Le gluten… un poison ?

D’abord, sais-tu ce qu’est le gluten ? Avant de rentrer dans le vif du sujet, je tiens à préciser de quoi je parle.

C’est quoi ?

Le terme « gluten » vient du latin « glutinum » qui signifie « lien », « colle ». Cependant, le gluten n’est pas présent en tant que tel dans le blé. En effet, il apparaît lorsque l’on mélange de la farine avec de l’eau. Sous l’action mécanique, deux protéines (la gliadine et la gluténine) s’associent pour former la protéine du gluten.
Le gluten est particulièrement intéressant pour les pâtes levées, puisqu’il piège le CO2 produit par la fermentation. Ainsi, les préparations gagnent en légèreté et en volume. D’autre part, il a la particularité de rendre les pâtes (là, je parle des macaronis,…) résistantes à la cuisson.

Le blé est pourtant la base de l’alimentation depuis 10 000 ans… alors pourquoi, aujourd’hui, 8 à 15 % de la population européenne évite le gluten ? Pourquoi, tant de personnes se sentent mieux quand elles font un régime sans gluten ?

Peut-être fais-tu partie de ceux qui pensent que les céréales d’aujourd’hui contiennent plus de gluten ? Si c’est le cas, et ben… tu as tort ! Et c’est même le contraire, il y a moins de gluten dans la farine, de nos jours.

Et bien, il y a trois raisons. Je t’explique.

1. Difficile à digérer

Et bien oui ! C’est une réalité. En fait, le gluten est même la seule protéine que le corps ne sait pas digérer. Donc, en manger, ralentis la digestion et entraine une fatigue de l’ensemble de l’organisme. Je t’entends penser : «  Ok. Mais alors, avant aussi, l’organisme ne savait pas le digérer et y avait pas de problème ! Han han…. ! »

C’est vrai ! Sauf que à l’époque, ils n’avaient pas la même vie. Déjà, ils n’avaient pas une alimentation ultra transformée par l’industrie. Et surtout, la base de l’alimentation c’était majoritairement le pain ! Le pain qui était fait au levain et qui était fermenté pendant 2 à 3 jours (contre 2 heures aujourd’hui !).
et ça, ça fait toute la dif. ! Ben oui ! Parce que lors de cette fermentation, le gluten était pré-digéré par les bactéries du levain…. de ce fait, il n’était plus un problème pour le système digestif.

En plus, aujourd’hui, on trouve du gluten (non fermenté) dans 30 % des produits transformés dans les supermarchés ! C’est pratique : le gluten augmente le volume du produit fini.

2. Le blé n’est plus le même

Après la deuxième guerre mondiale, les industriels et les gouvernements se sont retrouvés face à 2 problèmes :

  • Le manque de nourriture, il fallait produire plus, et notamment plus de céréales.
  • Maintenant qu’il n’y avait plus besoin de faire des bombes, les industriels avaient énormément de stock des 2 matières premières nécessaires à cette industrie : le nitrate et le phosphate.

Tu vois le truc ? Et bien oui ! Le problème de l’un était la solution de l’autre !! Voilà la naissance de l’engrais chimique. Facile hein ?! Et ben, non pas tant que ça en fait.

En effet, avec ces engrais, le rendement était moindre. Et là, tu penses : « ???? ». En fait, l’engrais pénétrait dans la tige et la fragilisait… alors, lorsque l’épis grossissait… la tige cassait. Fail… pas grave. Le blé (mais aussi le riz, et autres…) étaient juste trop grands ! Y a cas, le manipuler un peu…. et voilà ! Du blé nain… (souche de tous les blés actuels).

Le rendement est là ! Super !! Sauf que…. ben maintenant , l’herbe est aussi haute que blé et c’est embêtant pour moissonner… pas grave, on rajoute un peu (voire beaucoup) d’herbicide. Et voilà ! Ben non pas encore…. mais bon je vais pas de donner mon troisième point tout de suite, hein ! Je finis avec le deuxième.

Donc, voilà. Le blé ancien (avant l’entrée de la chimie dans l’agriculture) contenait environ 30 % de gluten contre 15 à 20 % pour le blé d’aujourd’hui. Mais ce n’est pas la seule différence. En effet, le gluten moderne est beaucoup plus résistant. Je t’explique.

Imagine un élastique que tu étires jusqu’à le rompre…. et bien le gluten est similaire à un élastique. Pour rompre le gluten moderne il faut 5 fois plus de force que pour rompre le gluten ancien. C’est la même chose pour nos enzymes.

Cette résistance arrange bien l’industrie agro-alimentaire. En effet, ça facilite la transformation en raccourcissant les temps de traitements. Le temps, c’est de l’argent ! Tout le monde est content… même le consommateur qui ne sait pas.

3. Le glyphosate

Je ne te le présente pas, tu connais… l’herbicide le plus connu ! Mais pas que. Perturbateur endocrinien, tu sais probablement. Mais, tu ne sais probablement pas qu’il est aussi un antibiotique à spectre large et un chélateur de métaux (il se lie à eux) en particulier avec le fer, le manganèse, le magnésium et le cobalt. Ces éléments, indispensables au bon fonctionnement de l’organisme, ne sont alors plus disponibles. De ce fait, le glyphosate est un grand déminéralisateur.

Mais, le plus grave a été découvert par Stéphanie SENEFF (chercheur scientifique). En effet, elle a découvert que le glyphosate est un analogue (même structure) d’un acide aminé (les acides aminés sont les composants des protéines) : la glycine.
Ainsi le glyphosate prend la place de la glycine dans les protéines…. et s’accumule dans tout l’organisme entraînant de nombreuses perturbations…

En mettant en parallèle des études, elle a constaté une correspondance presque parfaite entre l’augmentation de l’usage du glyphosate et l’augmentation de la maladie cœliaque mais aussi du cancer de la thyroïde, du diabète, de l’autisme, de la démence sénile, et de certaines maladies auto-immunes. Ça t’en bouche un coin ? Ben… moi aussi !

Alors, pourquoi est-il encore autorisé ?

Ben, en fait, pour les agriculteurs…. le glyphosate c’est super bien !

En effet, l’agriculture chimique a trouvé un autre intérêt à cet herbicide. En le pulvérisant avant la récolte, ça fait « mûrir » le blé ! Trop bien ! Si jamais la saison s’annonce trop pluvieuse… hop ! Un peu de glyphosate et on peut moissonner plut tôt ! En plus, cela permet de le cultiver aussi dans des pays plus froids… comme par exemple le Canada ! Oui, oui, et il est même devenu le premier producteur mondial !

Et puis, tu sais bien, que les études indépendantes ne sont pas forcément celles qui sont retenues pour faire les lois…

Conclusion

Et si le gluten était juste l’arbre qui cache la forêt… depuis 1996, date du début des pulvérisations avant récolte, les résidus de glyphosate dans l’alimentation ont explosé ! Vive le bio !
Je pense que manger sans gluten est une bonne idée si tu te sens mieux ainsi. Cependant, ne faudrait-il pas mieux repenser toute ton alimentation ? Si tu me suis sur ce blog, tu sais que je mange très peu de céréales et que j’évite le gluten… mais pour Chéri, je n’achète que de la farine de blé ancien locale et bio. Et bien sûr, je boycotte tous les produits transformés par l’industrie agroalimentaire.

En choisissant ce que je mets dans mon assiette ( et dans celle de Chéri) , je prends le pouvoir de,changer les choses. Oh ! C’est sûre que ce n’est pas moi qui ferais la différence…. je fais simplement ma part…

Si tu as des remarques ou des questions, n’hésite pas à me laisser un commentaire. Je ferais de mon mieux pour te répondre.

Filets de poison à la vapeur douce

Une recette simple, vite faite et inratable ! Ça te tente ? Mais d’abord, c’est quoi la vapeur douce ? C’est une cuisson à basse température (moins de 90°C). Ainsi, cela n’inclue pas l’autocuiseur, la cocotte minute et autres engins de torture pour les aliments !
Je te parle, par exemple, du couscoussier, du vitaliseur, …

Pour 2 personnes.

Ingrédients

2 filets de poisson (j’ai pris de la daurade)
le jus d’un citron
2 cuillerées à soupe d’huile de coco (au pire, tu peux mettre de l’huile d’olive)
1/2 cuillère à café de curcuma en poudre
de l’estragon
sel, poivre
1 courgette râpée – tu peux mettre un autre légume, bien sûr – tu peux aussi ne pas mettre de légume. Mais bon, j’aime bien l’idée d’une recette = un repas.

Préparation

Tu mets dans un plat tous les ingrédients dans l’ordre cité plus haut.

C’est la version sans légume.
Et hop ! Cuisson à la vapeur douce pendant 20 mn.

Tu peux aussi le faire en version papillote (en mettant sur papier sulfurisé dessus) au four : environ 1 heure à 75°C

Et voilà ! Le repas est prêt ! Quoi ??!! Tu veux faire du riz ou des pâtes pour accompagner ? Ne me dis pas que tu penses : « un repas sans féculent, ça tient pas au ventre ! ». Non mais sérieux, relis mes précédents articles. En effet, tu verras que les féculents, c’est du sucre, et ce n’est pas le sucre qui rassasit : c’est le gras mais le bon gras bien sûr ! Eh oui ! C’est pourquoi, je mets beaucoup d’huile de coco dans ce plat.

Bon appétit !

Le pain essène

Tu connais ? Il cru, sans gluten, fait à partir de graines germées… le top, non ?! En effet, il est une excellente alternative au pain traditionnel, tant sur le plan nutritionnel que sur le plan gustatif. En clair, je suis carrément fan ! En plus, tu peux le congeler. Ainsi, tu peux toujours en avoir à disposition : un petit tour dans le grille pain (pas fort et pas longtemps) et voilà ! C’est décongelé et tiède ! Hum….ça sent trop bon…

Quel drôle de nom !

Certain l’appelle aussi le pain essénien.
En fait, les « esséniens » sont un groupe de religieux juifs qui remonte approximativement aux années -150 av. Jésus Christ. Ils décident de se retirer dans le désert pour montrer qu’ils n’acceptent aucun compromis dans leur relation avec Dieu. Ils vivent en autarcie. De ce fait, certains parlent de secte, d’autres de communautés monastiques.

Le travail, la prière, l’étude (essentiellement de la Bible), et l’ascèse (Discipline volontaire du corps et de l’esprit cherchant à tendre vers une perfection) constituaient les principaux axes de leur vie. De ce fait, ils étaient très rigoureux et très attentifs à leur nourriture. Ils mangeaient local, bio, et faisaient germer toutes leurs graines ! Ils étaient vraiment précurseurs 😂😂

Leur pain, base de leur alimentation, a traversé les siècles.

Ma recette

Pour les ingrédients :
du sarrasin fraîchement germé
de l’okara (facultatif)
du psyllium (facultatif)
des graines de lin ou de chia moulues (facultatif)
de l’eau de quinton (ou de l’eau salée)

Et un déshydrateur ! c’est peut-être le moment d’investir… 😇 on commence à en trouver à des prix abordables, et de petite taille. Demande à ton ami Google !
Sinon, tu fais comme les esséniens : dehors (en été, bien sûr) recouvert d’un linge dans un endroit ventilé. Tu peux aussi le mettre à sécher quelques centimètres au dessus d’un radiateur ou d’un poêle. Voilà pour la version écolo !
Moins écolo, mais tout aussi efficace le four : 50°C avec la porte entrouverte.

Pour ce qui est des proportions, et bien cela n’a aucune importance, sauf pour le psyllium. Il faut compter environ 1 cuillerée à soupe de psyllium pour environ 500 g de sarrasin germé.
J’aime bien utiliser le psyllium pour plusieurs raisons. En effet, il est un vrai atout pour les intestins paresseux, irritables, ou poreux… De plus, il apporte une texture vraiment intéressante. Étant donné qu’il est mucilagineux, il gonfle au contact de l’eau et donne une texture souple et aérée, comme si on avait mis de la levure. C’est trop la classe.

Préparation

Je mets la moitié des graines de sarrasin germées au blender avec un peu d’eau de quinton
J’obtiens une texture proche de la pâte à crêpe que je verse dans un saladier.
Je rajoute le reste de graines germées et/ou pas, les autres ingrédients de mon choix (en fait, c’est un peu selon ce que j’ai dans mes placards).
J’étale sur une ou plusieurs feuille de silicone (le papier cuisson fait aussi très bien l’affaire). Et je mets au déshydrateur pendant 1 h à 60°C
Ensuite, je retourne le pain, j’enlève la feuille de silicone, je prédécoupe avec une spatule… et c’est reparti pour environ 5 heures au déshydrateur à 40°C

Et voilà !! Bon appétit !

Biscrus au curry

Quand on parle d’apéritif sain, tout de suite on pense aux tomates cerises, aux radis et Cie ! Oui, c’est vrai, c’est super bien. Mais bon, en plein hiver… d’abord, c’est pas la saison, et on a envie de plus consistant, non ?! En tous cas, c’est vrai pour moi. Alors voilà une idée ! Bonjour les biscrus au curry !

Comme la plupart des recettes que je te donne, pas besoin de beaucoup d’ingrédients. De plus, les enfants peuvent le faire avec toi.

Ingrédients

Il te faut :
des graines de lin moulues
des graines de sésame
du tamari et un peu d’eau (c’est une sorte de sauce soja sans gluten – magasin bio) ou de l’eau de quinton ou de l’eau salée.
du curry (tu l’aurais parié, non ?)
du piment d’espelette (facultatif)

Surtout, n’oublie de mettre une bonne dose d’amour !

Ohhh !… je ne t’ai pas donné les quantités ! En fait, c’est comme tu veux ! Je fais tout au pif… bon, je pense que je mets moitié /moitié de graines de lin et de graines de sésame. Après… fais tes essais, selon tes goûts ! Attention à ne pas trop saler. En effet, une fois ta préparation déshydratée, sa concentration en sel et en épices augmente. Logique !

Préparation

Alors, c’est là que ça se complique. Mais nan !…. je plaisante ! Tu peux même le faire faire à tes enfants, pendant que tu te reposes. 😜

En fait, tu mets tous les ingrédients dans un saladier, tu mélanges. Tu étales sur une feuille de silicone (ou papier cuisson).
Tu mets à déshydrater pendant 1 heures à 60°C. Tu retournes, tu enlèves la feuille de silicone. Après, tu prédécoupes avec une spatule et tu remets à déshydrater à 45°C pendant environ 5 heures. Ou plus, selon l’épaisseur, et le « craquant » désiré.
Si tu n’as pas de déshydrateur, tu peux mettre au four à 50°C, la porte entrouverte.

Et voilà ! Plus qu’à inviter tes amis !
C’est excellent avec un guacamole maison, un pâté végétal ou encore un fromage frais végétal. En fait, même juste comme ça, nature, c’est excellent !

N’hésite pas à me dire ce que tu en penses en commentaire !

Le petit-déjeuner

Tu ne manges pas ? Super ! Surtout ne change rien ! Continue ton jeûne intermittent. Et bien oui ! Tu ne le sais peut-être pas… mais ne pas manger le matin, c’est un jeûne intermittent. Hypocrate le préconisait déjà à son époque. Le petit-déjeuner est un concept récent. En tout cas tel qu’on le connaît aujourd’hui. En effet, pendant très longtemps, il n’était pas systématique. En fait, il s’agissait surtout de finir les restes de la veille, (ben, oui, pas de frigo…), et donc il était pauvre en sucres.

Définition

Déjeuner signifie rompre le jeûne de la nuit. Les anglais parlent de breakfast, littéralement en français : casser le jeûne.

Tu as certainement entendu dire que le petit-déjeuner est le repas le plus important de la journée… oh non ! Tu le dis toi aussi ? Je vais faire comme si je le savais pas, ok ? Ça m’arrange.
En effet, je ne suis pas du tout d’accord avec ça ! Pourquoi ?

Le système digestif a besoin de repos

Et bien oui ! La nuit ne suffit pas !
En effet, lorsque tu manges, ton corps n’utilise pas tout de suite tous les nutriments. (Heureusement ! Sinon nous devrions manger en permanence). Ces nutriments sont donc stockés, essentiellement dans le foie, sous forme de sucres. Au fur et à mesure que ta glycémie baisse, le foie va libérer du sucre. Puis, lorsque la réserve du foie est vide, celui-ci va se nettoyer. N’oublie pas que le foie est un filtre ! Et comme tous les filtres, il s’encrasse s’il n’est pas régulièrement nettoyé !

Le matin, quand tu te lèves le foie n’a pas forcément épuisé ses réserves de sucre. Dans tous les cas il n’a pas eu le temps de se nettoyer. En effet, il faut respecter un jeûne d’au moins 14 ou 16 heures pour que cette opération ait lieu.

Réveille ton système digestif en douceur !

Tu ne le sais peut-être pas, mais lorsque tu te réveilles, ton système digestif dort encore ! En effet, comme le diesel, il a besoin d’un temps de chauffe ! C’est la raison pour laquelle, bien souvent, tu n’as pas faim au saut du lit. La sensation de faim n’apparaît qu’environ 1 à 2 heures après le réveil.
Boire un verre d’eau au lever permet de réveiller le système digestif plus vite et en douceur.

Mais j’ai faim le matin !!

Vraiment ?! Es-tu vraiment sûr que ce soit de la faim ? N’est ce pas juste une sensation ? Ou une habitude ?

Fais l’expérience de ne pas tenir compte de cette sensation. Tu constateras qu’elle disparaît vite parce que ce n’est pas vraiment de la faim ! En fait, bien souvent, il s’agit de ton foie qui se nettoie ! Et les gargouillis au niveau de l’estomac !? Hein ? Et bien, ils correspondent à une « vidange » de l’estomac et du duodénum ! Un peu comme une chasse d’eau.

Si tu manges à ce moment-là, tu interromps le processus de nettoyage…et la « sensation de faim » disparaît.

Le diabète

Tu ne vois pas le rapport ? Si ton foie ne peut pas faire ce nettoyage, il sera de moins efficace dans le temps.

Et puis, à force ton foie sera saturé de sucre ! Donc ta glycémie sera plus élevée, donc ton pancréas sécrétera plus d’insuline pour que le sucre aille dans les cellules… et puis il arrivera un moment où le corps ne saura plus comment gérer tout ce sucre : bonjour le diabète de type 2 ! Ou la maladie de NASH (foie gras)… ou les deux !

Mais bon, je te reparlerai du diabète de type 2 une autre fois.

Oui, mais j’aime trop le petit-déjeuner !

Ah ! Ben oui ! Moi aussi ! En fait, le petit-déjeuner en soi n’est pas forcément un problème (sauf si tu manges vraiment n’importe quoi, bien sûr 🙄 ) ! Finalement, c’est plutôt l’heure à laquelle tu le prends qui pose problème !

Alors voici ma solution : je prends mon petit-déjeuner à 13 heures ou même plus tard ! Souvent mon premier repas de la journée est un repas composé uniquement de fruits.

Super pratique, si tu manques de temps pour cuisiner, et/ou si tu dois emmener ta gamelle au travail ! En plus, ne pas manger le matin, permet de se lever plus tard ! 😃

Comment faire germer le sarrasin

Le sarrasin fait partie des incontournables de ma cuisine. Par contre, avant de le consommer, je le fais systématiquement germer, ou pré-germer (juste trempé, comme dans la recette des crêpes).

Le trempage

Comme pour toutes les graines, il faut commencer par les faire tremper au minimum 8 heures pour le sarrasin. En effet, ce processus permet d’activer la graine. Notamment, cela permet de la débarrasser de ses anti-nutriments. Ensuite, il faut bien les rincer dans une passoire type chinois, sous l’eau claire.

L’attente…

Après les avoir rincées, il faut les répartir dans un ou deux récipients. Pas besoin de beaucoup les étaler. Puis tu couvres avec un torchon et tu attends…bon, tu n’es pas obligé de rester à côté hein, tu peux continuer ta vie ! Surtout que c’est un peu long ! Environ 24 heures. Tout dépend de la température de la pièce.

Si tu as un germoir de ce type, c’est bien. Toutefois, ce n’est pas obligatoire, n’importe quel récipient peut faire l’affaire !

Et voilà

24 heures après…

Comme tu peux le voir sur cette photo, il n’est pas nécessaire d’attendre que le germe soit long… il suffit que la germination ait commencé…

Utilisation

Tu peux en faire des petits pains ou galettes. Tu peux aussi les faire sécher. Il suffit de les mettre au four à 50°C (la porte entrouverte) pendant environ 3 heures, ou au déshydrateur à 42°C. Ainsi, les graines se conservent plusieurs mois sans perte nutritionnelle, puisqu’elles restent crues, dans un bocal hermétique.
Une fois séchée, la graine a une texture intéressante. En effet, elle fait penser au riz soufflé ! De ce fait, en plus de son goût, elle apporte une note originale dans les salades, les en-cas de fruits, les crupotes ou compotes, les salades de fruits, les soupes, etc…

En fait, tu peux en mettre de partout !

Petits pains crus

Je viens de trouver et de tester une super recette de petites galettes crues. Merci le « chou brave » ! Elles ont une texture parfaite pour tartiner. De plus, leur goût neutre (sarrasin) se marie très bien avec le sucré ET le salé ! Tu peux donc les utiliser en accompagnement d’une salade, pour un apéritif, et même pour remplacer les tartines du matin !
Et, ce qui n’enlève rien : elles sont vite faites, crues et se conservent plusieurs semaines dans une boîte hermétique, au frigo.

Ah oui ! De plus, le déshydrateur n’est pas indispensable ! Et surtout, elles contiennent peu d’ingrédients ! Seulement 3 ! Je suis carrément fan (au cas où tu ne l’aurais pas encore compris !). Enfin, Chéri les a validées ! En effet, il les as trouvées excellentes avec un pâté végétal à la tomate.

Les ingrédients

300 g de sarrasin fraîchement germés (je t’explique dans mon prochain article, comment faire)
150 g d’Okara (obtenue à partir d’une cup bombée d’amandes trempées).
40 g de graines de lin fraîchement moulues

Préparation

Vraiment pas compliqué !…

Mélange tous les ingrédients à la main dans un saladier….
Forme des galettes. La pâte colle un peu. De ce fait, je le fais les mains mouillées.
Puis, fais-les déshydrater pendant 3 heures (ou plus, selon la consistance désirée) à 42°C au déshydrateur, ou à 50°C au four avec la porte entreouverte.

Et voilà ! Simple non ?
Bon appétit !

En accompagnement d’une salade avec un pâté végétal et quelques graines germées.

Les graines germées

Pour changer des régimes santé où tu dois commencer par supprimer des aliments, je te propose de rajouter de la vie dans ton assiette avec les graines germées !

C’est devenu une tendance. On les retrouve même dans les assiettes de certains restaurants ! C’est un bon moyen d’introduire originalité, fraîcheur et cru … mais pas que !
Tu peux tout à fait t’en servir comme aromate (roquette, alfa-alfa, fénugrec…), et même comme légume d’accompagnement (lentilles, pois chiches, haricots…). De plus, tu peux en rajouter dans un taboulé revisité, par exemple. Les graines germées sont de véritables trésors oubliés pour notre santé. En effet, leur consommation ne date pas d’hier ! L’homme en consomme depuis l’antiquité pour ses nombreux bienfaits.

Concentré de vie

Une graine germée est vivante ! En effet, elle contient encore toute l’énergie de la création. Elle possède tout ce qui est nécessaire pour faire naître une future plante ou arbre. De ce fait, la graine germée est particulièrement riche en micro nutriments.
D’autant plus si tu la manges crue fraîche et entière, y compris les racines pour les jeunes pousses. En effet, ainsi, la graine n’est pas dégradée par une quelconque transformation (cuisson, transport, conditionnement…).

Une bombe vitaminée

Lors de la germination, les taux de micro nutriments de la graine explosent afin de lui permettre une croissance rapide. En effet, les taux des vitamines présentes dans la graine augmentent de 10, 100 voire 600 % selon les graines.
Tu comprendras pourquoi, il vaut mieux faire germer tes légumineuses avant de les manger. Et oui ! Même si tu les fais cuire (mais à la vapeur douce, bien sûr !). De plus, elles deviennent très digestes : adieu ballonnements et autres inconforts.

Quelles graines choisir ?

La variété ! Autrement dit, toutes les graines peuvent être germées à condition qu’elles soient complètes, crues (et bio de préférence).

Pour ma part, je fais germer essentiellement toutes les céréales et toutes les légumineuses. Comme cela, je peux manger de tout ! En effet, lors de la germination, les sucres complexes se transforment en sucres simples.
Oui, oui, même le riz peut germer avant cuisson ! (Complet et bio, bien sûr).

Et le blé ?! le gluten… ? Et bien, après la germination, le gluten est en partie « découpé » par les enzymes, mais en partie seulement ! Donc oui, il en reste un peu….. par contre les jeunes pousses de blé ne contiennent pas de gluten ! La différence ? il faut simplement attendre l’apparition de petites feuilles et racines ! Et voilà ! Plus de gluten ! Tu peux même en faire du jus ! Il s’agit alors de jus d’herbe de blé : une véritable bombe nutritionnelle.

Personnellement, j’utilise beaucoup le sarrasin. Il germe très facilement. Ensuite, il s’utilise de nombreuses façons. Enfin, j’adore son goût. Je ferai probablement un article spécial sarrasin… dis moi, si cela t’intéresse.

Et puis, il y a toutes les autres graines… alfa-alfa (luzerne), radis, moutarde, roquette, fénugrec, trèfle, fenouil, haricots mango (pour obtenir des germes de soja)…. elles offrent une grande variété de goûts et de couleurs ! A toi, de tester et de trouver tes préférées !

N’hésite pas à partager tes découvertes et tes préférences en commentaires.

3 bonnes raisons de mâcher !

Prendre le temps de mâcher… et si tu commençais par là pour changer ton hygiène de vie ? C’est facile et ça ne demande pas beaucoup d’investissement !

C’est le Dr Kousmine qui disait : « il faut mâcher jusqu’à ce que les aliments solides deviennent liquides et que les aliments liquides deviennent solides ». Sans aller jusque là, mâcher est vraiment très important ! Dans l’idéal il faudrait mâcher plus de 40 fois chaque bouchée, mais bon… si tu arrives à l’honorable score de 30 fois par bouchée c’est déjà bien ! Ok, mais pourquoi ? Pour trois raisons principales :

La digestion commence dans la bouche !

En effet, c’est dans la bouche que commence la digestion, et notamment la digestion des sucres complexes (comme par exemple l’amidon). L’amylase (c’est une enzyme) contenue dans la salive permet une première décomposition de ces sucres. Cette enzyme agit comme « des ciseaux ». En effet, elle « coupe » les longues chaînes de sucre en chaînes plus courtes.

Cette première décomposition est stoppée par l’acidité de l’estomac. Ensuite, elle reprend dans le duodénum (première partie de l’intestin grêle) grâce à l’action de l’amylase pancréatique et intestinale.
A ce moment-là, les aliments « pas assez mâchés » donnent beaucoup plus de travail à l’amylase pancréatique et intestinale. Mais heureusement (ou pas) il y a les candidas alibicans (ce sont des champignons). Ces champignons aident à digérer les sucres. En effet, ils s’en nourrissent tout en rejetant des molécules d’alcool.
A ce niveau là, trop de sucre entraîne une prolifération des candidas alibicans. On parle alors de candidose. Celle-ci entraîne toutes sortes de symptômes désagréables tels que fatigue extrême, maux de tête, trouble de la concentration, esprit embrumé…. et j’en passe…

Tu comprends l’importance de la mastication pour la digestion des sucres ? Non ? Pas encore ?

Et bien, voilà qui te parlera peut-être plus : les sucres mal digérés vont fermenter… et ?…. ils seront parfait pour alimenter une usine de gazs naturels ! (Si tu vois ce que je veux dire !).

Mâcher fait maigrir !

Oui, oui ! Tu as bien lu ! Prendre le temps de manger lentement et de bien mâcher est une aide non négligeable à la perte de poids. Comment ? Pourquoi ?

Et bien, tout simplement, parce que plus tu manges lentement moins tu manges. En effet, en prenant le temps de mâcher, tu auras plus conscience des différents goûts et sensations. Et donc, plus vite le plaisir de manger sera satisfait.
D’autre part, il faut environ 20 minutes pour que le cerveau (l’hypothalamus, en fait) reçoive le message : « arrête de manger ! » de la part de la leptine (hormone de satiété). C’est elle, en corrélation avec l’insuline notamment, qui va te « couper » l’appétit.

Ainsi, en mangeant lentement, tu réduiras de manière naturelle tes portions alimentaires.

Mâcher rend intelligent !

C’est un peu plus anecdotique, mais c’est tout de même vrai ! Le fait de mâcher, permet, de manière purement mécanique de mieux irriguer le cerveau. Qui dit plus de sang, dit plus d’oxygène… et donc plus d’efficacité !

C’est une occasion de méditer

C’est vrai j’ai dit 3 raisons…. cette quatrième est un bonus et c’est gratuit !… comme le reste, d’ailleurs ! Mais bon, c’est pas le sujet…

Pourquoi ne pas profiter de ce moment du repas pour méditer… mâcher en pleine conscience est un bon moyen de méditer. Au lieu de te focaliser sur ta respiration, tu peux te focaliser sur toutes les sensations dûes à la mastication : les saveurs, les textures, le nombre de mastication…. la faim qui diminue puis disparaît…
Rajoutons à cela que bien souvent quand on est stressé… et bien on a envie de manger ! Et ben oui, manger calme les émotions, alors si en plus, tu médites en mangeant : bingo !

Bon, évidemment, tu ne peux pas le faire en regardant les infos, hein ?! Ça ne marchera pas ! Mais bon, je pense que tu as compris le principe.

En pratique, comment faire ?

C’est pas très compliqué… cela demande un peu de discipline au début, mais après, cela devient vite naturel.

Prends une petite bouchée, et pose ta fourchette dans l’assiette. Compte une trentaine de mastication, puis avale. C’est seulement lorsque tu auras avalé, que tu prépareras une autre bouchée sur ta fourchette.

En effet, le simple fait de préparer une bouchée à l’avance, pendant que tu mâches, va t’inciter inconsciemment à vite avaler, parce que la suite est prête. C’est la raison pour laquelle il est très important de poser ta fourchette pendant que tu mâches.

Une fois que l’habitude est prise, tu verras, que ce sera difficile pour toi de manger vite. Aujourd’hui, je préfère ne pas manger plutôt que de manger vite. D’abord, je n’y arrive pas vraiment, et si malgré tout je me force à manger vite, après, j’ai l’impression d’avoir du plomb dans l’estomac !

Essaie, tu risques seulement de prendre une bonne habitude !

Taboulé revisité

Voilà une idée estivale pour tous ceux qui fuient les céréales et notamment le gluten. Et oui, tu as bien lu ! Un taboulé composé uniquement de fruits et de légumes, c’est possible ! Une autre façon de rajouter du cru dans ton assiette, et dans celle des autres ! Je te donne les proportions pour environ 2 personnes.

Ingrédients

1 cup de fleurs de choux-fleurs
1 cup de fleurs de brocolis
1/4 de cup de raisins secs
1/4 de cup de graines de courges
Quelques feuilles de menthe (selon ton goût)
1/2 jus de citron
Tout ce que tu veux comme légumes en dés : concombre, poivron, tomates, oignons……

Préparation

C’est là que les complications commencent. Mais non, je rigole ! C’est, au contraire, super simple !
Tu mets tous les ingrédients dans un mixeur avec une lame en S. Tu mixes jusqu’à obtenir un texture de semoule… et voilà !

Variante

Tu peux aussi mettre la « semoule » dans un cercle de présentation en la tassant un peu. Puis disposer autour les dés de légumes, ou encore mettre autour une sauce de poivron, ou de tomates…
Tu peux aussi mettre des olives dénoyautées dans les ingrédients de ta « semoule ».

Bref, soit créatif ! Ceci est une base, amuse toi et surtout fais toi plaisir !!

Comme toujours, tu peux mettre tes super idées en commentaires, pour ceux qui en manquent.