Le lait d’amande

Préparation

Pour environ 1/2 litre de lait
En sachant que je préfère le faire un peu épais, je rajoute de l’eau au besoin. En effet, pour remplacer la crème dans des légumes, il vaut mieux qu’il ne soit pas trop liquide. Par contre, pour l’utiliser en boissons ou en smoothies, je le préfère un peu plus liquide.

Faire tremper une tasse (250 ml) d’amandes crues (non grillées, non salées) et bio de préférence pendant 8 à 12 heures dans de l’eau froide.

Jeter l’eau de trempage, et bien rincer les amandes. Puis les passer à l’extracteur de jus en alternant une petite poignée d’amandes et un peu d’eau. Continuer jusqu’à épuisement des amandes et l’équivalent d’1/2 litre d’eau.

Et voilà !

Lait d’amande et son okara réalisés à l’extracteur

Tu vois, rien de bien compliqué ! Il peut remplacer le lait de vache ou de chèvre dans toutes les recettes. Tu peux aussi le faire réduire à feu doux dans des légumes (sans bouillir) pour l’épaissir et obtenir une délicieuse crème.

Si tu n’as pas d’extracteur…

Vite, vas en acheter un !!
Ou sinon, après avoir rincer tes amandes, tu les mets dans un blender avec l’eau. Puis, fais tourner à fond pendant au moins 30 secondes. Ensuite, filtre le liquide obtenu avec une étamine (ou sac à lait). Tu peux en trouver à 5 euros ! Plus d’excuse, essaie, ton corps te dira merci !

Pas de gaspillage !

Ne jette surtout pas l’okara (la pulpe d’amandes) ! Tu peux l’utiilser pour faire des cookies, ou des gratins de fruits, par exemple. Tu peux aussi la déshydrater (four à 40°C pendant environ 6 heures) et tu obtiens une super farine sans gluten, et sans sucres complexes. http://www.nathalie.chareyre.com/les-glucides/

Promis, je posterai des recettes.

Variantes

Tu peux aussi faire, sur le même principe, pleins d’autres lait végétaux. Fais des essais avec les noisettes, les noix de cajou, le chanvre…..

Si tu as des questions, n’hésite pas à me laisser un commentaire.

La soupe au chocolat de Neo

Au moment du goûter, mon petit-fils vient me voir :
Neo : « Mamie, j’ai très faim, je veux un super goûter »
Moi : « Ok. Tu veux que je te fasse une soupe au chocolat ? »
Neo : « Pffff, mais mamie…. ça se peut pas ! Ça existe pas la soupe au chocolat ! »
Moi : « Alors ça, c’est vraiment nul !! Et si on l’inventait ? »
Neo (tout content) : « OUAIS !!! »

Ingrédients

Pour un Neo gourmand

1 banane bien mûre
2 dattes dénoyautées
1 grosse cuillère à café de cacao cru en poudre
125 ml d’eau
1 kiwi
Des graines selon ton envie. Neo a choisi des graines de courge, de tournesol et des noisettes.

Préparation

Épluche et coupe la banane en tronçon de 3 à 4 cm, ou pioche dans ta réserve au congélateur. http://www.nathalie.chareyre.com/la-banane/
Ensuite, mets la dans le blender avec les dattes, le cacao et l’eau. Fais tourner à fond environ 20 secondes.

Puis verse cette préparation dans un bol. Rajoute les graines de choix et un kiwi épluché et coupé en dés.

Et voilà !!

Dévorée et approuvée par un jury exigeant !!

La banane

Tu te demandes peut être, pourquoi la banane mérite tout un article ? Et bien, la banane est un fruit particulier. En effet, consommée mûre, elle est une véritable bombe nutritionnelle. Par contre consommée verte, elle perd pratiquement tout son intérêt… Je t’explique.

Bananes mûres VS bananes vertes

La banane mûre

Une banane est mûre lorsque sa peau est jaune et parsemée de tâches brunes. A ce moment là, elle se compose uniquement de glucose et de fructose. Ce sont des sucres simples. http://www.nathalie.chareyre.com/les-glucides/ Elle est donc alcanisante pour l’organisme.
De ce fait, elle est une bombe énergétique. Ainsi, lors d’une hypoglycémie, une banane te redonnera plus d’énergie qu’un gâteau, et surtout elle ne provoquera pas de pic de glycémie car elle est riche en fibres solubles. Celles-ci contrairement aux fibres dures, n’irritent pas l’intestin. De plus, elles sont la nourriture (prébiotiques) de ton microbiote (probiotiques). Je te rappelle que le microbiote est ce que l’on appelait à tort la flore intestinale.

La banane verte

La banane verte, c’est de l’amidon… C’est à dire un sucre complexe ! Et oui, le même que l’on retrouve dans les pommes de terre, les châtaignes, les légumineuses et autres farineux… Elle est donc acidifiante pour l’organisme.
Et, tu l’auras compris, je l’espère, que CE sucre là n’est pas bon pour nous, puisqu’on ne sait pas le digérer complètement, qu’il est source de déchets, et qu’il acidifie l’organisme.

« Je n’aime que la banane verte »

Plus la banane est mûre, plus elle est riche en sucre, plus elle a de goût et plus elle rassasie.
Une banane verte n’a pas beaucoup de goût, et elle est ferme. Si c’est ainsi que tu aimes la croquer, alors mange là de manière différente. Tu veux des idées ? Ok.

Lorsque je me retrouve avec des bananes trop mûres, je les épluche, les coupe en tronçons de 3 ou 4 cm. Je les mets en sachet (environ 2 bananes par sachets) et je les congèle.
Ensuite, je peux, en les sortant 10 mn avant, en faire d’excellent smoothies. Je les mets dans un blender, avec (ou pas ) d’autres fruits, éventuellement de la vanille ou de la cannelle, de l’eau ou un lait végétal. Elles apportent le crémeux et le sucre. Trop bon !!

Parfois, je fais des glaces avec. Pareil que pour les smoothies sauf que je les passe à l’extrateur de jus (avec l’accessoire spécial glace) et sans ajout d’eau ou de lait végétal. Essaie, tu risques juste de devenir addict !!

Je m’en sers également, pour « sucrer » des gâteaux, ou des préparations pour dessert. Oui, oui !! Je te donnerai des recettes dans d’autres articles, laisse moi un peu de temps, j’y travaillle !

Les propriétés de la banane mûre

La banane mûre est très riche en micro-nutriments. En effet, elle est très riche en minéraux (potassium, magnésium, calcium, phosphore, manganèse et fer) et vitamines (du groupe B) et assure une bonne production de sérotonine.
C’est l’un des aliments les plus nourrissant au monde, et c’est le fruit le plus adapté à l’être humain pour sa croissance. En effet, la banane mûre renforce les os et les muscles de manière exceptionnelle, elle augmente la résistance et la musculature. Elle est donc, la meilleure alliée des sportifs et des body builder. http://www.nathalie.chareyre.com/les-proteines/

Au niveau de la santé, elle est parfaite pour tous ceux qui souffrent de MICI, de troubles intestinaux. Elle diminue les inflammations intestinales et digestives, elle combat la constipation. La banane mûre prévient efficacement les ulcères du colon (RCH, Crohn) les brûlures d’estomac, et les inflammations chroniques. C’est aussi un excellent médicament pour traiter les addictions au gluten et au sucre raffiné.

Une cure de bananes mûres, (c’est à dire une monodiète de quelques jours) permet de combattre la toxémie (déchets dans le sang). Cette cure est puissante, car elle permet un nettoyage global de l’organisme.

Lorsqu’elle est mangée le soir, la banane mûre améliore le sommeil et combat les insomnies. Sans oublier, qu’elle est aussi une bonne compagne face aux troubles dépressifs. Mange des bananes, t’auras la banane !

De plus, la banane mûre protége le système cardio-vasculaire.

Une banane mûre par jour, et les crampes s’évanouissent ! Ceci, grâce à sa richesse en potassium. De ce fait, un savon de Marseille (un vrai, hein !!!) dans ton lit, est aussi très efficace.

Les glucides

Les glucides font partie des macro-nutriments. Ce sont les sucres. http://www.nathalie.chareyre.com/limportance-du-cru/

Les glucides sont le socle de notre alimentation. Le corps peut en fabriquer certains, d’autres apportés par l’alimentation sont indispensables au bon fonctionnement de l’intestin. Les glucides couvrent 40 à 45% de nos besoins énergétiques. De plus ils constituent un carburant vital pour le cerveau et les muscles.

Les glucides sont constitués par des chaînes plus ou moins longues de particules élémentaires (oses). On peut les classer en sucres simples, les monosaccharides (glucose, fructose…) ou en sucres complexes, les disaccharides ou polysaccharides (lactose, saccharose, maltose, cellulose…) selon le nombre de particules qui les composent.

Exemple de « mauvais sucre »

Font-ils grossir ?

Oui… et non. Comme pour les lipides (http://www.nathalie.chareyre.com/les-lipides/), tout dépend de ceux que tu choisis de manger et comment tu choisis de les consommer. Je t’explique.

Les sucres complexes

Ce sont les sucres que l’on trouve dans tous les farineux. Autrement dit ce sont toutes les céréales non germées ( le blé, le riz, le maïs, donc les farines), mais aussi les pommes de terre, les légumineuses, les châtaignes… Ceux-ci font clairement grossir d’autant plus si tu les manges cuits, voire grillés, ou préparés par l’industrie agro-alimentaire.
En effet, étant donné que nous sommes frugivores, nous ne savons pas les digérer complétement. http://www.nathalie.chareyre.com/toujours-plus-de-maladies-auto-immunes-ou-autres/ Ce sont donc des enzymes qui vont rompre ces chaînes plus ou moins longues pour les transformer en sucres simples. Cela va créer des déchets importants qui serviront à nourrir des bactéries indésirables et encombrer la lymphe, les émonctoires…. http://www.nathalie.chareyre.com/les-dechets-du-corps-et-leur-elimination/

De ce fait, le corps a tendance à s’encrasser, et donc à s’acidifier. C’est la porte ouverte à toutes sortes de symptômes que l’on appelle maladie. http://www.nathalie.chareyre.com/et-si-la-maladie-nexistait-pas/ Mais, c’est aussi, une bonne façon de prendre du poids !

D’autant plus que CE sucre appelle le sucre. Plus tu en manges, plus tu en veux… En effet, d’une part il agit directement sur le cerveau, en stimulant la même zone que les drogues dures. Et d’autre part, nos cellules réclament ce dans quoi elles baignent (la lymphe où s’amassent les déchets de la décomposition des sucres complexes entre autres déchets).

Les sucres simples

Ce sont les sucres que l’on trouve dans les fruits, et dans certains légumes comme les carottes, courges, poireaux, oignons,… Ils sont biodisponibles, autrement dit, le corps peut les utiliser sans avoir recours à une transformation complexe. Ils ne font donc pas grossir, surtout s’ils sont consommés crus avec leurs fibres. En effet les fibres réduisent l’index glycémique.
http://www.nathalie.chareyre.com/par-ou-commencer/

L’index glycémique

Tu connais certainement cette notion, si ce n’est pas le cas, voilà un petit rappel. En gros, c’est la mesure de la capacité d’un glucide à élever le taux de sucre dans le sang (la glycémie). Plus la glycémie est élevée, plus le pancréas sécrète de l’insuline. Cette hormone a pour but de réguler le taux de sucre dans le sang en faisant entrer le sucre dans les cellules du corps.

Pourquoi privilégier des aliments à index glycémique (IG) bas ? Simplement parce que plus la glycèmie augmente vite, plus le pancréas sécrète d’insuline, et donc plus vite la glycémie chute…. et plus vite on a faim ! En effet, le manque de sucre dans le sang entraîne un manque d’énergie pour le corps. C’est ce qu’on appelle de l’hypoglycémie. Or, tu l’auras compris, l’hypoglycémie fait suite à l’hyperglycémie !!

Les aliments à IG bas permettent de ne pas avoir de pic de glycémie. Ainsi la sensation de faim apparaît beaucoup moins vite et surtout beaucoup moins forte. De ce fait le grignotage n’est plus un problème.
De plus, sauf en cas de jeûne long, le foie stocke du sucre, sous forme de glycogène, qu’il va pouvoir libérer dans le sang lorsque la glycémie est trop basse. Seulement, pour cela, il a besoin de temps. Si la glycémie chute trop vite, le foie est pris de court et le corps crie famine ! Vite du sucre !!!

Pour résumer

Les sucres naturels tels que ceux contenus dans les fruits, et les légumes ne sont pas un problème en soi, bien au contraire, à condition qu’ils soient consommés crus et non transformés !
Ce sont les sucres simples.

Tous les autres sucres, y compris ceux contenus dans les féculents sont des sucres complexes et sont un problème. Ils entraînent une acidification de l’organisme, sont responsables de bons nombres de maladies actuelles : surpoids, obésité, diabète, hypertension, inflammations, Alzheimer, etc…. Sais-tu que l’autre nom de la maladie d’Alzheimer est « le diabète de type 3 » ?
Et surtout, les sucres perturbent le microbiote intestinal (autrefois appelé la flore intestinale).

Ils sont donc à éviter, voire à supprimer… En tout cas ils ne doivent surtout pas être la base de notre alimentation comme c’est souvent le cas aujourd’hui.

Et si la maladie n’éxistait pas ?

T’es-tu déjà posé cette question ? Il est des concepts tellement ancrés dans la mémoire collective, que l’on ne pense même pas à les remettre en question. C’est le cas de la maladie. En effet, il est commun de penser que la maladie est une fatalité, qu’elle nous tombe dessus par malchance, ou par hérédité et qu’elle a toujours existé. Vraiment ?

Une maladie, c’est quoi ?

Le Larousse me dit : « c’est une altération de la santé, des fonctions des êtres vivants. Elle se définit par une cause, des symptômes ».
Il s’agit donc d’un mot permettant de regrouper différents symptômes. Un symptôme, c’est quoi ? Pour la médecine en général (allopathie mais aussi aromathérapie, homéopathie….), c’est avant tout un problème. En effet, quelque chose dans le corps ne va pas bien, il faut le résoudre, faire taire ce symptôme. Le corps disfonctionne, l’homme doit le réparer ! http://www.nathalie.chareyre.com/toujours-plus-de-maladies-auto-immunes-ou-autres/

Quelle vanité ! Sommes-nous vraiment plus intelligents que la Vie ? Ne peut-on pas considérer le symptôme plutôt comme une solution, et non comme un problème ? Pourquoi le corps se mettrait tout à coup, comme ça, à produire du cholestérol, de l’hypertension, des calculs, des inflammations… ? Il y a forcément une cause et donc une raison. C’est pourquoi, je pense que le symptôme est une solution pour notre corps, afin de pouvoir s’adapter à une situation ou rétablir un équilibre. De plus, il est un signal d’alerte.
De ce fait, détruire un symptôme aggrave un problème ou plusieurs problèmes sous-jacents.

En images…

J’aime beaucoup la vision de la naturopathe Irène Grosjean. Imagine deux poubelles. L’une est toute propre, bien entretenue. L’autre a déjà plus que servie. Elle est sale, nauséabonde… Tu les mets côte à côte. Dans laquelle iront les mouches pour se nourrir et se reproduire ? Tu l’auras compris, les poubelles sont notre corps et les mouches les maladies.

Que fait la médecine ? Elle étudie les mouches, leur donne des noms scientifiques, et tente de les détruire. Les mouches ne sont-elles pas la conséquence d’un encrassement de la poubelle ? Cela veut dire que plutôt que de tuer les mouches, il vaudrait mieux s’occuper d’arrêter d’encrasser la poubelle et commencer à la nettoyer. De plus, tous les produits pour tuer les mouches encrassent d’autant plus la poubelle et aggrave la situation !

La maladie serait donc une invention de l’homme ? On ne peut pas imaginer que des fabriquants d’armes soient pour la paix. Comment peut-on penser que les fabriquants de médicaments soient pour la bonne santé ?

La solution

Renforcer notre terrain, aider notre corps à éliminer les déchets, nourrir correctement nos cellules en nutriments et en oxygène, se reposer…

Arrêter de nous empoisonner par nos pensées, notre alimentation, notre sédentarité….

C’est Coluche qui disait : « c’est pas parce qu’ils sont nombreux à dire la même chose, qu’ils ont raison »
En effet, bon nombre de maladies de civilisations (diabète, maladie auto-immune, hypertension,…) dites incurables, sont, en réalité tout à fait guérissables et sans médicament.
Pour preuve, Chéri n’a plus d’hypertension, je n’ai plus de RCH, et je suis en cours de guérison de la spondylarthrite ankylosante. Ces trois « maladies » sont reconnues comme étant incurables par la médecine.
http://www.nathalie.chareyre.com/mon-histoire-avec-la-rch/
http://www.nathalie.chareyre.com/mon-histoire-avec-la-spondylarthrite-ankylosante/

Jus épinards/fenouil/pommes

Ce jus me tient particulièrement à cœur. En effet, c’est un vrai soin intestinal revitalisant.

Voici les ingrédients pour 1 litre de jus.

Fenouil et pommes

Je ne reviendrai pas sur les propriétés de ces deux ingrédients déjà expliquées dans un autre article. Voici le lien : http://www.nathalie.chareyre.com/jus-de-fenouil-pomme/
Bien sûr, je mets toujours du curcuma et du gingembre. Ce sont mes anti-inflammatoires. http://www.nathalie.chareyre.com/jus-de-carotte-betterave/

Les épinards

Les épinards sont très riches en fer, en vitamines C et en chlorophylle. Ce qui en fait un super-aliment. De plus ils contiennent beaucoup de mucilage (substance végétale qui gonfle au contact de l’eau). Rajoutons à tout cela qu’ils relancent le péristaltisme. C’est la contraction réflexe des intestins qui permet aux matières fécales de progresser vers la sortie.

Et voilà

Magnifique couleur pleine de vie !

Ce jus est vraiment adapté a tous ceux qui ont des problèmes de constipation, de gaz, de « panne d’intestin ». Mais pas seulement. En effet il est miraculeux en cas de MICI, sans les épinards en période de crise, puis avec les épinards pendant les accalmies.

Les déchets du corps et leur élimination

Le corps produit deux sortes de déchets. Il les rejette par les émonctoires via le sang et la lymphe. http://www.nathalie.chareyre.com/le-mouvement-cest-la-vie/ Les émonctoires sont les organes permettant d’éliminer les déchets. Ils sont au nombre de quatre.

Les déchets

Les déchets de type mucus

Les mucus sont produits essentiellement par la digestion non complète des sucres complexes (farineux, sucres raffinés et tous les produits laitiers). En effet, nous sommes avant tout des frugivores. http://www.nathalie.chareyre.com/toujours-plus-de-maladies-auto-immunes-ou-autres/ De ce fait, nous ne sommes pas équipés pour digérer les produits laitiers après l’âge de 2 ans et les céréales ! Et pourtant, pour beaucoup d’entre nous, ces produits sont la base de notre alimentation. Ils sont même considérés comme les produits de première nécessité !

Les déchets de type acide, ou cristaux

Ces déchets sont essentiellement produit par la digestion incomplète des protéines animales (acide urique) et de l’alcool ainsi que du fonctionnement des cellules. Par exemple, les cellules musculaires produisent de l’acide lactique. Tu sais, c’est ce qui provoque les courbatures. Bien sûr, ces acides ne sont pas un problème pour le corps contrairement à ceux issus de l’alimentation.

Les émonctoires

Les poumons et les intestins

Les poumons et les intestins sont les deux émonctoires qui permettent d’éliminer les mucus. En fait, essayer d’arrêter un rhume ou une diarrhée, revient à essayer d’empêcher notre corps d’éliminer ses déchets. Souvent le rhume apparaît quand les intestins ont du mal à faire leur travail. Le meilleur moyen de soigner un rhume est de désengorger les intestins (par des lavements par exemple).

Au fil du temps, les mucus accumulés dans l’organisme sont responsables de toutes les « maladies » inconfortables mais non douloureuses. On peut citer : le cancer, la dépression, les maladies dégénératives, les MICI (maladies intestinales chroniques inflammatoires), les troubles cardio-vasculaires, le surpoids….

La peau et les reins

La peau et les reins sont les deux émonctoires permettant d’éliminer les acides. Si tu as les reins fatigués, arrête les protéines animales bien sûr et solicite plus ta peau. Autrement dit, transpire ! Le sport ou le sauna sont excellent pour toi.
Si tu as des problèmes de peau, bois beaucoup (de l’eau, hein ?) et désengorge ton foie bien sûr !

Au fil du temps ces acides accumulés dans l’organisme se transforment en cristaux. Ils sont responsables de toutes les « maladies » douloureuses. On peut citer : l’arthrose, les rhumatismes, les calculs….

En conclusion

Dis moi ce que tu manges, et donc quel type de déchets tu accumules et je te dirai quelles maladies tu risques de contracter. Bien sûr ce n’est pas aussi simple que ça ! Le corps peut être saturé des deux types de déchets. C’est mon cas. C’est pourquoi, j’ai en même temps une MICI (accumulation de mucus) et une spondylarthrite ankylosante (accumulation de cristaux) !
Les produits laitiers produisent les deux types de déchets, de même que la viande quand elle est grillée….
Je reviendrai sur les différents modes de cuissons dans un prochain article.

Si tu as des remarques, ou des questions, n’hésite pas à me laisser un commentaire.

Mon histoire avec la RCH

Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours eu un transit capricieux, à tendance constipée. De plus, j’avais une forte tendance à la dépression avec une vision très négative de la vie. Pour terminer le tableau, à l’adolescence, j’ai rencontré d’importants troubles alimentaires. Oui, je sais, pas très séxy comme introduction. Mais au moins ça te donne le ton ! Cette histoire n’est pas très glamour non plus, alors autant aller dans le vif du sujet tout de suite.

Diagnostic

Les premiers symptômes sont apparus en 2009. Dans un premier temps, je n’en ai pas tenu compte. Mon corps était, alors, juste une enveloppe, un moyen de transport qui n’avait que le droit de se taire.
Puis les symptômes sont devenus trop importants. Alors j’ai commencé à m’inquiéter et je suis allée chez le médecin généraliste. Fatigue, alternance de diarrhée et de constipation, maux de ventre (c’était pas nouveau), mucus et sang dans les selles….. Direction gastro-entérologue.

Quelques semaines plus tard, aprés une coloscopie, le résultat est tombé : RCH !
J’ai trouvé l’annonce du diagnostic extra-ordinaire ! Dans la bouche du médecin, tout était petit : « vous avez une PETITE polypose (il faut entendre une usine à polype), un PETIT dolichocolon (Intestin trop long), et une PETITE RCH ». Je pense qu’il voulait être rassurant. Mauvaise stratégie. J’ai pensé « s’il minimise à ce point, c’est que je suis dans la merde » (je ne croyais pas si bien dire). Je n’ai pas vraiment eu d’explications.

Je suis donc allée me promener sur internet. Ce que j’ai trouvé n’avait rien de petit !! C’est une maladie que l’on ne sait pas guérir. Elle se manifeste par une ulcération de l’intestin, évolue par crises non prévisibles. Parfois, elle peut même, dans des cas extrêmes, conduire à une ablation partielle du colon. Gloups ! Révolte, colère, tristesse, angoisse. Je passe d’une émotion à l’autre, chacune étant ponctuée de pourquoi.

Premiers traitements

Lors du rendez-vous suivant la coloscopie, le médecin essaie de me rassurer en m’expliquant le protocole. Je lui fais subir une avalanche de questions, et il me répond par des statistiques…. Je comprends alors qu’il ne sait rien concernant cette maladie ! Il essaie encore de me rassurer : « soyez tranquille, cette maladie ne tue pas ! ». Oh ! Super ! Cela veut dire que je l’ai pour tout le reste de ma vie ? Comment vit-on avec ? Je pars avec un traitement anti-inflammatoire pour 3 mois (revenez avant si ça empire).

Comment sera ma vie ? Je comprends qu’il y avait un avant et que maintenant il y a un après… Je suis face à l’inconnu.

Le traitement s’est révélé être d’une inefficacité redoutable. Le médecin a donc augmenté la dose d’anti-inflammatoires au maximum (PANTASA, pour les initiés) avec de la cortisone en plus. Youpi !! (Ironique, bien sûr. J’étais terrorisée avec le moral dans les chaussettes).
Il me semblait comme une évidence, que l’alimentation avait un rôle dans cette maladie puisqu’elle n’atteind que le système digestif. Naïvement, je pose la question à mon gastro-entérologue. Sans conviction, il répond que X% (je ne me souviens plus du nombre) des patients ont eu un mieux avec un régime sans résidus. (Ce qui veut dire sans fibres).

Je commence mes recherches en lisant plusieurs livres, en fouillant internet….
Et puis, je comprends que les sucres complexes ont un rôle important dans l’apparition de la maladie. Je tente de changer un peu mon alimentation, et je remarque un léger mieux.

La descente aux enfers

Là dessus, une amie me dit que je devrais essayer l’homéopathie. Bonne idée ! Je cours chez un homépathe pour trouver LA solution. J’en ressors avec comme sésame une ordonnance longue comme le bras et surtout très complexe. Des granules, encore des granules et toujours des granules ! Je dois prendre certaines tous les jours (plusieurs fois) certaines uniquement le week-end, d’autres une semaine par mois…. Je dédie un agenda au traitement que je suis avec beaucoup de sérieux.

Je continuais mes recherches essentiellement en diététique. J’avais le temps, je ne sortais presque plus de la maison. Mon état empirait. Puis les diarrhées hémorragiques se sont rapprochées, pour atteindre le record d’une toutes les 20 mn ! J’arrivais à avoir des pauses d’une heure, lorsque je réussissais à m’endormir. Je perdais beaucoup de poids, et étais à 8 de tension….
J’ai réfléchis…. qu’est-ce que j’avais changé ? J’ai eu un flash ! L’HOMÉOPATHIE !!!! Toutes ces granules…. ce sont des sucres complexes ! Arrêt immédiat du traitement, de tous les traitements en fait. Gros raz le bol. D’autant que je devais passer une nouvelle coloscopie de contrôle (merci le protocole).

Le rendez-vous est pris. L’examen a lieu aprés 3 jours de régime sans résidus (sans fibres, donc essentiellement des sucres complexes !). Le gastro-entérologue vient me voir en salle de réveil. Il m’explique que là, on a atteint un stade critique avec une ulcération complète de l’intestin…. selon lui, je dois prendre des immunosuppresseurs en perfusion. De plus, il me dit qu’il faut envisager de couper un morceau d’intestin. En effet certaines ulcérations sont profondes….il y a risque de perforation.

Vers la rémission

Je refuse tout en pleurant. Il ne comprend pas. Je lui explique ce que j’ai découvert sur la maladie, ce que je veux faire (supprimer tous les sucres complexes). J’obtiens un délais d’un mois. En contre partie, je lui promets de venir le voir si ça empire encore. Deal !

Six semaines aprés (oui, j’ai un peu resquillé), je retourne le voir avec une autonomie de 2 heures. Il n’en revient pas. Il me dit « vous avez de meilleurs résultats que moi. C’est un miracle. Continuez comme ça. Je ne peux rien de plus pour vous. » En fait, il n’espérait pas avoir un résultat aussi rapide avec les perfusions.
Il a raison. C’est le miracle de la vie. Pendant de longues semaines, je me suis nourrie de carottes, et de courgettes (épluchées, épépinées) cuites à la vapeur douce avec un filet d’huile d’olives. Très vite j’ai arrêté de perdre du poids et j’ai repris des forces.

Nous étions en juin. En décembre, pour Noël, j’étais en rémission.

Aujourd’hui

Après cette histoire, j’ai encore eu plusieurs crises, mais rien de comparable. Il faut dire que je n’avais pas encore compris grand chose, notamment en physiologie. Sachant ce que je sais aujourd’hui, je m’y serais prise autrement.

Toujours est-il qu’aujourd’hui, je suis en rémission. Je ne me rappelle plus à quand remonte ma dernière crise. Merci la vie !