Jus de carottes/pommes

Aujourd’hui, je vous propose une nouvelle recette de jus.

Voici les ingrédients nécessaires pour 1 litre de jus. Celui-ci était fort en gingembre….comme d’habitude !

Les carottes

Je ne reviendrais pas sur les propriétés des carottes. Je les avais epxliquées dans cet article.

http://www.nathalie.chareyre.com/jus-de-carotte-betterave/

Les pommes

Comme pour les carottes, je laisse consulter les propriétés des pommes dans cet article.

http://www.nathalie.chareyre.com/jus-de-fenouil-pomme/

Et voilà !

Humm !!! J’adore cette couleur !!

Santé !!

Variantes

Les ingrédients de http://www.nathalie.chareyre.com/jus-de-carotte-betterave/ et de http://www.nathalie.chareyre.com/jus-de-fenouil-pomme/ ainsi que du jus de cet article sont interchangeables !
Quel que soit le mélange que tu fais, le jus sera excellent, avec de belles variations de couleurs.

Tu peux par exemple, faire un jus avec seulement des betteraves et des oranges. Ou alors, dans le premier, remplacer les oranges par des pommes.
Le fenouil se marie aussi très bien avec la carotte et la betterave.

Les carottes et les betteraves sont naturellement sucrées. De ce fait, les fruits sont optionnels. Les jus sans fruit sont alors excellent pour les diabétiques.

Soupe crue de poivron

http://www.nathalie.chareyre.com/limportance-du-cru/
http://www.nathalie.chareyre.com/rajouter-du-cru-dans-notre-quotidien/
Pour 2 personnes

Ingrédients

1 gros poivron (ou 2 petits)
1 pomme
1/2 oignon rouge (vous pouvez le remplacer par de l’ail ou de l’échalotte)
1 bouquet de persil
Quelques noix de cajou trempées
Sel

Voici les ingrédients que j’ai utilisés. Je n’ai mis que la moitié de l’oignon, et que le plus petit morceau de gingembre.

Préparation

Mettre tous les ingrédients dans le blender. Mettre en route pour 2 ou 3 mn vitesse max.

Faire tiédir à feu doux ou pas ! En effet cette soupe peut se manger froide ou chaude.

Et voilà !

Bon appétit !

Les déchets du corps et leur élimination

Le corps produit deux sortes de déchets. Il les rejette par les émonctoires via le sang et la lymphe. http://www.nathalie.chareyre.com/le-mouvement-cest-la-vie/ Les émonctoires sont les organes permettant d’éliminer les déchets. Ils sont au nombre de quatre.

Les déchets

Les déchets de type mucus

Les mucus sont produits essentiellement par la digestion non complète des sucres complexes (farineux, sucres raffinés et tous les produits laitiers). En effet, nous sommes avant tout des frugivores. http://www.nathalie.chareyre.com/toujours-plus-de-maladies-auto-immunes-ou-autres/ De ce fait, nous ne sommes pas équipés pour digérer les produits laitiers après l’âge de 2 ans et les céréales ! Et pourtant, pour beaucoup d’entre nous, ces produits sont la base de notre alimentation. Ils sont même considérés comme les produits de première nécessité !

Les déchets de type acide, ou cristaux

Ces déchets sont essentiellement produit par la digestion incomplète des protéines animales (acide urique) et de l’alcool ainsi que du fonctionnement des cellules. Par exemple, les cellules musculaires produisent de l’acide lactique. Tu sais, c’est ce qui provoque les courbatures. Bien sûr, ces acides ne sont pas un problème pour le corps contrairement à ceux issus de l’alimentation.

Les émonctoires

Les poumons et les intestins

Les poumons et les intestins sont les deux émonctoires qui permettent d’éliminer les mucus. En fait, essayer d’arrêter un rhume ou une diarrhée, revient à essayer d’empêcher notre corps d’éliminer ses déchets. Souvent le rhume apparaît quand les intestins ont du mal à faire leur travail. Le meilleur moyen de soigner un rhume est de désengorger les intestins (par des lavements par exemple).

Au fil du temps, les mucus accumulés dans l’organisme sont responsables de toutes les « maladies » inconfortables mais non douloureuses. On peut citer : le cancer, la dépression, les maladies dégénératives, les MICI (maladies intestinales chroniques inflammatoires), les troubles cardio-vasculaires, le surpoids….

La peau et les reins

La peau et les reins sont les deux émonctoires permettant d’éliminer les acides. Si tu as les reins fatigués, arrête les protéines animales bien sûr et solicite plus ta peau. Autrement dit, transpire ! Le sport ou le sauna sont excellent pour toi.
Si tu as des problèmes de peau, bois beaucoup (de l’eau, hein ?) et désengorge ton foie bien sûr !

Au fil du temps ces acides accumulés dans l’organisme se transforment en cristaux. Ils sont responsables de toutes les « maladies » douloureuses. On peut citer : l’arthrose, les rhumatismes, les calculs….

En conclusion

Dis moi ce que tu manges, et donc quel type de déchets tu accumules et je te dirai quelles maladies tu risques de contracter. Bien sûr ce n’est pas aussi simple que ça ! Le corps peut être saturé des deux types de déchets. C’est mon cas. C’est pourquoi, j’ai en même temps une MICI (accumulation de mucus) et une spondylarthrite ankylosante (accumulation de cristaux) !
Les produits laitiers produisent les deux types de déchets, de même que la viande quand elle est grillée….
Je reviendrai sur les différents modes de cuissons dans un prochain article.

Si tu as des remarques, ou des questions, n’hésite pas à me laisser un commentaire.

Muesli tout fruit

Comme promis, voilà la recette d’un petit déjeuner tout fruit, tout cru ! Cela peut aussi être une excellente idée pour un brunch ou pour un soir de grande flemme.
http://www.nathalie.chareyre.com/limportance-du-cru/
http://www.nathalie.chareyre.com/rajouter-du-cru-dans-notre-quotidien/

Pour une personne

Ingrédients

2 bananes
Cannelle
2 dattes medjool (ce sont les meilleures selon moi)
1 pomme râpée
Graines en tout genre (selon affinité)

Préparation

Blender les bananes et les dattes dénoyautées avec 150 à 200ml d’eau et la cannelle pendant 1 minute

Verser la crème obtenue dans une assiette à soupe, y rajouter la pomme râpée. Mélanger. Disposer sur le dessus les graines choisies (ici, j’ai mis des graines de tournesol, des graines de courge et des noix de Grenoble).
Rajouter éventuellement quelques fruits de ton choix.

Et voilà !

Bon appétit !!

Variantes

Si tu n’as pas de bananes, ou que tu n’aimes pas les bananes (si, si y en a qui n’aime pas les bananes ! ) tu peux les remplacer par un avocat. Dans ce cas il faut mettre au moins 4 dattes.
A la place de la cannelle tu peux tout simplement mettre de la vanille, ou encore une cuillerée à soupe de poudre de cacao cru. Oui, oui, même et surtout avec l’avocat ! C’est vraiment très bon !
Si tu n’as pas de dattes, tu peux mettre des figues séchées, des cramberries, etc….
Sur le dessus tu peux rajouter de la noix de coco en poudre.
Enfin, bref, je pense que tu as compris…. amuse toi !!

Rajouter du cru dans notre quotidien

Maintenant, tu sais l’importance de manger du cru tous les jours. http://www.nathalie.chareyre.com/limportance-du-cru/ Mais comment faire ? Je te propose plusieurs idées. A toi de faire ton choix….. ou de tout prendre !

Les jus

Tu peux commencer la journée avec un verre de jus de légumes, tout simplement ! Et tu peux aussi boire un autre verre de jus en apéritif en grignotant quelques oléagineux (amandes, noisettes, ou différentes noix). Par contre choisis-les crus et non salés, bien sûr !!

Les jus sont juste parfaits pour tous ceux qui ne supportent pas les crudités. Si c’est ton cas, c’est probablement que tu as les intestins en mauvais état. Le meilleur moyen de palier à ce problème est de manger du cru. Alors comment faire ?
En fait, ce sont les fibres des légumes et des fruits qui irritent les intestins. Or, les jus en sont dépourvus, donc pas de problème ! Cela aidera tes intestins et te permettra malgré tout de rajouter du cru à ton quotidien.

Faire un repas de fruits

Pour tous ceux qui prennent un petit déjeuner et qui y tiennent ! Peut-être en fais-tu partie. Si c’est le cas, je te propose de faire un muesli tout fruit. Je te poste la recette demain.
En attendant, tu peux tout simplement, te faire une méga-salade de tes fruits préférés. N’oublie pas d’y mettre un peu de gras en rajoutant des graines. Tu peux mettre des graines de tournesol, de courge, des noix….

C ‘est aussi une idée à garder pour le repas du dimanche soir. Tu sais, le moment où chacun mange ce qu’il veut parce que grosse flemme est de sortie.
Ou encore, en fin de matinée (ou début d’après-midi pour certains), les lendemains de fêtes….

En entrée

Tu peux prendre l’habitude de toujours débuter tes repas par une salade. La plupart des légumes peuvent se manger crus en salade. C’est le moment de découvrir la grande variété des entrées. Promis, je te donnerai des idées, et des recettes dans de prochains articles.


L’importance du cru

Pourquoi est-il si important de rajouter un maximum de cru dans notre assiette ? Outre le fait que nous avons le même système digestif que les grands singes (ils ne font pas cuire leur nourriture !!), http://www.nathalie.chareyre.com/toujours-plus-de-maladies-auto-immunes-ou-autres/
la réponse se trouve dans la différence entre les macro-nutriments et les micro-nutriments.

Les macro-nutriments

Tous le monde les connaît bien. Ce sont les protéines, les glucides (sucres) et les lipides (graisses). Mais bon de quoi parle t-on en fait ? De protéines animales ou végétales ? De glucides raffinés, simples, complexes ? De lipides transformés, crus, d’orgine animale, végétale ?
Tu comprends que ce n’est pas aussi simple que ça en a l’air.
Peut-être que pour une raison ou une autre, tu as décidé de réduire ou d’arrêter les lipides, ou les glucides ? Sais-tu comment t’y prendre et par où commencer ? Et surtout est-il judicieux de supprimer complètement l’un d’entre eux ?

Je te ferai une série d’articles pour répondre à toutes ces questions. Pour le moment, savoir qu’ils sont les composants de nos aliments et qu’ils ne sont pas détruits par la chaleur suffit.

Les micro-nutriments

Ce sont toutes les vitamines, les enzymes (jouent un rôle important dans la digestion), les minéraux…. qui se trouvent dans nos aliments. Contrairement aux macro-nutriments ils sont détruits pas la chaleur et donc par la cuisson. Certains d’entres-eux disparaissent dès 45°C et au dessus de 90°C il n’y en a pour ainsi dire plus !

Les micro-nutriments sont essentiels au bon fonctionnement de nos cellules. Si bien, qu’un aliment dépourvu de micro-nutriments n’apporte que des « calories mortes » ou « calories vides » soit, juste de l’énergie.

Les calories mortes favorisent la prise de poids. En effet, le corps ne sait pas les digérer correctement. Cela génère beaucoup de déchets. Ceux-ci seront stockés dans la graisse.
Par exemple, à calories égales, des pâtes te feront grossirent alors que de l’avocat, ou des amandes t’aideront à maintenir ton poids de forme.

En clair…

On a besoin des deux ! Et on les trouve ensemble dans le cru. Dans l’absolu, on pourrait manger uniquement cru, mais surtout pas uniquement cuit.
Les macro-nutriments nous apportent de l’énergie nécessaire au fonctionnement du corps.
Les micro-nutriments nous apportent la nourriture nécessaire à nos cellules pour bien fonctionner et se régénérer.

Mon histoire avec la RCH

Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours eu un transit capricieux, à tendance constipée. De plus, j’avais une forte tendance à la dépression avec une vision très négative de la vie. Pour terminer le tableau, à l’adolescence, j’ai rencontré d’importants troubles alimentaires. Oui, je sais, pas très séxy comme introduction. Mais au moins ça te donne le ton ! Cette histoire n’est pas très glamour non plus, alors autant aller dans le vif du sujet tout de suite.

Diagnostic

Les premiers symptômes sont apparus en 2009. Dans un premier temps, je n’en ai pas tenu compte. Mon corps était, alors, juste une enveloppe, un moyen de transport qui n’avait que le droit de se taire.
Puis les symptômes sont devenus trop importants. Alors j’ai commencé à m’inquiéter et je suis allée chez le médecin généraliste. Fatigue, alternance de diarrhée et de constipation, maux de ventre (c’était pas nouveau), mucus et sang dans les selles….. Direction gastro-entérologue.

Quelques semaines plus tard, aprés une coloscopie, le résultat est tombé : RCH !
J’ai trouvé l’annonce du diagnostic extra-ordinaire ! Dans la bouche du médecin, tout était petit : « vous avez une PETITE polypose (il faut entendre une usine à polype), un PETIT dolichocolon (Intestin trop long), et une PETITE RCH ». Je pense qu’il voulait être rassurant. Mauvaise stratégie. J’ai pensé « s’il minimise à ce point, c’est que je suis dans la merde » (je ne croyais pas si bien dire). Je n’ai pas vraiment eu d’explications.

Je suis donc allée me promener sur internet. Ce que j’ai trouvé n’avait rien de petit !! C’est une maladie que l’on ne sait pas guérir. Elle se manifeste par une ulcération de l’intestin, évolue par crises non prévisibles. Parfois, elle peut même, dans des cas extrêmes, conduire à une ablation partielle du colon. Gloups ! Révolte, colère, tristesse, angoisse. Je passe d’une émotion à l’autre, chacune étant ponctuée de pourquoi.

Premiers traitements

Lors du rendez-vous suivant la coloscopie, le médecin essaie de me rassurer en m’expliquant le protocole. Je lui fais subir une avalanche de questions, et il me répond par des statistiques…. Je comprends alors qu’il ne sait rien concernant cette maladie ! Il essaie encore de me rassurer : « soyez tranquille, cette maladie ne tue pas ! ». Oh ! Super ! Cela veut dire que je l’ai pour tout le reste de ma vie ? Comment vit-on avec ? Je pars avec un traitement anti-inflammatoire pour 3 mois (revenez avant si ça empire).

Comment sera ma vie ? Je comprends qu’il y avait un avant et que maintenant il y a un après… Je suis face à l’inconnu.

Le traitement s’est révélé être d’une inefficacité redoutable. Le médecin a donc augmenté la dose d’anti-inflammatoires au maximum (PANTASA, pour les initiés) avec de la cortisone en plus. Youpi !! (Ironique, bien sûr. J’étais terrorisée avec le moral dans les chaussettes).
Il me semblait comme une évidence, que l’alimentation avait un rôle dans cette maladie puisqu’elle n’atteind que le système digestif. Naïvement, je pose la question à mon gastro-entérologue. Sans conviction, il répond que X% (je ne me souviens plus du nombre) des patients ont eu un mieux avec un régime sans résidus. (Ce qui veut dire sans fibres).

Je commence mes recherches en lisant plusieurs livres, en fouillant internet….
Et puis, je comprends que les sucres complexes ont un rôle important dans l’apparition de la maladie. Je tente de changer un peu mon alimentation, et je remarque un léger mieux.

La descente aux enfers

Là dessus, une amie me dit que je devrais essayer l’homéopathie. Bonne idée ! Je cours chez un homépathe pour trouver LA solution. J’en ressors avec comme sésame une ordonnance longue comme le bras et surtout très complexe. Des granules, encore des granules et toujours des granules ! Je dois prendre certaines tous les jours (plusieurs fois) certaines uniquement le week-end, d’autres une semaine par mois…. Je dédie un agenda au traitement que je suis avec beaucoup de sérieux.

Je continuais mes recherches essentiellement en diététique. J’avais le temps, je ne sortais presque plus de la maison. Mon état empirait. Puis les diarrhées hémorragiques se sont rapprochées, pour atteindre le record d’une toutes les 20 mn ! J’arrivais à avoir des pauses d’une heure, lorsque je réussissais à m’endormir. Je perdais beaucoup de poids, et étais à 8 de tension….
J’ai réfléchis…. qu’est-ce que j’avais changé ? J’ai eu un flash ! L’HOMÉOPATHIE !!!! Toutes ces granules…. ce sont des sucres complexes ! Arrêt immédiat du traitement, de tous les traitements en fait. Gros raz le bol. D’autant que je devais passer une nouvelle coloscopie de contrôle (merci le protocole).

Le rendez-vous est pris. L’examen a lieu aprés 3 jours de régime sans résidus (sans fibres, donc essentiellement des sucres complexes !). Le gastro-entérologue vient me voir en salle de réveil. Il m’explique que là, on a atteint un stade critique avec une ulcération complète de l’intestin…. selon lui, je dois prendre des immunosuppresseurs en perfusion. De plus, il me dit qu’il faut envisager de couper un morceau d’intestin. En effet certaines ulcérations sont profondes….il y a risque de perforation.

Vers la rémission

Je refuse tout en pleurant. Il ne comprend pas. Je lui explique ce que j’ai découvert sur la maladie, ce que je veux faire (supprimer tous les sucres complexes). J’obtiens un délais d’un mois. En contre partie, je lui promets de venir le voir si ça empire encore. Deal !

Six semaines aprés (oui, j’ai un peu resquillé), je retourne le voir avec une autonomie de 2 heures. Il n’en revient pas. Il me dit « vous avez de meilleurs résultats que moi. C’est un miracle. Continuez comme ça. Je ne peux rien de plus pour vous. » En fait, il n’espérait pas avoir un résultat aussi rapide avec les perfusions.
Il a raison. C’est le miracle de la vie. Pendant de longues semaines, je me suis nourrie de carottes, et de courgettes (épluchées, épépinées) cuites à la vapeur douce avec un filet d’huile d’olives. Très vite j’ai arrêté de perdre du poids et j’ai repris des forces.

Nous étions en juin. En décembre, pour Noël, j’étais en rémission.

Aujourd’hui

Après cette histoire, j’ai encore eu plusieurs crises, mais rien de comparable. Il faut dire que je n’avais pas encore compris grand chose, notamment en physiologie. Sachant ce que je sais aujourd’hui, je m’y serais prise autrement.

Toujours est-il qu’aujourd’hui, je suis en rémission. Je ne me rappelle plus à quand remonte ma dernière crise. Merci la vie !

Quand on veut, on peut….

Est-ce que quelqu’un t’as déjà dit ça ? Personnellement, on me l’a déjà dit…. J’ai horreur de cette phrase. Elle est terriblement culpabilisante. En effet, cela revient à dire, que si tu n’arrives pas à ce que tu veux, c’est de ta faute. C’est que tu ne le veux pas suffisamment. Je trouve que cette phrase ressemble à une sentence, à un jugement.
Ne vaudrait-il pas mieux la dire à l’envers ?

Quand on peut, on veut….

En effet, je me suis rendue compte, au cours de ma vie, qu’il est beaucoup plus facile de vouloir quand on peut poser des actes. Je t’explique.
J’ai traversé une période de grande dépression. J’avais beau vouloir aller mieux, je ne le pouvais pas. Par contre, après plusieurs hospitalisations, les médicaments m’ont aidée à prendre du recul. Alors j’ai pu, j’ai eu la force de vouloir m’en sortir, et j’y suis arrivée.

J’ai eu le même problème, lors de ma rencontre avec la RCH et avec la spondylarthrite ankylosante. Plusieurs fois, j’ai baissé les bras, j’ai eu des périodes de faiblesse physique et psychologique intense. Je voulais guérir mais n’avait aucune énergie. Comment vouloir quand on n’en peut plus ?

Je pense donc qu’avant de vouloir, il faut pouvoir vouloir.

Le mouvement, c’est la vie

Es-tu sédentaire ? Il paraît que c’est un des maux de notre société. Pour ma part, je pense que c’est vrai. Se déplacer à pied ou à vélo prend souvent trop de temps dans notre quotidien déjà bien rempli. Alors, on prend la voiture. Et en plus, c’est confortable, chauffée en hiver, souvent avec la climatisation en été.
Rajoutons à cela, de plus en plus de travail de bureau. Puis, le soir comment résister à l’appel du canapé devant la télé….
Et là, tu vas peut-être me dire : « je vais à la salle de gym, 1 heure tous les soirs ! Alors j’ai pas ce problème ! » . En es-tu vraiment sûr ?

Et pourquoi est-ce un problème ?

Une personne de 60 kg a environ 40 litres de liquides dans le corps. Outre le sang (25%), on a tout le système lymphatique (75%). Le courant sanguin et le courant lymphatique entretiennent la vie.

Le sang

Il circule de manière autonome grâce au cœur. On pourrait le comparer à un torrent car sa circulation est très rapide. Les cinq litres de sang parcourent tout le corps en environ une minute.
Il a deux rôles essentiels :
Transporter les nutriments et les hormones dont les cellules ont besoin, dans tout le corps.
Emmener les déchets vers les émonctoires (poumons, peau, rein, intestins).

La lymphe

Elle est très proche du plasma sanguin. En gros on pourrait dire que la lymphe est du sang dépourvu de globules rouges. Toutefois la lymphe est plus pauvre en nutriments et plus riche en déchets que le sang.
Le système lymphatique a pour rôle principal de drainer les cellules de notre corps. 75 % des déchets de nos cellules sont drainés par la lymphe. Et pour cela, nous avons tout un réseau de vaisseaux et de capillaires lymphatiques.
Les ganglions, quant à eux, servent de petites « centrales d’épurations » et de réserves de défense. En effet, ils stockent des globules blancs, cela veut dire que la lymphe a aussi un rôle immunitaire. De plus, elle transporte les graisses alimentaires et les vitamines liposolubles (A, D, E, K).

Ok, j’arrête là pour la partie « technique ». Je voulais juste te faire prendre conscience de l’importance du rôle de la lymphe dans le « nettoyage du corps ». Souvent, on s’intéresse beaucoup au sang, mais beaucoup moins à la lymphe qui a un rôle tout aussi important.

Contrairement au sang, la circulation de la lymphe n’est pas autonome ! Elle résulte des contractions musculaires de notre corps. Autrement dit, tous les moments où tu ne bouges pas ou peu, ta circulation lymphatique s’arrête…. et donc, la lymphe ne fait plus son travail ! Alors les cellules se retrouvent face « à une grève des éboueurs » avec en surcroît une panne de ravitaillement en vitamines liposolubles.
Tu comprendras donc, que 1 heure de sport par jour ne compense pas les heures inactives du reste de la journée.

La solution ?

Bouge ! Toutes les occasions sont bonnes ! Tu n’y penses pas ? Mets toi un rappel toutes les 20 mn. Lève-toi, étire-toi, penche-toi en avant puis en arrière…
Évite le canapé, assieds-toi par terre sur un coussin, tu seras obligé de changer régulièrement de position.
Tu travailles au bureau ? Assieds-toi sur un gros ballon (genre ceux utilisés pour la gym Pilates)
Tu n’es pas obligé de t’assoir dans une salle d’attente !
Quand tu vas faire tes courses, gare toi loin de l’entrée… y a plus de places !!

Autrement dit : soit créatif !! Le mouvement c’est la vie !

Mais, continue quand même la salle de sport ! Ces deux façons de bouger sont compatibles !

Les régimes (suite)

http://www.nathalie.chareyre.com/les-regimes/

Souvent, on me pose la question : mais toi, alors, tu es quoi ? Végétarienne ? Végan ? Végétalienne ? Crudivore ? Locavore ? Paléo ? …
Et bien, je suis à la fois un peu de tout ça, et rien de tout ça. Pourquoi vouloir absolument tout normer, mettre chaque chose dans une boîte, bien rangée.

Je pense que chacun doit trouver l’alimentation qui lui convient maintenant. Selon notre santé du moment, en écoutant notre corps, notre régime évolue.
Ce qui est sûr c’est que je suis vivante (donc non statique). Je dirais donc que mon alimentation est vivante, c’est à dire que j’essaie de respecter les lois de la vie et ma physiologie. http://www.nathalie.chareyre.com/toujours-plus-de-maladies-auto-immunes-ou-autres/

Quand je suis chez moi, je mange donc des aliments crus et non transformés le plus souvent possible, et peu de protéines animales. Quand je fais cuire mes aliments, j’utilise la cuisson à basse température et la vapeur douce. Surtout je mange seulement 2 fois par jour maximum.
Chéri, qui mange au travail, emmène une gamelle que je lui prépare, selon ces principes. Par contre, il mange 3 fois par jour car cela lui convient mieux.
A l’extérieur, Chéri en profite… pour ma part, je m’adapte en privilégiant les légumes. Mais parfois aussi, j’en profite ! Tout est question d’équilibre et de rythme. À chacun de trouver le sien.

Lorsqu’une crise inflammatoire apparaît, je jeûne. Puis quand je rompt le jeûne je me nourris de mes jus de légumes préférés ainsi que de mes fruits préférés. Ce ne sont pas toujours les mêmes !

Depuis que je fais cela, ma santé ne cesse de s’améliorer. De plus, je n’ai plus de problèmes de poids, et je suis bien dans ma tête ! Je t ‘encourage vraiment à essayer, tu verras des résultats rapides et surprenants !