Le gluten… un poison ?

D’abord, sais-tu ce qu’est le gluten ? Avant de rentrer dans le vif du sujet, je tiens à préciser de quoi je parle.

C’est quoi ?

Le terme « gluten » vient du latin « glutinum » qui signifie « lien », « colle ». Cependant, le gluten n’est pas présent en tant que tel dans le blé. En effet, il apparaît lorsque l’on mélange de la farine avec de l’eau. Sous l’action mécanique, deux protéines (la gliadine et la gluténine) s’associent pour former la protéine du gluten.
Le gluten est particulièrement intéressant pour les pâtes levées, puisqu’il piège le CO2 produit par la fermentation. Ainsi, les préparations gagnent en légèreté et en volume. D’autre part, il a la particularité de rendre les pâtes (là, je parle des macaronis,…) résistantes à la cuisson.

Le blé est pourtant la base de l’alimentation depuis 10 000 ans… alors pourquoi, aujourd’hui, 8 à 15 % de la population européenne évite le gluten ? Pourquoi, tant de personnes se sentent mieux quand elles font un régime sans gluten ?

Peut-être fais-tu partie de ceux qui pensent que les céréales d’aujourd’hui contiennent plus de gluten ? Si c’est le cas, et ben… tu as tort ! Et c’est même le contraire, il y a moins de gluten dans la farine, de nos jours.

Et bien, il y a trois raisons. Je t’explique.

1. Difficile à digérer

Et bien oui ! C’est une réalité. En fait, le gluten est même la seule protéine que le corps ne sait pas digérer. Donc, en manger, ralentis la digestion et entraine une fatigue de l’ensemble de l’organisme. Je t’entends penser : «  Ok. Mais alors, avant aussi, l’organisme ne savait pas le digérer et y avait pas de problème ! Han han…. ! »

C’est vrai ! Sauf que à l’époque, ils n’avaient pas la même vie. Déjà, ils n’avaient pas une alimentation ultra transformée par l’industrie. Et surtout, la base de l’alimentation c’était majoritairement le pain ! Le pain qui était fait au levain et qui était fermenté pendant 2 à 3 jours (contre 2 heures aujourd’hui !).
et ça, ça fait toute la dif. ! Ben oui ! Parce que lors de cette fermentation, le gluten était pré-digéré par les bactéries du levain…. de ce fait, il n’était plus un problème pour le système digestif.

En plus, aujourd’hui, on trouve du gluten (non fermenté) dans 30 % des produits transformés dans les supermarchés ! C’est pratique : le gluten augmente le volume du produit fini.

2. Le blé n’est plus le même

Après la deuxième guerre mondiale, les industriels et les gouvernements se sont retrouvés face à 2 problèmes :

  • Le manque de nourriture, il fallait produire plus, et notamment plus de céréales.
  • Maintenant qu’il n’y avait plus besoin de faire des bombes, les industriels avaient énormément de stock des 2 matières premières nécessaires à cette industrie : le nitrate et le phosphate.

Tu vois le truc ? Et bien oui ! Le problème de l’un était la solution de l’autre !! Voilà la naissance de l’engrais chimique. Facile hein ?! Et ben, non pas tant que ça en fait.

En effet, avec ces engrais, le rendement était moindre. Et là, tu penses : « ???? ». En fait, l’engrais pénétrait dans la tige et la fragilisait… alors, lorsque l’épis grossissait… la tige cassait. Fail… pas grave. Le blé (mais aussi le riz, et autres…) étaient juste trop grands ! Y a cas, le manipuler un peu…. et voilà ! Du blé nain… (souche de tous les blés actuels).

Le rendement est là ! Super !! Sauf que…. ben maintenant , l’herbe est aussi haute que blé et c’est embêtant pour moissonner… pas grave, on rajoute un peu (voire beaucoup) d’herbicide. Et voilà ! Ben non pas encore…. mais bon je vais pas de donner mon troisième point tout de suite, hein ! Je finis avec le deuxième.

Donc, voilà. Le blé ancien (avant l’entrée de la chimie dans l’agriculture) contenait environ 30 % de gluten contre 15 à 20 % pour le blé d’aujourd’hui. Mais ce n’est pas la seule différence. En effet, le gluten moderne est beaucoup plus résistant. Je t’explique.

Imagine un élastique que tu étires jusqu’à le rompre…. et bien le gluten est similaire à un élastique. Pour rompre le gluten moderne il faut 5 fois plus de force que pour rompre le gluten ancien. C’est la même chose pour nos enzymes.

Cette résistance arrange bien l’industrie agro-alimentaire. En effet, ça facilite la transformation en raccourcissant les temps de traitements. Le temps, c’est de l’argent ! Tout le monde est content… même le consommateur qui ne sait pas.

3. Le glyphosate

Je ne te le présente pas, tu connais… l’herbicide le plus connu ! Mais pas que. Perturbateur endocrinien, tu sais probablement. Mais, tu ne sais probablement pas qu’il est aussi un antibiotique à spectre large et un chélateur de métaux (il se lie à eux) en particulier avec le fer, le manganèse, le magnésium et le cobalt. Ces éléments, indispensables au bon fonctionnement de l’organisme, ne sont alors plus disponibles. De ce fait, le glyphosate est un grand déminéralisateur.

Mais, le plus grave a été découvert par Stéphanie SENEFF (chercheur scientifique). En effet, elle a découvert que le glyphosate est un analogue (même structure) d’un acide aminé (les acides aminés sont les composants des protéines) : la glycine.
Ainsi le glyphosate prend la place de la glycine dans les protéines…. et s’accumule dans tout l’organisme entraînant de nombreuses perturbations…

En mettant en parallèle des études, elle a constaté une correspondance presque parfaite entre l’augmentation de l’usage du glyphosate et l’augmentation de la maladie cœliaque mais aussi du cancer de la thyroïde, du diabète, de l’autisme, de la démence sénile, et de certaines maladies auto-immunes. Ça t’en bouche un coin ? Ben… moi aussi !

Alors, pourquoi est-il encore autorisé ?

Ben, en fait, pour les agriculteurs…. le glyphosate c’est super bien !

En effet, l’agriculture chimique a trouvé un autre intérêt à cet herbicide. En le pulvérisant avant la récolte, ça fait « mûrir » le blé ! Trop bien ! Si jamais la saison s’annonce trop pluvieuse… hop ! Un peu de glyphosate et on peut moissonner plut tôt ! En plus, cela permet de le cultiver aussi dans des pays plus froids… comme par exemple le Canada ! Oui, oui, et il est même devenu le premier producteur mondial !

Et puis, tu sais bien, que les études indépendantes ne sont pas forcément celles qui sont retenues pour faire les lois…

Conclusion

Et si le gluten était juste l’arbre qui cache la forêt… depuis 1996, date du début des pulvérisations avant récolte, les résidus de glyphosate dans l’alimentation ont explosé ! Vive le bio !
Je pense que manger sans gluten est une bonne idée si tu te sens mieux ainsi. Cependant, ne faudrait-il pas mieux repenser toute ton alimentation ? Si tu me suis sur ce blog, tu sais que je mange très peu de céréales et que j’évite le gluten… mais pour Chéri, je n’achète que de la farine de blé ancien locale et bio. Et bien sûr, je boycotte tous les produits transformés par l’industrie agroalimentaire.

En choisissant ce que je mets dans mon assiette ( et dans celle de Chéri) , je prends le pouvoir de,changer les choses. Oh ! C’est sûre que ce n’est pas moi qui ferais la différence…. je fais simplement ma part…

Si tu as des remarques ou des questions, n’hésite pas à me laisser un commentaire. Je ferais de mon mieux pour te répondre.

Tarte au citron

Voilà une tarte toute crue avec un max de légumes !! Oui oui, tu as bien lu… je te propose un dessert à base de légume cru. Voilà donc un dessert comme je les aime : gourmand et sain ! Je me suis inspirée d’une recette de Cilou.

Pour un moule de 22 cm de diamètre, ce qui fait pour 6 à 8 personnes (selon la gourmandise des convives)

Pour la pâte il te faudra :
– 150 g de noix de macadamia (ou autre noix… à toi de voir)
– environ 4 dattes medjool (plus tu en mets, plus c’est sucré… à toi de voir)

Tu mets le tout dans un robot avec une lame en S pour obtenir un pâte sablée. Ensuite, tu étales à la main cette pâte, le plus régulièrement possible, au fond d’un moule avec un fond amovible (sinon, tu devras manger la tarte directement dans le moule… (à toi de voir).

Pour la garniture, il te faudra :
– 300 g de courgette en dés
– 1 citron (zest et jus)
– 1 c. à soupe de purée d’amandes
– 2 c. à soupe de sirop d’érable
– 4 c. à soupe d’huile de coco
– 1/2 c. à café de curcuma
– de la vanille
– 1 c. à café de psyllium (éventuellement des graines de lin moulues si tu n’as pas de psyllium)
– 125 g de myrtilles (ou pas) pour la décoration.

Tu mélanges tous les ingrédients sauf le psyllium dans un blender.
Puis tu rajoutes le psyllium.

Ensuite tu répartis cette préparation sur la pâte, tu décores avec des myrtilles ou autre, ou rien (à toi de voir…).

Mettre au frais au moins une heure. Oui, c’est vrai, c’est bien ça le plus dur !!! Il faut attendre avant de goûter !

Et voilà !!


Gâteau aux poires

Voilà un gâteau de saison. Bon d’accord, il n’est pas cru… mais quand même cuit à la vapeur douce, donc avec encore pas mal d’enzymes ce qui limitera la leucocytose digestive. Et puis il ne faut pas oublier le plaisir de partager un gâteau !

Ingrédients

Des poires
De la purée d’amandes ou du lait végétal
Des amandes en poudre
Des œufs
De la fleur de coco pour le sucre (tu peux aussi écraser une banane bien mûre)

Préparation

Couper les poires (plus il y en a moins il en manque) dans un plat à gratin. Comme tu peux le voir sur la photo, il faut bien le remplir.

Les poires étant bio, je ne les épluche pas !

Ensuite, pour faire la pâte, j’ai mis une c. à soupe de purée d’amandes avec un verre d’eau. J’ai mélangé pour obtenir un lait d’amande. Puis, j’ai rajouté 3 c. à soupe de fleur de coco et autant de poudre d’amandes complètes, et 2 œufs entiers.
Enfin, j’ai mélangé le tout au fouet.

Tu peux rajouter de la cannelle ou autre épice de ton choix.
Je verse cette préparation sur les fruits et je fais cuire.

Et c’est parti pour une cuisson d’environ 45 mn à la vapeur douce !

Maintenant, il faut arriver à patienter. En effet, je trouve que ce gâteau est bien meilleur bien frais. Je le conserve plusieurs jours au frigo.

Évidemment, les proportions ainsi que le temps de cuisson sont à adapter à la taille de ton plat ! Ici, j’ai utilisé un plat d’une contenance d’environ 1 litre.

Bon appétit !!!

La leucocytose alimentaire ou digestive

Ou comment tu peux épuiser ton système immunitaire en mangeant… je t’explique tout.
Tu sais, si tu me suis, l’importance que j’accorde au cru dans l’alimentation. Dans cet article, je te donne une raison de plus de passer à une alimentation plus saine et surtout plus crue ! Et ce, d’autant plus en cette période d’épidémie !

Définition

La leucocytose digestive est une prolifération de leucocytes (globule blancs). Pour faire simple, voire très simple : quand tu manges du cuit, ton organisme reçoit un signal d’attaque. En réponse, le système immunitaire envoie une armée de leucocytes prête à combattre l’envahisseur. Mais… fausse alerte ! C’est juste de la mal-bouffe ! En attendant, le système immunitaire travaille et donc s’épuise pour rien… De plus, cela détourne son attention. Les virus et les bactéries ont donc la voie libre et peuvent se promener incognito. Et oui ! Même la COVID 19 ! Ou autrement dit : « Roooô ! J’ai pas de chance, j’attrape tout ce qui passe ! »

Les leucocytes sont des globules blancs. Ils neutralisent les matières étrangères, les toxines, les virus et bactéries. Pour ce faire, ils les fractionnent et les digèrent à l’aide d’enzymes.

Rends-toi compte : lors de la leucocytose digestive, la réponse immunitaire du corps est aussi forte que lors d’une infection ou d’une inflammation !

Mais c’est QUOI ce truc ?!

En fait, les enzymes naturellement présents dans les aliments crus participent au processus de digestion. Ils soulagent et complètent le travail des sécrétions enzymatiques du corps.
Les enzymes sont détruits à la cuisson. De ce fait, plus les aliments sont transformés, moins ils en ont. Or, un aliment ingéré, dépourvu d’enzyme, est considéré par l’organisme comme un corps étranger. D’où ce phénomène de leucocytose digestive !

Pourquoi on le sait pas ? Et bien en fait, on le sait depuis longtemps.

Un peu d’histoire

Il y a une centaine d’année le Docteur Wirchow découvre le phénomène de la leucocytose digestive. Il avait noté qu’après un petit déjeuner traditionnel composé de café au lait, pain beurre et confiture, le nombre de globules blancs du sang passait de 7 000 environ (taux normal) à 10 000 par mm3 de sang en dix minutes puis à 30 000 après trente minutes. Le taux normal se rétablissait environ quatre-vingt-dix minutes plus tard.

En 1930, le Docteur Kouchakoff fait une nouvelle découverte. Il observe qu’après un repas composé uniquement de végétaux crus le phénomène de la leucocytose digestive, considéré comme normal jusque-là, ne se produit pas.

Je t’entends me dire : « oh ! Mais moi, je peux pas manger tout cru ! » oui, je comprends… tes intestins pleurent, ou tu n’as pas le temps, ou en hiver, tu veux manger chaud, ou…

La solution ?

Et bien, déjà, tu peux commencer tous tes repas par une crudité. En effet, d’après les observations du Docteur Kouchakov, cela permet d’amoindrir le phénomène.

Si tu veux aller plus loin, il te suffit de manger 50 % de ton repas en cru pour qu’il n’y est pas de leucocytose digestive. A condition, bien sûr, de toujours commencer par le cru. En effet, une seule bouchée de cuit en début de repas suffit à déclencher ce phénomène ! Exit les petits fours à l’apéritif !

Petite précision…

Il y a cuisson…. et cuisson. En effet, les cuissons dites douces (basse température, ou vapeur douce) préservent une bonne partie des enzymes. C’est un bon compromis pour manger chaud en hiver et laisser ton système immunitaire se reposer un peu !

Et bien sûr, n’oublie pas de bien mâcher. Je te rappelle que la digestion commence dans la bouche !

En guerre contre un virus ?

Notre Président nous a dit que nous étions en guerre… contre le covid19. Est-ce vraiment le cas ? Je veux dire : est-ce réellement au virus que nous avons déclaré la guerre ? Et avec quelles armes ?

La protection, la fuite ou l’attaque ?

En fait, ce sont là, les trois stratégies de guerre mises en place par notre gouvernement. En effet, le port du masque, un éventuel vaccin nous protègent, le confinement nous permet de le fuir et la désinfection nous permet de détruire le virus. Je ne me permettrais pas de juger si ces stratégies sont bonnes ou pas. Par contre je me pose les questions suivantes : peut-on se protéger d’un virus ? Peut-on le fuir ? Peut-on l’attaquer ?

Pour y répondre, je vais te parler physiologie (ah ! Ben oui, hein, encore !!)

Le microbiote

Tu sais, je t’en ai déjà parlé… c’est toutes les bactéries, virus et champignons vivant dans tes intestins. Ok, c’est connu… mais attention de ne pas le sous-estimer ! Il pèse entre 1 et 2 kilos ! Ça en fait des petites bêtes qu’on ne peut même pas voir à l’œil nu ! En effet, on les estime à 100 000 milliards comprenant entre 100 et 1000 espèces différentes selon les individus (et surtout selon, leur hygiène de vie, notamment selon ce qu’ils mangent). Donc, tu n’es pas tout seul dans ton corps, loin de là !

Les scientifiques s’accordent aujourd’hui à dire que nous vivons en symbiose avec ces microbes. Cela revient à dire que nous sommes inter-dépendants.
Sais-tu que certaines espèces de microbes sont propres à chaque individus ? De ce fait, le microbiote est un marqueur personnel unique ! Tout comme notre ADN !

On retrouve ces microbes de partout dans ton corps. Et oui, même dans ton cœur, tes poumons…. jusque dans ton cerveau ! Leur rôle est essentiel, et pas seulement au niveau du système immunitaire. En effet, certains de ces micro-organismes interviennent dans la protection du cerveau, la réduction de l’anxiété, les performances de la mémoire, et même le développement des capacités cognitives.

Qui es-tu ?

Ces connaissances amènent une autre vision de l’être humain. Où est la limite entre « le soi » et le « non soi ». La notion du corps humain est à redéfinir. Je pense que le corps se définit comme un écosystème ouvert en relation directe avec son environnement. De plus il possède un double génome. En effet, il y a le génome humain et le génome microbien. Ce dernier comptant 150 fois plus de gènes !
Un virus n’est pas vivant, il n’est qu’un morceau de matériel génétique (ADN) recouvert de protéines, se comportant comme un parasite. Ainsi, on ne peut pas le tuer !

Es-tu aussi humain que tu le penses ?…

En guerre contre quoi ou qui ?

Contre le virus, bien sûr ! Vraiment ? Puisque nous sommes plus microbien qu’humain, n’est-ce pas entrer en guerre contre nous-mêmes ? En effet, les bactéries, virus, champignons, et nous-mêmes formons un écosystème à l’équilibre fragile. Autrement dit, lorsqu’une espèce de microbes diminue ou disparaît, une autre espèce prolifère.

Les scientifiques s’accordent à dire que les maladies chroniques seraient le résultat (ou le symptôme) d’une rupture de l’équilibre des communautés microbiennes présentes dans l’intestin.

Se protéger…

Le port du masque répond à une urgence. Bien sûr, à condition que tu ne le tripotes pas tout le temps, que tu le changes régulièrement, que tu le mettes sur ton nez et ta bouche (ben oui, le menton n’est pas une voie d’entrée pour les virus !) etc… mais est-ce raisonnable sur le long terme ? Les virus sont partout, y compris en nous… je pense que c’est un moyen, mais pas une solution.

Que dire du vaccin ? Je ne vais pas nourrir la polémique autour du vaccin (pour ou contre ?) ce n’est pas le sujet. Je m’interroge simplement : combien de vaccins faudra t-il encore mettre sur le marché ? Parce que là, je te parle de virus, mais il faut savoir que l’on recherche un vaccin contre le cancer, le diabète, l’obésité,… peut-on raisonnablement penser que le vaccin est la solution à toutes les maladies ?

Fuir

Ou plutôt, éviter. Bienvenue dans un monde de confinés… tout le monde est d’accord : plus c’est court, mieux c’est ! Et ce, à tous les niveaux. Comme le masque, cela répond à une urgence, afin de permettre un pic moins important.

Effectivement, à l’heure du déconfinement, scientifiques et autorités nous ont bien prévenus : il faudra vivre avec le covid19… donc, la fuite n’est pas une solution viable.

Attaquer

Voici venu le temps de la désinfection ! Ce virus nous fait peur, en fait non, il terrorise la plus part d’entre nous ! Alors sus au virus, il faut le détruire ! Le problème c’est que les produits désinfectants ne tuent pas que le covid19 ! Il y a des dommages collatéraux… tu vois, un peu comme si tu essaies de tuer une mouche avec un bazooka.

En effet, ces produits désinfectants, pour la plupart, détruisent 99 % des microbes… il en reste, donc, environ 1 %. Trop forte, hein ! Seulement voilà, cela pose 2 problèmes :

D’abord, combien de virus vitaux pour ton existence détruit-on (dommages collatéraux) ? Oui, oui, j’ai bien dit vitaux ! En désinfectant à tour de bras, ne sommes nous pas en train de nous faire la guerre à nous-mêmes ? Il y a seulement 21 types de virus nocifs pour toi contre cent millions de familles de virus sur la terre, et qui, eux sont indispensables à ta survie. Nous ne pouvons pas vivre en bonne santé dans un milieu aseptique.

Ensuite, parlons du 1 % restant… tous les microbes non détruits par les désinfectants : les résistants ! En fait, ce sont ceux contre lesquels on ne peut pas grand chose. Du coup, ce sont les plus dangereux… tu as certainement entendu parler des bactéries résistantes. Ce sont celles qui résistent à tous les antibiotiques et aux désinfectants…
En désinfectant tout et n’importe quoi à outrance, y compris des rues entières, je pense que cela revient à préparer la prochaine pandémie…

Mais alors !! Quelle est la solution ?

Choisir la vie !

Arrête de te prendre pour Dieu ! De vouloir adapter ton environnement à tes besoins à ton petit confort… il serait temps de te renforcer, d’augmenter ta capacité d’adaptation. En effet, tu as sans doute remarqué que le covid19 tue essentiellement les plus fragiles, ceux qui ont des maladies de civilisation (obésité, diabète, asthme, inflammations, maladies auto-immunes,.…)

Alors, renforce ton système immunitaire, reviens à une vie plus saine, et tu seras à même de survivre à une pandémie.


Granola multifruits

Voilà une petite recette crue vite faite pour les en-cas, les pauses tisane ou même pour sucrer un yaourt végétal (ou pas).

Première étape

Pour cela, il te faut les fruits que tu as, bien mûrs et bio bien sûr ! Peu importe la quantité… tu passes le tout au blender. J’y ai rajouté de la cannelle mais tu peux aussi mettre de la vanille ou du cacao, ou autres épices de ton choix !

Comme tu peux le voir, j’ai mis des bananes, des kiwis et des pommes. Tu n’as pas besoin de rajouter de liquide. Mes bananes étant très mûres, je n’ai pas mis de sucrant. Cependant, tu peux mettre des dattes, des raisins secs, ou des abricots, ou autre fruit sec….

Deuxième étape

Tu verses la purèe de fruits dans un saladier et tu mets les graines de ton choix, trempées de préférence, voire germées. Et tu mélanges.

Cette fois-ci, j’ai mis des graines de sarrasin germées et des graines de tournesol trempées.

Troisième étape

Tu étales sur une feuille de silicone (ou papier sulfurisé) et tu mets au déshydrateur pendant une heure à 60°C, puis 6 heures à 45°C.

Puis tu retournes la préparation sur une grille, tu enlèves la feuille de silicone et tu refais déshydrater entre 6 et 10 heures. Le temps dépend de l’épaisseur et ta préparation, et du « craquant » désiré… à toi de juger.
Ensuite, tu laisses bien refroidir, et tu peux briser ta plaque en morceaux de plus ou moins grande taille. Se conserve plusieurs semaines dans une boite métallique.

Je pense que tu as compris que c’est une base. En effet, je ne te donne pas d’ingrédients précis ni de proportion définies, parce que tu peux varier les ingrédients à l’infini. Amuse toi !

N’hésite pas à partager tes bonnes idées en commentaire ! Cela peut donner des idées à d’autres !

Accueillir ou résister ?

Pour moi, le confinement avait bien commencé… le jardin, le soleil, avec tous les travaux de printemps : nettoyage, désherbage…. et puis, une méga-crise inflammatoire m’a clouée sur place. En effet, je ne pouvais plus faire que quelques pas au prix d’un effort surhumain (douleur extrême). Ma jambe gauche était complètement bloquée (de la hanche au pied) ainsi que ma hanche droite. Les nuits sont devenues longues (insomnie) et douloureuses. Découragement, colère, frustration… j’étais en pleine résistance ! Puis, j’ai réfléchis, et j’ai décidé d’accueillir la situation.

Je t’explique pourquoi, et comment je m’y suis prise.

Résister

Résister, c’est refuser ce qui est là parce que cela ne correspond pas à ton plan, à tes attentes. Je n’ai pas souhaité être confinée sur mon canapé, et encore moins avoir de terribles douleurs ! Qui aimerait cela ? En même temps, pourquoi, gaspiller le peu d’énergie que j’avais à me plaindre, et à crier à l’injustice. Alors, j’ai réfléchis.

Finalement je me suis rendue compte que toute la frustration et la colère que je ressentais venait juste du fait que la réalité ne collait pas avec ma volonté. La réalité ne me satisfaisait pas ! Et ben oui !… je ne vis pas dans un rêve et nan…. je n’ai pas la toute-puissance de faire aller les choses selon ma volonté !

Résister, c’est s’épuiser et limiter tes possibilités. En effet, lorsque tu résistes, tu n’es pas dans le moment présent. Et, le moment présent est le seul espace de créativité où l’on trouve le bonheur !

Ainsi, puisque résister mène à une impasse, peut-être qu’il faut simplement accueillir ce que la Vie nous donne.

Accueillir

Accueillir, c’est économiser son énergie pour s’adapter à la situation. C’est se laisser surprendre par des perles de sagesse et de bonheur subtilement cachées. C’est suivre le courant de la vie.

Accueillir c’est choisir ta réaction à défaut de choisir les évènements.

Plus il y a de contraintes et de limites, plus tu deviens créatif. Hors, tu es co-créateur de ta vie, et c’est dans le présent que tu crées ton futur. Cependant, pour cela, il faut de l’énergie, alors ne la perds pas en résistant.

C’est donc ce que j’ai fait. Ainsi, je me suis accordée le droit de regarder des séries, j’ai passé plus de temps à méditer, je me suis renseignée sur la permaculture (pour optimiser mon potager), j’ai apprécié ce temps de repos, j’ai apprécié les efforts de Chéri pour gérer ce que je ne pouvais plus gérer (le linge, le ménage…). J’ai renforcé ma patience et ma force mentale et je me suis cultivée.

D’autre part, je me suis demandée ce que la Vie (Dieu pour moi) veut m’apprendre. Comment je peux rendre cette expérience utile aux autres ? Et enfin, comment rendre cette situation positive ?

Le plus important c’est de se raccrocher au moment présent, de vivre juste un moment après l’autre. En effet, il est rassurant de penser que tout finit par passer. J’ai laissé le temps au temps.

Pour autant, cela n’a pas été facile, je vais pas te mentir ! J’ai aussi pleuré, souvent… sans amertume, simplement en acceptant aussi ces crises de larmes irrépressibles. Ces larmes ont permis aux tensions dans mon corps de se relâcher, à mes pensées automatiques et dramatisantes d’avoir une porte de sortie. De plus, les larmes sont le diluant des émotions, et du stress. Alors, je n’ai pas cherché à les refouler, je les ai accueillies.

Au final, je pense que la Vie est tellement plus belle quand on l’accueille à cœur ouvert. De plus, ce que nous voulons est bien en deçà de ce que la Vie nous réserve. Pour conclure je te laisse avec cette phrase : tout problème est une opportunité déguisée.

Filets de poison à la vapeur douce

Une recette simple, vite faite et inratable ! Ça te tente ? Mais d’abord, c’est quoi la vapeur douce ? C’est une cuisson à basse température (moins de 90°C). Ainsi, cela n’inclue pas l’autocuiseur, la cocotte minute et autres engins de torture pour les aliments !
Je te parle, par exemple, du couscoussier, du vitaliseur, …

Pour 2 personnes.

Ingrédients

2 filets de poisson (j’ai pris de la daurade)
le jus d’un citron
2 cuillerées à soupe d’huile de coco (au pire, tu peux mettre de l’huile d’olive)
1/2 cuillère à café de curcuma en poudre
de l’estragon
sel, poivre
1 courgette râpée – tu peux mettre un autre légume, bien sûr – tu peux aussi ne pas mettre de légume. Mais bon, j’aime bien l’idée d’une recette = un repas.

Préparation

Tu mets dans un plat tous les ingrédients dans l’ordre cité plus haut.

C’est la version sans légume.
Et hop ! Cuisson à la vapeur douce pendant 20 mn.

Tu peux aussi le faire en version papillote (en mettant sur papier sulfurisé dessus) au four : environ 1 heure à 75°C

Et voilà ! Le repas est prêt ! Quoi ??!! Tu veux faire du riz ou des pâtes pour accompagner ? Ne me dis pas que tu penses : « un repas sans féculent, ça tient pas au ventre ! ». Non mais sérieux, relis mes précédents articles. En effet, tu verras que les féculents, c’est du sucre, et ce n’est pas le sucre qui rassasit : c’est le gras mais le bon gras bien sûr ! Eh oui ! C’est pourquoi, je mets beaucoup d’huile de coco dans ce plat.

Bon appétit !

Les produits de première nécessité

Depuis quelques temps, c’est la course aux produits de première nécessité ! C’est quoi ? Mon ami Google me dit : « produits indispensables à la vie humaine ». Ok… le PQ ? Les pâtes ? 😂 Sont-ils vraiment indispensables à la vie humaine ? NAN !……. si tu n’as pas de papier toilette, tu peux te laver, hein, c’est pas très grave. Je pense que tu peux survivre … Et puis les pâtes et le riz… et les compléments alimentaires (vitamines C, entre autres)…

Et là, et bien, je suis vraiment abasourdie ! Quelle blague ! Alors que nous sommes en pleine épidémie ! Tu n’es pas choqué ?
Alors, laisse moi te parler un peu physiologie, et mettre les points sur les « i ».

Le système immunitaire

Il est en première ligne pour lutter contre les infections de tous types. Et donc, bien sûr, toutes les infections virales (#covid19). Il est donc essentiel de prendre soin de ton système immunitaire, et de le renforcer. Oui, oui c’est possible ! Mais ça ne se fait pas tout seul. En effet, cela va te demander un effort (et même plusieurs). Cependant, la bonne nouvelle dans tout ça, c’est que tu n’as besoin de personne ! Tu es maître de ton hygiène de vie. Et oui, il s’agit bien de l’hygiène de vie !

Ton système immunitaire dépend essentiellement de la bonne santé de tes intestins, mais pas que…

Les probiotiques

Je suis sûre que tu te dis : oh ! Oui ! Je connais ! Peut-être même prends-tu des gélules… les probiotiques sont essentiellement les bactéries qui peuplent tes intestins. Elles jouent un rôle dans la digestion mais aussi dans l’immunité (et pas que…).

Par contre, ce que tu ne sais probablement pas, c’est que nous n’avons pas tous les mêmes ! En effet, comme pour le sang, il existe des « groupes ». En fait, on en compte trois. Ainsi, il apparaît illogique de donner les mêmes probiotiques à tout le monde. Toutes les bactéries dans les gélules de probiotiques ne sont pas forcément adaptées à ton microbiote. Imagine, que tu te retrouves avec une girafe dans ton jardin…. son espérance de vie sera limitée, non ? L’environnement ou/et la nourriture ne seront pas adaptés. Et bien pour les probiotiques en gélule, c’est la même chose.

Alors, comment faire ? Simplement, manger des aliments lactofermentés (riches en probiotiques) et faire confiance à ton corps. Il gardera ce dont il a besoin.

Les prébiotiques

En fait, ils constituent la nourriture des probiotiques. Ce sont essentiellement les fibres solubles des fruits et des légumes. Ainsi, en te nourrissant de pâtes, de riz et Cie… ton microbiote connaîtra la famine. Donc, ça va pas aider ton système immunitaire !

La solution ? Les jus de légumes ! Les fruits et les légumes (crus de préférence) ou cuits à basse température.

Les vitamines

L’industrie (pharmaceutique, agro-alimentaire, et les médecins) se gardent bien de te dire que la plupart des compléments alimentaires vont directement…. dans tes toilettes ! Effectivement, ton corps absorbe seulement 10 % environ, des vitamines de synthèse que tu avales. Pas très rentable… enfin, ça dépend pour qui ! 😜

La solution ? Les jus de légumes ! Les crudités, les fruits et les légumes en abondance ! Et des aliments lacto-fermentés.

La peur

Elle fait partie des pires poisons pour ton immunité ! En effet, la peur est un stress. Et, comme tout stress, elle bloque, entre autres, ta digestion et ton immunité ! En fait, la peur empêche ton système immutaire d’agir et donc de se défendre.

Le sommeil

Il est essentiel pour consolider ton système immunitaire ! Alors, couche toi suffisamment tôt. Les heures de sommeil avant minuit sont les plus réparatrices.

Le jeûne

Même intermittent ! Alors pas d’excuse ! Tu t’y mets quand ?

Et puis, pour booster ton immunité, je peux citer pèle mêle : la méditation, le sport, les promenades en forêt, marcher pieds nus dans l’herbe, les douches froides, le rire, des moments de partage avec des amis, la famille….

Finalement, ce n’est pas si dur que ça ? Non ?

Quels sont les produits de première nécessité ?

Tout ce que la nature nous donne à profusion ! Les fruits et les légumes, les feuilles, les racines… mais aussi, la joie, le rire, les relations humaines, les forêts, la nature !

Pourquoi acheter des pâtes et des comprimés de vitamines ?! Non mais sérieux ! Essaie les pissenlits (c’est de nouveau la saison), les orties, etc… ! C’est gratuit, et bien mieux ! En effet, tu feras le plein de nutriments (dont énormément de vitamines C que ton corps saura utiliser), tu auras le bonheur de les ramasser (après le confinement, hein ! 😜), de peut-être découvrir de nouvelles plantes sauvages comestibles, de mettre de la couleur dans ton assiette.

Mais surtout achète des légumes et des fruits ! Mange les crus, le plus possible. En effet, ainsi ils seront plus rassasiants et donc tu auras besoin de moins manger. En plus, pendant cette période de confinement, tu as le temps de chercher (et de trouver puis d’essayer) des idées et des recettes crues (ou presque) sur le net. Promis je te donnerai quelques idées.

Y a plus qu’à !

Arrête de juger ! ou pas…

Ceci est bien, cela est mal. Il ou elle est mieux que moi, ou moins bien que moi. Peut-être veux tu être une meilleure version de toi-même…. donc mieux que maintenant, pourquoi ? Seras-tu vraiment mieux, plus ?…. ou juste différent ?

Pourquoi comparer ?

Laquelle de tes deux mains est la meilleure, la mieux ? Laquelle préfères-tu ? Si tu es droitier, je pense que tu me répondras : la droite ! Par contre si tu es gaucher, tu me répondras probablement : la gauche !

En fait, les deux sont juste différentes et complémentaires ! Mais si tu te positionnes en juge, il est évident que ton opinion dépendra de ton vécu, de ce que tu es. Un jugement ne peut pas être complètement objectif. Celui-ci dépend de qui tu es, de ton éducation, de ta culture, de tes croyances, etc…

Pendant longtemps, je n’ai pas osé partager les leçons que la vie m’a donnée au travers des maladies, entre autre. Il y a déjà tellement de personnes qui le font tellement bien ! Qu’est ce que je pouvais apporter de mieux, de plus ? Et voilà ! On est en plein dans le sujet ! Pourquoi vouloir faire mieux ? Donc, cela revient à dire que si ce n’est pas meilleur, ça ne vaut pas le coup ?

Non mais, sérieux, je me prends pour qui, là ?!
Aujourd’hui, je m’en fous ! J’ai compris que je suis unique, que mon expérience est unique, que ma réalité est unique… donc, je peux apporter ma différence, sans prétention, avec humilité. Attention ! Humilité n’est pas un mot rabaissant ! Être humble signifie, être à sa juste place. C’est ce que je m’efforce de faire.

Est-il possible de ne pas juger ?

Tu en conviendras… c’est pas facile ! Je pense même que bien souvent, c’est impossible. En effet, la première fois que tu vois quelqu’un, forcément tu vas l’évaluer, le comparer en fonction de ce que tu connais. (Je dis « tu » mais bien sûr, je le fais aussi !). Il en va de même pour toute situation, comportement ou événement.

Il suffit d’observer le regard, voire les réflexions des gens devant le caprice d’un enfant dans un supermarché, par exemple. Je suis sûre que cela te parle ! 😜

Comment faire en pratique ?

Et bien, je dirai : en toute circonstance juge avec compassion. Y compris toi-même ! Sois différent, pas meilleur ! Avance sur le chemin de ta vie en faisant de ton mieux pour être ce que tu es. Simplement être toi, même si cela signifie être à contre-courant, être différent, et pas forcément le meilleur.

Ne te compare pas aux autres, sois toi-même, en toute simplicité !