Et on n’aime pas le changement. En effet, il entraîne une remise en question….souvent difficile.

Alors, tu me diras : « oui, mais on n’est pas responsable de tout quand même ! Il y a des choses contre lesquelles on ne peut rien faire quels que soient nos choix ! » Probablement…. mais il te restera toujours le choix de comment tu les vis !

En effet, je pense qu’il n’y a pas « d’épreuve » dans la vie. Il n’y a que des expériences. C’est à toi de décider, de choisir si elles sont bonnes ou mauvaises.

C’est l’histoire d’une vieille dame qui doit quitter sa maison, pour aller en maison de retraite… histoire classique. Pour la préparer, on lui décrit sa chambre, les meubles qu’elle va pouvoir garder… Ce à quoi, elle répondit : « ne vous inquiétez pas, c’est la plus belle chambre que j’ai jamais eu. Je l’aime déjà ». Pourtant, elle ne l’avait pas encore vue.
Devant la surprise de son entourage, elle ajouta : « vous savez, le bonheur, ça se décide avant. Peu importe les circonstances, on a toujours le choix, de comment on veut vivre ! »

Mon choix face la maladie

Lorsque j’ai choisi de me soigner autrement, j’ai simplement refusé d’être juste une « patiente ». J’ai pris mes responsabilités. Et donc ma vie en main. Surtout j’ai compris que ce sont mes non-choix, et mes erreurs de choix qui m’ont rendus malade.

J’entends souvent, les gens me dire : « mais alors, comment tu fais pour tenir. C’est dur ne pas pouvoir manger ce que tu veux, moi je ne pourrais pas ! » Est-ce que manger « comme tout le monde » c’est manger ce que l’on veut ? Est-ce que choisir, c’est faire comme tout le monde ? Je ne crois pas…. Chaque jour, je choisis la vie. Cela ne veut pas dire que c’est facile, mais je sais pourquoi je le fais.

Je crois que les choix difficiles mènent à une vie facile, et que les choix faciles mènent à une vie difficile.

« La folie, c’est de faire toujours la même chose en espérant un résultat différent. » – Einstein

La première chose que les maladies m’ont apprise c’est que, pour que ma vie change, il faut que je change ma manière de vivre !

Quand les médecins ont posé les diagnostics de RCH et de spondylarthrite ankylosante, ils m’ont aussi parlé de maladie de civilisation. Et là je me suis dit que notre civilisation et donc notre manière de vivre avaient une part de responsabilité dans l’apparition des maladies.
C’est alors devenu très simple : tous mes choix jusqu’à ce moment-là m’ont conduite à ce résultat, soit 2 maladies auto-immunes, donc, en faisant des choix différents je pouvais obtenir un résultat différent. Je n’étais plus une patiente, pauvre victime dont les médecins allaient s’occuper, mais je pouvais agir. Cela a changé ma vie.

Si vous aussi, vous n’êtes pas satisfait de votre vie, soit parce que vous avez des problèmes de santé, de surpoids, ou de dépression, alors j’ai une bonne nouvelle pour vous : ce n’est pas une fatalité ! Je pense que l’on est responsable (mais non coupable) de notre situation ce qui signifie que nous pouvons la changer.
Mais cela veut aussi dire que si l’on veut retrouver la santé, ou le bien-être il faut être prêt à supprimer les causes de sa maladie, ou de son mal-être.

Seulement voilà ! Changer les habitudes, c’est vraiment difficile. Il faut sortir de son confort, de sa routine, faire des choix difficiles. Ce n’est pas quelque chose de naturel. Pour y arriver, il faut d’abord avoir une bonne raison de le faire, c’est la motivation. Ensuite, vouloir ne suffit pas, il faut de la détermination, prendre la décision de le faire, c’est à dire poser des actes. Et enfin, il faut y aller doucement. Changer est fatiguant pour l’esprit et pour le corps, il faut donc y aller par étapes, un petit pas après l’autre. Lorsqu’une nouvelle habitude devient confortable, et ne demande plus d’effort, c’est que l’on peut initier un nouveau changement.

Je ne vous donnerai pas de procédure toute faite, car c’est à chacun de fixer son rythme, quels changements faire et dans quel ordre.
A chacun de faire sa « recette » à partir des « ingrédients » que je donne dans ce blog.

Et vous, par quoi et comment allez vous commencer ?