La banane

Tu te demandes peut être, pourquoi la banane mérite tout un article ? Et bien, la banane est un fruit particulier. En effet, consommée mûre, elle est une véritable bombe nutritionnelle. Par contre consommée verte, elle perd pratiquement tout son intérêt… Je t’explique.

Bananes mûres VS bananes vertes

La banane mûre

Une banane est mûre lorsque sa peau est jaune et parsemée de tâches brunes. A ce moment là, elle se compose uniquement de glucose et de fructose. Ce sont des sucres simples. http://www.nathalie.chareyre.com/les-glucides/ Elle est donc alcanisante pour l’organisme.
De ce fait, elle est une bombe énergétique. Ainsi, lors d’une hypoglycémie, une banane te redonnera plus d’énergie qu’un gâteau, et surtout elle ne provoquera pas de pic de glycémie car elle est riche en fibres solubles. Celles-ci contrairement aux fibres dures, n’irritent pas l’intestin. De plus, elles sont la nourriture (prébiotiques) de ton microbiote (probiotiques). Je te rappelle que le microbiote est ce que l’on appelait à tort la flore intestinale.

La banane verte

La banane verte, c’est de l’amidon… C’est à dire un sucre complexe ! Et oui, le même que l’on retrouve dans les pommes de terre, les châtaignes, les légumineuses et autres farineux… Elle est donc acidifiante pour l’organisme.
Et, tu l’auras compris, je l’espère, que CE sucre là n’est pas bon pour nous, puisqu’on ne sait pas le digérer complètement, qu’il est source de déchets, et qu’il acidifie l’organisme.

« Je n’aime que la banane verte »

Plus la banane est mûre, plus elle est riche en sucre, plus elle a de goût et plus elle rassasie.
Une banane verte n’a pas beaucoup de goût, et elle est ferme. Si c’est ainsi que tu aimes la croquer, alors mange là de manière différente. Tu veux des idées ? Ok.

Lorsque je me retrouve avec des bananes trop mûres, je les épluche, les coupe en tronçons de 3 ou 4 cm. Je les mets en sachet (environ 2 bananes par sachets) et je les congèle.
Ensuite, je peux, en les sortant 10 mn avant, en faire d’excellent smoothies. Je les mets dans un blender, avec (ou pas ) d’autres fruits, éventuellement de la vanille ou de la cannelle, de l’eau ou un lait végétal. Elles apportent le crémeux et le sucre. Trop bon !!

Parfois, je fais des glaces avec. Pareil que pour les smoothies sauf que je les passe à l’extrateur de jus (avec l’accessoire spécial glace) et sans ajout d’eau ou de lait végétal. Essaie, tu risques juste de devenir addict !!

Je m’en sers également, pour « sucrer » des gâteaux, ou des préparations pour dessert. Oui, oui !! Je te donnerai des recettes dans d’autres articles, laisse moi un peu de temps, j’y travaillle !

Les propriétés de la banane mûre

La banane mûre est très riche en micro-nutriments. En effet, elle est très riche en minéraux (potassium, magnésium, calcium, phosphore, manganèse et fer) et vitamines (du groupe B) et assure une bonne production de sérotonine.
C’est l’un des aliments les plus nourrissant au monde, et c’est le fruit le plus adapté à l’être humain pour sa croissance. En effet, la banane mûre renforce les os et les muscles de manière exceptionnelle, elle augmente la résistance et la musculature. Elle est donc, la meilleure alliée des sportifs et des body builder. http://www.nathalie.chareyre.com/les-proteines/

Au niveau de la santé, elle est parfaite pour tous ceux qui souffrent de MICI, de troubles intestinaux. Elle diminue les inflammations intestinales et digestives, elle combat la constipation. La banane mûre prévient efficacement les ulcères du colon (RCH, Crohn) les brûlures d’estomac, et les inflammations chroniques. C’est aussi un excellent médicament pour traiter les addictions au gluten et au sucre raffiné.

Une cure de bananes mûres, (c’est à dire une monodiète de quelques jours) permet de combattre la toxémie (déchets dans le sang). Cette cure est puissante, car elle permet un nettoyage global de l’organisme.

Lorsqu’elle est mangée le soir, la banane mûre améliore le sommeil et combat les insomnies. Sans oublier, qu’elle est aussi une bonne compagne face aux troubles dépressifs. Mange des bananes, t’auras la banane !

De plus, la banane mûre protége le système cardio-vasculaire.

Une banane mûre par jour, et les crampes s’évanouissent ! Ceci, grâce à sa richesse en potassium. De ce fait, un savon de Marseille (un vrai, hein !!!) dans ton lit, est aussi très efficace.

Les glucides

Les glucides font partie des macro-nutriments. Ce sont les sucres. http://www.nathalie.chareyre.com/limportance-du-cru/

Les glucides sont le socle de notre alimentation. Le corps peut en fabriquer certains, d’autres apportés par l’alimentation sont indispensables au bon fonctionnement de l’intestin. Les glucides couvrent 40 à 45% de nos besoins énergétiques. De plus ils constituent un carburant vital pour le cerveau et les muscles.

Les glucides sont constitués par des chaînes plus ou moins longues de particules élémentaires (oses). On peut les classer en sucres simples, les monosaccharides (glucose, fructose…) ou en sucres complexes, les disaccharides ou polysaccharides (lactose, saccharose, maltose, cellulose…) selon le nombre de particules qui les composent.

Exemple de « mauvais sucre »

Font-ils grossir ?

Oui… et non. Comme pour les lipides (http://www.nathalie.chareyre.com/les-lipides/), tout dépend de ceux que tu choisis de manger et comment tu choisis de les consommer. Je t’explique.

Les sucres complexes

Ce sont les sucres que l’on trouve dans tous les farineux. Autrement dit ce sont toutes les céréales non germées ( le blé, le riz, le maïs, donc les farines), mais aussi les pommes de terre, les légumineuses, les châtaignes… Ceux-ci font clairement grossir d’autant plus si tu les manges cuits, voire grillés, ou préparés par l’industrie agro-alimentaire.
En effet, étant donné que nous sommes frugivores, nous ne savons pas les digérer complétement. http://www.nathalie.chareyre.com/toujours-plus-de-maladies-auto-immunes-ou-autres/ Ce sont donc des enzymes qui vont rompre ces chaînes plus ou moins longues pour les transformer en sucres simples. Cela va créer des déchets importants qui serviront à nourrir des bactéries indésirables et encombrer la lymphe, les émonctoires…. http://www.nathalie.chareyre.com/les-dechets-du-corps-et-leur-elimination/

De ce fait, le corps a tendance à s’encrasser, et donc à s’acidifier. C’est la porte ouverte à toutes sortes de symptômes que l’on appelle maladie. http://www.nathalie.chareyre.com/et-si-la-maladie-nexistait-pas/ Mais, c’est aussi, une bonne façon de prendre du poids !

D’autant plus que CE sucre appelle le sucre. Plus tu en manges, plus tu en veux… En effet, d’une part il agit directement sur le cerveau, en stimulant la même zone que les drogues dures. Et d’autre part, nos cellules réclament ce dans quoi elles baignent (la lymphe où s’amassent les déchets de la décomposition des sucres complexes entre autres déchets).

Les sucres simples

Ce sont les sucres que l’on trouve dans les fruits, et dans certains légumes comme les carottes, courges, poireaux, oignons,… Ils sont biodisponibles, autrement dit, le corps peut les utiliser sans avoir recours à une transformation complexe. Ils ne font donc pas grossir, surtout s’ils sont consommés crus avec leurs fibres. En effet les fibres réduisent l’index glycémique.
http://www.nathalie.chareyre.com/par-ou-commencer/

L’index glycémique

Tu connais certainement cette notion, si ce n’est pas le cas, voilà un petit rappel. En gros, c’est la mesure de la capacité d’un glucide à élever le taux de sucre dans le sang (la glycémie). Plus la glycémie est élevée, plus le pancréas sécrète de l’insuline. Cette hormone a pour but de réguler le taux de sucre dans le sang en faisant entrer le sucre dans les cellules du corps.

Pourquoi privilégier des aliments à index glycémique (IG) bas ? Simplement parce que plus la glycèmie augmente vite, plus le pancréas sécrète d’insuline, et donc plus vite la glycémie chute…. et plus vite on a faim ! En effet, le manque de sucre dans le sang entraîne un manque d’énergie pour le corps. C’est ce qu’on appelle de l’hypoglycémie. Or, tu l’auras compris, l’hypoglycémie fait suite à l’hyperglycémie !!

Les aliments à IG bas permettent de ne pas avoir de pic de glycémie. Ainsi la sensation de faim apparaît beaucoup moins vite et surtout beaucoup moins forte. De ce fait le grignotage n’est plus un problème.
De plus, sauf en cas de jeûne long, le foie stocke du sucre, sous forme de glycogène, qu’il va pouvoir libérer dans le sang lorsque la glycémie est trop basse. Seulement, pour cela, il a besoin de temps. Si la glycémie chute trop vite, le foie est pris de court et le corps crie famine ! Vite du sucre !!!

Pour résumer

Les sucres naturels tels que ceux contenus dans les fruits, et les légumes ne sont pas un problème en soi, bien au contraire, à condition qu’ils soient consommés crus et non transformés !
Ce sont les sucres simples.

Tous les autres sucres, y compris ceux contenus dans les féculents sont des sucres complexes et sont un problème. Ils entraînent une acidification de l’organisme, sont responsables de bons nombres de maladies actuelles : surpoids, obésité, diabète, hypertension, inflammations, Alzheimer, etc…. Sais-tu que l’autre nom de la maladie d’Alzheimer est « le diabète de type 3 » ?
Et surtout, les sucres perturbent le microbiote intestinal (autrefois appelé la flore intestinale).

Ils sont donc à éviter, voire à supprimer… En tout cas ils ne doivent surtout pas être la base de notre alimentation comme c’est souvent le cas aujourd’hui.

Encas tout fruit

Il est 13h30. Je n’ai pas mangé depuis hier soir, et là d’un coup je réalise que j’ai très faim. Tu sais, le moment où tu es prêt à manger n’importe quoi pourvu que ce soit rapide, gras et sucré !! Et bien, voilà une idée recette qui répond à tous ces critères !

http://www.nathalie.chareyre.com/rajouter-du-cru-dans-notre-quotidien/
http://www.nathalie.chareyre.com/limportance-du-cru/
http://www.nathalie.chareyre.com/toujours-plus-de-maladies-auto-immunes-ou-autres/

Ingrédients

pour une personne

Préparation

Mets dans le blender les dattes dénoyautées, la chair de l’avocat, le jus de citron et la pomme sans les pépins. Rajoute environ 15 cl d’eau ou de lait végétal. Blende à vitesse rapide, pendant environ 20 secondes.

Pour une version smoothie, tu peux mettre plus de liquide, et le boire. En plus d’être nourrissant, ce sera désaltérant !

Et voilà !

Franchement, c’est une tuerie, je me suis régalée !!

Tu peux rajouter d’autres fruits coupés en morceaux, ou des copeaux de chocolat….

Bon appétit !!

Et si la maladie n’éxistait pas ?

T’es-tu déjà posé cette question ? Il est des concepts tellement ancrés dans la mémoire collective, que l’on ne pense même pas à les remettre en question. C’est le cas de la maladie. En effet, il est commun de penser que la maladie est une fatalité, qu’elle nous tombe dessus par malchance, ou par hérédité et qu’elle a toujours existé. Vraiment ?

Une maladie, c’est quoi ?

Le Larousse me dit : « c’est une altération de la santé, des fonctions des êtres vivants. Elle se définit par une cause, des symptômes ».
Il s’agit donc d’un mot permettant de regrouper différents symptômes. Un symptôme, c’est quoi ? Pour la médecine en général (allopathie mais aussi aromathérapie, homéopathie….), c’est avant tout un problème. En effet, quelque chose dans le corps ne va pas bien, il faut le résoudre, faire taire ce symptôme. Le corps disfonctionne, l’homme doit le réparer ! http://www.nathalie.chareyre.com/toujours-plus-de-maladies-auto-immunes-ou-autres/

Quelle vanité ! Sommes-nous vraiment plus intelligents que la Vie ? Ne peut-on pas considérer le symptôme plutôt comme une solution, et non comme un problème ? Pourquoi le corps se mettrait tout à coup, comme ça, à produire du cholestérol, de l’hypertension, des calculs, des inflammations… ? Il y a forcément une cause et donc une raison. C’est pourquoi, je pense que le symptôme est une solution pour notre corps, afin de pouvoir s’adapter à une situation ou rétablir un équilibre. De plus, il est un signal d’alerte.
De ce fait, détruire un symptôme aggrave un problème ou plusieurs problèmes sous-jacents.

En images…

J’aime beaucoup la vision de la naturopathe Irène Grosjean. Imagine deux poubelles. L’une est toute propre, bien entretenue. L’autre a déjà plus que servie. Elle est sale, nauséabonde… Tu les mets côte à côte. Dans laquelle iront les mouches pour se nourrir et se reproduire ? Tu l’auras compris, les poubelles sont notre corps et les mouches les maladies.

Que fait la médecine ? Elle étudie les mouches, leur donne des noms scientifiques, et tente de les détruire. Les mouches ne sont-elles pas la conséquence d’un encrassement de la poubelle ? Cela veut dire que plutôt que de tuer les mouches, il vaudrait mieux s’occuper d’arrêter d’encrasser la poubelle et commencer à la nettoyer. De plus, tous les produits pour tuer les mouches encrassent d’autant plus la poubelle et aggrave la situation !

La maladie serait donc une invention de l’homme ? On ne peut pas imaginer que des fabriquants d’armes soient pour la paix. Comment peut-on penser que les fabriquants de médicaments soient pour la bonne santé ?

La solution

Renforcer notre terrain, aider notre corps à éliminer les déchets, nourrir correctement nos cellules en nutriments et en oxygène, se reposer…

Arrêter de nous empoisonner par nos pensées, notre alimentation, notre sédentarité….

C’est Coluche qui disait : « c’est pas parce qu’ils sont nombreux à dire la même chose, qu’ils ont raison »
En effet, bon nombre de maladies de civilisations (diabète, maladie auto-immune, hypertension,…) dites incurables, sont, en réalité tout à fait guérissables et sans médicament.
Pour preuve, Chéri n’a plus d’hypertension, je n’ai plus de RCH, et je suis en cours de guérison de la spondylarthrite ankylosante. Ces trois « maladies » sont reconnues comme étant incurables par la médecine.
http://www.nathalie.chareyre.com/mon-histoire-avec-la-rch/
http://www.nathalie.chareyre.com/mon-histoire-avec-la-spondylarthrite-ankylosante/

Mon histoire avec la spondylarthrite ankylosante

Premiers symptômes

Quelques mois après ma première rémission (de quelques semaines seulement) de RCH, j’ai commencé à avoir des douleurs articulaires. http://www.nathalie.chareyre.com/mon-histoire-avec-la-rch/
Puis après une semaine de ski, j’ai eu un épanchement de synovie au genou droit. Tout d’abord, j’ai cru à un traumatisme. Comme la radio ne montrait rien, j’ai eu droit à un arthro-scanner (avec injection de liquide de contraste). En effet, mon genou ne « guérissait » pas malgré plusieurs semaines de repos. Là, le chirurgien m’annonce qu’il faut opérer. L’examen a révélé une arthrose de stade 4, avec des petits bouts de cartilage qui se baladent dans l’articulation. Bizarre comme histoire. Il ne semble pas important de savoir pourquoi mon genou est dans cet état. Mais bon, il faut enlever les petits bouts de cartilage.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Après une petite accalmie, c’est au tour de mon autre genou de gonfler puis, l’ensemble de mes articulations de me faire souffrir…

3 ans de galère

Le gastro-entérologue me dit que la RCH peut s’accompagner de douleurs articulaires. C’est pas grave. Mon médecin traitant ne me prends pas au sérieux. En effet elle considère que je refuse de me soigner. Puisque j’ai refusé le traitement allopathique pour la RCH c’est que je ne me soigne pas !

Lentement je m’enfonce avec des hauts et des bas. Je ne peux pas prendre d’anti-inflammatoires pour me soulager. En effet, cela aggraverait la RCH. Je développe des tendinites aux coudes, chevilles…. Doucement mais sûrement, je perds de la mobilité et de la force, et gagne en souffrance. Je ne peux plus nager, m’accroupir, m’agenouiller, lever les bras…. j’ai beaucoup de mal à m’habiller seule, parfois, j’ai même besoin d’aide. Mes mains se raidissent, je ne peux plus porter une bouteille d’eau, ni l’ouvrir…

Je retourne voir mon médecin traitant et insiste pour avoir une lettre pour consulter un rhumatologue. Selon un protocole bien établi, on commence les examens. Prise de sang, radios, échographie….. en terminant par une IRM.

Enfin, 3 ans après les premiers symptômes le diagnostic tombe : spondylarthrite ankylosante.

C’est quoi ?

Encore une maladie auto-immune. Elle se caractérise par une inflammation de l’enthèse (là où les tendons s’insèrent dans l’articulation), une perte musculaire, une perte de mobilité, une destruction des cartilages, un épaississement du sang….et beaucoup de douleurs !

La spondylarthrite évolue par crises inflammatoires. Ces inflammations peuvent toucher toutes les articulations.
Tu savais, toi, qu’il y avait des articulations entre le sternum et les côtes ? Et bien, moi, je l’ai découvert le jour où respirer me faisait mal… Je ne te parle même pas de rire, ou de tousser !

Mon combat

Il s’agit bien d’un combat ! Contre les maladies d’abord, mais aussi contre les médecins et parfois contre certaines personnes de mon entourage. En effet, les douleurs ne se voient pas. De ce fait certains ne comprenaient pas mon calvaire, et « oubliaient » qu’une pression sur l’épaule ne m’était pas supportable. D’autres encore, ne comprenaient pas que « je me complique la vie » en ne mangeant pas comme tout le monde, par exemple, alors qu’il existe un traitement.

Ma rhumatologue m’annonce le protocole… C’est compliqué de traiter les deux maladies mais il y a un nouveau traitement : c’est une biothérapie. C’est le même produit pour les deux maladies mais pas le même protocole. Pour l’une le dosage est élevé avec une faible fréquence de perfusion (toutes les 6 semaines quand même), et pour l’autre le dosage est plus faible mais les perfusions sont plus rapprochées (tous les 15 jours). Et c’est à moi de choisir par quoi on commence !

En plus ce traitement ne guérit pas. En effet, il permet de freiner les maladies, d’espacer les crises en atténuant les symptômes, mais il a aussi beaucoup d’effets secondaires qui peuvent être graves (lymphome – cancer du système lymphatique – par exemple). Il y a un protocole (encore des examens) de 3 mois pour le mettre en place. En fait il s’agit d’un immunosuppresseur (antiTNF alpha). Cela signifie que le traitement va détruire une partie de mon immunité, avec beaucoup d’hospitalisations en perspective.

Je refuse. La rhumatologue ne comprend pas. Elle essaie de me persuader d’accepter. Pour cela, elle m’explique que de toute façon (traitement ou pas) je ne retrouverai pas la mobilité perdue. En plus, selon elle, je serai en fauteuil roulant dans 3 ou 4 ans.
Je refuse encore. Je préfère le fauteuil roulant à une vie en pointillée à l’hopital. Elle se vexe. Je rentre chez moi, anéantie. Je ne la reverrai plus.

Mon choix

Pendant ces 3 ans qui ont précédé ce diagnostic, je passais beaucoup de temps dans mon canapé… J’ai mis à profit tout ce temps, pour essayer de comprendre, de prendre du recul.

J’ai fait des recherches d’abord sur la diététique, puis sur la physiologie, sur la naturopathie, sur l’hygiène de vie en générale. Très vite, j’ai compris que je pouvais prendre le pouvoir sur les maladies en changeant ma façon de vivre.
C’est pour cela, que lorsque le diagnostic est tombé, j’étais en mesure de vraiment choisir comment je voulais me soigner.

J’ai donc modifié mon alimentation, essayé différentes approches en surveillant les effets sur mon corps.
J’ai appris à gérer les douleurs, notamment par la méditation et l’auto hypnose.
En fait, mon alimentation, et plus largement mon hygiène de vie, sont devenus mes médicaments. Aujourd’hui, j’investis encore beaucoup d’énergie et de temps pour aller de mieux en mieux. Je sais, maintenant, l’importance et l’effet sur notre corps de tout ce que nous absorbons.

Vers la guérison

L’amélioration de mon état de santé a commencé par des périodes de plus en plus longues de rémission de RCH, avec des crises de plus en plus discètes. Aujourd’hui je ne me souviens plus de quand date la dernière crise de RCH.

Puis, les douleurs articulaires sont parfois devenues moins violentes lors des crises, qui elles-mêmes se sont espacées. Petit à petit, j’ai même commencé à retrouver de la mobilité. Aujourd’hui, je peux nager, je grimpe même aux arbres ! Enfin, juste dans mon cerisier, histoire de ne pas laisser les oiseaux manger toutes les cerises.
Je peux marcher une heure d’un bon pas, même si les douleurs sont toujours là, plus ou moins présentes selon les jours. Cependant elles ne sont que rarement invalidantes. Lorsqu’elles le sont, je jeûne. Une fois au repos complet, mon corps se rétablit plus vite.

Surtout je remarque que mois après mois, je vais de mieux en mieux. Je repousse doucement les maladies en renforçant mon métabolisme et ma santé. Aujourd’hui je suis convaincue qu’un jour je serai complètement guérie.

Les lipides

Les lipides font partie des macro nutriments. En fait, c’est le gras que l’on mange. Il est différent de celui que le corps stocke (les bourrelets quoi ! ) http://www.nathalie.chareyre.com/limportance-du-cru/
Ils ont un fort indice de satiété.

Leurs rôles

Ils sont nécéssaires à la structure de notre corps (système nerveux, cérébral….). En effet notre cerveau est constitué de 50% de lipides.
Les lipides servent de transporteur pour les vitamines liposolubles.
Ils participent à la synthèse de certaines substances telles que les hormones et ils sont les composants majeurs des membranes de nos cellules.
De plus ils jouent un rôle de protection mais aussi d’isolant thermique.

Les lipides peuvent être stockés, tu sais, dans les bourrelets plus ou moins charmants ! Ils servent alors de réserve d’énergie, quand le stock de glucides est épuisé.

Font-ils grossir ?

Oui…. et non. Tout dépend de ceux que tu choisis de consommer et de comment tu les consommes. En tout cas ils ont mauvaise presse, car pendant de nombreuses années, on les a accusé, à tort, de faire grossir, et d’être responsable de l’augmentation de cholestérol. Une véritable « chasse au gras » a commencé avec son lot de produits allégés en gras…. mais souvent enrichis en sucres. Et pourtant le gras est essentiel pour notre organisme.

Ceux qui font grossir

Les lipides qui font grossir, sont ceux que le système digestif ne peut pas digérer complètement. Pour mémoire, je te rappelle que nous sommes frugivores…. (http://www.nathalie.chareyre.com/toujours-plus-de-maladies-auto-immunes-ou-autres/ ) Nous ne sommes donc pas équipées pour digérer les graisses d’origine animale, et encore moins quand elles sont cuites.
De la même manière, l’organisme ne sait pas traiter les graisses hydrogénées ou transformées par l’industrie agroalimentaire (margarine, émulsifiants, stabilisateurs….). En effet, ce sont des acides gras (ou lipides) saturés par transformation et ils ont l’avantage d’être très stables, contrairement aux acides gras insaturés.

Ceux qui ne font pas grossir

Les lipides qui ne font pas grossir sont ceux que les système digestif sait traiter entièrement. Donc, ce sont ceux des fruits… consommés crus bien sûr ! Pour mémoire, je peux te citer les avocats, tous les oléagineux (noix, pignons, graines de tournesol, amandes)… mais aussi les olives, les noix de coco,….
Ils ont un fort pouvoir de satiété, ce qui nous évite de « trop » en manger !

Saturés ou insaturés ?

Comment faire la différence ? C’est assez simple. On peut dire que toutes les matières grasses qui « se figent » à température ambiante, sont des graisses saturées. Ainsi, c’est le cas des graisses d’origine animale, mais aussi des margarines, beurres, et huile de coco.

La médecine allopathique a coutume de dire que les graisses saturées sont néfastes quand on a du cholestérol. Pourquoi ? Parce qu’un américain a fait une étude établissant un rapport entre la hausse du cholestérol et les graisses saturées….. par transformation, donc hydrogénées. Dans son étude, il ne prend pas en compte les graisses naturellement saturées.
Toutefois, les médecins incitent les patients à fort taux de cholestérol à ne plus consommer de graisses saturées… Y compris les naturelles.
C’est, je trouve, d’autant plus dommage, que la plus grande majorité du cholestérol est fabriquée par le foie. De plus, on sait aujourd’hui, que l’ingestion de lipides saturées ou non n’influe que très peu sur le taux de cholestérol.
Il vaudrait mieux, je pense, se demander pourquoi le foie se met à fabriquer autant de cholestérol !

Le gras c’est la vie !!

Jus épinards/fenouil/pommes

Ce jus me tient particulièrement à cœur. En effet, c’est un vrai soin intestinal revitalisant.

Voici les ingrédients pour 1 litre de jus.

Fenouil et pommes

Je ne reviendrai pas sur les propriétés de ces deux ingrédients déjà expliquées dans un autre article. Voici le lien : http://www.nathalie.chareyre.com/jus-de-fenouil-pomme/
Bien sûr, je mets toujours du curcuma et du gingembre. Ce sont mes anti-inflammatoires. http://www.nathalie.chareyre.com/jus-de-carotte-betterave/

Les épinards

Les épinards sont très riches en fer, en vitamines C et en chlorophylle. Ce qui en fait un super-aliment. De plus ils contiennent beaucoup de mucilage (substance végétale qui gonfle au contact de l’eau). Rajoutons à tout cela qu’ils relancent le péristaltisme. C’est la contraction réflexe des intestins qui permet aux matières fécales de progresser vers la sortie.

Et voilà

Magnifique couleur pleine de vie !

Ce jus est vraiment adapté a tous ceux qui ont des problèmes de constipation, de gaz, de « panne d’intestin ». Mais pas seulement. En effet il est miraculeux en cas de MICI, sans les épinards en période de crise, puis avec les épinards pendant les accalmies.

Choisir c’est renoncer

Je pense que notre plus grande liberté, en tout cas la plus importante à mes yeux, est le pouvoir de choisir. Toutefois, choisir a un coût, car choisir une option revient à renoncer à toutes les autres.

Ne pas choisir

Alors, tu peux renoncer à ce pouvoir, et laisser les circonstances, ou les autres choisir pour toi. C’est pratique comme option. En effet, elle permet de se positionner en victime. Ce qui t’arrive n’est pas de ta faute, tu ne l’as pas choisis. Bonjour la victime qui ne sait pas se remettre en question ! Mais surtout, cela entraîne une passivité face aux évènements ainsi que de la colère et un sentiment d’injustice. C’est de la malchance, je peux juste attendre que ça passe, c’est comme ça, c’est la vie…

Tu penses ne pas être dans ce cas ? En es-tu aussi sûr ?
Si demain, tu as un cancer, ou une autre maladie. Que diras-tu ? Feras-tu partie des gens qui pensent et disent :  « j’ai attrapé un cancer » ? Un peu comme si cela pouvait tomber du ciel, juste de la malchance.
Ou alors, reconnaîtras-tu ta part de responsabilité ? En fait ce sont tes choix de vie qui t’ont amené là. Non, non, et non ! Penser ainsi n’est pas culpabilisant ! On n’est pas coupable de ce que l’on ne sait pas. Ne confonds pas la responsabilité et la culpabilité !

Si tu arrives à prendre tes responsablilités, tu n’es plus une victime, mais tu deviens acteur. Tu acceptes d’avoir le droit de te tromper dans tes choix et donc d’avoir le pouvoir de choisir autrement. En effet c’est en se trompant que l’on apprend et que l’on progresse.

Finalement, ne pas choisir, c’est rester figé dans ses peurs.

Choisir

C’est avant tout, prendre un risque. Le risque de se tromper, de ne pas pouvoir revenir en arrière, de se mettre en danger. Mais aussi, c’est le risque de réussir. Parfois, la réussite fait aussi peur que l’échec. Simplement par que, dans un cas comme dans l’autre, cela entraîne un boulversement de nos croyances. Et on n’aime pas le changement. En effet, il entraîne une remise en question….souvent difficile.

Alors, tu me diras : « oui, mais on n’est pas responsable de tout quand même ! Il y a des choses contre lesquelles on ne peut rien faire quels que soient nos choix ! » Probablement…. mais il te restera toujours le choix de comment tu les vis !

En effet, je pense qu’il n’y a pas « d’épreuve » dans la vie. Il n’y a que des expériences. C’est à toi de décider, de choisir si elles sont bonnes ou mauvaises.

C’est l’histoire d’une vieille dame qui doit quitter sa maison, pour aller en maison de retraite… histoire classique. Pour la préparer, on lui décrit sa chambre, les meubles qu’elle va pouvoir garder… Ce à quoi, elle répondit : « ne vous inquiétez pas, c’est la plus belle chambre que j’ai jamais eu. Je l’aime déjà ». Pourtant, elle ne l’avait pas encore vue.
Devant la surprise de son entourage, elle ajouta : « vous savez, le bonheur, ça se décide avant. Peu importe les circonstances, on a toujours le choix, de comment on veut vivre ! »

Mon choix face la maladie

Lorsque j’ai choisi de me soigner autrement, j’ai simplement refusé d’être juste une « patiente ». J’ai pris mes responsabilités. Et donc ma vie en main. Surtout j’ai compris que ce sont mes non-choix, et mes erreurs de choix qui m’ont rendus malade.

J’entends souvent, les gens me dire : « mais alors, comment tu fais pour tenir. C’est dur ne pas pouvoir manger ce que tu veux, moi je ne pourrais pas ! » Est-ce que manger « comme tout le monde » c’est manger ce que l’on veut ? Est-ce que choisir, c’est faire comme tout le monde ? Je ne crois pas…. Chaque jour, je choisis la vie. Cela ne veut pas dire que c’est facile, mais je sais pourquoi je le fais.

Je crois que les choix difficiles mènent à une vie facile, et que les choix faciles mènent à une vie difficile.

Le pissenlit nouveau est arrivé !

Dans le pissenlit, tout est bon !!
En effet, les feuilles, les boutons floraux, et les fleurs se mangent. De plus, on peut faire des décoctions avec les racines. Et surtout, c’est gratuit !!
Alors profites-en !

Salade sauvage

Comme son nom le laisse deviner, c’est un excellent diurétique. Mais pas que.
En effet, c’est une véritable bombe de nutriments qui se consomme en salade.
Les enfants peuvent le consommer à partir de 12 mois. Il est très riche en pro-vitamines A, en vitamines C et B1, B6 et B9. De plus il contient du fer, et du potassium.

Autrefois, la médecine traditionnelle le recommandait pour le manque d’appétit et les affections chronique du foie. En effet, il aide le « nettoyage du foie » car il est cholalogue (facilite l’évacuation de la bile vers l’intestin). Il arrive au bon moment, juste après les excès de l’hiver ! Génial

Le meilleur moment pour le manger ? De mars à juin ! Tu as encore le temps de faire une cure ! En plus ça donne un but à la promenade du dimanche. Les enfants vont adorer goûter à leur cueillette.

Petit repas printanier avec salade sauvage, tomates, guacamole, et fromage frais de cajou. Sans oublier le pain essène fait maison.

Outre les pissenlits, j’ai mis du plantain, des jeunes feuille de merisier (cerisier sauvage), du lamier pourpre, des pâquerettes, des soucis, et de la mauve sylvestre (feuilles et fleurs). Hum…. excellent, original, bio, gratuit, le top pour la santé….. qui dit mieux ?

Les protéines

Les protéines font partie des macro-nutriments. Elles sont les matériaux de construction du corps humain. De plus, elles jouent un rôle au niveau des enzymes, des vitamines….
http://www.nathalie.chareyre.com/limportance-du-cru/
Tout d’abord, il est important de savoir de quoi on parle.

Les protéines sont constituées d’un enchaînement d’acides aminés. Ceux-ci sont au nombre de 20, mais on considère que 8 sont vraiment indispensables pour le corps humain. L’organisme ne sait pas fabriquer la plupart des acides aminés, ils doivent donc provenir de l’alimentation. Les protéines peuvent être d’origine animale, mais aussi d’origine végétale.

Les protéines animales

Les protéines animales proviennent de la viande, des poissons, des œufs, des produits laitiers…..mais également de notre propre corps. En effet l’organisme « recycle » les protéines issues du renouvellement cellulaire.
Je ne rentrerai pas dans le débat écologique, ou éthique concernant la consommation de protéines animales.

Cependant je tiens à préciser que les protéines animales ne sont pas indispensables ! D’autant plus que, souvent, on les mange cuites ou transformées. De ce fait, ce ne sont que des calories mortes (http://www.nathalie.chareyre.com/limportance-du-cru/ ). De plus, techniquement, manger un steak revient à manger un morceau de cadavre…. Je te l’accorde, présenté comme ça, c’est beaucoup moins glamour. Toutefois, c’est pas faux !

Une fois ingérées les protéines sont divisées, par la digestion en acides aminés. Les protéines animales contiennent une plus grande diversité de ces acides aminés mais elles sont aussi plus riches en lipides saturés (je reviendrai sur les lipides dans un autre article). Il est important de signaler qu’elles sont trés acidifiantes pour l’organisme. En effet, elles produisent beaucoup de déchets lors de la digestion. Ainsi, elles sont une charge de travail importante pour les reins.

Les protéines végétales

Beaucoup pensent que les protéines végétales sont plus digestes. C’est vrai…. et c’est faux. Tout dépend de quoi on parle.
La plupart des protéines végétales (légumineuses, type lentilles) sont, en fait des sucres complexes (je reviendrai sur les sucres dans un autre article). Or, l’organisme ne sait pas les digérer complètement et cela génère de nombreux déchets.
Toutefois en les faisant tremper puis germer, les sucres complexes deviennent des sucres simples, faciles à digérer !
Les noix, graines de lin, sésame, pignon de pin sont des sources de protéines intéressantes (si on les fait tremper). En effet, ceux-ci permettent de pallier au manque de diversité en acides aminés des protéines végétales. Je t ‘entends déjà me dire : « oui, mais, et la vitamine B12 ? On la trouve que dans la viande ! » Faux : il y en a dans les algues. De plus, notre besoin en B12 est infinitésimal.

On trouve aussi beaucoup d’acides aminés dans les fruits et les légumes. Donc il n’y a aucun risque de carence si on ne mange pas de protéines d’origine animale.
Et surtout les protéines végétales sont plus économiques !

Les sportifs

« Oui, mais moi, je fais du sport pour sculpter mon corps. Je ne veux que du muscle sans gras ». Très bien, mais je ne vois pas le problème avec un régime frugivore. En effet on vient de voir qu’il y a suffisamment de protéines dans les végétaux. Pas assez ? Vraiment ? Tu as déjà regardé la masse musculaire ainsi que la masse graisseuse des grands singes ? Sans commentaire.

Vas te promener sur le net, sur YouTube. Tu verras que de plus en plus de sportif n’utilisent plus de protéines animales à outrance. Avec un régime frugivore, du jeûne, et de l’exercice, ils arrivent aux mêmes résultats ! Sauf que en plus, ils y gagnent en énergie, et surtout ils ne bousillent pas leurs reins !