Le gluten… un poison ?

D’abord, sais-tu ce qu’est le gluten ? Avant de rentrer dans le vif du sujet, je tiens à préciser de quoi je parle.

C’est quoi ?

Le terme « gluten » vient du latin « glutinum » qui signifie « lien », « colle ». Cependant, le gluten n’est pas présent en tant que tel dans le blé. En effet, il apparaît lorsque l’on mélange de la farine avec de l’eau. Sous l’action mécanique, deux protéines (la gliadine et la gluténine) s’associent pour former la protéine du gluten.
Le gluten est particulièrement intéressant pour les pâtes levées, puisqu’il piège le CO2 produit par la fermentation. Ainsi, les préparations gagnent en légèreté et en volume. D’autre part, il a la particularité de rendre les pâtes (là, je parle des macaronis,…) résistantes à la cuisson.

Le blé est pourtant la base de l’alimentation depuis 10 000 ans… alors pourquoi, aujourd’hui, 8 à 15 % de la population européenne évite le gluten ? Pourquoi, tant de personnes se sentent mieux quand elles font un régime sans gluten ?

Peut-être fais-tu partie de ceux qui pensent que les céréales d’aujourd’hui contiennent plus de gluten ? Si c’est le cas, et ben… tu as tort ! Et c’est même le contraire, il y a moins de gluten dans la farine, de nos jours.

Et bien, il y a trois raisons. Je t’explique.

1. Difficile à digérer

Et bien oui ! C’est une réalité. En fait, le gluten est même la seule protéine que le corps ne sait pas digérer. Donc, en manger, ralentis la digestion et entraine une fatigue de l’ensemble de l’organisme. Je t’entends penser : «  Ok. Mais alors, avant aussi, l’organisme ne savait pas le digérer et y avait pas de problème ! Han han…. ! »

C’est vrai ! Sauf que à l’époque, ils n’avaient pas la même vie. Déjà, ils n’avaient pas une alimentation ultra transformée par l’industrie. Et surtout, la base de l’alimentation c’était majoritairement le pain ! Le pain qui était fait au levain et qui était fermenté pendant 2 à 3 jours (contre 2 heures aujourd’hui !).
et ça, ça fait toute la dif. ! Ben oui ! Parce que lors de cette fermentation, le gluten était pré-digéré par les bactéries du levain…. de ce fait, il n’était plus un problème pour le système digestif.

En plus, aujourd’hui, on trouve du gluten (non fermenté) dans 30 % des produits transformés dans les supermarchés ! C’est pratique : le gluten augmente le volume du produit fini.

2. Le blé n’est plus le même

Après la deuxième guerre mondiale, les industriels et les gouvernements se sont retrouvés face à 2 problèmes :

  • Le manque de nourriture, il fallait produire plus, et notamment plus de céréales.
  • Maintenant qu’il n’y avait plus besoin de faire des bombes, les industriels avaient énormément de stock des 2 matières premières nécessaires à cette industrie : le nitrate et le phosphate.

Tu vois le truc ? Et bien oui ! Le problème de l’un était la solution de l’autre !! Voilà la naissance de l’engrais chimique. Facile hein ?! Et ben, non pas tant que ça en fait.

En effet, avec ces engrais, le rendement était moindre. Et là, tu penses : « ???? ». En fait, l’engrais pénétrait dans la tige et la fragilisait… alors, lorsque l’épis grossissait… la tige cassait. Fail… pas grave. Le blé (mais aussi le riz, et autres…) étaient juste trop grands ! Y a cas, le manipuler un peu…. et voilà ! Du blé nain… (souche de tous les blés actuels).

Le rendement est là ! Super !! Sauf que…. ben maintenant , l’herbe est aussi haute que blé et c’est embêtant pour moissonner… pas grave, on rajoute un peu (voire beaucoup) d’herbicide. Et voilà ! Ben non pas encore…. mais bon je vais pas de donner mon troisième point tout de suite, hein ! Je finis avec le deuxième.

Donc, voilà. Le blé ancien (avant l’entrée de la chimie dans l’agriculture) contenait environ 30 % de gluten contre 15 à 20 % pour le blé d’aujourd’hui. Mais ce n’est pas la seule différence. En effet, le gluten moderne est beaucoup plus résistant. Je t’explique.

Imagine un élastique que tu étires jusqu’à le rompre…. et bien le gluten est similaire à un élastique. Pour rompre le gluten moderne il faut 5 fois plus de force que pour rompre le gluten ancien. C’est la même chose pour nos enzymes.

Cette résistance arrange bien l’industrie agro-alimentaire. En effet, ça facilite la transformation en raccourcissant les temps de traitements. Le temps, c’est de l’argent ! Tout le monde est content… même le consommateur qui ne sait pas.

3. Le glyphosate

Je ne te le présente pas, tu connais… l’herbicide le plus connu ! Mais pas que. Perturbateur endocrinien, tu sais probablement. Mais, tu ne sais probablement pas qu’il est aussi un antibiotique à spectre large et un chélateur de métaux (il se lie à eux) en particulier avec le fer, le manganèse, le magnésium et le cobalt. Ces éléments, indispensables au bon fonctionnement de l’organisme, ne sont alors plus disponibles. De ce fait, le glyphosate est un grand déminéralisateur.

Mais, le plus grave a été découvert par Stéphanie SENEFF (chercheur scientifique). En effet, elle a découvert que le glyphosate est un analogue (même structure) d’un acide aminé (les acides aminés sont les composants des protéines) : la glycine.
Ainsi le glyphosate prend la place de la glycine dans les protéines…. et s’accumule dans tout l’organisme entraînant de nombreuses perturbations…

En mettant en parallèle des études, elle a constaté une correspondance presque parfaite entre l’augmentation de l’usage du glyphosate et l’augmentation de la maladie cœliaque mais aussi du cancer de la thyroïde, du diabète, de l’autisme, de la démence sénile, et de certaines maladies auto-immunes. Ça t’en bouche un coin ? Ben… moi aussi !

Alors, pourquoi est-il encore autorisé ?

Ben, en fait, pour les agriculteurs…. le glyphosate c’est super bien !

En effet, l’agriculture chimique a trouvé un autre intérêt à cet herbicide. En le pulvérisant avant la récolte, ça fait « mûrir » le blé ! Trop bien ! Si jamais la saison s’annonce trop pluvieuse… hop ! Un peu de glyphosate et on peut moissonner plut tôt ! En plus, cela permet de le cultiver aussi dans des pays plus froids… comme par exemple le Canada ! Oui, oui, et il est même devenu le premier producteur mondial !

Et puis, tu sais bien, que les études indépendantes ne sont pas forcément celles qui sont retenues pour faire les lois…

Conclusion

Et si le gluten était juste l’arbre qui cache la forêt… depuis 1996, date du début des pulvérisations avant récolte, les résidus de glyphosate dans l’alimentation ont explosé ! Vive le bio !
Je pense que manger sans gluten est une bonne idée si tu te sens mieux ainsi. Cependant, ne faudrait-il pas mieux repenser toute ton alimentation ? Si tu me suis sur ce blog, tu sais que je mange très peu de céréales et que j’évite le gluten… mais pour Chéri, je n’achète que de la farine de blé ancien locale et bio. Et bien sûr, je boycotte tous les produits transformés par l’industrie agroalimentaire.

En choisissant ce que je mets dans mon assiette ( et dans celle de Chéri) , je prends le pouvoir de,changer les choses. Oh ! C’est sûre que ce n’est pas moi qui ferais la différence…. je fais simplement ma part…

Si tu as des remarques ou des questions, n’hésite pas à me laisser un commentaire. Je ferais de mon mieux pour te répondre.

Tarte au citron

Voilà une tarte toute crue avec un max de légumes !! Oui oui, tu as bien lu… je te propose un dessert à base de légume cru. Voilà donc un dessert comme je les aime : gourmand et sain ! Je me suis inspirée d’une recette de Cilou.

Pour un moule de 22 cm de diamètre, ce qui fait pour 6 à 8 personnes (selon la gourmandise des convives)

Pour la pâte il te faudra :
– 150 g de noix de macadamia (ou autre noix… à toi de voir)
– environ 4 dattes medjool (plus tu en mets, plus c’est sucré… à toi de voir)

Tu mets le tout dans un robot avec une lame en S pour obtenir un pâte sablée. Ensuite, tu étales à la main cette pâte, le plus régulièrement possible, au fond d’un moule avec un fond amovible (sinon, tu devras manger la tarte directement dans le moule… (à toi de voir).

Pour la garniture, il te faudra :
– 300 g de courgette en dés
– 1 citron (zest et jus)
– 1 c. à soupe de purée d’amandes
– 2 c. à soupe de sirop d’érable
– 4 c. à soupe d’huile de coco
– 1/2 c. à café de curcuma
– de la vanille
– 1 c. à café de psyllium (éventuellement des graines de lin moulues si tu n’as pas de psyllium)
– 125 g de myrtilles (ou pas) pour la décoration.

Tu mélanges tous les ingrédients sauf le psyllium dans un blender.
Puis tu rajoutes le psyllium.

Ensuite tu répartis cette préparation sur la pâte, tu décores avec des myrtilles ou autre, ou rien (à toi de voir…).

Mettre au frais au moins une heure. Oui, c’est vrai, c’est bien ça le plus dur !!! Il faut attendre avant de goûter !

Et voilà !!


Gâteau aux poires

Voilà un gâteau de saison. Bon d’accord, il n’est pas cru… mais quand même cuit à la vapeur douce, donc avec encore pas mal d’enzymes ce qui limitera la leucocytose digestive. Et puis il ne faut pas oublier le plaisir de partager un gâteau !

Ingrédients

Des poires
De la purée d’amandes ou du lait végétal
Des amandes en poudre
Des œufs
De la fleur de coco pour le sucre (tu peux aussi écraser une banane bien mûre)

Préparation

Couper les poires (plus il y en a moins il en manque) dans un plat à gratin. Comme tu peux le voir sur la photo, il faut bien le remplir.

Les poires étant bio, je ne les épluche pas !

Ensuite, pour faire la pâte, j’ai mis une c. à soupe de purée d’amandes avec un verre d’eau. J’ai mélangé pour obtenir un lait d’amande. Puis, j’ai rajouté 3 c. à soupe de fleur de coco et autant de poudre d’amandes complètes, et 2 œufs entiers.
Enfin, j’ai mélangé le tout au fouet.

Tu peux rajouter de la cannelle ou autre épice de ton choix.
Je verse cette préparation sur les fruits et je fais cuire.

Et c’est parti pour une cuisson d’environ 45 mn à la vapeur douce !

Maintenant, il faut arriver à patienter. En effet, je trouve que ce gâteau est bien meilleur bien frais. Je le conserve plusieurs jours au frigo.

Évidemment, les proportions ainsi que le temps de cuisson sont à adapter à la taille de ton plat ! Ici, j’ai utilisé un plat d’une contenance d’environ 1 litre.

Bon appétit !!!

La leucocytose alimentaire ou digestive

Ou comment tu peux épuiser ton système immunitaire en mangeant… je t’explique tout.
Tu sais, si tu me suis, l’importance que j’accorde au cru dans l’alimentation. Dans cet article, je te donne une raison de plus de passer à une alimentation plus saine et surtout plus crue ! Et ce, d’autant plus en cette période d’épidémie !

Définition

La leucocytose digestive est une prolifération de leucocytes (globule blancs). Pour faire simple, voire très simple : quand tu manges du cuit, ton organisme reçoit un signal d’attaque. En réponse, le système immunitaire envoie une armée de leucocytes prête à combattre l’envahisseur. Mais… fausse alerte ! C’est juste de la mal-bouffe ! En attendant, le système immunitaire travaille et donc s’épuise pour rien… De plus, cela détourne son attention. Les virus et les bactéries ont donc la voie libre et peuvent se promener incognito. Et oui ! Même la COVID 19 ! Ou autrement dit : « Roooô ! J’ai pas de chance, j’attrape tout ce qui passe ! »

Les leucocytes sont des globules blancs. Ils neutralisent les matières étrangères, les toxines, les virus et bactéries. Pour ce faire, ils les fractionnent et les digèrent à l’aide d’enzymes.

Rends-toi compte : lors de la leucocytose digestive, la réponse immunitaire du corps est aussi forte que lors d’une infection ou d’une inflammation !

Mais c’est QUOI ce truc ?!

En fait, les enzymes naturellement présents dans les aliments crus participent au processus de digestion. Ils soulagent et complètent le travail des sécrétions enzymatiques du corps.
Les enzymes sont détruits à la cuisson. De ce fait, plus les aliments sont transformés, moins ils en ont. Or, un aliment ingéré, dépourvu d’enzyme, est considéré par l’organisme comme un corps étranger. D’où ce phénomène de leucocytose digestive !

Pourquoi on le sait pas ? Et bien en fait, on le sait depuis longtemps.

Un peu d’histoire

Il y a une centaine d’année le Docteur Wirchow découvre le phénomène de la leucocytose digestive. Il avait noté qu’après un petit déjeuner traditionnel composé de café au lait, pain beurre et confiture, le nombre de globules blancs du sang passait de 7 000 environ (taux normal) à 10 000 par mm3 de sang en dix minutes puis à 30 000 après trente minutes. Le taux normal se rétablissait environ quatre-vingt-dix minutes plus tard.

En 1930, le Docteur Kouchakoff fait une nouvelle découverte. Il observe qu’après un repas composé uniquement de végétaux crus le phénomène de la leucocytose digestive, considéré comme normal jusque-là, ne se produit pas.

Je t’entends me dire : « oh ! Mais moi, je peux pas manger tout cru ! » oui, je comprends… tes intestins pleurent, ou tu n’as pas le temps, ou en hiver, tu veux manger chaud, ou…

La solution ?

Et bien, déjà, tu peux commencer tous tes repas par une crudité. En effet, d’après les observations du Docteur Kouchakov, cela permet d’amoindrir le phénomène.

Si tu veux aller plus loin, il te suffit de manger 50 % de ton repas en cru pour qu’il n’y est pas de leucocytose digestive. A condition, bien sûr, de toujours commencer par le cru. En effet, une seule bouchée de cuit en début de repas suffit à déclencher ce phénomène ! Exit les petits fours à l’apéritif !

Petite précision…

Il y a cuisson…. et cuisson. En effet, les cuissons dites douces (basse température, ou vapeur douce) préservent une bonne partie des enzymes. C’est un bon compromis pour manger chaud en hiver et laisser ton système immunitaire se reposer un peu !

Et bien sûr, n’oublie pas de bien mâcher. Je te rappelle que la digestion commence dans la bouche !

Granola multifruits

Voilà une petite recette crue vite faite pour les en-cas, les pauses tisane ou même pour sucrer un yaourt végétal (ou pas).

Première étape

Pour cela, il te faut les fruits que tu as, bien mûrs et bio bien sûr ! Peu importe la quantité… tu passes le tout au blender. J’y ai rajouté de la cannelle mais tu peux aussi mettre de la vanille ou du cacao, ou autres épices de ton choix !

Comme tu peux le voir, j’ai mis des bananes, des kiwis et des pommes. Tu n’as pas besoin de rajouter de liquide. Mes bananes étant très mûres, je n’ai pas mis de sucrant. Cependant, tu peux mettre des dattes, des raisins secs, ou des abricots, ou autre fruit sec….

Deuxième étape

Tu verses la purèe de fruits dans un saladier et tu mets les graines de ton choix, trempées de préférence, voire germées. Et tu mélanges.

Cette fois-ci, j’ai mis des graines de sarrasin germées et des graines de tournesol trempées.

Troisième étape

Tu étales sur une feuille de silicone (ou papier sulfurisé) et tu mets au déshydrateur pendant une heure à 60°C, puis 6 heures à 45°C.

Puis tu retournes la préparation sur une grille, tu enlèves la feuille de silicone et tu refais déshydrater entre 6 et 10 heures. Le temps dépend de l’épaisseur et ta préparation, et du « craquant » désiré… à toi de juger.
Ensuite, tu laisses bien refroidir, et tu peux briser ta plaque en morceaux de plus ou moins grande taille. Se conserve plusieurs semaines dans une boite métallique.

Je pense que tu as compris que c’est une base. En effet, je ne te donne pas d’ingrédients précis ni de proportion définies, parce que tu peux varier les ingrédients à l’infini. Amuse toi !

N’hésite pas à partager tes bonnes idées en commentaire ! Cela peut donner des idées à d’autres !

Filets de poison à la vapeur douce

Une recette simple, vite faite et inratable ! Ça te tente ? Mais d’abord, c’est quoi la vapeur douce ? C’est une cuisson à basse température (moins de 90°C). Ainsi, cela n’inclue pas l’autocuiseur, la cocotte minute et autres engins de torture pour les aliments !
Je te parle, par exemple, du couscoussier, du vitaliseur, …

Pour 2 personnes.

Ingrédients

2 filets de poisson (j’ai pris de la daurade)
le jus d’un citron
2 cuillerées à soupe d’huile de coco (au pire, tu peux mettre de l’huile d’olive)
1/2 cuillère à café de curcuma en poudre
de l’estragon
sel, poivre
1 courgette râpée – tu peux mettre un autre légume, bien sûr – tu peux aussi ne pas mettre de légume. Mais bon, j’aime bien l’idée d’une recette = un repas.

Préparation

Tu mets dans un plat tous les ingrédients dans l’ordre cité plus haut.

C’est la version sans légume.
Et hop ! Cuisson à la vapeur douce pendant 20 mn.

Tu peux aussi le faire en version papillote (en mettant sur papier sulfurisé dessus) au four : environ 1 heure à 75°C

Et voilà ! Le repas est prêt ! Quoi ??!! Tu veux faire du riz ou des pâtes pour accompagner ? Ne me dis pas que tu penses : « un repas sans féculent, ça tient pas au ventre ! ». Non mais sérieux, relis mes précédents articles. En effet, tu verras que les féculents, c’est du sucre, et ce n’est pas le sucre qui rassasit : c’est le gras mais le bon gras bien sûr ! Eh oui ! C’est pourquoi, je mets beaucoup d’huile de coco dans ce plat.

Bon appétit !

Les produits de première nécessité

Depuis quelques temps, c’est la course aux produits de première nécessité ! C’est quoi ? Mon ami Google me dit : « produits indispensables à la vie humaine ». Ok… le PQ ? Les pâtes ? 😂 Sont-ils vraiment indispensables à la vie humaine ? NAN !……. si tu n’as pas de papier toilette, tu peux te laver, hein, c’est pas très grave. Je pense que tu peux survivre … Et puis les pâtes et le riz… et les compléments alimentaires (vitamines C, entre autres)…

Et là, et bien, je suis vraiment abasourdie ! Quelle blague ! Alors que nous sommes en pleine épidémie ! Tu n’es pas choqué ?
Alors, laisse moi te parler un peu physiologie, et mettre les points sur les « i ».

Le système immunitaire

Il est en première ligne pour lutter contre les infections de tous types. Et donc, bien sûr, toutes les infections virales (#covid19). Il est donc essentiel de prendre soin de ton système immunitaire, et de le renforcer. Oui, oui c’est possible ! Mais ça ne se fait pas tout seul. En effet, cela va te demander un effort (et même plusieurs). Cependant, la bonne nouvelle dans tout ça, c’est que tu n’as besoin de personne ! Tu es maître de ton hygiène de vie. Et oui, il s’agit bien de l’hygiène de vie !

Ton système immunitaire dépend essentiellement de la bonne santé de tes intestins, mais pas que…

Les probiotiques

Je suis sûre que tu te dis : oh ! Oui ! Je connais ! Peut-être même prends-tu des gélules… les probiotiques sont essentiellement les bactéries qui peuplent tes intestins. Elles jouent un rôle dans la digestion mais aussi dans l’immunité (et pas que…).

Par contre, ce que tu ne sais probablement pas, c’est que nous n’avons pas tous les mêmes ! En effet, comme pour le sang, il existe des « groupes ». En fait, on en compte trois. Ainsi, il apparaît illogique de donner les mêmes probiotiques à tout le monde. Toutes les bactéries dans les gélules de probiotiques ne sont pas forcément adaptées à ton microbiote. Imagine, que tu te retrouves avec une girafe dans ton jardin…. son espérance de vie sera limitée, non ? L’environnement ou/et la nourriture ne seront pas adaptés. Et bien pour les probiotiques en gélule, c’est la même chose.

Alors, comment faire ? Simplement, manger des aliments lactofermentés (riches en probiotiques) et faire confiance à ton corps. Il gardera ce dont il a besoin.

Les prébiotiques

En fait, ils constituent la nourriture des probiotiques. Ce sont essentiellement les fibres solubles des fruits et des légumes. Ainsi, en te nourrissant de pâtes, de riz et Cie… ton microbiote connaîtra la famine. Donc, ça va pas aider ton système immunitaire !

La solution ? Les jus de légumes ! Les fruits et les légumes (crus de préférence) ou cuits à basse température.

Les vitamines

L’industrie (pharmaceutique, agro-alimentaire, et les médecins) se gardent bien de te dire que la plupart des compléments alimentaires vont directement…. dans tes toilettes ! Effectivement, ton corps absorbe seulement 10 % environ, des vitamines de synthèse que tu avales. Pas très rentable… enfin, ça dépend pour qui ! 😜

La solution ? Les jus de légumes ! Les crudités, les fruits et les légumes en abondance ! Et des aliments lacto-fermentés.

La peur

Elle fait partie des pires poisons pour ton immunité ! En effet, la peur est un stress. Et, comme tout stress, elle bloque, entre autres, ta digestion et ton immunité ! En fait, la peur empêche ton système immutaire d’agir et donc de se défendre.

Le sommeil

Il est essentiel pour consolider ton système immunitaire ! Alors, couche toi suffisamment tôt. Les heures de sommeil avant minuit sont les plus réparatrices.

Le jeûne

Même intermittent ! Alors pas d’excuse ! Tu t’y mets quand ?

Et puis, pour booster ton immunité, je peux citer pèle mêle : la méditation, le sport, les promenades en forêt, marcher pieds nus dans l’herbe, les douches froides, le rire, des moments de partage avec des amis, la famille….

Finalement, ce n’est pas si dur que ça ? Non ?

Quels sont les produits de première nécessité ?

Tout ce que la nature nous donne à profusion ! Les fruits et les légumes, les feuilles, les racines… mais aussi, la joie, le rire, les relations humaines, les forêts, la nature !

Pourquoi acheter des pâtes et des comprimés de vitamines ?! Non mais sérieux ! Essaie les pissenlits (c’est de nouveau la saison), les orties, etc… ! C’est gratuit, et bien mieux ! En effet, tu feras le plein de nutriments (dont énormément de vitamines C que ton corps saura utiliser), tu auras le bonheur de les ramasser (après le confinement, hein ! 😜), de peut-être découvrir de nouvelles plantes sauvages comestibles, de mettre de la couleur dans ton assiette.

Mais surtout achète des légumes et des fruits ! Mange les crus, le plus possible. En effet, ainsi ils seront plus rassasiants et donc tu auras besoin de moins manger. En plus, pendant cette période de confinement, tu as le temps de chercher (et de trouver puis d’essayer) des idées et des recettes crues (ou presque) sur le net. Promis je te donnerai quelques idées.

Y a plus qu’à !

Le pain essène

Tu connais ? Il cru, sans gluten, fait à partir de graines germées… le top, non ?! En effet, il est une excellente alternative au pain traditionnel, tant sur le plan nutritionnel que sur le plan gustatif. En clair, je suis carrément fan ! En plus, tu peux le congeler. Ainsi, tu peux toujours en avoir à disposition : un petit tour dans le grille pain (pas fort et pas longtemps) et voilà ! C’est décongelé et tiède ! Hum….ça sent trop bon…

Quel drôle de nom !

Certain l’appelle aussi le pain essénien.
En fait, les « esséniens » sont un groupe de religieux juifs qui remonte approximativement aux années -150 av. Jésus Christ. Ils décident de se retirer dans le désert pour montrer qu’ils n’acceptent aucun compromis dans leur relation avec Dieu. Ils vivent en autarcie. De ce fait, certains parlent de secte, d’autres de communautés monastiques.

Le travail, la prière, l’étude (essentiellement de la Bible), et l’ascèse (Discipline volontaire du corps et de l’esprit cherchant à tendre vers une perfection) constituaient les principaux axes de leur vie. De ce fait, ils étaient très rigoureux et très attentifs à leur nourriture. Ils mangeaient local, bio, et faisaient germer toutes leurs graines ! Ils étaient vraiment précurseurs 😂😂

Leur pain, base de leur alimentation, a traversé les siècles.

Ma recette

Pour les ingrédients :
du sarrasin fraîchement germé
de l’okara (facultatif)
du psyllium (facultatif)
des graines de lin ou de chia moulues (facultatif)
de l’eau de quinton (ou de l’eau salée)

Et un déshydrateur ! c’est peut-être le moment d’investir… 😇 on commence à en trouver à des prix abordables, et de petite taille. Demande à ton ami Google !
Sinon, tu fais comme les esséniens : dehors (en été, bien sûr) recouvert d’un linge dans un endroit ventilé. Tu peux aussi le mettre à sécher quelques centimètres au dessus d’un radiateur ou d’un poêle. Voilà pour la version écolo !
Moins écolo, mais tout aussi efficace le four : 50°C avec la porte entrouverte.

Pour ce qui est des proportions, et bien cela n’a aucune importance, sauf pour le psyllium. Il faut compter environ 1 cuillerée à soupe de psyllium pour environ 500 g de sarrasin germé.
J’aime bien utiliser le psyllium pour plusieurs raisons. En effet, il est un vrai atout pour les intestins paresseux, irritables, ou poreux… De plus, il apporte une texture vraiment intéressante. Étant donné qu’il est mucilagineux, il gonfle au contact de l’eau et donne une texture souple et aérée, comme si on avait mis de la levure. C’est trop la classe.

Préparation

Je mets la moitié des graines de sarrasin germées au blender avec un peu d’eau de quinton
J’obtiens une texture proche de la pâte à crêpe que je verse dans un saladier.
Je rajoute le reste de graines germées et/ou pas, les autres ingrédients de mon choix (en fait, c’est un peu selon ce que j’ai dans mes placards).
J’étale sur une ou plusieurs feuille de silicone (le papier cuisson fait aussi très bien l’affaire). Et je mets au déshydrateur pendant 1 h à 60°C
Ensuite, je retourne le pain, j’enlève la feuille de silicone, je prédécoupe avec une spatule… et c’est reparti pour environ 5 heures au déshydrateur à 40°C

Et voilà !! Bon appétit !

Biscrus au curry

Quand on parle d’apéritif sain, tout de suite on pense aux tomates cerises, aux radis et Cie ! Oui, c’est vrai, c’est super bien. Mais bon, en plein hiver… d’abord, c’est pas la saison, et on a envie de plus consistant, non ?! En tous cas, c’est vrai pour moi. Alors voilà une idée ! Bonjour les biscrus au curry !

Comme la plupart des recettes que je te donne, pas besoin de beaucoup d’ingrédients. De plus, les enfants peuvent le faire avec toi.

Ingrédients

Il te faut :
des graines de lin moulues
des graines de sésame
du tamari et un peu d’eau (c’est une sorte de sauce soja sans gluten – magasin bio) ou de l’eau de quinton ou de l’eau salée.
du curry (tu l’aurais parié, non ?)
du piment d’espelette (facultatif)

Surtout, n’oublie de mettre une bonne dose d’amour !

Ohhh !… je ne t’ai pas donné les quantités ! En fait, c’est comme tu veux ! Je fais tout au pif… bon, je pense que je mets moitié /moitié de graines de lin et de graines de sésame. Après… fais tes essais, selon tes goûts ! Attention à ne pas trop saler. En effet, une fois ta préparation déshydratée, sa concentration en sel et en épices augmente. Logique !

Préparation

Alors, c’est là que ça se complique. Mais nan !…. je plaisante ! Tu peux même le faire faire à tes enfants, pendant que tu te reposes. 😜

En fait, tu mets tous les ingrédients dans un saladier, tu mélanges. Tu étales sur une feuille de silicone (ou papier cuisson).
Tu mets à déshydrater pendant 1 heures à 60°C. Tu retournes, tu enlèves la feuille de silicone. Après, tu prédécoupes avec une spatule et tu remets à déshydrater à 45°C pendant environ 5 heures. Ou plus, selon l’épaisseur, et le « craquant » désiré.
Si tu n’as pas de déshydrateur, tu peux mettre au four à 50°C, la porte entrouverte.

Et voilà ! Plus qu’à inviter tes amis !
C’est excellent avec un guacamole maison, un pâté végétal ou encore un fromage frais végétal. En fait, même juste comme ça, nature, c’est excellent !

N’hésite pas à me dire ce que tu en penses en commentaire !

Le petit-déjeuner

Tu ne manges pas ? Super ! Surtout ne change rien ! Continue ton jeûne intermittent. Et bien oui ! Tu ne le sais peut-être pas… mais ne pas manger le matin, c’est un jeûne intermittent. Hypocrate le préconisait déjà à son époque. Le petit-déjeuner est un concept récent. En tout cas tel qu’on le connaît aujourd’hui. En effet, pendant très longtemps, il n’était pas systématique. En fait, il s’agissait surtout de finir les restes de la veille, (ben, oui, pas de frigo…), et donc il était pauvre en sucres.

Définition

Déjeuner signifie rompre le jeûne de la nuit. Les anglais parlent de breakfast, littéralement en français : casser le jeûne.

Tu as certainement entendu dire que le petit-déjeuner est le repas le plus important de la journée… oh non ! Tu le dis toi aussi ? Je vais faire comme si je le savais pas, ok ? Ça m’arrange.
En effet, je ne suis pas du tout d’accord avec ça ! Pourquoi ?

Le système digestif a besoin de repos

Et bien oui ! La nuit ne suffit pas !
En effet, lorsque tu manges, ton corps n’utilise pas tout de suite tous les nutriments. (Heureusement ! Sinon nous devrions manger en permanence). Ces nutriments sont donc stockés, essentiellement dans le foie, sous forme de sucres. Au fur et à mesure que ta glycémie baisse, le foie va libérer du sucre. Puis, lorsque la réserve du foie est vide, celui-ci va se nettoyer. N’oublie pas que le foie est un filtre ! Et comme tous les filtres, il s’encrasse s’il n’est pas régulièrement nettoyé !

Le matin, quand tu te lèves le foie n’a pas forcément épuisé ses réserves de sucre. Dans tous les cas il n’a pas eu le temps de se nettoyer. En effet, il faut respecter un jeûne d’au moins 14 ou 16 heures pour que cette opération ait lieu.

Réveille ton système digestif en douceur !

Tu ne le sais peut-être pas, mais lorsque tu te réveilles, ton système digestif dort encore ! En effet, comme le diesel, il a besoin d’un temps de chauffe ! C’est la raison pour laquelle, bien souvent, tu n’as pas faim au saut du lit. La sensation de faim n’apparaît qu’environ 1 à 2 heures après le réveil.
Boire un verre d’eau au lever permet de réveiller le système digestif plus vite et en douceur.

Mais j’ai faim le matin !!

Vraiment ?! Es-tu vraiment sûr que ce soit de la faim ? N’est ce pas juste une sensation ? Ou une habitude ?

Fais l’expérience de ne pas tenir compte de cette sensation. Tu constateras qu’elle disparaît vite parce que ce n’est pas vraiment de la faim ! En fait, bien souvent, il s’agit de ton foie qui se nettoie ! Et les gargouillis au niveau de l’estomac !? Hein ? Et bien, ils correspondent à une « vidange » de l’estomac et du duodénum ! Un peu comme une chasse d’eau.

Si tu manges à ce moment-là, tu interromps le processus de nettoyage…et la « sensation de faim » disparaît.

Le diabète

Tu ne vois pas le rapport ? Si ton foie ne peut pas faire ce nettoyage, il sera de moins efficace dans le temps.

Et puis, à force ton foie sera saturé de sucre ! Donc ta glycémie sera plus élevée, donc ton pancréas sécrétera plus d’insuline pour que le sucre aille dans les cellules… et puis il arrivera un moment où le corps ne saura plus comment gérer tout ce sucre : bonjour le diabète de type 2 ! Ou la maladie de NASH (foie gras)… ou les deux !

Mais bon, je te reparlerai du diabète de type 2 une autre fois.

Oui, mais j’aime trop le petit-déjeuner !

Ah ! Ben oui ! Moi aussi ! En fait, le petit-déjeuner en soi n’est pas forcément un problème (sauf si tu manges vraiment n’importe quoi, bien sûr 🙄 ) ! Finalement, c’est plutôt l’heure à laquelle tu le prends qui pose problème !

Alors voici ma solution : je prends mon petit-déjeuner à 13 heures ou même plus tard ! Souvent mon premier repas de la journée est un repas composé uniquement de fruits.

Super pratique, si tu manques de temps pour cuisiner, et/ou si tu dois emmener ta gamelle au travail ! En plus, ne pas manger le matin, permet de se lever plus tard ! 😃