Cinquième jour de jeûne

96 heures

Bon voici le bilan du lever. Insomnie pendant la nuit. En effet, je suis restée éveillée entre environ 1 heure du matin et 4 heures…. c’était un peu long. Je crois que je n’ai jamais autant médité !
Et pourtant ce matin, je me suis levée pleine d’énergie ! Des douleurs bien sûr, quelques nausées, une oreille bouchée et un léger mal de tête. La langue toujours aussi chargée. Je n’ai toujours pas faim. Mon poids est de 58,8 kg, j’ai donc perdu 2,9 kg. Parfait. Je décide donc de continuer aujourd’hui encore.

Je suis super contente de faire des insomnies ! C’est une super bonne nouvelle en période de jeûne. Non, je ne suis pas maso. Je t’explique.

Le sommeil et le jeûne

La nuit est le meilleur moment pour la détox et donc un bon jeûneur ne dort pas la nuit mais plutôt la journée. C’est normal, puisque le système nerveux est actif pendant la détox et que tous les émonctoires travaillent à fond. De ce fait, toute l’énergie nerveuse déployée pour accomplir ces fonctions organiques ne sera pas mise à la récupération et aux phases de sommeil profond et paradoxal. L’insomnie pendant le jeûne est donc le signe d’une bonne élimination.

Cependant, pour qu’il y ait insomnie, il faut une bonne énergie nerveuse et beaucoup de matières à éliminer. Tu as peut-être remarqué que cela fait seulement 2 nuits que j’ai des insomnies. En fait je n’avais pas assez d’énergie nerveuse pour éliminer suffisamment. Dans ce cas là, le corps va prendre le parti d’améliorer l’énergie nerveuse pour pouvoir mener une détox plus tard.

D’autre part, il n’est pas surprenant que l’on ait besoin de moins d’heures de sommeil pendant un jeûne. En effet, il n’y a pas de digestion en début de nuit donc le corps passe tout de suite en phase de récupération, puis élimination.

Pour certains, des siestes dans la journée sont nécessaires. Dans tous les cas, il ne faut pas s’alarmer de peu dormir pendant cette période là car on ne manquera pas d’énergie.

Après le sommeil, parlons fatigue

Pendant le jeûne, on n’est pas fatigué, c’est une impression. En fait, c’est surtout que l’on est inversé énergiquement. Je m’explique. En fait, habituellement, l’énergie est déployée vers des activités extérieures conscientes (choses à faire), alors que pendant le jeûne elle est déployée vers des activités intérieures inconscientes (la détox). Pour le corps, le meilleur moyen de faire cela est de limiter les mouvements possibles. Par exemple, le corps va moins lutter contre l’attraction terrestre (le corps semble lourd), et il va envoyer des signaux de fatigue pour qu’on reste tranquille afin d’optimiser la détox.

108 heures

La journée s’est super bien passée ! Et finalement j’ai été très active. Kiné le matin, puis départ pour Montpellier où j’ai passé l’après midi en ville avec ma fille. Je ne suis rentrée que vers 20 h. J’ai été surprise de mon endurance ! Cependant, je vais retrouver mon lit avec bonheur !

Les épisodes précédents se trouvent ici :
Jour 1
Jour 2
Jour 3
Jour 4

Quatrième jour de jeûne

74 heures

J’ai passé une drôle de nuit ! Et pourtant, je me sens pleine d’énergie ce matin ! Après une douche froide et un verre d’eau je suis opérationnelle.

Je suis restée éveillée une bonne partie de la nuit. Du coup, j’ai beaucoup médité, d’autant que j’avais beaucoup de douleurs. Ah oui ! Je t’ai pas dit que depuis quelques semaines, la spondylarthrite ankylosante se faisait très présente. C’est une des raisons pour lesquelles, je sentais que je devais refaire un jeûne long (le jeûne intermittent faisant déjà partie de mon quotidien).

Avant de commencer le jeûne, j’étais donc en crise inflammatoire. Les trois premiers jours de jeûne, j’ai tout de suite senti une nette amélioration des symptômes. Merci, les hormones ! En effet, lors du jeûne, le corps sécrète énormément d’hormones, notamment de la dopamine, de l’adrénaline et du cortisol et j’en passe. C’est grâce à cela que même si le jeûne fatigue (je vais pas te mentir) tu gardes de l’énergie. Et le cortisol…. et bien c’est un puissant anti-inflammatoire ! C’est de là que vient la cortisone.

Par contre, depuis cette nuit, l’accalmie est terminée. En effet, mon corps est en plein nettoyage et, de fait, il rejette dans la circulation (sanguine et lymphatique) toutes sortes de déchets sous forme de toxines. Et parfois, il y a embouteillage au niveau des émonctoires ! Ce qui explique une recrudescence des symptômes existants en plus de ceux qui apparaissent pendant le jeûne. Donc, c’est plutôt une bonne nouvelle !

A la pesée de ce matin, je faisais 59,8 kg. Donc j’ai moins perdu de poids, maintenant que je bois un peu. J’en suis à moins 1,9 kg depuis le début du jeûne. Ma langue est toujours très chargée… Parfait. Je décide donc de continuer ! D’autant que je n’ai absolument pas faim, et que, même l’envie de café à disparue ! Je bois par petites quantités (2 ou 3 gorgées d’eau quand j’en ressens le besoin).

77 heures

Je n’ai ni faim, ni envie de manger ! J’arrive même à cuisiner pour Chéri sans problème ! Incroyable non ? Comment cela est-il possible après une si longue période de jeûne ? Je t’explique.

J’ai des réserves, je suis suffisamment grasse (même si Chéri n’est pas d’accord avec moi sur ce point), mon corps est plein de déchets non traités (l’inflammation en est une preuve) et chaque cellule de mon corps se renouvelle régulièrement (par exemple le foie se régénère tous les 3 mois). De ce fait, mon corps se nourrit de lui-même en puisant d’abord dans ce qui lui nuit c’est à dire les déchets mais aussi les tumeurs et autres symptômes dont il se sert pour maintenir son équilibre et donc sa survie. Il utilise aussi la graisse pour « faire du sucre et de l’eau » et pour les protéines, il y a le renouvellement cellulaire. C’est l’autophagie.

De plus, mon corps vient de commencer un grand ménage de printemps (ou plutôt d’automne 😁) et il a bien l’intention d’aller le plus loin possible pour lui dans le rafraîchissement.
Je ne sais pas comment tu fais toi en terme de ménage, mais perso, je fais le minimum syndical au quotidien, un peu plus à fond une fois par semaine, puis 1 ou 2 fois par an, c’est la tornade blanche. Il ne me viendrait pas à l’idée par exemple, lors de cette tornade blanche, de ne faire que la moitié des vitres ! J’attaque d’un côté et je m’arrête quand je suis vidée et/ou que c’est propre… et bien là c’est pareil !

C’est mon corps qui me dira quand je dois arrêter le jeûne. Comment ? Facile, il faut juste être attentif. Il faut doucement rompre le jeûne quand le corps est propre (la langue redevient rose) ou quand la faim revient. Facile non ? Par contre, il faut rapidement arrêter le jeûne en cas d’urine rouge ou d’arythmie cardiaque. TOUS les autres symptômes ne sont que des effets collatéraux du grand ménage.

83 heures

Et bien voilà la fin d’une autre journée de jeûne qui s’est déroulée super bien ! Je suis restée relativement active en alternance avec des temps de repos. Je pense que je vais remettre ça demain. Je verrai comment je suis au réveil et comment j’ai dormi. Mais surtout j’écouterai ce que me dit mon corps !

Si tu as loupé le début de l’aventure :

Jour 1
Jour 2
Jour 3

Troisième jour de jeûne

48 heures

Je me lève reposée, la tête un peu dans le brouillard et douloureuse mais je sens mon corps lourd. Pourtant à la pesée de ce matin la balance affichait : 60,4. J’ai donc perdu 1,3 kg. Je n’ai pas faim, et pas vraiment soif non plus. Au lever, j’ai fait un pipi normal… Je décide donc de continuer.

50 heures

Je me sens fatiguée mais j’ai les idées beaucoup plus claires qu’au réveil. Et je pleure encore mon café…. tu crois que je suis complètement accro ? Joker !! Et non ! Je ne vais pas craquer ! Encore une fois j’accepte l’inconfort qui va avec le jeûne, y compris les légères nausées qui apparaissent. Et comme j’ai froid, je vais m’activer un peu !

Il est commun de dire que jeûner, c’est mettre son corps au repos. En fait, on met seulement le système digestif au repos, parce que pour le reste, le corps travaille à fond ! En effet, digérer prend 40 % de ton énergie ! En période de jeûne ces 40 % sont utilisés pour nettoyer, réparer et régénérer !

58 heures

Aujourd’hui, la faim était absente ! Trop bien ! Je me suis quand même nourrie en passant 2 heures au jardin, en créant un calendrier de l’avent, en lisant, en jouant avec mon chat… L’idée étant de rythmer différemment la journée afin de rompre avec l’habitude des heures de repas. Tu peux me croire, ça marche ! L’idéal étant de jeûner pendant les vacances.

Par contre, la soif est de plus en plus présente. Du coup, pendant le repas de Chéri, je déguste, oui oui, je déguste un verre d’eau ! C’est un vrai moment de bonheur ! À chaque gorgée, je garde l’eau un moment dans la bouche, juste pour le plaisir. Ceci est un autre effet positif du jeûne. En effet, après une longue période de privation, je redécouvre les goûts en conscience. De plus, lors du jeûne les sens sont plus fins, notamment l’odorat. Cet après-midi, au jardin, je me suis vraiment régalée de toutes les odeurs que je pouvais capter.

Si tu a raté le début de mon odyssée, tu peux trouver le premier jour ici et le deuxième !
Moi, je vais me coucher, je suis épuisée même s’il n’est que 9 heures !

Deuxième jour de jeûne

Bon, jusqu’ici tout va bien ! Je vais même déjà nettement mieux ! Pendant la nuit, les courbatures se sont envolées. Même si je suis encore légèrement fiévreuse, je me sens mieux. Je décide donc de continuer mon jeûne aujourd’hui encore.

Par contre je vais faire un jeûne sec. Pourquoi ? Et bien, pour avoir déjà essayé le jeûne hydrique (en buvant de l’eau) et le jeûne sec, je trouve que ce dernier est plus « confortable ». En effet, lors des premiers jours, la sensation de faim est moindre. De plus, on limite aussi un certain nombre d’effets secondaires, comme la frilosité, la fatigue, le manque d’énergie… et puis je veux de l’efficacité !!

24 heures de jeûne

Facile. C’est maintenant que les choses risquent de devenir plus dures. Mais bon… j’ai choisi de le faire et donc je décide d’accepter l’inconfort qui va avec.

Mon café !!!…. avoir faim, ok. Être fatiguée, ok. Mal à la tête, ok. Avoir une haleine de chacal, ok. La langue blanche, ok. Mais MON CAFÉ, QUOI !! Pas de café… ça c’est vraiment trop trop dur ! Malgré tout, je tiens bon et une petite douche froide me remet les neurones en connexion. Je me pèse. 61,7. En effet, lors d’un jeûne, je surveille ma perte de poids. Puis j’attaque ma journée comme d’habitude.

28 heures de jeûne

J’ai faim ! Je vais pas te mentir : l’envie de café est toujours là et en plus il me semble que je pourrais manger n’importe quoi (ou presque). Il faut que je m’occupe ! Puisque je n’arrive pas à penser à autre chose qu’à la bouffe, je décide de préparer une bonne petite soupe pour Chéri. Je suis contente de mon idée, qui s’est avérée efficace. La soupe cuit et je repars vaquer à mes occupations en oubliant la faim.

34 heures de jeûne

Je suis fière de moi ! Je suis arrivée à mon premier objectif ! Cette nuit je passe en jeûne long ! Je vais essayer de continuer mon jeûne sec encore demain. Pourquoi ? Et bien je suis allée faire pipi 2 fois aujourd’hui alors que je n’ai rien bu, ni manger. Donc je ne suis pas en manque d’eau.

Mais alors comment fait le corps pour trouver de l’eau quand il n’en absorbe pas ? Et bien il la fabrique ! Je t ‘explique :

Tu sais certainement déjà, surtout si tu me lis régulièrement, que le corps fait des réserves de sucre (son énergie) sous forme de glycogène qu’il utilise en période de jeûne. Mais quand il n’y a plus de glycogène, il passe en mode cétonique.
C’est quoi ce gros mot ? Cela veut juste dire qu’il transforme les graisses en sucres. Je te l’explique plus en détail ici.

Et bien, pour l’eau c’est la même chose ! Il utilise la graisse du corps pour fabriquer le minimum d’eau dont il a besoin. Cela signifie que lors d’un jeûne sec, le corps passe en régime cétogène beaucoup plus vite que lors d’un jeûne hydrique. Cela explique son efficacité !

De plus le jeûne sec est un repos COMPLET de tout le système digestif.

Si tu as des questions, des doutes, des peurs, ou des remarques, n’hésite pas à me les laisser en commentaire. Cela peut aussi servie à d’autres.

Bon, il est même pas 21 heures et je suis en PLS ! Alors, à demainzzzzzzzzzzzz


Aujourd’hui, je jeûne

Dans mes articles, j’ai déjà évoqué à plusieurs reprises le jeûne. Aujourd’hui je te propose de me suivre dans la pratique. En effet, cela fait plusieurs semaines que je sens qu’un jeûne me ferait du bien et que je repousse parce que « ce n’est pas le bon moment ». Cependant, hier, mon corps me l’a « imposé ».

Imagine… petit week-end en amoureux, hôtel sympa, petit-déjeuner alléchant …. une fois n’est pas coutume je « petit-déjeune » copieusement ! 2 heures plus tard, je l’ai resservi tout chaud dans un sac devant l’hôtel !! Pas très rentable.
Je ne pense pas que ce soit uniquement à cause du petit-déjeuner. En effet, j’ai passé le reste de la journée à greloter et à ressentir des courbatures dans tout le corps. Gastro ? Grippe ? Peut-être penses-tu : « elle est malade ».

Dans tous les cas, mon corps exprimait le besoin de se nettoyer. Alors, je décide et je choisi de faire un jeûne. J’ai seulement bu l’équivalent d’un verre d’eau, par toutes petites gorgées, réparti sur le reste de la journée. Je ne sais pas combien de temps, ce jeûne va durer. Je déciderai au jour le jour. Je te propose de vivre cette odyssée avec toi. C’est l’occasion de creuser un peu ce thème.

Le soir, en allant me coucher, je sens la faim revenir. Mais bon, ne dit-on pas « qui dort dîne » ! Je bois 2 gorgées d’eau et je vais me coucher !

Les différents jeûnes

Le jeûne court

Il dure moins de 36 heures. Parfait pour toi si tu es un sportif ou un body-builder. Il va être dynamisant et te renforcer. Il est également parfait pour toi si tu es particulièrement fatigué ou sans réserve (maigre). Il se traduira alors par un énorme travail de nettoyage, avec des symptômes inconfortables.
Je trouve intéressant de commencer par des jeûnes courts. En effet, cela permet de savoir où on en est, en fonction des symptômes ressentis.

Le jeûne long

Il dure plus de 36 heures, voire plusieurs semaines pour les plus aguerris. Grâce à lui, tu vas permettre à ton corps de faire un nettoyage profond. En fait, c’est ton corps qui te dira quand tu dois l’arrêter. En effet, lors du jeûne, la langue « se charge » et devient blanche. Lorsque celle-ci redevient rose et/ou que la faim revient, il est temps d’arrêter le jeûne.

Le jeûne sec

Cela veut dire sans nourriture et sans eau. C’est celui qui soulève le plus de peurs. Pourtant, il est de loin le plus efficace. En effet un jour de jeûne sec équivaut pour l’organisme à trois jours de jeûne hydrique. J’y reviendrai dans un autre article.

Le jeûne intermittent

Il convient à tout le monde, même aux personnes dites fragiles. Mais surtout c’est le plus facile à mettre en place. Il suffit de sauter le petit-déjeuner et de ne faire qu’un ou deux repas par jour !
Je t ‘entends d’ici ! « Le petit déjeuner, c’est sacré ! ». Je comprends. Pourquoi ne pas le prendre plus tard ? Voire à la place du repas de midi ? Tu peux aussi ne faire qu’un repas par jour ! Tu feras des économies et ton corps te dira merci.

Le bouillon de poule

Celui de nos grands-mères, bien sûr ! Je ne parle pas du bouillon en cube…

Scientifiquement non expliqué, l’intérêt du bouillon à l’ancienne est pourtant bien réel. Sa richesse en gélatine est son principal atout. La gélatine est un véritable soin pour toutes les maladies dégénératives et inflammatoires. Les praticiens ont observés que la gélatine du bouillon maison améliore la digestion des céréales, des laitages et des viandes. De plus, elle a une action bénéfique sur les rhumatismes, les colites, l’hyperacidité, et toutes les inflammations en général. En effet, elle soulage, nourrit et protège la paroi intestinale. Vraiment, intéressant pour tous les intestins poreux !

Riche en collagène

Le collagène… tu connais ? Probablement en as-tu entendu parler grâce aux publicités. Tu sais, la crème riche en collagène qui permet de combler les rides, blablabla… et ben oui ! Étant donné que c’est la protéine de la gélatine, y en a plein dans le bouillon à l’ancienne. « Ce qu’il fait à l’intérieur se voit à l’extérieur ! » . Bon j’arrête les références de pub !
Et pourtant c’est vrai, pourquoi ne pas le manger ? Il fera du bien à ta peau mais pas que !

Riche en silice

N’oublie pas le cartilage ! Et oui, tu ne le sais peut-être pas… pourtant, le cartilage est un des aliments les plus riches en silice organique. Heu… c’est quoi ? C’est tout simplement le meilleur traitement connu pour lutter contre l’arthrose, l’ostéoporose, les tendinites… !
D’accord, seulement c’est pas facile à manger tu en conviendras. Ça tombe bien, la recette du bouillon telle que je te la donne permet d’extraire tous les bienfaits du cartilage !

Riche en glycine

La glycine, comme le collagène se trouve dans la gélatine. Elle a une action sur l’insuline permettant une diminution de la glycémie dans un cadre de diabète. De plus, elle est anti-inflammatoire.

La glycine est reconnue comme un neurotransmetteur inhibiteur. Elle a donc une action anti-stress, facilite le sommeil, améliore la récupération, l’apprentissage et la mémoire.

Sans compter qu’elle fait preuve d’une large fourchette d’actions anti-tumeur !

ET, EN PLUS C’EST BON !

LA RECETTE !

  • 5 litres d’eau
  • 1 poule, ou une carcasse, ou 8 ailes de poulet
  • 1 verre de vin blanc sec de qualité, ou du vinaigre de cidre non pasteurisé ou 1 jus de citron (l’acide est important pour extraire les minéraux des os)
  • 2 carottes moyennes
  • 1 ou 2 verts de poireaux
  • 1 gousse d’ail
  • 1 bouquet garni
  • 1 oignon piqué de clous de girofles

Bien sûr, tous les ingrédients seront bio et de d’excellente qualité !

Mettre le poulet dans l’eau froide. C’est important pour que la carcasse donne le meilleur d’elle-même.

Porter à frémissement, écumer la mousse et baisser le feu. ATTENTION ! Le bouillon ne doit jamais bouillir ! Cela annulerait une partie des bienfaits.

Parfois, il y a moins de mousse, ou plus….

Ajouter le reste des ingrédients. Et laisser cuire au minimum 5 à 6 heures. Saler et poivrer en fin de cuisson.

A la fin de cuisson, tu filtres et tu jettes les restes de poulet et les légumes. Dans l’absolu, tu peux les manger… seulement ils sont insipides et n’ont plus de valeur nutritive. Juste ça rempli le ventre…

Si tu as utilisé un poulet entier. Ôte-le après une trentaine de minutes de cuisson. Prélève les chairs et remets les os et la peau dans le bouillon pour qu’il cuise encore plusieurs heures. Ceci afin de retirer tous les bénéfices de la carcasse. De plus, après plusieurs heures de cuisson, la viande n’aurait plus vraiment d’interêt… que ce soit d’un point de vue gustatif ou nutritionnel.

L’hypoglycémie

Certains, peut-être en fais-tu partie, ne peuvent pas jeûner (même sauter un repas) parce qu’ils font de l’hypoglycémie. Mais, au fait c’est quoi ? Facile !… c’est un manque de sucre dans le sang. Ben… en fait, ce n’est pas aussi simple que ça.
En fait, tu sais, c’est cette sensation de grosse fatigue, souvent sur le coup de 11 h ou de 17h. Cela peut parfois provoquer des vertiges, voire des malaises… pas drôle, hein ? C’est aussi à ce moment-là que l’envie irrépressible de grignoter arrive. Et qu’est ce que ça veut dire ? Que peut-on y faire ?

Un peu de physiologie pour comprendre…

Le sucre est le carburant des cellules. Ainsi, quand on mange un aliment (ou que l’on boit), tout le sucre n’est pas consommé instantanément par l’organisme. C’est là qu’intervient l’insuline. En effet, cette hormone envoie un message de stockage au corps. Le sucre sera transformé et stocké, un peu dans le foie et dans les muscles sous forme de glycogène mais surtout dans la graisse. En gros, dès qu’un aliment entre dans ta bouche, l’insuline arrive et dis à tout ton corps : « stocke, stocke, stocke !! ». Donc, tu l’auras compris le taux de sucre dans le sang et l’insuline sont indexés l’un sur l’autre : plus il y a de sucre, plus il y a de l’insuline.

L’inverse est vrai aussi. Moins il y a de sucre, moins il y a d’insuline. En effet, un taux d’insuline trop bas envoie un message de déstockage. En gros quand il n’y a plus assez de sucre dans le sang, le taux d’insuline aussi est trop faible. Le message de l’insuline devient alors : « déstocke, déstocke, déstocke !! ». A ce moment-là les surrénales vont produire du cortisol. C’est aussi une hormone. Le cortisol permet de mobiliser les réserves graisseuses pour produire de l’énergie.
Donc, si tout fonctionne bien, il n’y a pas d’hypoglycémie, puisque le corps s’adapte et produit de l’énergie lorsque l’organisme manque de sucre.

Alors, pourquoi je fais de l’hypoglycémie ?

Il y a plusieurs raisons possibles. N’oublie pas que le fonctionnement du corps est complexe et qu’un symptôme peut en cacher un autre. Il faut creuser un peu, jouer au détective… Voici trois raisons possibles, ce n’est pas exhaustif. Mais peut-être cumules-tu plusieurs raisons…

Tout d’abord, et de manière très logique, je dirai que ton système digestif est fatigué puisqu’il n’arrive plus à s’adapter aux variations de la glycémie.
Ensuite, ce peut être dû à une fatigue de tout le système endrocrinien. En effet, comme je te l’ai expliqué, les hormones jouent un rôle très important dans la régulation de la glycémie. Or, il semblerait que l’hypoglycémie soit un manque de cortisol. Or, des glandes surrénales fatiguées produiront peu, et/ou lentement les hormones dont le cortisol.
Et enfin, peut-être manges-tu trop de sucres complexes ? En effet, plus la glycémie monte vite, plus elle descend vite. De ce fait, cela laisse peu de temps aux surrénales pour réagir, et pour fabriquer du cortisol !

Comment faire ?

Je pense que tu as deviné !
Mets ton système digestif au repos avec des jus de légumes par exemples.
Mets ton système endocrinien au repos en dormant plus, en évitant le stress, en pratiquant la cohérence cardiaque…
Mange moins de sucreries et moins de céréales !! Rajoute des fruits et des légumes dans ton alimentation.


Taboulé revisité

Voilà une idée estivale pour tous ceux qui fuient les céréales et notamment le gluten. Et oui, tu as bien lu ! Un taboulé composé uniquement de fruits et de légumes, c’est possible ! Une autre façon de rajouter du cru dans ton assiette, et dans celle des autres ! Je te donne les proportions pour environ 2 personnes.

Ingrédients

1 cup de fleurs de choux-fleurs
1 cup de fleurs de brocolis
1/4 de cup de raisins secs
1/4 de cup de graines de courges
Quelques feuilles de menthe (selon ton goût)
1/2 jus de citron
Tout ce que tu veux comme légumes en dés : concombre, poivron, tomates, oignons……

Préparation

C’est là que les complications commencent. Mais non, je rigole ! C’est, au contraire, super simple !
Tu mets tous les ingrédients dans un mixeur avec une lame en S. Tu mixes jusqu’à obtenir un texture de semoule… et voilà !

Variante

Tu peux aussi mettre la « semoule » dans un cercle de présentation en la tassant un peu. Puis disposer autour les dés de légumes, ou encore mettre autour une sauce de poivron, ou de tomates…
Tu peux aussi mettre des olives dénoyautées dans les ingrédients de ta « semoule ».

Bref, soit créatif ! Ceci est une base, amuse toi et surtout fais toi plaisir !!

Comme toujours, tu peux mettre tes super idées en commentaires, pour ceux qui en manquent.

La figue et le raisin

Avec un titre pareil, on pourrait croire que je vais écrire une fable. Et bien, non !! Cela n’a rien d’une fable, c’est tout du vrai !

C’est le moment de préparer ton corps à l’hiver. Pour cela, je te propose de renforcer ton système immunitaire en nettoyant tes intestins. Les meilleurs nettoyants naturels sont la figue et le raisin. Ça tombe bien… c’est la saison ! Alors profites-en pour faire une cure. Et pourquoi pas faire des monodiètes de quelques jours en alternant ces deux fruits ? Genre, 1 jour ou 2 de monodiète de raisin, puis 1 jour ou 2 de monodiète de figue. A renouveler. En fait, tu fais comme tu le sens, ce sera toujours bien !

Pourquoi la figue et le raisin ?

La figue est riche en fibres et facile à digérer. De ce fait, elle est laxative et donc permet de nettoyer les intestins. En monodiète, elle aura un effet purge.
De plus elle protège les vaisseaux sanguins.

Le raisin lui aussi contribue au nettoyage des intestins. Mais attention ! Hein ?! Surtout ne recrache pas les pépins ! Ni la peau ! Ce sont eux qui renferment des huiles essentielles excellentes pour la peau. Mais aussi du resvératol ! ……C’est quoi ?!

Le resvératol est un inhibiteur de cancer et il protège les artères. Ce serait dommage de le jeter, non ? Alors, non seulement ne recrache pas les pépins mais en plus croque-les !! Et oui ! Les graines non croquées finiront, entières et intactes… dans les toilettes !
Ne fait cette tête dégoutée, je te donne une recette de smoothie permettant d’allier efficacité et plaisir. En effet, le blender éclatera tous les pépins, et fera le travail (enfin, pas tout le travail, mais presque) à ta place. En plus c’est super bon !

La recette

Tu mets dans ton blender un volume de grains de raisin pour un volume de figues. Tu rajoutes un peu de cannelle (ou beaucoup selon affinité), une pincée de sel (de l’Himalaya) et un peu d’eau ou des glaçons. Et voilà ! Plus qu’à mettre en marche ton blender 1 ou 2 minutes.

Bois le lentement, en « mâchant ». N’oublie pas que la digestion commence dans la bouche. Prends le temps de savourer.

Trucs en plus

Si tu n’es pas copain (ou copine) avec ambroisie, une monodiète de raisin peut t’aider à passer cette mauvaise période en atténuant les symptômes, voire en les supprimant. Ce n’est pas aussi efficace que le jeûne mais c’est quand même à tester. Ça vaut le coup d’essayer !

Et si en plus, tu as une (ou plusieurs) verrue, c’est le moment d’agir. En effet, le latex (le lait blanc) de la figue ou de la feuille est corrosif. Il suffit donc de l’appliquer directement sur la verrue 2 fois par jour !

Vivre avec la douleur

Quand les médecins m’ont dit que j’avais une RCH puis une spondylarthrite ankylosante, il m’ont aussi dit : « ne vous inquiétez pas, ce n’est pas une maladie mortelle ». Cependant aucun d’entre eux ne m’a dit comment on fait pour vivre avec… avec la maladie mais surtout avec la douleur !

Ne pouvant pas prendre d’anti-inflammatoires, il a bien fallu que j’apprenne. Je te propose de t’expliquer ma façon de gérer les fortes douleurs mais aussi les moins fortes. Je me sers d’un mélange de méditation, de pensée positive et d’auto-hypnose.
Cela m’a demandé, du temps, et surtout de l’entraînement ! En effet, c’est comme un muscle, il faut l’entraîner pour plus d’efficacité. Mes premières tentatives n’étaient vraiment pas efficaces, il m’a fallu beaucoup de persévérance.

Ceci est un témoignage pas une recette. Si tu veux t’y essayer, je t’encourage à adapter ma « méthode » et surtout à ne pas te décourager si ça ne « marche pas » du premier coup. Rappelle toi, tant que tu continues d’essayer, tu n’as pas échoué ! Il te faudra de la patience et de la persévérance.

Accepter la douleur

Tout d’abord, il faut l’accepter. En effet, la douleur n’est pas ton ennemie. Elle est un symptôme, un indicateur de ta santé. Apprécie les jours où elle est moins forte, voire absente.

Commence par ne pas la juger. Ramène la douleur à une sensation comme une autre. Une démangeaison par exemple, ou à la chaleur du soleil sur ta peau… ce n’est ni bon, ni mauvais, c’est juste une indication, une sensation.
Cet état d’esprit est très important, car il permet de prendre du recul. C’est ma première technique.

Je commence par analyser la douleur sans la juger. Je me demande par exemple : quelle est son intensité ? Est-elle sourde, vive, pulsative, irradiante ? Oû prend-elle sa source ?jusqu’où s’étend-elle ? Tout en faisant ce travail, j’essaie de ralentir au maximum, le rythme de ma respiration. Si la douleur est pulsative, je règle ma respiration sur les pulsations de la douleur, puis lentement je ralentis ma respiration… tu verras les pulsations de la douleur ralentissent et parfois son intensité aussi !

Ne pas lui laisser toute la place

Pour cela, je porte mon attention sur les autres sensations de mon corps. Une petite démangeaison (je ne me gratte pas, je fais comme pour la douleur, je l’analyse), la caresse du drap ou d’un vêtement sur ma peau, ou encore une autre douleur tellement moins forte que je l’avais occultée… puis, je fais le même travail avec les sons que j’entends, les odeurs… plus j’ouvre mon esprit plus la douleur passe en arrière-plan. Elle est là, bien sûr, mais elle ne prend pas toute la place, et elle devient supportable. Elle fait partie d’un ensemble de sensations ni plus ni moins.

L’imaginaire

Je m’invente un lieu de soin et de douceur.
Je choisis une couleur, par exemple qui va remplir mon corps et diluer les sensations avant de les dissoudre.
Etre en apesanteur dans un nuage…
Je vais imaginer une armée de petites créatures qui vont venir « réparer » la zone douloureuse.
Ou encore, je vais devenir un arbre qui puise sa force dans le sol, sentir la vie (sous forme de sève) inonder chaque partie de mon corps.

A toi de trouver les images et les lieux qui te parlent. Tu verras le pouvoir incroyable de l’imaginaire !

Ici et maintenant

Je m’ancre dans le moment présent. Ici et maintenant.
C’est à dire que je vais être très attentive à ce que je fais, ou à ce qui m’entoure si je ne fais rien.

Par exemple, si je fais la vaisselle, je vais être attentive à la sensation de l’eau sur mes mains, à l’odeur du produit, aux différents sons des chocs de la vaisselle, etc…
Si je suis avec d’autres personnes, je vais être attentive de la même manière. C’est à dire que je vais porter mon attention sur les détails qui habituellement passent inaperçus. Plus particulièrement sur les détails plaisants : un sourire, la beauté de la couleur des yeux, l’harmonie des formes d’un objet…

Je ne cherche pas à faire taire la douleur, ou à l’oublier. Je fais en sorte qu’elle soit une compagne, parmi d’autres en lui laissant le moins de place possible.

Je pense que tu as compris l’idée générale. Si ce n’est pas le cas, j’attends tes commentaires ! Tu peux aussi compléter cette « méthode » par ta propre façon de gérer les douleurs. La zone des commentaires est faite pour cela.