Le gluten… un poison ?

D’abord, sais-tu ce qu’est le gluten ? Avant de rentrer dans le vif du sujet, je tiens à préciser de quoi je parle.

C’est quoi ?

Le terme « gluten » vient du latin « glutinum » qui signifie « lien », « colle ». Cependant, le gluten n’est pas présent en tant que tel dans le blé. En effet, il apparaît lorsque l’on mélange de la farine avec de l’eau. Sous l’action mécanique, deux protéines (la gliadine et la gluténine) s’associent pour former la protéine du gluten.
Le gluten est particulièrement intéressant pour les pâtes levées, puisqu’il piège le CO2 produit par la fermentation. Ainsi, les préparations gagnent en légèreté et en volume. D’autre part, il a la particularité de rendre les pâtes (là, je parle des macaronis,…) résistantes à la cuisson.

Le blé est pourtant la base de l’alimentation depuis 10 000 ans… alors pourquoi, aujourd’hui, 8 à 15 % de la population européenne évite le gluten ? Pourquoi, tant de personnes se sentent mieux quand elles font un régime sans gluten ?

Peut-être fais-tu partie de ceux qui pensent que les céréales d’aujourd’hui contiennent plus de gluten ? Si c’est le cas, et ben… tu as tort ! Et c’est même le contraire, il y a moins de gluten dans la farine, de nos jours.

Et bien, il y a trois raisons. Je t’explique.

1. Difficile à digérer

Et bien oui ! C’est une réalité. En fait, le gluten est même la seule protéine que le corps ne sait pas digérer. Donc, en manger, ralentis la digestion et entraine une fatigue de l’ensemble de l’organisme. Je t’entends penser : «  Ok. Mais alors, avant aussi, l’organisme ne savait pas le digérer et y avait pas de problème ! Han han…. ! »

C’est vrai ! Sauf que à l’époque, ils n’avaient pas la même vie. Déjà, ils n’avaient pas une alimentation ultra transformée par l’industrie. Et surtout, la base de l’alimentation c’était majoritairement le pain ! Le pain qui était fait au levain et qui était fermenté pendant 2 à 3 jours (contre 2 heures aujourd’hui !).
et ça, ça fait toute la dif. ! Ben oui ! Parce que lors de cette fermentation, le gluten était pré-digéré par les bactéries du levain…. de ce fait, il n’était plus un problème pour le système digestif.

En plus, aujourd’hui, on trouve du gluten (non fermenté) dans 30 % des produits transformés dans les supermarchés ! C’est pratique : le gluten augmente le volume du produit fini.

2. Le blé n’est plus le même

Après la deuxième guerre mondiale, les industriels et les gouvernements se sont retrouvés face à 2 problèmes :

  • Le manque de nourriture, il fallait produire plus, et notamment plus de céréales.
  • Maintenant qu’il n’y avait plus besoin de faire des bombes, les industriels avaient énormément de stock des 2 matières premières nécessaires à cette industrie : le nitrate et le phosphate.

Tu vois le truc ? Et bien oui ! Le problème de l’un était la solution de l’autre !! Voilà la naissance de l’engrais chimique. Facile hein ?! Et ben, non pas tant que ça en fait.

En effet, avec ces engrais, le rendement était moindre. Et là, tu penses : « ???? ». En fait, l’engrais pénétrait dans la tige et la fragilisait… alors, lorsque l’épis grossissait… la tige cassait. Fail… pas grave. Le blé (mais aussi le riz, et autres…) étaient juste trop grands ! Y a cas, le manipuler un peu…. et voilà ! Du blé nain… (souche de tous les blés actuels).

Le rendement est là ! Super !! Sauf que…. ben maintenant , l’herbe est aussi haute que blé et c’est embêtant pour moissonner… pas grave, on rajoute un peu (voire beaucoup) d’herbicide. Et voilà ! Ben non pas encore…. mais bon je vais pas de donner mon troisième point tout de suite, hein ! Je finis avec le deuxième.

Donc, voilà. Le blé ancien (avant l’entrée de la chimie dans l’agriculture) contenait environ 30 % de gluten contre 15 à 20 % pour le blé d’aujourd’hui. Mais ce n’est pas la seule différence. En effet, le gluten moderne est beaucoup plus résistant. Je t’explique.

Imagine un élastique que tu étires jusqu’à le rompre…. et bien le gluten est similaire à un élastique. Pour rompre le gluten moderne il faut 5 fois plus de force que pour rompre le gluten ancien. C’est la même chose pour nos enzymes.

Cette résistance arrange bien l’industrie agro-alimentaire. En effet, ça facilite la transformation en raccourcissant les temps de traitements. Le temps, c’est de l’argent ! Tout le monde est content… même le consommateur qui ne sait pas.

3. Le glyphosate

Je ne te le présente pas, tu connais… l’herbicide le plus connu ! Mais pas que. Perturbateur endocrinien, tu sais probablement. Mais, tu ne sais probablement pas qu’il est aussi un antibiotique à spectre large et un chélateur de métaux (il se lie à eux) en particulier avec le fer, le manganèse, le magnésium et le cobalt. Ces éléments, indispensables au bon fonctionnement de l’organisme, ne sont alors plus disponibles. De ce fait, le glyphosate est un grand déminéralisateur.

Mais, le plus grave a été découvert par Stéphanie SENEFF (chercheur scientifique). En effet, elle a découvert que le glyphosate est un analogue (même structure) d’un acide aminé (les acides aminés sont les composants des protéines) : la glycine.
Ainsi le glyphosate prend la place de la glycine dans les protéines…. et s’accumule dans tout l’organisme entraînant de nombreuses perturbations…

En mettant en parallèle des études, elle a constaté une correspondance presque parfaite entre l’augmentation de l’usage du glyphosate et l’augmentation de la maladie cœliaque mais aussi du cancer de la thyroïde, du diabète, de l’autisme, de la démence sénile, et de certaines maladies auto-immunes. Ça t’en bouche un coin ? Ben… moi aussi !

Alors, pourquoi est-il encore autorisé ?

Ben, en fait, pour les agriculteurs…. le glyphosate c’est super bien !

En effet, l’agriculture chimique a trouvé un autre intérêt à cet herbicide. En le pulvérisant avant la récolte, ça fait « mûrir » le blé ! Trop bien ! Si jamais la saison s’annonce trop pluvieuse… hop ! Un peu de glyphosate et on peut moissonner plut tôt ! En plus, cela permet de le cultiver aussi dans des pays plus froids… comme par exemple le Canada ! Oui, oui, et il est même devenu le premier producteur mondial !

Et puis, tu sais bien, que les études indépendantes ne sont pas forcément celles qui sont retenues pour faire les lois…

Conclusion

Et si le gluten était juste l’arbre qui cache la forêt… depuis 1996, date du début des pulvérisations avant récolte, les résidus de glyphosate dans l’alimentation ont explosé ! Vive le bio !
Je pense que manger sans gluten est une bonne idée si tu te sens mieux ainsi. Cependant, ne faudrait-il pas mieux repenser toute ton alimentation ? Si tu me suis sur ce blog, tu sais que je mange très peu de céréales et que j’évite le gluten… mais pour Chéri, je n’achète que de la farine de blé ancien locale et bio. Et bien sûr, je boycotte tous les produits transformés par l’industrie agroalimentaire.

En choisissant ce que je mets dans mon assiette ( et dans celle de Chéri) , je prends le pouvoir de,changer les choses. Oh ! C’est sûre que ce n’est pas moi qui ferais la différence…. je fais simplement ma part…

Si tu as des remarques ou des questions, n’hésite pas à me laisser un commentaire. Je ferais de mon mieux pour te répondre.

Moi, le stress,

Crédit illustration : Fantine Chareyre

Je sais que tu as tendance à me combattre, à me rejeter. C’est vrai, j’ai mauvaise réputation. Pourtant, tu as besoin d’un peu de stress dans ta vie. En effet, c’est grâce à moi que tu te lèves le matin. Je suis celui qui te motive tout au long de la journée ! C’est encore moi, qui te donne l’énergie de te dépasser, et d’entreprendre de nouvelles choses.
Je suis accusé d’être trop présent, et, de ce fait, d’être néfaste pour ta santé. Est-ce vraiment moi le problème ? Ne pourrais-tu pas apprendre à me gérer ? Mais pour cela, il faut d’abord comprendre mon fonctionnement. Je t ‘explique.

J’apparais suite à une expérience stressante. Celle-ci peut être physique, mentale ou émotionnelle. J’entraîne alors une réaction en chaîne incontrôlable. En effet le système nerveux autonome, normalement en mode « parasympathique » passe en mode «sympathique » ou « orthosympathique ».

Le système nerveux sympathique

Ce système nerveux est autonome, c’est à dire qu’il échappe à notre contrôle. C’est un système de survie. En effet, il te permet de décupler ta force, tes réflexes ainsi que ta réflexion afin de mieux gérer une situation de stress. Et c’est plutôt une bonne chose. Cela te permet de réagir rapidement et efficacement face au danger (un lion par exemple, ou un enfant sur la route face à une voiture, ou une agression….) Tu as certainement entendu parler des trois F… Freeze, Flight, and Fight ! (Paralyser, fuir, combattre). Le système nerveux sympathique est fait pour gérer un danger intense et momentané. En effet, il demande beaucoup d’énergie et perturbe le fonctionnement de l’organisme en changeant ses priorités.

Pour cela, les glandes surrénales vont libérer des hormones, principalement de l’adrénaline, de la noradrénaline et du cortisol. Celles-ci vont avoir un effet « accélérateur » sur l’organisme. Ton cœur et ta respiration accélèrent pour amener plus d’oxygène aux cellules, tes muscles se contractent, ta pression artérielle augmente, tes pupilles se dilatent, ton foie libère du glucose…. Toutefois, dans le même temps et toujours dans le but d’avoir un maximum d’énergie pour gérer le danger, ta digestion se bloque, et tout ton système digestif ralentit. De plus, le sang se concentre au niveau des organes vitaux (cerveau, cœur, et muscles) au détriment des extrémités.

Lorsque le danger est passé, le système nerveux autonome repasse en mode « parasympathique ». Pour cela, il lui faut environ 20 mn.

Le système nerveux parasympathique

Il est antagoniste au système nerveux sympathique. En effet, il ralentit les fonctions de l’organisme dans une soucis d’économie d’énergie. En revanche, il facilite la digestion en augmentant les sécrétions salivaires, gastriques et intestinales, et stimule l’appétit sexuel.
L’activation du système nerveux parasympathique correspond à une réponse de relaxation.
En fait, on pourrait dire qu’il est actif lors du repos !

Pourquoi je peux devenir un problème ?

Tu as besoin de trouver un équilibre en passant d’un système nerveux sympathique à un système nerveux parasympathique. Quand cet équilibre n’existe plus… et bien tu es mal ! Que je sois trop présent, ou au contraire, trop rare.

Quand je suis trop présent

Ce qui est de plus en plus fréquent avec ton mode de vie moderne. Le problème vient de la sur-sollicitation de tes glandes surrénales qui finissent par s’épuiser. Alors, tu n’arrives physiquement plus à me gérer, et toutes sortes symptômes apparaissent. Tu deviens fatigué, irritable, dépressif, tu prends du poids, (ou tu en perds faute d’appétit), tu deviens sujet aux rhumes, angines, infections et inflammations en tous genres…. Cela peut même affecter ta libido et ta fertilité. Cette liste n’est pas exhaustive bien sûr, je pense que tu as compris l’idée générale.

La solution ?

Ne pas me provoquer sans raison, et, quand je suis là, apprendre à revenir à un fonctionnement parasympathique !

Comment ? Tout simplement par la relaxation ! Apprends à respirer en conscience par la méditation ou la cohérence cardiaque par exemple. Reviens au moment présent. Remets les choses dans leur juste perspective : est-ce si grave que ça ? Cherche une solution à ton problème et agis. Vas te promener dans la nature et apprécie ce que tu vois….
Et surtout, ne me provoque pas pour rien ! Si, si, je suis sûr que ça t’arrive… par exemple, quand tu redoutes un événement et que tu imagines les pires scénarios. Et bien cela active le système nerveux sympathique parce que le cerveau ne fait pas la différence entre l’imaginaire et le réel. Une preuve ? Facile ! Ferme les yeux et imagine que tu as dans la bouche ton aliment préféré…. et ben oui, tu salives !!
Alors imagine plutôt cet événement en version bisounours !

Quand je suis trop rare

Si, si, cela arrive… C’est un mal, il y a quelques années, qui touchait beaucoup les femmes de la noblesse. Elles n’avaient pas de projet de vie (à part faire un héritier), pas vraiment de but ou de projet. On parlait alors de neurasthénie…

Aujourd’hui, on peut retrouver cela chez certains de nos jeunes ou de nos retraités. Cela entraîne un état dépressif, un manque d’énergie qui donne envie de rester au lit !

La solution ?

Sors de ton confort ! Prends des risques, vas vers les autres, engage toi dans une association ou dans une activité sportive. Mets toi des challenges ! Choisis la Vie !

Les graines

Ce sont tous les oléagineux (noix, amandes, tournesol….) mais aussi les légumineuses (lentilles, haricots rouges…), les céréales (blé, sarrasin, riz….). En fait, tout ce qui peut germer, une fois toutes les bonnes conditions réunies ! Ici, je ne parlerai que celles que l’on mange.

Les bonnes conditions

Là tout est dit !! En effet, quelles sont les bonnes conditions ? D’abord de l’eau, de la chaleur et ensuite un terrain fertile et du soleil pour la jeune pousse. Quoi de mieux que du caca de mamifère ?
Mais pour arriver à cela, il faut que la graine soit mangée par un mamifère, mais surtout qu’elle ressorte intacte, c’est à dire non digérée ! Ok, je te l’accorde c’est pas un scoop. Pourtant, la question se pose. Comment fait notre petite graine pour survivre à un système digestif ?

Faire tremper ses graines

Et bien, elle contient des substances de défense. Ce sont essentiellement des inhibiteurs d’enzymes qui empêche la digestion, et des anti-nutriments qui empêche l’absorption des nutriments.

Pour palier à ce problème, il suffit de faire tremper les graines avant de les consommer. Ainsi, ces substances de défense se dissolvent dans l’eau et le problème disparaît.

De plus au bout de quelques heures, le proscessus de germination commence. Lors de cette phase, la quantité de vitamines augmente, tout comme le pouvoir d’assimilation des minéraux… et les graisses diminuent ! Génial, non ?

Fais donc tremper tes oléagineux avant de les manger :
Amandes : 8 à 12 heures
Noix du Brésil : 3 heures
Noix de cajou : 2 à 3 heures
Noix de Grenoble : 4 heures
Noisettes : 8 à 12 heures
noix de macadamia : 2 heures
Noix de Pécan : 6 heures
Sésame : 8 heures
Graines de tournesol : 2 heures
Graines de courges : 3 heures

Ces temps de trempage sont un minimum. Tu peux les laisser plus longtemps, ce n’est pas un problème…

Le trempage ne suffit pas pour les légumineuses et les céréales. Il faut aussi les faire germer. Je t’explique pourquoi.

Les légumineuses et les céréales

Tu te rappelles mon article sur le sucre ? http://www.nathalie.chareyre.com/les-glucides/
Et peut-être te rappelles-tu aussi que j’ai écrit que nous sommes frugivores avant tout. http://www.nathalie.chareyre.com/toujours-plus-de-maladies-auto-immunes-ou-autres/

Les légumineuses sont très intéressantes pour leur richesse en protéines. Cependant, comme les céréales, ce sont des sucres complexes. Notre organisme ne sait pas les digérer complètement.

Par contre, au moment de la germination, le sucre complexe se transforme en sucres simples (essentiellement fructose et glucose). De plus, à ce moment-là, la graine s’enrichie en micro-nutriments. C’est que du bonus ! Elle devient alors, une véritable bombe nutritive, d’autant plus si tu la consommes crue.
Finalement, c’est un peu, comme si la graine était « pré-digérée » puisqu’une partie de la transformation est déjà faite. Elle devient bio-disponible.

C’est un peu le même principe que la banane verte vs la banane mûre. http://www.nathalie.chareyre.com/la-banane/

Si tu veux me faire part de tes réflexions ou questions, tu peux le faire en commentaire. Elles seront bienvenues !

La soupe au chocolat de Neo

Au moment du goûter, mon petit-fils vient me voir :
Neo : « Mamie, j’ai très faim, je veux un super goûter »
Moi : « Ok. Tu veux que je te fasse une soupe au chocolat ? »
Neo : « Pffff, mais mamie…. ça se peut pas ! Ça existe pas la soupe au chocolat ! »
Moi : « Alors ça, c’est vraiment nul !! Et si on l’inventait ? »
Neo (tout content) : « OUAIS !!! »

Ingrédients

Pour un Neo gourmand

1 banane bien mûre
2 dattes dénoyautées
1 grosse cuillère à café de cacao cru en poudre
125 ml d’eau
1 kiwi
Des graines selon ton envie. Neo a choisi des graines de courge, de tournesol et des noisettes.

Préparation

Épluche et coupe la banane en tronçon de 3 à 4 cm, ou pioche dans ta réserve au congélateur. http://www.nathalie.chareyre.com/la-banane/
Ensuite, mets la dans le blender avec les dattes, le cacao et l’eau. Fais tourner à fond environ 20 secondes.

Puis verse cette préparation dans un bol. Rajoute les graines de choix et un kiwi épluché et coupé en dés.

Et voilà !!

Dévorée et approuvée par un jury exigeant !!

Les glucides

Les glucides font partie des macro-nutriments. Ce sont les sucres. http://www.nathalie.chareyre.com/limportance-du-cru/

Les glucides sont le socle de notre alimentation. Le corps peut en fabriquer certains, d’autres apportés par l’alimentation sont indispensables au bon fonctionnement de l’intestin. Les glucides couvrent 40 à 45% de nos besoins énergétiques. De plus ils constituent un carburant vital pour le cerveau et les muscles.

Les glucides sont constitués par des chaînes plus ou moins longues de particules élémentaires (oses). On peut les classer en sucres simples, les monosaccharides (glucose, fructose…) ou en sucres complexes, les disaccharides ou polysaccharides (lactose, saccharose, maltose, cellulose…) selon le nombre de particules qui les composent.

Exemple de « mauvais sucre »

Font-ils grossir ?

Oui… et non. Comme pour les lipides (http://www.nathalie.chareyre.com/les-lipides/), tout dépend de ceux que tu choisis de manger et comment tu choisis de les consommer. Je t’explique.

Les sucres complexes

Ce sont les sucres que l’on trouve dans tous les farineux. Autrement dit ce sont toutes les céréales non germées ( le blé, le riz, le maïs, donc les farines), mais aussi les pommes de terre, les légumineuses, les châtaignes… Ceux-ci font clairement grossir d’autant plus si tu les manges cuits, voire grillés, ou préparés par l’industrie agro-alimentaire.
En effet, étant donné que nous sommes frugivores, nous ne savons pas les digérer complétement. http://www.nathalie.chareyre.com/toujours-plus-de-maladies-auto-immunes-ou-autres/ Ce sont donc des enzymes qui vont rompre ces chaînes plus ou moins longues pour les transformer en sucres simples. Cela va créer des déchets importants qui serviront à nourrir des bactéries indésirables et encombrer la lymphe, les émonctoires…. http://www.nathalie.chareyre.com/les-dechets-du-corps-et-leur-elimination/

De ce fait, le corps a tendance à s’encrasser, et donc à s’acidifier. C’est la porte ouverte à toutes sortes de symptômes que l’on appelle maladie. http://www.nathalie.chareyre.com/et-si-la-maladie-nexistait-pas/ Mais, c’est aussi, une bonne façon de prendre du poids !

D’autant plus que CE sucre appelle le sucre. Plus tu en manges, plus tu en veux… En effet, d’une part il agit directement sur le cerveau, en stimulant la même zone que les drogues dures. Et d’autre part, nos cellules réclament ce dans quoi elles baignent (la lymphe où s’amassent les déchets de la décomposition des sucres complexes entre autres déchets).

Les sucres simples

Ce sont les sucres que l’on trouve dans les fruits, et dans certains légumes comme les carottes, courges, poireaux, oignons,… Ils sont biodisponibles, autrement dit, le corps peut les utiliser sans avoir recours à une transformation complexe. Ils ne font donc pas grossir, surtout s’ils sont consommés crus avec leurs fibres. En effet les fibres réduisent l’index glycémique.
http://www.nathalie.chareyre.com/par-ou-commencer/

L’index glycémique

Tu connais certainement cette notion, si ce n’est pas le cas, voilà un petit rappel. En gros, c’est la mesure de la capacité d’un glucide à élever le taux de sucre dans le sang (la glycémie). Plus la glycémie est élevée, plus le pancréas sécrète de l’insuline. Cette hormone a pour but de réguler le taux de sucre dans le sang en faisant entrer le sucre dans les cellules du corps.

Pourquoi privilégier des aliments à index glycémique (IG) bas ? Simplement parce que plus la glycèmie augmente vite, plus le pancréas sécrète d’insuline, et donc plus vite la glycémie chute…. et plus vite on a faim ! En effet, le manque de sucre dans le sang entraîne un manque d’énergie pour le corps. C’est ce qu’on appelle de l’hypoglycémie. Or, tu l’auras compris, l’hypoglycémie fait suite à l’hyperglycémie !!

Les aliments à IG bas permettent de ne pas avoir de pic de glycémie. Ainsi la sensation de faim apparaît beaucoup moins vite et surtout beaucoup moins forte. De ce fait le grignotage n’est plus un problème.
De plus, sauf en cas de jeûne long, le foie stocke du sucre, sous forme de glycogène, qu’il va pouvoir libérer dans le sang lorsque la glycémie est trop basse. Seulement, pour cela, il a besoin de temps. Si la glycémie chute trop vite, le foie est pris de court et le corps crie famine ! Vite du sucre !!!

Pour résumer

Les sucres naturels tels que ceux contenus dans les fruits, et les légumes ne sont pas un problème en soi, bien au contraire, à condition qu’ils soient consommés crus et non transformés !
Ce sont les sucres simples.

Tous les autres sucres, y compris ceux contenus dans les féculents sont des sucres complexes et sont un problème. Ils entraînent une acidification de l’organisme, sont responsables de bons nombres de maladies actuelles : surpoids, obésité, diabète, hypertension, inflammations, Alzheimer, etc…. Sais-tu que l’autre nom de la maladie d’Alzheimer est « le diabète de type 3 » ?
Et surtout, les sucres perturbent le microbiote intestinal (autrefois appelé la flore intestinale).

Ils sont donc à éviter, voire à supprimer… En tout cas ils ne doivent surtout pas être la base de notre alimentation comme c’est souvent le cas aujourd’hui.

Et si la maladie n’éxistait pas ?

T’es-tu déjà posé cette question ? Il est des concepts tellement ancrés dans la mémoire collective, que l’on ne pense même pas à les remettre en question. C’est le cas de la maladie. En effet, il est commun de penser que la maladie est une fatalité, qu’elle nous tombe dessus par malchance, ou par hérédité et qu’elle a toujours existé. Vraiment ?

Une maladie, c’est quoi ?

Le Larousse me dit : « c’est une altération de la santé, des fonctions des êtres vivants. Elle se définit par une cause, des symptômes ».
Il s’agit donc d’un mot permettant de regrouper différents symptômes. Un symptôme, c’est quoi ? Pour la médecine en général (allopathie mais aussi aromathérapie, homéopathie….), c’est avant tout un problème. En effet, quelque chose dans le corps ne va pas bien, il faut le résoudre, faire taire ce symptôme. Le corps disfonctionne, l’homme doit le réparer ! http://www.nathalie.chareyre.com/toujours-plus-de-maladies-auto-immunes-ou-autres/

Quelle vanité ! Sommes-nous vraiment plus intelligents que la Vie ? Ne peut-on pas considérer le symptôme plutôt comme une solution, et non comme un problème ? Pourquoi le corps se mettrait tout à coup, comme ça, à produire du cholestérol, de l’hypertension, des calculs, des inflammations… ? Il y a forcément une cause et donc une raison. C’est pourquoi, je pense que le symptôme est une solution pour notre corps, afin de pouvoir s’adapter à une situation ou rétablir un équilibre. De plus, il est un signal d’alerte.
De ce fait, détruire un symptôme aggrave un problème ou plusieurs problèmes sous-jacents.

En images…

J’aime beaucoup la vision de la naturopathe Irène Grosjean. Imagine deux poubelles. L’une est toute propre, bien entretenue. L’autre a déjà plus que servie. Elle est sale, nauséabonde… Tu les mets côte à côte. Dans laquelle iront les mouches pour se nourrir et se reproduire ? Tu l’auras compris, les poubelles sont notre corps et les mouches les maladies.

Que fait la médecine ? Elle étudie les mouches, leur donne des noms scientifiques, et tente de les détruire. Les mouches ne sont-elles pas la conséquence d’un encrassement de la poubelle ? Cela veut dire que plutôt que de tuer les mouches, il vaudrait mieux s’occuper d’arrêter d’encrasser la poubelle et commencer à la nettoyer. De plus, tous les produits pour tuer les mouches encrassent d’autant plus la poubelle et aggrave la situation !

La maladie serait donc une invention de l’homme ? On ne peut pas imaginer que des fabriquants d’armes soient pour la paix. Comment peut-on penser que les fabriquants de médicaments soient pour la bonne santé ?

La solution

Renforcer notre terrain, aider notre corps à éliminer les déchets, nourrir correctement nos cellules en nutriments et en oxygène, se reposer…

Arrêter de nous empoisonner par nos pensées, notre alimentation, notre sédentarité….

C’est Coluche qui disait : « c’est pas parce qu’ils sont nombreux à dire la même chose, qu’ils ont raison »
En effet, bon nombre de maladies de civilisations (diabète, maladie auto-immune, hypertension,…) dites incurables, sont, en réalité tout à fait guérissables et sans médicament.
Pour preuve, Chéri n’a plus d’hypertension, je n’ai plus de RCH, et je suis en cours de guérison de la spondylarthrite ankylosante. Ces trois « maladies » sont reconnues comme étant incurables par la médecine.
http://www.nathalie.chareyre.com/mon-histoire-avec-la-rch/
http://www.nathalie.chareyre.com/mon-histoire-avec-la-spondylarthrite-ankylosante/

Les lipides

Les lipides font partie des macro nutriments. En fait, c’est le gras que l’on mange. Il est différent de celui que le corps stocke (les bourrelets quoi ! ) http://www.nathalie.chareyre.com/limportance-du-cru/
Ils ont un fort indice de satiété.

Leurs rôles

Ils sont nécéssaires à la structure de notre corps (système nerveux, cérébral….). En effet notre cerveau est constitué de 50% de lipides.
Les lipides servent de transporteur pour les vitamines liposolubles.
Ils participent à la synthèse de certaines substances telles que les hormones et ils sont les composants majeurs des membranes de nos cellules.
De plus ils jouent un rôle de protection mais aussi d’isolant thermique.

Les lipides peuvent être stockés, tu sais, dans les bourrelets plus ou moins charmants ! Ils servent alors de réserve d’énergie, quand le stock de glucides est épuisé.

Font-ils grossir ?

Oui…. et non. Tout dépend de ceux que tu choisis de consommer et de comment tu les consommes. En tout cas ils ont mauvaise presse, car pendant de nombreuses années, on les a accusé, à tort, de faire grossir, et d’être responsable de l’augmentation de cholestérol. Une véritable « chasse au gras » a commencé avec son lot de produits allégés en gras…. mais souvent enrichis en sucres. Et pourtant le gras est essentiel pour notre organisme.

Ceux qui font grossir

Les lipides qui font grossir, sont ceux que le système digestif ne peut pas digérer complètement. Pour mémoire, je te rappelle que nous sommes frugivores…. (http://www.nathalie.chareyre.com/toujours-plus-de-maladies-auto-immunes-ou-autres/ ) Nous ne sommes donc pas équipées pour digérer les graisses d’origine animale, et encore moins quand elles sont cuites.
De la même manière, l’organisme ne sait pas traiter les graisses hydrogénées ou transformées par l’industrie agroalimentaire (margarine, émulsifiants, stabilisateurs….). En effet, ce sont des acides gras (ou lipides) saturés par transformation et ils ont l’avantage d’être très stables, contrairement aux acides gras insaturés.

Ceux qui ne font pas grossir

Les lipides qui ne font pas grossir sont ceux que les système digestif sait traiter entièrement. Donc, ce sont ceux des fruits… consommés crus bien sûr ! Pour mémoire, je peux te citer les avocats, tous les oléagineux (noix, pignons, graines de tournesol, amandes)… mais aussi les olives, les noix de coco,….
Ils ont un fort pouvoir de satiété, ce qui nous évite de « trop » en manger !

Saturés ou insaturés ?

Comment faire la différence ? C’est assez simple. On peut dire que toutes les matières grasses qui « se figent » à température ambiante, sont des graisses saturées. Ainsi, c’est le cas des graisses d’origine animale, mais aussi des margarines, beurres, et huile de coco.

La médecine allopathique a coutume de dire que les graisses saturées sont néfastes quand on a du cholestérol. Pourquoi ? Parce qu’un américain a fait une étude établissant un rapport entre la hausse du cholestérol et les graisses saturées….. par transformation, donc hydrogénées. Dans son étude, il ne prend pas en compte les graisses naturellement saturées.
Toutefois, les médecins incitent les patients à fort taux de cholestérol à ne plus consommer de graisses saturées… Y compris les naturelles.
C’est, je trouve, d’autant plus dommage, que la plus grande majorité du cholestérol est fabriquée par le foie. De plus, on sait aujourd’hui, que l’ingestion de lipides saturées ou non n’influe que très peu sur le taux de cholestérol.
Il vaudrait mieux, je pense, se demander pourquoi le foie se met à fabriquer autant de cholestérol !

Le gras c’est la vie !!