Comment faire germer le sarrasin

Le sarrasin fait partie des incontournables de ma cuisine. Par contre, avant de le consommer, je le fais systématiquement germer, ou pré-germer (juste trempé, comme dans la recette des crêpes).

Le trempage

Comme pour toutes les graines, il faut commencer par les faire tremper au minimum 8 heures pour le sarrasin. En effet, ce processus permet d’activer la graine. Notamment, cela permet de la débarrasser de ses anti-nutriments. Ensuite, il faut bien les rincer dans une passoire type chinois, sous l’eau claire.

L’attente…

Après les avoir rincées, il faut les répartir dans un ou deux récipients. Pas besoin de beaucoup les étaler. Puis tu couvres avec un torchon et tu attends…bon, tu n’es pas obligé de rester à côté hein, tu peux continuer ta vie ! Surtout que c’est un peu long ! Environ 24 heures. Tout dépend de la température de la pièce.

Si tu as un germoir de ce type, c’est bien. Toutefois, ce n’est pas obligatoire, n’importe quel récipient peut faire l’affaire !

Et voilà

24 heures après…

Comme tu peux le voir sur cette photo, il n’est pas nécessaire d’attendre que le germe soit long… il suffit que la germination ait commencé…

Utilisation

Tu peux en faire des petits pains ou galettes. Tu peux aussi les faire sécher. Il suffit de les mettre au four à 50°C (la porte entrouverte) pendant environ 3 heures, ou au déshydrateur à 42°C. Ainsi, les graines se conservent plusieurs mois sans perte nutritionnelle, puisqu’elles restent crues, dans un bocal hermétique.
Une fois séchée, la graine a une texture intéressante. En effet, elle fait penser au riz soufflé ! De ce fait, en plus de son goût, elle apporte une note originale dans les salades, les en-cas de fruits, les crupotes ou compotes, les salades de fruits, les soupes, etc…

En fait, tu peux en mettre de partout !

Les graines germées

Pour changer des régimes santé où tu dois commencer par supprimer des aliments, je te propose de rajouter de la vie dans ton assiette avec les graines germées !

C’est devenu une tendance. On les retrouve même dans les assiettes de certains restaurants ! C’est un bon moyen d’introduire originalité, fraîcheur et cru … mais pas que !
Tu peux tout à fait t’en servir comme aromate (roquette, alfa-alfa, fénugrec…), et même comme légume d’accompagnement (lentilles, pois chiches, haricots…). De plus, tu peux en rajouter dans un taboulé revisité, par exemple. Les graines germées sont de véritables trésors oubliés pour notre santé. En effet, leur consommation ne date pas d’hier ! L’homme en consomme depuis l’antiquité pour ses nombreux bienfaits.

Concentré de vie

Une graine germée est vivante ! En effet, elle contient encore toute l’énergie de la création. Elle possède tout ce qui est nécessaire pour faire naître une future plante ou arbre. De ce fait, la graine germée est particulièrement riche en micro nutriments.
D’autant plus si tu la manges crue fraîche et entière, y compris les racines pour les jeunes pousses. En effet, ainsi, la graine n’est pas dégradée par une quelconque transformation (cuisson, transport, conditionnement…).

Une bombe vitaminée

Lors de la germination, les taux de micro nutriments de la graine explosent afin de lui permettre une croissance rapide. En effet, les taux des vitamines présentes dans la graine augmentent de 10, 100 voire 600 % selon les graines.
Tu comprendras pourquoi, il vaut mieux faire germer tes légumineuses avant de les manger. Et oui ! Même si tu les fais cuire (mais à la vapeur douce, bien sûr !). De plus, elles deviennent très digestes : adieu ballonnements et autres inconforts.

Quelles graines choisir ?

La variété ! Autrement dit, toutes les graines peuvent être germées à condition qu’elles soient complètes, crues (et bio de préférence).

Pour ma part, je fais germer essentiellement toutes les céréales et toutes les légumineuses. Comme cela, je peux manger de tout ! En effet, lors de la germination, les sucres complexes se transforment en sucres simples.
Oui, oui, même le riz peut germer avant cuisson ! (Complet et bio, bien sûr).

Et le blé ?! le gluten… ? Et bien, après la germination, le gluten est en partie « découpé » par les enzymes, mais en partie seulement ! Donc oui, il en reste un peu….. par contre les jeunes pousses de blé ne contiennent pas de gluten ! La différence ? il faut simplement attendre l’apparition de petites feuilles et racines ! Et voilà ! Plus de gluten ! Tu peux même en faire du jus ! Il s’agit alors de jus d’herbe de blé : une véritable bombe nutritionnelle.

Personnellement, j’utilise beaucoup le sarrasin. Il germe très facilement. Ensuite, il s’utilise de nombreuses façons. Enfin, j’adore son goût. Je ferai probablement un article spécial sarrasin… dis moi, si cela t’intéresse.

Et puis, il y a toutes les autres graines… alfa-alfa (luzerne), radis, moutarde, roquette, fénugrec, trèfle, fenouil, haricots mango (pour obtenir des germes de soja)…. elles offrent une grande variété de goûts et de couleurs ! A toi, de tester et de trouver tes préférées !

N’hésite pas à partager tes découvertes et tes préférences en commentaires.

Le changement, en pratique

Dans mon précédent article, je t’ai démontré que tout le monde peut changer, et oui, toi y compris ! Maintenant je vais te donner des moyens pratiques d’arriver à le faire. Mais attention ! Ce n’est pas exhaustif ! Si tu as expérimenté d’autres moyens, merci d’en faire profiter les lecteurs de ce blog en témoignant dans les commentaires.

Tout d’abord je vais te parler de ce qui ne marche pas : tout miser sur la volonté ! Si ça marchait, ça se saurait !
Pour preuve, tous les régimes amaigrissants basés sur la restriction, le contrôle et l’éviction ne fonctionnent pas ! Pourquoi ? Simplement parce qu’ils demandent énormément d’énergie et engendrent de la frustration. (Pas très rentable, tout ça).
En effet, plus tu résistes à une pulsion primaire (la nourriture dans cet exemple) plus tu dépenseras d’énergie avec pour seule récompense de la frustration. Sans compter que cette résistance entraîne un état de stress… qui donne envie de manger (ou autre travers) et qui pousse le corps à stocker ! Enfin, tu finiras forcément, tôt ou tard, par craquer ! Et chaque kilo que tu reprendras sera chargé de culpabilité, de remord et de dévalorisation de ta personne….
Et puis pour vouloir, il faut pouvoir vouloir !

Ok… mais alors comment faire ?

D’abord, il faut comprendre

Pourquoi es-tu tellement accroché à ces habitudes et esclave de ces pulsions ? Je pense qu’il y a 2 raisons principales : la recherche du plaisir immédiat, et l’habitude. Je t’explique.

Le plaisir

Et bien oui ! La plupart de tes choix est guidée par le plaisir avec le moins d’effort possible. Là, je t’apprends rien. Mais sais-tu pourquoi ? Et bien simplement parce qu’à chaque fois que tu assouvis un besoin primaire (nécessaire à ta survie en d’autres temps), le cerveau libère une dose de dopamine. La dopamine est l’hormone du plaisir à laquelle on est tous accros ! Ça, c’est physiologique. Tu comprendras que la volonté ne peut rien contre la physiologie ! Ton corps réclamera toujours plus de dopamine.

En fait, plus ta vie te semblera triste et inutile, plus tu chercheras le plaisir facile. Bien sûr, tu ne te sentiras pas mieux pour autant, et il t’en faudra toujours plus !

L’habitude

Ton cerveau est un super ordinateur. Mais comme toi, il cherche à économiser ses efforts : il a tellement de tâches à gérer ! Alors pour rester optimal, il crée des automatismes. Un peu comme des fonctions qui se lanceraient toutes seules sur ton ordinateur, la sauvegarde par exemple.

Tu sais, ce sont toutes ces choses que tu fais « sans réfléchir », de manière machinale. Tu n’as pas besoin de réfléchir comment faire ton café le matin, ou comment tu vas faire pour démarrer et conduire ta voiture…. juste tu le fais ! Et ben voilà, pour la recherche du plaisir, c’est la même chose. Tu te tournes toujours vers ce que tu connais par automatisme. De ce fait, dés que tu ressens une émotion que tu ne sais pas gérer, tu te tournes toujours vers la même source de plaisir : la nourriture, la cigarette, le sexe, la drogue, le sport, le jeu, la télé, les réseaux sociaux….. Chacun son trip !

Ce tableau ne laisse pas beaucoup de place à l’optimisme…. je te l’accorde. Pourtant il existe des solutions. Étant donné que la lutte (par la volonté) ne fonctionne pas, je te propose la douceur et la bienveillance.
En fait, je vais surtout te parler de mon expérience, (c’est une ancienne boulimique qui te parle)

Trouver une autre source de plaisir

Pour échapper aux pulsions alimentaires (ou autres pulsions), c’est ce que j’ai fait dans un premier temps…. et pour moi, cela a été le sport et plus particulièrement la course à pieds. A chaque fois, que j’étais « mal » et que l’envie de manger me prenait…. je mettais mes baskets et j’allais courir ! Au début, juste quelques minutes suffisaient. Et puis, je me suis vite rendue compte que courir le matin, me permettait de beaucoup mieux gérer mes émotions de la journée.

Du coup, il m’était devenu difficile de commencer une journée sans courir. Mais, au fil du temps, j’avais besoin de toujours courir plus de kilomètres et plus vite, jamais de pause, même en vacances… tu vois où je veux en venir ? J’étais dans la performance. Le fait de me dépasser m’apportait énormément de plaisir. Mais en plus, voir de l’admiration dans le regard des autres (lorsque je disais que je me levais à 6 h pour courir 1 ou 2 heures) me valorisait à mes propres yeux…. Ainsi, je recevais suffisamment de shoots de dopamine et la nourriture n’était plus un problème.

Et oui, tu as compris, j’avais juste changé d’addiction ! La vie s’est chargée de me le montrer, le jour où je n’ai plus pu courir… ni même marcher, certains jours : J’ai rencontré la spondylarthrite ankylosante. Il a donc fallu que je me remette en question et que je trouve une autre solution.

Définir mes émotions

J’ai essayé de comprendre à quelles occasions les pulsions alimentaires étaient irrépressibles. Très vite, je me suis rendue compte que la colère, la frustration et la fatigue étaient à l’origine de ce besoin de compensation. J’ai donc commencé par définir chaque émotion, par apprendre à la nommer, puis à l’accepter et enfin à l’exprimer (c’est mieux dehors que dedans !).

Ensuite, il me fallait trouver d’autres sources de plaisir, et de satisfaction sans tomber dans une autre addiction.

Faire de nouvelles expériences

Ou, autrement dit, sortir de mon confort. As-tu remarqué comme réussir quelque chose pour la première fois, est source de plaisir ? Donc, j’ai commencé à apprendre.

En fait, apprendre est une immense source de plaisir. Apprendre à me connaître, apprendre à repousser mes limites, apprendre de nouvelles compétences….
et bien non !! ce n’est pas devenu une nouvelle drogue ! Pourquoi ? Parce que je ne suis pas dans la performance. Je ne cherche pas à connaître toujours plus de choses, bien que je reste curieuse…. je change simplement ma façon de voir la vie, en douceur. Les nouvelles compétences que j’ai acquises sont source de plaisir. Je t’explique.

J’apprends le fonctionnement des maladies

Refusant de n’être que « patiente », j’apprends la diététique, la physiologie… j’apprends à me connaître, et à écouter mon corps.
J’apprends à être plus positive, plus optimiste.
Aujourd’hui, je vis sans traitement médical.

J’apprends à respirer

D’abord en pratiquant la cohérence cardiaque, c’est facilement accessible. Quel plaisir, quelle joie, la première fois que je suis arrivée « à dissoudre » ma colère par ma respiration !

Au fil du temps, je gère de mieux en mieux mes émotions, et chaque fois, j’ai droit à ma dose de dopamine ! Youpi 🥳

J’apprends à méditer

Grâce à cette compétence, j’arrive à gérer les grosses émotions. Mais surtout, je vis sans anti-inflammatoire. Par la méditation, j’arrive à accepter et à vivre avec moins de douleurs et moins de stress.

J’apprends à jeûner

J’ai découvert par le jeûne, une méthode imparable pour arrêter une crise inflammatoire ! Et pas que !
Notamment, il est terriblement efficace pour stopper les addictions en général. En effet, il agit un peu comme un « reset », il permet de remettre les compteurs à zéro. J’ai fait une série d’articles sur le jeûne.
De plus, après une période de jeûne, je redécouvre les odeurs et les goûts des aliments avec un plaisir décuplé !

J’apprends à prendre le temps

Ne faire qu’une seule chose à fois… ça paraît un peu bête, dit comme ça. Mais pourtant… Je suis tellement plus efficace comme ça ! Et quelle source de plaisir. Essaie, tu verras par toi-même.
J’apprends à aller moins vite, à faire de plus petits pas (je ne parle pas de marche, hein ! mais d’étape, de changement). En effet, chaque petit changement réussi, chaque petite victoire…. et hop ! Une décharge de dopamine. Avec en prime, l’envie et la force d’aller plus loin.

En fait, tous les apprentissages pré-cités m’ont amenée à être de plus en plus souvent en pleine conscience.

La générosité

C’est vraiment incroyable ! J’ai découvert à quel point le don est source de plaisir ! Se tourner vers les autres et donner. Ne serait ce qu’un sourire…. Tu peux donner aux autres bien sûr, mais également à toi-même : du temps, de l’amour, de la bienveillance, de la patience…. Finalement, plus tu es généreux envers toi-même, plus tu le seras envers les autres !

Vivre en pleine conscience

Être entièrement dans le moment présent. En fait, il s’agit de prendre conscience de toutes les informations renvoyées par tous tes sens. Accepter et reconnaître les odeurs, les goûts parfois, les sons, les sensations (le vent par exemple), les émotions aussi.

Cela permet de prendre du recul, et surtout d’apprendre à se satisfaire et à se réjouir de ce que l’on vit. J’ai appris à m’émerveiller de tout et de rien. Chaque petit moment de bonheur « en conscience » amène une dose de dopamine.

En fait, j’ai appris que la vie est neuve à chaque instant !

Aujourd’hui, je suis accro à la beauté de la vie !! Je suis sûre que toi aussi, tu peux apprendre à vivre vraiment ! Choisis la vie

Tout le monde peut changer !

Commence par y croire

Et ben oui ! Tu as en toi tout ce qu’il faut pour changer ce que tu veux changer ! Et là tu vas me dire : « non je n’y arriverai pas, je n’ai pas de volonté » !
En fait, que tu penses y arriver ou que tu penses ne pas y arriver…. dans les deux cas tu as raison ! Alors autant croire en toi !

Tout part de tes croyances. Toutes les premières fois ont été faites par des hommes qui ne savaient pas que c’était impossible. Prends par exemple l’aviation, ou la navigation ! Cela existe parce que certains hommes étaient persuadés que c’était possible ! C’est sûr, il a fallut beaucoup de temps, de travail, de remises en question et d’erreurs pour y arriver. Et alors ? Le résultat n’en est que le plus beau ! Beaucoup d’efforts amènent à beaucoup de satisfaction et d’assurance en soi.

Tu l’as déjà fait : tu sais marcher !

Tu n’as pas la volonté ? Tu te laisses décourager par le premier « échec » ? Heureusement que bébé, tu n’avais pas peur de l’échec et que tu t’es obstiné à essayer encore et encore ! Sinon tu marcherais toujours à 4 pattes !! 😂
Pourquoi les enfants y arrivent naturellement contrairement aux adultes ( pas à marcher hein, mais à faire de nouvelles expériences) ? Parce que rien ne leur semble impossible… ils n’ont pas conscience des risques ni du regard des autres. Ils se fixent un but et n’en démordent pas. Ils ne connaissent pas le mot échec.

Pourquoi ce serait différent pour le changement ?

Peut-être veux-tu que les choses changent sans que cela ne te coûte, sans sortir de ton confort…. et bien ce n’est pas possible !
Tu ne peux pas apprendre une langue, un métier ou autre chose sans persévérance, sans investissement et sans discipline. Ce n’est pas qu’une question de volonté, c’est une question de choix. Tu renonces ou tu continues ?

C’est la même chose pour tout changement. Et il faut y aller par étape ! Après tout, Paris ne s’est pas fait en un jour ! Souvent « un peu » finit par faire « beaucoup » ! Commence par définir ce que tu veux vraiment, pourquoi c’est important pour toi et comment tu peux y arriver… et passe à l’action maintenant.
Un jour après l’autre, un pas après l’autre. Et surtout n’oublie pas que les erreurs sont nécessaires à l’apprentissage. Alors, accueille-les sans culpabilité ! Tu as raté ?! Et alors ! N’en fait pas une affaire personnelle. Y a rien de grave et rien de définitif. C’est soit un manque d’entraînement (donc, recommence !) soit c’est la mauvaise méthode, alors recommence autrement !

Dans un prochain article, je te donnerai des pistes pratiques pour changer une habitude addictive.


3 bonnes raisons de mâcher !

Prendre le temps de mâcher… et si tu commençais par là pour changer ton hygiène de vie ? C’est facile et ça ne demande pas beaucoup d’investissement !

C’est le Dr Kousmine qui disait : « il faut mâcher jusqu’à ce que les aliments solides deviennent liquides et que les aliments liquides deviennent solides ». Sans aller jusque là, mâcher est vraiment très important ! Dans l’idéal il faudrait mâcher plus de 40 fois chaque bouchée, mais bon… si tu arrives à l’honorable score de 30 fois par bouchée c’est déjà bien ! Ok, mais pourquoi ? Pour trois raisons principales :

La digestion commence dans la bouche !

En effet, c’est dans la bouche que commence la digestion, et notamment la digestion des sucres complexes (comme par exemple l’amidon). L’amylase (c’est une enzyme) contenue dans la salive permet une première décomposition de ces sucres. Cette enzyme agit comme « des ciseaux ». En effet, elle « coupe » les longues chaînes de sucre en chaînes plus courtes.

Cette première décomposition est stoppée par l’acidité de l’estomac. Ensuite, elle reprend dans le duodénum (première partie de l’intestin grêle) grâce à l’action de l’amylase pancréatique et intestinale.
A ce moment-là, les aliments « pas assez mâchés » donnent beaucoup plus de travail à l’amylase pancréatique et intestinale. Mais heureusement (ou pas) il y a les candidas alibicans (ce sont des champignons). Ces champignons aident à digérer les sucres. En effet, ils s’en nourrissent tout en rejetant des molécules d’alcool.
A ce niveau là, trop de sucre entraîne une prolifération des candidas alibicans. On parle alors de candidose. Celle-ci entraîne toutes sortes de symptômes désagréables tels que fatigue extrême, maux de tête, trouble de la concentration, esprit embrumé…. et j’en passe…

Tu comprends l’importance de la mastication pour la digestion des sucres ? Non ? Pas encore ?

Et bien, voilà qui te parlera peut-être plus : les sucres mal digérés vont fermenter… et ?…. ils seront parfait pour alimenter une usine de gazs naturels ! (Si tu vois ce que je veux dire !).

Mâcher fait maigrir !

Oui, oui ! Tu as bien lu ! Prendre le temps de manger lentement et de bien mâcher est une aide non négligeable à la perte de poids. Comment ? Pourquoi ?

Et bien, tout simplement, parce que plus tu manges lentement moins tu manges. En effet, en prenant le temps de mâcher, tu auras plus conscience des différents goûts et sensations. Et donc, plus vite le plaisir de manger sera satisfait.
D’autre part, il faut environ 20 minutes pour que le cerveau (l’hypothalamus, en fait) reçoive le message : « arrête de manger ! » de la part de la leptine (hormone de satiété). C’est elle, en corrélation avec l’insuline notamment, qui va te « couper » l’appétit.

Ainsi, en mangeant lentement, tu réduiras de manière naturelle tes portions alimentaires.

Mâcher rend intelligent !

C’est un peu plus anecdotique, mais c’est tout de même vrai ! Le fait de mâcher, permet, de manière purement mécanique de mieux irriguer le cerveau. Qui dit plus de sang, dit plus d’oxygène… et donc plus d’efficacité !

C’est une occasion de méditer

C’est vrai j’ai dit 3 raisons…. cette quatrième est un bonus et c’est gratuit !… comme le reste, d’ailleurs ! Mais bon, c’est pas le sujet…

Pourquoi ne pas profiter de ce moment du repas pour méditer… mâcher en pleine conscience est un bon moyen de méditer. Au lieu de te focaliser sur ta respiration, tu peux te focaliser sur toutes les sensations dûes à la mastication : les saveurs, les textures, le nombre de mastication…. la faim qui diminue puis disparaît…
Rajoutons à cela que bien souvent quand on est stressé… et bien on a envie de manger ! Et ben oui, manger calme les émotions, alors si en plus, tu médites en mangeant : bingo !

Bon, évidemment, tu ne peux pas le faire en regardant les infos, hein ?! Ça ne marchera pas ! Mais bon, je pense que tu as compris le principe.

En pratique, comment faire ?

C’est pas très compliqué… cela demande un peu de discipline au début, mais après, cela devient vite naturel.

Prends une petite bouchée, et pose ta fourchette dans l’assiette. Compte une trentaine de mastication, puis avale. C’est seulement lorsque tu auras avalé, que tu prépareras une autre bouchée sur ta fourchette.

En effet, le simple fait de préparer une bouchée à l’avance, pendant que tu mâches, va t’inciter inconsciemment à vite avaler, parce que la suite est prête. C’est la raison pour laquelle il est très important de poser ta fourchette pendant que tu mâches.

Une fois que l’habitude est prise, tu verras, que ce sera difficile pour toi de manger vite. Aujourd’hui, je préfère ne pas manger plutôt que de manger vite. D’abord, je n’y arrive pas vraiment, et si malgré tout je me force à manger vite, après, j’ai l’impression d’avoir du plomb dans l’estomac !

Essaie, tu risques seulement de prendre une bonne habitude !

Jus betterave/chou rouge

Allez ! Une recette de jus de légumes ! Cela faisait un moment que je ne t’avais pas donné de nouvelles recettes de jus, alors voilà ! Ce jus est excellent pour préparer le foie avant les agapes de fin d’année… et pas que !

Les ingrédients… je n’avais pas encore sorti mon curcuma et mon gingembre quand j’ai pris la photo. Mais bien sûr, comme à chaque fois, j’en mets un bon peu !

J’ai mis quelques carottes. Ben oui, je n’avais pas assez de betteraves… alors j’ai mis des carottes. Ceci étant dit, je préfère ce jus avec simplement betteraves, chou et oranges. Avec du curcuma et du gingembre, cela va sans dire !
Tu peux aussi remplacer l’orange par de l’ananas. En effet, celui-ci se marie très bien avec le chou.

Le chou rouge

Il apaise les troubles digestifs. De plus, comme la betterave, il est riche en bêta-carotènes, mais aussi ,en fer et en calcium.

De tout temps, les choux ont été « la médecine des pauvres ». Les romains l’utilisaient déjà pour traiter les tumeurs ! En effet, ils possèdent des propriétés anti-cancéreuses attribuées à la présence de produits phytochimiques tels que les glucosinolates. Dés que les légumes sont coupés, broyés, les glucosinolates sont libérés et convertis en indoles anticancéreux.

Les glucosinolates

Les glucosinolates sont des composés soufrés (il en existe plus de 20 différents avec chacun ses propriétés). Ce sont eux qui donnen’y la saveur amère et un peu piquante à de nombreux aliments tels que les crucifères mais aussi la moutarde, le radis…
Ils sont dégradés pendant la préparation des aliments. Puis lors de la mastication grâce à une enzyme (la myrosinase) à condition que le chou n’ait pas été dégradé (par la cuisson par exemple), et bien sûr, que tu n’oublies pas de mâcher ! Et enfin, dans le côlon par le microbiote.

De ce fait, le chou garde toutes ses propriétés lorsque tu le consommes en jus. Si, en plus tu y rajoutes de la betterave (ou carotte) et quelques oranges… Tu gagnes sur tous les fronts… c’est super bon pour ta santé, c’est digeste avec un plaisir garanti à la dégustation !

Tu trouveras les propriétés des autres ingrédients ici !

À ta santé !

Jeûne, reprise alimentaire : bilan

Et bien voilà une semaine que j’ai interrompu mon jeûne. Il me semblait important de te donner quelques nouvelles.

Mon poids

Doucement, je retrouve mes kilos. Aujourd’hui je suis presque à 58 kg. Comme tu peux le voir, la reprise de poids est assez rapide. J’ai repris mon alimentation hypotoxique et le jeûne intermittent parfois sec, parfois à l’eau.

Les douleurs

J’ai commencé ce jeûne avec une grosse crise inflammatoire dûe à une spondylarthrite ankylosante. Cette crise était particulièrement douloureuse et fatigante.

Or, ce matin, je me suis réveillée encore un peu fatiguée mais sans vraie douleur ! En fait, cela fait plusieurs nuits que je ne suis pas réveillée par les douleurs ! Quel confort ! C’est vraiment maintenant que je ressens tous les bienfaits du jeûne.

Mon sommeil

Les premières nuits de ma reprise alimentaire, j’avais encore quelques insomnies dûes à la détox. Mais maintenant, je dors super bien !
Cette semaine, j’avais encore besoin de beaucoup dormir. En effet, mon corps avait besoin de « récupérer » après le stress de cette semaine de jeûne. Il est vraiment très important de respecter ce temps de repos afin que l’organisme puisse se renforcer. C’est pourquoi, lorsque j’en ressentais le besoin, je faisais de petites siestes. De plus, je faisais peu d’activités physiques, juste le minimum syndical !

Pourquoi le jeûne est bénéfique ?

Et bien, le jeûne répond à 2 principes de vie, 2 lois de vie. L’homéostasie et l’hormèse. Je t’explique :

L’homéostasie

C’est la capacité d’un organisme vivant à maintenir l’équilibre de son milieu intérieur, quelles que soient les contraintes externes. C’est l’instinct de survie du corps. Ceci est d’autant plus vrai, lorsque tu lui facilites la tâche par le jeûne par exemple. Je parle ici du jeûne alimentaire mais pas que. En effet, lors du jeûne, il bon de s’isoler des réseaux sociaux, des relations humaines plus ou moins toxiques, de limiter les émotions négatives…. de se mettre au repos complet !

A ce moment-là, le corps est en pleine action ! En effet il œuvre à rétablir l’équilibre, à faire tout ce qu’il n’a pas la possibilité de faire au quotidien. Il ne travaille plus à régler seulement l’urgence, mais il travaille aussi sur les problèmes de fond.

Et puis, il y a la loi de l’hormèse.

La loi de l’hormèse

Tu ne le sais peut-être pas, mais c’est une loi que tu connais bien ! En effet, on peut la résumer à : « ce qui ne tue pas, rend plus fort ».

La loi l’hormèse repose sur un stress, intense, ponctuel suivi d’un long temps de repos. Cela permet à l’organisme d’apprendre à s’adapter et à se renforcer.

Le jeûne est un stress. En effet, le corps change son fonctionnement. Il inverse son énergie, il passe en mode cétogène, et il se nourrit de lui-même. Cependant, il est très important de respecter ce long temps de repos après le jeûne. En effet, c’est pendant ce temps de récupération que l’organisme se renforce.

Tous les sportifs, et particulièrement les body-builder le savent très bien ! Ce n’est pas quand ils soulèvent de la fonte qu’ils font du muscle….. mais pendant le repos qui suit l’entraînement !

Je trouve cette loi vraiment très intéressante. En effet, la première mise en pratique que j’ai expérimenté a été la douche froide. Depuis le diagnostic de la RCH puis de la spondylarthrite ankylosante, je devenais de plus en plus frileuse. J’avais tout le temps froid, peu importe le nombre de couches de vêtements que je superposais… j’avais froid à l’intérieur.
J’ai donc décidé de me confronter au froid pour me renforcer… ainsi j’ai pris l’habitude de terminer mes douches en coupant l’eau chaude…

Ne t’emballes pas, hein ! La première semaine, c’était juste les pieds !! Il faut y aller doucement… parce que « ce qui ne tue pas rend plus fort…. mais ce qui tue… et ben… ça tue ! ». Il s’agit de ne pas aller au delà de ce que tu peux supporter !

Mais aujourd’hui, environ, un an après, je me douche uniquement à l’eau froide (sauf une fois par semaine), et j’aime ça !! Mais surtout, je ne suis pas plus frileuse que Chéri ! Je n’ai plus « froid à l’intérieur » et je mets moins de couches !

Différentes façons d’expérimenter la loi de l’hormèse

En tout premier lieu, tu l’auras deviné, je mettrai le jeûne, intermittent ou non, qui permet de booster le métabolisme, et de nettoyer régulièrement le corps.

Après, il y a l’activité physique. Cela va permettre le renforcement du système hormonal, du système nerveux et du système immunitaire.

Ensuite, il y a l’exposition aux pics de température, que ce soit au chaud ou au froid. Il va y avoir une gymnastique de tout les capillaires. En effet, il va y avoir un va et vient entre de la vasoconstriction et de la vasodilatation.

Et enfin, il y a la respiration avec notamment la méthode de Wim Hof, qui est très célèbre.

La reprise alimentaire jour 2

Le matin

Réveil paisible après une nuit bien meilleure. Ma langue est toujours blanche, un peu moins quand même. Et je pèse 55, 8 kg ! J’ai déjà repris 200 g ! Par contre, j’ai super soif, je n’ai pas faim mais vraiment soif. Je vais donc vite aller prendre ma douche froide et savourer un bol de bouillon de poule.

Bon, cela fait 2 heures seulement que je suis levée, et j’ai sommeil, les yeux me brûlent de fatigue. Il me reste une heure avant d’aller chez le kiné… parfait pour une petite sieste !
Ma kiné n’en revient pas… elle n’a jamais senti mon dos aussi souple, les muscles et aussi leurs attaches ! Vive le jeûne ! Je le sentais bien, mais c’est toujours mieux de se l’entendre dire.

Midi, j’ai faim !

Tu me diras, rien d’extraordinairement ! Sauf que j’ai envie de viande, que de viande ! Et alors ? Ben, en temps normal, je suis pas vraiment fan de viande. En général, dans mon assiette c’est plutôt la viande qui sert de garniture aux légumes… Tant pis, je maintiens le cap : j’écoute mon corps !

Je mange donc un bon morceaux de poulet, accompagné d’un bol de bouillon…. et je me régale ! 😂

Le soir bonjour le premier sucre

Et oui ! Je commence à introduire le sucre dans ma reprise alimentaire. Pour y aller en douceur, je le fais par le biais d’un légume sucré : la courge butternut. C’est parti pour une soupe de courge, pour le gras je mets un peu de purée de noix de cajou.

Que c’est bon ! Je suis surprise par son goût sucré, je ne me rappelais pas que ça l’était autant ! Très agréable de redécouvrir les goûts. Je suis beaucoup plus attentive à ce que je mange. C’est une découverte à chaque nouvel aliment que j’introduis.

Pourquoi j’ai rompu le jeûne

C’est vrai ça, pourquoi ? Ma langue était toujours blanche, je ressentais vaguement la faim, mais ce n’était pas la sensation de faim que j’attendais car elle ne durait pas. En effet, d’habitude, à la fin du jeûne, quand la faim arrive… et bien, tu la ressens dans tout ton corps, dans chacune de tes cellules, de manière impérieuse. Ce n’est pas juste un gratouillis dans l’estomac !

En fait, il y avait d’autres signes. D’abord, c’était le cinquième jour de règles très abondantes, et que Chéri trouvait que j’avais les traits de plus en plus tirés. Ensuite, il y avait cette petite voix au fond de moi qui me disait : « arrête ». Et enfin, j’atteignais mon « poids limite ». C’était le poids que je m’étais fixé en début de jeûne, celui en deçà duquel je ne voulais pas descendre. Pourquoi ? Parce que, en deçà de ce poids là, je n’ai plus vraiment de réserves, Chéri me trouve trop maigre, et je veux garder une petite marge de manœuvre pour un prochain jeûne.

Cela m’amène à te parler de la perte de poids pendant le jeûne.

La perte de poids pendant le jeûne

En moyenne, j’ai perdu environ 800 g par jour. C’est beaucoup, je te l’accorde. Mais si tu jeûnes, tu ne perdras peut-être pas autant… ou peut-être un peu plus. En fait, on n’est pas tous égaux à ce niveau-là. Et contrairement à ce qu’on pourrait penser plus tu es pléthorique (gros, gras, obèse,…) moins tu perdras, et plus tu es mince, plus tu perdras de poids par jour. Je suis d’accord avec toi, c’est pas juste mais c’est comme ça ! Cependant, il y a une explication logique.

Ça s’appelle le métabolisme. Plus ton métabolisme est rapide, moins tu stockes et plus tu brûles des calories. L’inverse est vrai aussi, plus ton métabolisme est lent, plus tu stockes et moins tu brûles de calories. Ce qui fait que les personnes minces ont un métabolisme élevé (et donc perdront plus de poids pendant le jeûne) contrairement aux personnes pléthoriques.

Rajoutons à cela que les hommes d’une manière générale, ont un métabolisme plus élevé que les femmes. C’est pourquoi, ils perdent leurs kilos en trop plus vite et plus facilement que les femmes. (Oui, c’est ça non plus ce n’est pas juste)

En pratique, une personne mince peut perdre jusqu’à 1 kilo par jour, une personne en surpoids peut ne perdre que 200 ou 300 grammes par jour.

Jeûner pour maigrir ?

Oui et non… en fait tout dépend de ton état d’esprit. Si tu considères le jeûne comme LA solution, tu vas dans le mur. Par contre si tu considères le jeûne comme un espace qui va te permettre de prendre le temps de faire une remise en question de ton hygiène de vie, un « reset » en quelque sorte, alors je dirais : pourquoi pas.

Tous les choix que tu as fait jusqu’à aujourd’hui font que tu es en surpoids. Si tu jeûnes et qu’après tu ne changes rien... ben tu reprendras plus de poids.

Le meilleur moyen de perdre du poids est de booster ton métabolisme. Pour cela le jeûne est un bon outil mais pas une solution. De ce fait, faire un jeûne intermittent permanent avec une alimentation physiologique (hypotoxique) sera efficace. Tu peux aussi rajouter un jeûne sec d’un jour par semaine.

Jeûner pour grossir

Oui et non…. si tu veux grossir, c’est que tu es trop maigre (là, je suis forte, quand même !). La vrai question est pourquoi tu es trop maigre. Si tu ne manges pas assez… oublie le jeûne quel qu’il soit. Si tu manges 3000 calories ou plus par jour et que tu n’es jamais rassasié, alors je pencherais pour une mauvaise assimilation. Soit c’est tes intestins qui sont encrassés et qui ne laissent rien passer, soit c’est ta lymphe qui est encrassée, et tes cellules ne peuvent plus absorber les nutriments. Il faut donc nettoyer. Effectivement le jeûne est un bon outil.

Sauf que tu ne peux pas te permettre de perdre du poids puisque tu en manques ! Alors je pense que le meilleur moyen est de partir sur un jeûne intermittent avec une alimentation physiologique.

La reprise alimentaire

Ce matin

Déjà, je peux te dire que l’insomnie du jeûneur a encore frappé ! Je suis restée éveillée entre 1h30 et 5 h ! Mais bon, une douche froide et un bol de bouillon de poule et j’ai de nouveau le wifi à tous les étages. Je me suis pesée aussi : 55,6 kg. Ce qui fait que j’ai perdu 6,1 kg depuis le début du jeûne. Ma langue est comme hier. La détox continue. Cependant j’arrête quand même l’expérience en douceur.

Par contre, après avoir bu le bouillon, j’ai eu sommeil, je suis donc allée faire une sieste. OK, il était 9h30, et alors ? La reprise alimentaire fait partie du jeûne, donc je continue à être très attentive à ce qui se passe dans mon corps.

Bon, je n’ai pas beaucoup dormi. J’ai été réveillée par les bruits (pas très discrets) de satisfaction de mon ventre. C’est comme si je sentais mes viscères se mettre en action au fur et à mesure de la descente du bouillon. La sensation était énorme ! Ça m’a fait rire 😂
Et… j’ai fait caca !! Si si, c’est super important ! C’est la preuve que tout mon système digestif est opérationnel. En fait c’est comme après une opération. Tu auras à manger léger après « les gaz » et, après les selles, tu mangeras normalement. Et ben, voilà ! J’y suis !

Mon prochain repas sera donc une raclette ! NAN….. je rigole…. ce sera juste une choucroute ! Mais certainement pas comme tu l’imagines… en fait, je vais juste manger le chou de la choucroute, mais cru ! En résumé, c’est du chou blanc lacto-fermenté que je copieusement arroser d’huile (le gras, c’est la vie). Dis comme ça, c’est moins fun, mais c’est quand même super bon !

Midi

Me voilà à table avec un grand bol de bouillon en entrée. Puis de la choucroute crue. J’adore la choucroute crue ! Tu connais ? Tu en as déjà mangé ? Non ? Et bien, tu manques quelque chose ! Perso, j’adore ! Et je me suis vraiment régalée. J’étais déçue d’être aussi vite rassasiée, mais je continue à écouter mon corps.

Pourquoi de la choucroute crue ?

La première raison, c’est que j’adore ça, et surtout, quand j’ai réfléchi à ce que serait mon premier repas, c’est la première chose à laquelle j’ai pensé ! Et au cas où tu ne l’aies pas encore compris, j’ai décidé de m’écouter.

D’autre part, mon estomac n’ayant rien eu de solide à digérer depuis 8 jours, il lui faut un aliment facile à digérer. Or il se trouve que la lacto-fermentation permet une pré-digestion de l’aliment grâce aux bactéries nécessaires au processus de fermentation et ce, tout en multipliant les micro-nutriments !

Ensuite, elle ne contient pratiquement pas de sucres ! Ben oui, le sucre est LE macro-nutriment à introduire TRÈS lentement ! Ok, et pourquoi ?

Attention au sucre pendant la reprise alimentaire

Si tu suis mon blog, peut-être es-tu surpris que je n’ai pas commencé par un jus de légumes/fruits ? Ne t’inquiète pas, je vais vite y revenir. Si je n’ai pas commencé par ça, c’est qu’il y a deux raisons : la première c’est que je ne suis pas fan des jus verts sans fruits. La deuxième raison, c’est que tous les autres jus contiennent trop de sucres pour une reprise alimentaire. Oui, oui, même les carottes !

En effet, cela fait une semaine que l’organisme fonctionne de manière cétogène (il produit son énergie à partir de la graisse et non du sucre). Cela signifie que pendant tout ce temps là, l’insuline était au chômage. Elle sert à réguler le taux de sucre dans le sang et là…. ben y avait plus de sucre.

Imagine maintenant, que je mange ne serait-ce qu’une banane bien mûre… je vais provoquer un pic de sucre, et donc un pic d’insuline. Ça va monter très vite et redescendre tout aussi vite ! Et…. j’aurai encore plus envie de sucre ! Ah, et c’est grave ?

Dans l’absolu, pas vraiment, sauf que cela peut mener à une reprise alimentaire incontrôlable, voire à de la boulimie… les effets positifs du jeûne risquent d’être vite oubliés. Dommage !

L’après-midi

Je n’ai pas d’énergie. J’ai fait une sieste mais après je reste sans énergie, sans courage pour quoi que ce soit jusque vers 18 h. Cela correspond à la digestion. Tu te rappelles ? Digérer prend 40% de notre énergie. Il faut que mon organisme reprenne l’habitude de gérer cela. Alors, je laisse couler et je glande. Lecture… câlin au chat… rien…

Le soir

Toujours dans l’idée de soulager le travail de digestion le menu de ce soir est le même qu’à midi. Pendant quelques jours, à chaque repas, je ne consommerai qu’une sorte ou 2 sortes d’aliments différents. Pourquoi ? Parce que « l’empilement alimentaire » (plusieurs plats ou mélange dans une même plat) perturbe la sensation de satiété, et on continue à manger même si l’on a plus faim, juste pour le plaisir. Or m’étant privée d’aliments pendant une semaine, il va arriver un moment où je vais avoir envie de tout, juste pour le plaisir du goût. Je suis tellement gourmande !

Cela va me permettre de me réaproprier la sensation de satiété et de reprendre de bonnes habitudes alimentaires.

Demain, je te parlerai un peu plus en détail de pourquoi j’ai arrêté le jeûne. Et surtout, je te parlerai de kilos. Perte de poids pendant et après le jeûne, jeûner pour maigrir, ou pour grossir ?…

Huitième jour de jeûne

168 heures

Cela fait 2 nuits que je dors mieux. En effet, je ne reste plus éveillée pendant plusieurs heures. Je me réveille plus ou moins toutes les heures mais me rendors très vite. Par contre, je rêve énormément ! Ce matin, je pèse 56 kg tout pile. J’ai donc perdu 5, 7 kg. Et ce matin, j’ai eu une grande joie : le bout de ma langue redevient rose ! Youpi !! C’est le début de la fin du jeûne.

Je vais pas te mentir, pour le moment je n’ai toujours pas faim. Par contre manger me manque ! J’adore manger, je suis gourmande. Et la sensation de plaisir d’aliments et de goûts dans la bouche me manque.
Bon cela ne fait que 2 heures que je suis levée… et j’ai sommeil. Je vais donc faire une petite sieste d’une demi-heure.

172 heures

C’est le début d’après-midi, et j’ai de nouveau sommeil. Alors, encore une fois je m’écoute et je vais m’allonger. Là aussi, une demi-heure me suffit. Chéri commence à être inquiet, il trouve que j’ai les traits tirés et « vraiment une sale tête »… ce n’est pas mon impression, mais je manque certainement de recul.

175 heures

Les inquiétudes de Chéri m’alertent. De plus, il me semble que j’ai un peu faim, ma langue est moins chargée, … Donc, je décide qu’à partir de ce soir, je vais doucement rompre le jeûne. Il est temps que je goûte mon bouillon de poule ! Chéri sera content de ne pas manger tout seul, même si je bois juste du bouillon. Je crois qu’il en avait un peu marre de manger seul….

Merci Christophe pour la question pertinente que tu as laissée en commentaire. Tu comprendras qu’il m’était difficile de faire le tour de la question en quelques mots (ce que j’ai quand même essayé de faire). Je pense que la réponse à cette question mérite d’être développée :

Quel est le bon moment pour commencer un jeûne ?

Et bien, tu peux commencer maintenant par un jeûne quotidien intermittent et pourquoi pas un jeûne intermittent sec (sans manger, sans boire). En pratique, il s’agit de réduire la plage horaire quotidienne pendant laquelle tu t’alimentes. En gros, tu ne manges pas pendant 16 à 18 heures par jour. Par exemple : tu manges le soir à 19 h et ton prochain repas le lendemain, sera entre 13 et 15 heures.
Ce type de jeûne est parfait pour débuter, mais aussi pour les personnes fragiles (les maigres sans réserves, les femmes enceintes, les femmes allaitantes, les enfants, les personnes âgées). Ce jeûne ne comporte pas de risque.

En fait, tout dépend du type de jeûne et du jeûneur.
Si tu n’as jamais jeûné, je dirai maintenant. Maintenant est le bon moment. Par contre ne commence pas forcément par un jeûne long. En effet, tu ne vas pas t’attaquer à l’ascension du Mont Blanc sans t’être entraîner avant. Et bien pour le jeûne long c’est la même chose. Il ne faut oublier pas qu’un jeûne peut être dangereux. En effet, il reste un stress pour l’organisme. Il faut soit y aller doucement, soit être vraiment bien encadré (lors de stages par exemple). Et surtout, le plus important, il faut s’écouter, jeûner n’est pas un exploit !

Pour les autres jeûnes, il faut un peu plus le prévoir. En effet quand, par exemple, tu jeûnes 3 jours, il faut aussi compter 3 jours supplémentaires de ré-alimentation de repos et de ré-adaptation pour ton organisme. Pour une semaine de jeûne, il te faudra une semaine supplémentaire, etc…
En effet, pendant le jeûne, le corps est essentiellement en phase catabolique c’est à dire qu’il est en autophagie. En fait, il dégrade des molécules pour en faire de l’énergie. Ensuite, après le jeûne, il passe en phase essentiellement anabolique. C’est une phase de reconstruction.

Sans oublier, qu’avant un de faire un jeûne long, il est fortement conseillé de faire une « « descente alimentaire ». Pendant les quelques jours précédents le jeûne il faut réduire la quantité de nourriture de l’on mange, espacer les repas, et surtout réduire au maximum les sucres complexes. Le jeûne intermittent peut servir de descente alimentaire.

188 heures

Ça y est on se met à table ! Chéri mange comme il en a l’habitude avec un bol de bouillon de poule. Pour ma part juste 2 louchettes de bouillon.
Mmmmhh… as-tu lu « la première gorgée de bière » de Philippe Delerm ? Oui ? Alors je pense que tu comprends. Non ? Alors c’est peut-être l’occasion de le lire, sinon imagine… Il y a eu dans ma bouche un feu d’artifice de plaisirs !

J’ai été très vite rassasiée. Puis très vite, mon système digestif s’est remis en route. Dans mon ventre c’était la fête à la grenouille !

Demain sera donc le premier jour de la reprise alimentaire. L’histoire continue….

Le début se trouve ici :
Jour 1
Jour 2
Jour 3
Jour 4
Jour 5
jour 6
Jour 7