Septième jour de jeûne

144 heures

Voilà une nouvelle journée de jeûne qui commence. Je me réveille en forme, étonnamment en forme même malgré mes règles. Ce matin, je pèse 56,9. J’ai donc perdu 4,8 kg depuis le début. Ma langue est toujours très chargée et je n’ai toujours pas faim. Je continue donc aujourd’hui encore !

Ce matin, Chéri a trouvé que ma peau était à nouveau très douce. En effet, ces derniers temps, elle devait de plus en « rugueuse ». Merci le jeûne qui travaille même là où on ne l’attendait pas.

Pour ma part, je me sens vraiment bien, ce matin. Je suis bien dans mon corps et dans ma tête, en harmonie. Il est vrai que lors du jeûne, je suis à chaque fois beaucoup plus ancrée dans le moment présent, plus attentive et plus concentrée (mes sens étant plus éveillés). De plus, je me sens reliée aux autres et à la nature. Cela m’amène à te parler de spiritualité.

Le jeûne et la spiritualité

Ce n’est pas un hasard que l’on retrouve la notion de jeûne dans toutes les religions. En effet, le jeûne amène une sensibilité particulière à la spiritualité. Voilà pourquoi, selon moi.

Comme je l’ai dit précédemment (jour 5), pendant le jeûne on est énergiquement inversé. En fait notre énergie est essentiellement déployée vers des activités internes inconscientes. De plus, on est beaucoup plus à l’écoute de soi, de son corps bien sûr, mais aussi de ses émotions et de sa spiritualité. De ce fait, il arrive un moment où des questions existentielles s’imposent à nous. De quoi je me nourris ? Quelle est ma finalité ? Quel est mon essentiel ?

Le jeûne nécessite un arrêt qui permet d’entrer en communion d’abord avec soi, mais aussi avec les autres avec la création et avec Dieu pour les croyants. On pourrait dire moins de consommation et plus de communion.
En fait, le jeûne permet de reprendre contact avec la vie qui est en moi, et qui est plus grande que moi.

Disons que cette vie est comme une source. Les rythmes de vie, les tracas du quotidiens viennent « ensabler » cette source. Le jeûne, lui, vient « désensabler » cette source qui ne demande qu’à jaillir.

En y réfléchissant, la méditation nous offre un peu la même chose. La méditation est aussi un arrêt pour entrer en communion avec soi et avec la création. Elle nous amène à nous centrer, à être à l’écoute de notre corps et de nos émotions. De plus, elle permet aussi de « désensabler » notre source intérieure et de reprendre contact avec la vie qui est en nous.. Donc si tu médites en jeûnant… waouuuhh !

D’autre part, je pense que le jeûne, lui-même, est un acte de foi. En effet, jeûner revient à accepter que la solution est déjà en moi, et qu’elle ne viendra pas de l’extérieur. Jeûner, c’est croire que la vie en moi est plus grande que tout et donc, je la laisse agir et régénérer mon être sans intervenir.

147 heures

Aujourd’hui encore, j’ai ressenti le besoin impérieux d’aller dormir ! Et ce de manière très soudaine. J’ai donc tout planté comme ça en début d’après-midi et suis allée me coucher 1h30. Au réveil, c’était parfait.

Cet après-midi, j’ai fait un bouillon de poule. Je suis aujourd’hui au 7ème jour de jeûne et la dernière fois, il me semble que c’est là que j’avais commencé à avoir faim. Alors comme ça, ma première prise alimentaire sera prête. Et oui ! Le bouillon de poule sera ma première prise alimentaire ! Je t’en reparlerai à ce moment-là.

La suite demain….

Le début de l’histoire…
Jour 1
Jour 2
Jour 3
Jour 4
Jour 5
Jour 6

Sixième jour de jeûne

120 heures

Une nouvelle journée commence ! J’ai beaucoup mieux dormi. Je pense avoir été un peu trop active hier. Du coup je devais être en manque d’énergie nerveuse pour la détox. Il va falloir que je me calme un peu aujourd’hui ! Je n’ai toujours pas faim et ma langue reste très blanche. Ce matin, je pèse 57,7 kg. Depuis le début j’ai donc perdu 4 kg. Ça va, donc je continue encore aujourd’hui !

124 heures

D’un coup, vers 12h30, j’ai eu sommeil, mais vraiment sommeil. Les deux oreilles bouchées, la nausée… je suis donc aller dormir environ 1 heure. En même temps depuis ce matin, j’ai mes règles pour la première fois depuis 5 mois (ménopause oblige). Mon corps utilise vraiment tous les moyens possibles pour se nettoyer ! Et au réveil c’était super, je me suis sentie à nouveau pleine d’énergie ! J’ai repris le cours normal de ma journée. Pendant cette période de jeûne, il est vraiment primordial d’écouter son corps afin que le jeûne se passe le mieux possible.

Hier je t’ai parlé de la fatigue et du sommeil, aujourd’hui je vais te parler d’activité physique et de muscles. En effet, tu as certainement entendu dire que lors du jeûne on perd de sa masse musculaire si l’on ne fait pas de sport. Est-ce vrai ou est-ce une peur, un mythe ? Voilà mon point de vue.

Perte de muscle pendant le jeûne

Je pars du principe que le corps est intelligent. En effet, il va toujours tout mettre en œuvre pour maintenir un équilibre dans le but de survivre. Partant de là, il paraît loufoque de penser que l’organisme va aller bouffer ses muscles alors qu’il a une réserve d’énergie conséquente qu’il a mise de côté au cas où ! En effet, pour le sucre, il y a le glycogène dans le foie et dans les muscles, et bien sûr de la graisse à gogo pour certains ! Donc, le poids que l’on perd est essentiellement de la graisse et de l’eau.

Toutefois, mais rarement, il peut arriver que l’organisme se serve des protéines des muscles. Si le jeûneur est trop maigre ou/et si le jeûne est trop long.

Penser que le corps va perdre ses muscles lors du jeûne c’est remettre en question l’intelligence du corps et donc l’intelligence de la vie !

Ce mythe est probablement né du manque de force à la fin du jeûne.

Alors, à quoi est dû ce manque de force ?

Et bien, c’est la faute du système nerveux ! What ? C’est quoi le rapport là ? C’est tout simplement une loi de la vie : tout ce qu’on n’utilise pas, se perd.

En effet, pour que les fibres musculaires de tes muscles se contractent, il faut qu’elles reçoivent un signal du système nerveux. Pendant le jeûne hygiéniste (au repos complet), les muscles sont peu utilisés et il faut donc reconstruire les faisceaux neuronaux.

La bonne nouvelle c’est que tu peux l’éviter ! En effet, il te suffit de pratiquer une activité physique modérée en travaillant l’équilibre, la coordination et surtout avec des mouvements lents.

Mais de toute façon, à la fin du jeûne, les faisceaux neuronaux se reconstruisent vite !

Et le sport intense alors ?

Et bien, je pense qu’il n’est pas recommandé pendant une période de jeûne. En effet, lors d’une séance de sport intensive, les muscles sont abîmés, stressés, voire lésés car ça casse les fibres musculaires avec parfois des micro-déchirures. En temps normal, ce n’est pas grave puisque l’organisme les répare, les renforce, et les multiplie grâce aux acides aminés (Protéines). Mais lors d’un jeûne, le corps a moins d’acides aminés à disposition, et fera donc le minimum de réparation. D’autant que ce ne sera pas peut-être pas sa priorité à ce moment-là.

En fait, il y a une hiérarchie dans l’utilisation de l’énergie par l’organisme. En effet, en premier lieu, il va servir le métabolisme (battements du cœur, respiration etc…) ensuite il va servir le système digestif, puis le système cérébral et moteur et enfin, le nettoyage et la reconstruction. De ce fait, en mettant au repos le système digestif (jeûne) et les systèmes moteur et cérébral, tu permets une excellente régénération de tout l’organisme !

Pour ma part l’activité physique est plutôt réduite, merci la spondylarthrite. Cependant, je m’efforce de bouger un peu tous les jours selon l’intensité des inflammations. Et d’ailleurs…

Que dire de la crise inflammatoire d’avant-jeûne ?

Et bien, je suis très heureuse de te dire que ça va vers le mieux ! Les douleurs sont moins intenses, j’ai retrouvé une grande partie de la mobilité de ma jambe gauche et la kiné trouve mon dos beaucoup plus souple !! Vive le jeûne !

Si tu trouves cet article intéressant, n’hésite pas à aller fouiller dans les autres articles de mon blog. En effet, je pense que tu trouveras certainement d’autres articles intéressant pour toi. Bonne lecture.

Le début de l’aventure
Jour 1
Jour 2
Jour 3
Jour 4
Jour 5

Cinquième jour de jeûne

96 heures

Bon voici le bilan du lever. Insomnie pendant la nuit. En effet, je suis restée éveillée entre environ 1 heure du matin et 4 heures…. c’était un peu long. Je crois que je n’ai jamais autant médité !
Et pourtant ce matin, je me suis levée pleine d’énergie ! Des douleurs bien sûr, quelques nausées, une oreille bouchée et un léger mal de tête. La langue toujours aussi chargée. Je n’ai toujours pas faim. Mon poids est de 58,8 kg, j’ai donc perdu 2,9 kg. Parfait. Je décide donc de continuer aujourd’hui encore.

Je suis super contente de faire des insomnies ! C’est une super bonne nouvelle en période de jeûne. Non, je ne suis pas maso. Je t’explique.

Le sommeil et le jeûne

La nuit est le meilleur moment pour la détox et donc un bon jeûneur ne dort pas la nuit mais plutôt la journée. C’est normal, puisque le système nerveux est actif pendant la détox et que tous les émonctoires travaillent à fond. De ce fait, toute l’énergie nerveuse déployée pour accomplir ces fonctions organiques ne sera pas mise à la récupération et aux phases de sommeil profond et paradoxal. L’insomnie pendant le jeûne est donc le signe d’une bonne élimination.

Cependant, pour qu’il y ait insomnie, il faut une bonne énergie nerveuse et beaucoup de matières à éliminer. Tu as peut-être remarqué que cela fait seulement 2 nuits que j’ai des insomnies. En fait je n’avais pas assez d’énergie nerveuse pour éliminer suffisamment. Dans ce cas là, le corps va prendre le parti d’améliorer l’énergie nerveuse pour pouvoir mener une détox plus tard.

D’autre part, il n’est pas surprenant que l’on ait besoin de moins d’heures de sommeil pendant un jeûne. En effet, il n’y a pas de digestion en début de nuit donc le corps passe tout de suite en phase de récupération, puis élimination.

Pour certains, des siestes dans la journée sont nécessaires. Dans tous les cas, il ne faut pas s’alarmer de peu dormir pendant cette période là car on ne manquera pas d’énergie.

Après le sommeil, parlons fatigue

Pendant le jeûne, on n’est pas fatigué, c’est une impression. En fait, c’est surtout que l’on est inversé énergiquement. Je m’explique. En fait, habituellement, l’énergie est déployée vers des activités extérieures conscientes (choses à faire), alors que pendant le jeûne elle est déployée vers des activités intérieures inconscientes (la détox). Pour le corps, le meilleur moyen de faire cela est de limiter les mouvements possibles. Par exemple, le corps va moins lutter contre l’attraction terrestre (le corps semble lourd), et il va envoyer des signaux de fatigue pour qu’on reste tranquille afin d’optimiser la détox.

108 heures

La journée s’est super bien passée ! Et finalement j’ai été très active. Kiné le matin, puis départ pour Montpellier où j’ai passé l’après midi en ville avec ma fille. Je ne suis rentrée que vers 20 h. J’ai été surprise de mon endurance ! Cependant, je vais retrouver mon lit avec bonheur !

Les épisodes précédents se trouvent ici :
Jour 1
Jour 2
Jour 3
Jour 4

Quatrième jour de jeûne

74 heures

J’ai passé une drôle de nuit ! Et pourtant, je me sens pleine d’énergie ce matin ! Après une douche froide et un verre d’eau je suis opérationnelle.

Je suis restée éveillée une bonne partie de la nuit. Du coup, j’ai beaucoup médité, d’autant que j’avais beaucoup de douleurs. Ah oui ! Je t’ai pas dit que depuis quelques semaines, la spondylarthrite ankylosante se faisait très présente. C’est une des raisons pour lesquelles, je sentais que je devais refaire un jeûne long (le jeûne intermittent faisant déjà partie de mon quotidien).

Avant de commencer le jeûne, j’étais donc en crise inflammatoire. Les trois premiers jours de jeûne, j’ai tout de suite senti une nette amélioration des symptômes. Merci, les hormones ! En effet, lors du jeûne, le corps sécrète énormément d’hormones, notamment de la dopamine, de l’adrénaline et du cortisol et j’en passe. C’est grâce à cela que même si le jeûne fatigue (je vais pas te mentir) tu gardes de l’énergie. Et le cortisol…. et bien c’est un puissant anti-inflammatoire ! C’est de là que vient la cortisone.

Par contre, depuis cette nuit, l’accalmie est terminée. En effet, mon corps est en plein nettoyage et, de fait, il rejette dans la circulation (sanguine et lymphatique) toutes sortes de déchets sous forme de toxines. Et parfois, il y a embouteillage au niveau des émonctoires ! Ce qui explique une recrudescence des symptômes existants en plus de ceux qui apparaissent pendant le jeûne. Donc, c’est plutôt une bonne nouvelle !

A la pesée de ce matin, je faisais 59,8 kg. Donc j’ai moins perdu de poids, maintenant que je bois un peu. J’en suis à moins 1,9 kg depuis le début du jeûne. Ma langue est toujours très chargée… Parfait. Je décide donc de continuer ! D’autant que je n’ai absolument pas faim, et que, même l’envie de café à disparue ! Je bois par petites quantités (2 ou 3 gorgées d’eau quand j’en ressens le besoin).

77 heures

Je n’ai ni faim, ni envie de manger ! J’arrive même à cuisiner pour Chéri sans problème ! Incroyable non ? Comment cela est-il possible après une si longue période de jeûne ? Je t’explique.

J’ai des réserves, je suis suffisamment grasse (même si Chéri n’est pas d’accord avec moi sur ce point), mon corps est plein de déchets non traités (l’inflammation en est une preuve) et chaque cellule de mon corps se renouvelle régulièrement (par exemple le foie se régénère tous les 3 mois). De ce fait, mon corps se nourrit de lui-même en puisant d’abord dans ce qui lui nuit c’est à dire les déchets mais aussi les tumeurs et autres symptômes dont il se sert pour maintenir son équilibre et donc sa survie. Il utilise aussi la graisse pour « faire du sucre et de l’eau » et pour les protéines, il y a le renouvellement cellulaire. C’est l’autophagie.

De plus, mon corps vient de commencer un grand ménage de printemps (ou plutôt d’automne 😁) et il a bien l’intention d’aller le plus loin possible pour lui dans le rafraîchissement.
Je ne sais pas comment tu fais toi en terme de ménage, mais perso, je fais le minimum syndical au quotidien, un peu plus à fond une fois par semaine, puis 1 ou 2 fois par an, c’est la tornade blanche. Il ne me viendrait pas à l’idée par exemple, lors de cette tornade blanche, de ne faire que la moitié des vitres ! J’attaque d’un côté et je m’arrête quand je suis vidée et/ou que c’est propre… et bien là c’est pareil !

C’est mon corps qui me dira quand je dois arrêter le jeûne. Comment ? Facile, il faut juste être attentif. Il faut doucement rompre le jeûne quand le corps est propre (la langue redevient rose) ou quand la faim revient. Facile non ? Par contre, il faut rapidement arrêter le jeûne en cas d’urine rouge ou d’arythmie cardiaque. TOUS les autres symptômes ne sont que des effets collatéraux du grand ménage.

83 heures

Et bien voilà la fin d’une autre journée de jeûne qui s’est déroulée super bien ! Je suis restée relativement active en alternance avec des temps de repos. Je pense que je vais remettre ça demain. Je verrai comment je suis au réveil et comment j’ai dormi. Mais surtout j’écouterai ce que me dit mon corps !

Si tu as loupé le début de l’aventure :

Jour 1
Jour 2
Jour 3

Troisième jour de jeûne

48 heures

Je me lève reposée, la tête un peu dans le brouillard et douloureuse mais je sens mon corps lourd. Pourtant à la pesée de ce matin la balance affichait : 60,4. J’ai donc perdu 1,3 kg. Je n’ai pas faim, et pas vraiment soif non plus. Au lever, j’ai fait un pipi normal… Je décide donc de continuer.

50 heures

Je me sens fatiguée mais j’ai les idées beaucoup plus claires qu’au réveil. Et je pleure encore mon café…. tu crois que je suis complètement accro ? Joker !! Et non ! Je ne vais pas craquer ! Encore une fois j’accepte l’inconfort qui va avec le jeûne, y compris les légères nausées qui apparaissent. Et comme j’ai froid, je vais m’activer un peu !

Il est commun de dire que jeûner, c’est mettre son corps au repos. En fait, on met seulement le système digestif au repos, parce que pour le reste, le corps travaille à fond ! En effet, digérer prend 40 % de ton énergie ! En période de jeûne ces 40 % sont utilisés pour nettoyer, réparer et régénérer !

58 heures

Aujourd’hui, la faim était absente ! Trop bien ! Je me suis quand même nourrie en passant 2 heures au jardin, en créant un calendrier de l’avent, en lisant, en jouant avec mon chat… L’idée étant de rythmer différemment la journée afin de rompre avec l’habitude des heures de repas. Tu peux me croire, ça marche ! L’idéal étant de jeûner pendant les vacances.

Par contre, la soif est de plus en plus présente. Du coup, pendant le repas de Chéri, je déguste, oui oui, je déguste un verre d’eau ! C’est un vrai moment de bonheur ! À chaque gorgée, je garde l’eau un moment dans la bouche, juste pour le plaisir. Ceci est un autre effet positif du jeûne. En effet, après une longue période de privation, je redécouvre les goûts en conscience. De plus, lors du jeûne les sens sont plus fins, notamment l’odorat. Cet après-midi, au jardin, je me suis vraiment régalée de toutes les odeurs que je pouvais capter.

Si tu a raté le début de mon odyssée, tu peux trouver le premier jour ici et le deuxième !
Moi, je vais me coucher, je suis épuisée même s’il n’est que 9 heures !

Deuxième jour de jeûne

Bon, jusqu’ici tout va bien ! Je vais même déjà nettement mieux ! Pendant la nuit, les courbatures se sont envolées. Même si je suis encore légèrement fiévreuse, je me sens mieux. Je décide donc de continuer mon jeûne aujourd’hui encore.

Par contre je vais faire un jeûne sec. Pourquoi ? Et bien, pour avoir déjà essayé le jeûne hydrique (en buvant de l’eau) et le jeûne sec, je trouve que ce dernier est plus « confortable ». En effet, lors des premiers jours, la sensation de faim est moindre. De plus, on limite aussi un certain nombre d’effets secondaires, comme la frilosité, la fatigue, le manque d’énergie… et puis je veux de l’efficacité !!

24 heures de jeûne

Facile. C’est maintenant que les choses risquent de devenir plus dures. Mais bon… j’ai choisi de le faire et donc je décide d’accepter l’inconfort qui va avec.

Mon café !!!…. avoir faim, ok. Être fatiguée, ok. Mal à la tête, ok. Avoir une haleine de chacal, ok. La langue blanche, ok. Mais MON CAFÉ, QUOI !! Pas de café… ça c’est vraiment trop trop dur ! Malgré tout, je tiens bon et une petite douche froide me remet les neurones en connexion. Je me pèse. 61,7. En effet, lors d’un jeûne, je surveille ma perte de poids. Puis j’attaque ma journée comme d’habitude.

28 heures de jeûne

J’ai faim ! Je vais pas te mentir : l’envie de café est toujours là et en plus il me semble que je pourrais manger n’importe quoi (ou presque). Il faut que je m’occupe ! Puisque je n’arrive pas à penser à autre chose qu’à la bouffe, je décide de préparer une bonne petite soupe pour Chéri. Je suis contente de mon idée, qui s’est avérée efficace. La soupe cuit et je repars vaquer à mes occupations en oubliant la faim.

34 heures de jeûne

Je suis fière de moi ! Je suis arrivée à mon premier objectif ! Cette nuit je passe en jeûne long ! Je vais essayer de continuer mon jeûne sec encore demain. Pourquoi ? Et bien je suis allée faire pipi 2 fois aujourd’hui alors que je n’ai rien bu, ni manger. Donc je ne suis pas en manque d’eau.

Mais alors comment fait le corps pour trouver de l’eau quand il n’en absorbe pas ? Et bien il la fabrique ! Je t ‘explique :

Tu sais certainement déjà, surtout si tu me lis régulièrement, que le corps fait des réserves de sucre (son énergie) sous forme de glycogène qu’il utilise en période de jeûne. Mais quand il n’y a plus de glycogène, il passe en mode cétonique.
C’est quoi ce gros mot ? Cela veut juste dire qu’il transforme les graisses en sucres. Je te l’explique plus en détail ici.

Et bien, pour l’eau c’est la même chose ! Il utilise la graisse du corps pour fabriquer le minimum d’eau dont il a besoin. Cela signifie que lors d’un jeûne sec, le corps passe en régime cétogène beaucoup plus vite que lors d’un jeûne hydrique. Cela explique son efficacité !

De plus le jeûne sec est un repos COMPLET de tout le système digestif.

Si tu as des questions, des doutes, des peurs, ou des remarques, n’hésite pas à me les laisser en commentaire. Cela peut aussi servie à d’autres.

Bon, il est même pas 21 heures et je suis en PLS ! Alors, à demainzzzzzzzzzzzz


Aujourd’hui, je jeûne

Dans mes articles, j’ai déjà évoqué à plusieurs reprises le jeûne. Aujourd’hui je te propose de me suivre dans la pratique. En effet, cela fait plusieurs semaines que je sens qu’un jeûne me ferait du bien et que je repousse parce que « ce n’est pas le bon moment ». Cependant, hier, mon corps me l’a « imposé ».

Imagine… petit week-end en amoureux, hôtel sympa, petit-déjeuner alléchant …. une fois n’est pas coutume je « petit-déjeune » copieusement ! 2 heures plus tard, je l’ai resservi tout chaud dans un sac devant l’hôtel !! Pas très rentable.
Je ne pense pas que ce soit uniquement à cause du petit-déjeuner. En effet, j’ai passé le reste de la journée à greloter et à ressentir des courbatures dans tout le corps. Gastro ? Grippe ? Peut-être penses-tu : « elle est malade ».

Dans tous les cas, mon corps exprimait le besoin de se nettoyer. Alors, je décide et je choisi de faire un jeûne. J’ai seulement bu l’équivalent d’un verre d’eau, par toutes petites gorgées, réparti sur le reste de la journée. Je ne sais pas combien de temps, ce jeûne va durer. Je déciderai au jour le jour. Je te propose de vivre cette odyssée avec toi. C’est l’occasion de creuser un peu ce thème.

Le soir, en allant me coucher, je sens la faim revenir. Mais bon, ne dit-on pas « qui dort dîne » ! Je bois 2 gorgées d’eau et je vais me coucher !

Les différents jeûnes

Le jeûne court

Il dure moins de 36 heures. Parfait pour toi si tu es un sportif ou un body-builder. Il va être dynamisant et te renforcer. Il est également parfait pour toi si tu es particulièrement fatigué ou sans réserve (maigre). Il se traduira alors par un énorme travail de nettoyage, avec des symptômes inconfortables.
Je trouve intéressant de commencer par des jeûnes courts. En effet, cela permet de savoir où on en est, en fonction des symptômes ressentis.

Le jeûne long

Il dure plus de 36 heures, voire plusieurs semaines pour les plus aguerris. Grâce à lui, tu vas permettre à ton corps de faire un nettoyage profond. En fait, c’est ton corps qui te dira quand tu dois l’arrêter. En effet, lors du jeûne, la langue « se charge » et devient blanche. Lorsque celle-ci redevient rose et/ou que la faim revient, il est temps d’arrêter le jeûne.

Le jeûne sec

Cela veut dire sans nourriture et sans eau. C’est celui qui soulève le plus de peurs. Pourtant, il est de loin le plus efficace. En effet un jour de jeûne sec équivaut pour l’organisme à trois jours de jeûne hydrique. J’y reviendrai dans un autre article.

Le jeûne intermittent

Il convient à tout le monde, même aux personnes dites fragiles. Mais surtout c’est le plus facile à mettre en place. Il suffit de sauter le petit-déjeuner et de ne faire qu’un ou deux repas par jour !
Je t ‘entends d’ici ! « Le petit déjeuner, c’est sacré ! ». Je comprends. Pourquoi ne pas le prendre plus tard ? Voire à la place du repas de midi ? Tu peux aussi ne faire qu’un repas par jour ! Tu feras des économies et ton corps te dira merci.

Le bouillon de poule

Celui de nos grands-mères, bien sûr ! Je ne parle pas du bouillon en cube…

Scientifiquement non expliqué, l’intérêt du bouillon à l’ancienne est pourtant bien réel. Sa richesse en gélatine est son principal atout. La gélatine est un véritable soin pour toutes les maladies dégénératives et inflammatoires. Les praticiens ont observés que la gélatine du bouillon maison améliore la digestion des céréales, des laitages et des viandes. De plus, elle a une action bénéfique sur les rhumatismes, les colites, l’hyperacidité, et toutes les inflammations en général. En effet, elle soulage, nourrit et protège la paroi intestinale. Vraiment, intéressant pour tous les intestins poreux !

Riche en collagène

Le collagène… tu connais ? Probablement en as-tu entendu parler grâce aux publicités. Tu sais, la crème riche en collagène qui permet de combler les rides, blablabla… et ben oui ! Étant donné que c’est la protéine de la gélatine, y en a plein dans le bouillon à l’ancienne. « Ce qu’il fait à l’intérieur se voit à l’extérieur ! » . Bon j’arrête les références de pub !
Et pourtant c’est vrai, pourquoi ne pas le manger ? Il fera du bien à ta peau mais pas que !

Riche en silice

N’oublie pas le cartilage ! Et oui, tu ne le sais peut-être pas… pourtant, le cartilage est un des aliments les plus riches en silice organique. Heu… c’est quoi ? C’est tout simplement le meilleur traitement connu pour lutter contre l’arthrose, l’ostéoporose, les tendinites… !
D’accord, seulement c’est pas facile à manger tu en conviendras. Ça tombe bien, la recette du bouillon telle que je te la donne permet d’extraire tous les bienfaits du cartilage !

Riche en glycine

La glycine, comme le collagène se trouve dans la gélatine. Elle a une action sur l’insuline permettant une diminution de la glycémie dans un cadre de diabète. De plus, elle est anti-inflammatoire.

La glycine est reconnue comme un neurotransmetteur inhibiteur. Elle a donc une action anti-stress, facilite le sommeil, améliore la récupération, l’apprentissage et la mémoire.

Sans compter qu’elle fait preuve d’une large fourchette d’actions anti-tumeur !

ET, EN PLUS C’EST BON !

LA RECETTE !

  • 5 litres d’eau
  • 1 poule, ou une carcasse, ou 8 ailes de poulet
  • 1 verre de vin blanc sec de qualité, ou du vinaigre de cidre non pasteurisé ou 1 jus de citron (l’acide est important pour extraire les minéraux des os)
  • 2 carottes moyennes
  • 1 ou 2 verts de poireaux
  • 1 gousse d’ail
  • 1 bouquet garni
  • 1 oignon piqué de clous de girofles

Bien sûr, tous les ingrédients seront bio et de d’excellente qualité !

Mettre le poulet dans l’eau froide. C’est important pour que la carcasse donne le meilleur d’elle-même.

Porter à frémissement, écumer la mousse et baisser le feu. ATTENTION ! Le bouillon ne doit jamais bouillir ! Cela annulerait une partie des bienfaits.

Parfois, il y a moins de mousse, ou plus….

Ajouter le reste des ingrédients. Et laisser cuire au minimum 5 à 6 heures. Saler et poivrer en fin de cuisson.

A la fin de cuisson, tu filtres et tu jettes les restes de poulet et les légumes. Dans l’absolu, tu peux les manger… seulement ils sont insipides et n’ont plus de valeur nutritive. Juste ça rempli le ventre…

Si tu as utilisé un poulet entier. Ôte-le après une trentaine de minutes de cuisson. Prélève les chairs et remets les os et la peau dans le bouillon pour qu’il cuise encore plusieurs heures. Ceci afin de retirer tous les bénéfices de la carcasse. De plus, après plusieurs heures de cuisson, la viande n’aurait plus vraiment d’interêt… que ce soit d’un point de vue gustatif ou nutritionnel.

La figue et le raisin

Avec un titre pareil, on pourrait croire que je vais écrire une fable. Et bien, non !! Cela n’a rien d’une fable, c’est tout du vrai !

C’est le moment de préparer ton corps à l’hiver. Pour cela, je te propose de renforcer ton système immunitaire en nettoyant tes intestins. Les meilleurs nettoyants naturels sont la figue et le raisin. Ça tombe bien… c’est la saison ! Alors profites-en pour faire une cure. Et pourquoi pas faire des monodiètes de quelques jours en alternant ces deux fruits ? Genre, 1 jour ou 2 de monodiète de raisin, puis 1 jour ou 2 de monodiète de figue. A renouveler. En fait, tu fais comme tu le sens, ce sera toujours bien !

Pourquoi la figue et le raisin ?

La figue est riche en fibres et facile à digérer. De ce fait, elle est laxative et donc permet de nettoyer les intestins. En monodiète, elle aura un effet purge.
De plus elle protège les vaisseaux sanguins.

Le raisin lui aussi contribue au nettoyage des intestins. Mais attention ! Hein ?! Surtout ne recrache pas les pépins ! Ni la peau ! Ce sont eux qui renferment des huiles essentielles excellentes pour la peau. Mais aussi du resvératol ! ……C’est quoi ?!

Le resvératol est un inhibiteur de cancer et il protège les artères. Ce serait dommage de le jeter, non ? Alors, non seulement ne recrache pas les pépins mais en plus croque-les !! Et oui ! Les graines non croquées finiront, entières et intactes… dans les toilettes !
Ne fait cette tête dégoutée, je te donne une recette de smoothie permettant d’allier efficacité et plaisir. En effet, le blender éclatera tous les pépins, et fera le travail (enfin, pas tout le travail, mais presque) à ta place. En plus c’est super bon !

La recette

Tu mets dans ton blender un volume de grains de raisin pour un volume de figues. Tu rajoutes un peu de cannelle (ou beaucoup selon affinité), une pincée de sel (de l’Himalaya) et un peu d’eau ou des glaçons. Et voilà ! Plus qu’à mettre en marche ton blender 1 ou 2 minutes.

Bois le lentement, en « mâchant ». N’oublie pas que la digestion commence dans la bouche. Prends le temps de savourer.

Trucs en plus

Si tu n’es pas copain (ou copine) avec ambroisie, une monodiète de raisin peut t’aider à passer cette mauvaise période en atténuant les symptômes, voire en les supprimant. Ce n’est pas aussi efficace que le jeûne mais c’est quand même à tester. Ça vaut le coup d’essayer !

Et si en plus, tu as une (ou plusieurs) verrue, c’est le moment d’agir. En effet, le latex (le lait blanc) de la figue ou de la feuille est corrosif. Il suffit donc de l’appliquer directement sur la verrue 2 fois par jour !

Bien se nourrir ? Ou bien s’alimenter ?

Je t’entends déjà me dire : « oh ! Ça va, il faut pas jouer sur les mots, hein ?! C’est la même chose ! »
Et bien non ! Ce n’est pas la même chose ! Déjà, ça s’écrit pas pareil !

Sérieusement, ce n’est pas qu’une question de sémantique. En effet, je pense que l’alimentation est une nourriture. Il est important d’en prendre conscience si tu veux changer tes habitudes et avoir une meilleure hygiène de vie. Je t’explique mon point de vue.

Définitions

« Se nourrir » est un verbe utilisé pour décrire une action quotidienne et vitale.
 « S’alimenter » est un verbe utilisé pour décrire l’action d’absorber des aliments afin de rester en vie.

S’alimenter, c’est se nourrir, mais se nourrir n’est pas forcément s’alimenter !

En effet, nous avons besoin de nourrir notre corps par l’alimentation et la respiration. Mais nous avons aussi besoin de nourrir notre intelligence, notre spiritualité, nos relations affectives, notre épanouissement personnel…. je te laisse compléter cette liste non exhaustive !

Trouver le bon équilibre

Comme toujours, pour un fonctionnement optimal, et donc une bonne santé, il faut trouver le bon équilibre.

As-tu remarqué, comme la nature n’aime pas le manque ? Lorsqu’une espèce animale diminue en nombre, une autre en profite pour se multiplier… c’est la même chose dans le règne végétal, ainsi que dans notre corps. La vie cherche toujours à retrouver un état d’équilibre et à combler les manques.
Ainsi, je pense que la plupart des troubles alimentaires naissent d’un déséquilibre, d’un manque de nourriture affective, spirituelle, relationnelle ou autre… quand je suis détendue et entourée de gens que j’aime dans un environnement agréable, je suis plus vite rassasiée à table. Dans une situation inverse, où je me sens mal, j’aurai tendance à manger plus, et plus souvent. Tu connais ?… les fringales, les grignotages irrépressibles ?

Si tu veux être en bonne santé, commence par t’assurer d’être bien nourri dans tous les domaines de ta vie, pas seulement au niveau de l’alimentation. Manger sainement ne suffit pas !
J’irai même jusqu’à dire, qu’il vaut mieux manger des grillades et des pâtes avec des amis, au soleil, plutôt que des aliments bio et crus, seul dans une cave pendant une guerre. Attention ! Ne me fait pas dire ce que j’ai pas dit !! Le mieux restant bien sûr de manger bio et cru, au soleil avec des amis !

La respiration

As-tu déjà pensé que ta respiration, et donc l’oxygène que tu inspires fait aussi partie de ta nourriture ? C’est même la plus vitale. En effet, on ne peut pas s’arrêter de respirer plus de quelques minutes pour les plus fort d’entre nous. Alors que l’on peut s’arrêter de boire ou de manger pendant plusieurs jours.
L’oxygène est la première source d’énergie et de nourriture pour nos cellules. Respirer un air vicié est aussi délétère, qu’une alimentation polluée par des additifs chimiques (les conservateurs par exemple).

La respiration fait partie des 4 lois fondamentales qui régissent la santé humaine. Elle occupe la première place devant l’alimentation, le repos et l’élimination.

Et pourtant, la plupart du temps, on respire sans y penser !

Je te parlerai plus en détail de la respiration dans un prochain article.