La reprise alimentaire

Ce matin

Déjà, je peux te dire que l’insomnie du jeûneur a encore frappé ! Je suis restée éveillée entre 1h30 et 5 h ! Mais bon, une douche froide et un bol de bouillon de poule et j’ai de nouveau le wifi à tous les étages. Je me suis pesée aussi : 55,6 kg. Ce qui fait que j’ai perdu 6,1 kg depuis le début du jeûne. Ma langue est comme hier. La détox continue. Cependant j’arrête quand même l’expérience en douceur.

Par contre, après avoir bu le bouillon, j’ai eu sommeil, je suis donc allée faire une sieste. OK, il était 9h30, et alors ? La reprise alimentaire fait partie du jeûne, donc je continue à être très attentive à ce qui se passe dans mon corps.

Bon, je n’ai pas beaucoup dormi. J’ai été réveillée par les bruits (pas très discrets) de satisfaction de mon ventre. C’est comme si je sentais mes viscères se mettre en action au fur et à mesure de la descente du bouillon. La sensation était énorme ! Ça m’a fait rire 😂
Et… j’ai fait caca !! Si si, c’est super important ! C’est la preuve que tout mon système digestif est opérationnel. En fait c’est comme après une opération. Tu auras à manger léger après « les gaz » et, après les selles, tu mangeras normalement. Et ben, voilà ! J’y suis !

Mon prochain repas sera donc une raclette ! NAN….. je rigole…. ce sera juste une choucroute ! Mais certainement pas comme tu l’imagines… en fait, je vais juste manger le chou de la choucroute, mais cru ! En résumé, c’est du chou blanc lacto-fermenté que je copieusement arroser d’huile (le gras, c’est la vie). Dis comme ça, c’est moins fun, mais c’est quand même super bon !

Midi

Me voilà à table avec un grand bol de bouillon en entrée. Puis de la choucroute crue. J’adore la choucroute crue ! Tu connais ? Tu en as déjà mangé ? Non ? Et bien, tu manques quelque chose ! Perso, j’adore ! Et je me suis vraiment régalée. J’étais déçue d’être aussi vite rassasiée, mais je continue à écouter mon corps.

Pourquoi de la choucroute crue ?

La première raison, c’est que j’adore ça, et surtout, quand j’ai réfléchi à ce que serait mon premier repas, c’est la première chose à laquelle j’ai pensé ! Et au cas où tu ne l’aies pas encore compris, j’ai décidé de m’écouter.

D’autre part, mon estomac n’ayant rien eu de solide à digérer depuis 8 jours, il lui faut un aliment facile à digérer. Or il se trouve que la lacto-fermentation permet une pré-digestion de l’aliment grâce aux bactéries nécessaires au processus de fermentation et ce, tout en multipliant les micro-nutriments !

Ensuite, elle ne contient pratiquement pas de sucres ! Ben oui, le sucre est LE macro-nutriment à introduire TRÈS lentement ! Ok, et pourquoi ?

Attention au sucre pendant la reprise alimentaire

Si tu suis mon blog, peut-être es-tu surpris que je n’ai pas commencé par un jus de légumes/fruits ? Ne t’inquiète pas, je vais vite y revenir. Si je n’ai pas commencé par ça, c’est qu’il y a deux raisons : la première c’est que je ne suis pas fan des jus verts sans fruits. La deuxième raison, c’est que tous les autres jus contiennent trop de sucres pour une reprise alimentaire. Oui, oui, même les carottes !

En effet, cela fait une semaine que l’organisme fonctionne de manière cétogène (il produit son énergie à partir de la graisse et non du sucre). Cela signifie que pendant tout ce temps là, l’insuline était au chômage. Elle sert à réguler le taux de sucre dans le sang et là…. ben y avait plus de sucre.

Imagine maintenant, que je mange ne serait-ce qu’une banane bien mûre… je vais provoquer un pic de sucre, et donc un pic d’insuline. Ça va monter très vite et redescendre tout aussi vite ! Et…. j’aurai encore plus envie de sucre ! Ah, et c’est grave ?

Dans l’absolu, pas vraiment, sauf que cela peut mener à une reprise alimentaire incontrôlable, voire à de la boulimie… les effets positifs du jeûne risquent d’être vite oubliés. Dommage !

L’après-midi

Je n’ai pas d’énergie. J’ai fait une sieste mais après je reste sans énergie, sans courage pour quoi que ce soit jusque vers 18 h. Cela correspond à la digestion. Tu te rappelles ? Digérer prend 40% de notre énergie. Il faut que mon organisme reprenne l’habitude de gérer cela. Alors, je laisse couler et je glande. Lecture… câlin au chat… rien…

Le soir

Toujours dans l’idée de soulager le travail de digestion le menu de ce soir est le même qu’à midi. Pendant quelques jours, à chaque repas, je ne consommerai qu’une sorte ou 2 sortes d’aliments différents. Pourquoi ? Parce que « l’empilement alimentaire » (plusieurs plats ou mélange dans une même plat) perturbe la sensation de satiété, et on continue à manger même si l’on a plus faim, juste pour le plaisir. Or m’étant privée d’aliments pendant une semaine, il va arriver un moment où je vais avoir envie de tout, juste pour le plaisir du goût. Je suis tellement gourmande !

Cela va me permettre de me réaproprier la sensation de satiété et de reprendre de bonnes habitudes alimentaires.

Demain, je te parlerai un peu plus en détail de pourquoi j’ai arrêté le jeûne. Et surtout, je te parlerai de kilos. Perte de poids pendant et après le jeûne, jeûner pour maigrir, ou pour grossir ?…

Huitième jour de jeûne

168 heures

Cela fait 2 nuits que je dors mieux. En effet, je ne reste plus éveillée pendant plusieurs heures. Je me réveille plus ou moins toutes les heures mais me rendors très vite. Par contre, je rêve énormément ! Ce matin, je pèse 56 kg tout pile. J’ai donc perdu 5, 7 kg. Et ce matin, j’ai eu une grande joie : le bout de ma langue redevient rose ! Youpi !! C’est le début de la fin du jeûne.

Je vais pas te mentir, pour le moment je n’ai toujours pas faim. Par contre manger me manque ! J’adore manger, je suis gourmande. Et la sensation de plaisir d’aliments et de goûts dans la bouche me manque.
Bon cela ne fait que 2 heures que je suis levée… et j’ai sommeil. Je vais donc faire une petite sieste d’une demi-heure.

172 heures

C’est le début d’après-midi, et j’ai de nouveau sommeil. Alors, encore une fois je m’écoute et je vais m’allonger. Là aussi, une demi-heure me suffit. Chéri commence à être inquiet, il trouve que j’ai les traits tirés et « vraiment une sale tête »… ce n’est pas mon impression, mais je manque certainement de recul.

175 heures

Les inquiétudes de Chéri m’alertent. De plus, il me semble que j’ai un peu faim, ma langue est moins chargée, … Donc, je décide qu’à partir de ce soir, je vais doucement rompre le jeûne. Il est temps que je goûte mon bouillon de poule ! Chéri sera content de ne pas manger tout seul, même si je bois juste du bouillon. Je crois qu’il en avait un peu marre de manger seul….

Merci Christophe pour la question pertinente que tu as laissée en commentaire. Tu comprendras qu’il m’était difficile de faire le tour de la question en quelques mots (ce que j’ai quand même essayé de faire). Je pense que la réponse à cette question mérite d’être développée :

Quel est le bon moment pour commencer un jeûne ?

Et bien, tu peux commencer maintenant par un jeûne quotidien intermittent et pourquoi pas un jeûne intermittent sec (sans manger, sans boire). En pratique, il s’agit de réduire la plage horaire quotidienne pendant laquelle tu t’alimentes. En gros, tu ne manges pas pendant 16 à 18 heures par jour. Par exemple : tu manges le soir à 19 h et ton prochain repas le lendemain, sera entre 13 et 15 heures.
Ce type de jeûne est parfait pour débuter, mais aussi pour les personnes fragiles (les maigres sans réserves, les femmes enceintes, les femmes allaitantes, les enfants, les personnes âgées). Ce jeûne ne comporte pas de risque.

En fait, tout dépend du type de jeûne et du jeûneur.
Si tu n’as jamais jeûné, je dirai maintenant. Maintenant est le bon moment. Par contre ne commence pas forcément par un jeûne long. En effet, tu ne vas pas t’attaquer à l’ascension du Mont Blanc sans t’être entraîner avant. Et bien pour le jeûne long c’est la même chose. Il ne faut oublier pas qu’un jeûne peut être dangereux. En effet, il reste un stress pour l’organisme. Il faut soit y aller doucement, soit être vraiment bien encadré (lors de stages par exemple). Et surtout, le plus important, il faut s’écouter, jeûner n’est pas un exploit !

Pour les autres jeûnes, il faut un peu plus le prévoir. En effet quand, par exemple, tu jeûnes 3 jours, il faut aussi compter 3 jours supplémentaires de ré-alimentation de repos et de ré-adaptation pour ton organisme. Pour une semaine de jeûne, il te faudra une semaine supplémentaire, etc…
En effet, pendant le jeûne, le corps est essentiellement en phase catabolique c’est à dire qu’il est en autophagie. En fait, il dégrade des molécules pour en faire de l’énergie. Ensuite, après le jeûne, il passe en phase essentiellement anabolique. C’est une phase de reconstruction.

Sans oublier, qu’avant un de faire un jeûne long, il est fortement conseillé de faire une « « descente alimentaire ». Pendant les quelques jours précédents le jeûne il faut réduire la quantité de nourriture de l’on mange, espacer les repas, et surtout réduire au maximum les sucres complexes. Le jeûne intermittent peut servir de descente alimentaire.

188 heures

Ça y est on se met à table ! Chéri mange comme il en a l’habitude avec un bol de bouillon de poule. Pour ma part juste 2 louchettes de bouillon.
Mmmmhh… as-tu lu « la première gorgée de bière » de Philippe Delerm ? Oui ? Alors je pense que tu comprends. Non ? Alors c’est peut-être l’occasion de le lire, sinon imagine… Il y a eu dans ma bouche un feu d’artifice de plaisirs !

J’ai été très vite rassasiée. Puis très vite, mon système digestif s’est remis en route. Dans mon ventre c’était la fête à la grenouille !

Demain sera donc le premier jour de la reprise alimentaire. L’histoire continue….

Le début se trouve ici :
Jour 1
Jour 2
Jour 3
Jour 4
Jour 5
jour 6
Jour 7

Septième jour de jeûne

144 heures

Voilà une nouvelle journée de jeûne qui commence. Je me réveille en forme, étonnamment en forme même malgré mes règles. Ce matin, je pèse 56,9. J’ai donc perdu 4,8 kg depuis le début. Ma langue est toujours très chargée et je n’ai toujours pas faim. Je continue donc aujourd’hui encore !

Ce matin, Chéri a trouvé que ma peau était à nouveau très douce. En effet, ces derniers temps, elle devait de plus en « rugueuse ». Merci le jeûne qui travaille même là où on ne l’attendait pas.

Pour ma part, je me sens vraiment bien, ce matin. Je suis bien dans mon corps et dans ma tête, en harmonie. Il est vrai que lors du jeûne, je suis à chaque fois beaucoup plus ancrée dans le moment présent, plus attentive et plus concentrée (mes sens étant plus éveillés). De plus, je me sens reliée aux autres et à la nature. Cela m’amène à te parler de spiritualité.

Le jeûne et la spiritualité

Ce n’est pas un hasard que l’on retrouve la notion de jeûne dans toutes les religions. En effet, le jeûne amène une sensibilité particulière à la spiritualité. Voilà pourquoi, selon moi.

Comme je l’ai dit précédemment (jour 5), pendant le jeûne on est énergiquement inversé. En fait notre énergie est essentiellement déployée vers des activités internes inconscientes. De plus, on est beaucoup plus à l’écoute de soi, de son corps bien sûr, mais aussi de ses émotions et de sa spiritualité. De ce fait, il arrive un moment où des questions existentielles s’imposent à nous. De quoi je me nourris ? Quelle est ma finalité ? Quel est mon essentiel ?

Le jeûne nécessite un arrêt qui permet d’entrer en communion d’abord avec soi, mais aussi avec les autres avec la création et avec Dieu pour les croyants. On pourrait dire moins de consommation et plus de communion.
En fait, le jeûne permet de reprendre contact avec la vie qui est en moi, et qui est plus grande que moi.

Disons que cette vie est comme une source. Les rythmes de vie, les tracas du quotidiens viennent « ensabler » cette source. Le jeûne, lui, vient « désensabler » cette source qui ne demande qu’à jaillir.

En y réfléchissant, la méditation nous offre un peu la même chose. La méditation est aussi un arrêt pour entrer en communion avec soi et avec la création. Elle nous amène à nous centrer, à être à l’écoute de notre corps et de nos émotions. De plus, elle permet aussi de « désensabler » notre source intérieure et de reprendre contact avec la vie qui est en nous.. Donc si tu médites en jeûnant… waouuuhh !

D’autre part, je pense que le jeûne, lui-même, est un acte de foi. En effet, jeûner revient à accepter que la solution est déjà en moi, et qu’elle ne viendra pas de l’extérieur. Jeûner, c’est croire que la vie en moi est plus grande que tout et donc, je la laisse agir et régénérer mon être sans intervenir.

147 heures

Aujourd’hui encore, j’ai ressenti le besoin impérieux d’aller dormir ! Et ce de manière très soudaine. J’ai donc tout planté comme ça en début d’après-midi et suis allée me coucher 1h30. Au réveil, c’était parfait.

Cet après-midi, j’ai fait un bouillon de poule. Je suis aujourd’hui au 7ème jour de jeûne et la dernière fois, il me semble que c’est là que j’avais commencé à avoir faim. Alors comme ça, ma première prise alimentaire sera prête. Et oui ! Le bouillon de poule sera ma première prise alimentaire ! Je t’en reparlerai à ce moment-là.

La suite demain….

Le début de l’histoire…
Jour 1
Jour 2
Jour 3
Jour 4
Jour 5
Jour 6

Sixième jour de jeûne

120 heures

Une nouvelle journée commence ! J’ai beaucoup mieux dormi. Je pense avoir été un peu trop active hier. Du coup je devais être en manque d’énergie nerveuse pour la détox. Il va falloir que je me calme un peu aujourd’hui ! Je n’ai toujours pas faim et ma langue reste très blanche. Ce matin, je pèse 57,7 kg. Depuis le début j’ai donc perdu 4 kg. Ça va, donc je continue encore aujourd’hui !

124 heures

D’un coup, vers 12h30, j’ai eu sommeil, mais vraiment sommeil. Les deux oreilles bouchées, la nausée… je suis donc aller dormir environ 1 heure. En même temps depuis ce matin, j’ai mes règles pour la première fois depuis 5 mois (ménopause oblige). Mon corps utilise vraiment tous les moyens possibles pour se nettoyer ! Et au réveil c’était super, je me suis sentie à nouveau pleine d’énergie ! J’ai repris le cours normal de ma journée. Pendant cette période de jeûne, il est vraiment primordial d’écouter son corps afin que le jeûne se passe le mieux possible.

Hier je t’ai parlé de la fatigue et du sommeil, aujourd’hui je vais te parler d’activité physique et de muscles. En effet, tu as certainement entendu dire que lors du jeûne on perd de sa masse musculaire si l’on ne fait pas de sport. Est-ce vrai ou est-ce une peur, un mythe ? Voilà mon point de vue.

Perte de muscle pendant le jeûne

Je pars du principe que le corps est intelligent. En effet, il va toujours tout mettre en œuvre pour maintenir un équilibre dans le but de survivre. Partant de là, il paraît loufoque de penser que l’organisme va aller bouffer ses muscles alors qu’il a une réserve d’énergie conséquente qu’il a mise de côté au cas où ! En effet, pour le sucre, il y a le glycogène dans le foie et dans les muscles, et bien sûr de la graisse à gogo pour certains ! Donc, le poids que l’on perd est essentiellement de la graisse et de l’eau.

Toutefois, mais rarement, il peut arriver que l’organisme se serve des protéines des muscles. Si le jeûneur est trop maigre ou/et si le jeûne est trop long.

Penser que le corps va perdre ses muscles lors du jeûne c’est remettre en question l’intelligence du corps et donc l’intelligence de la vie !

Ce mythe est probablement né du manque de force à la fin du jeûne.

Alors, à quoi est dû ce manque de force ?

Et bien, c’est la faute du système nerveux ! What ? C’est quoi le rapport là ? C’est tout simplement une loi de la vie : tout ce qu’on n’utilise pas, se perd.

En effet, pour que les fibres musculaires de tes muscles se contractent, il faut qu’elles reçoivent un signal du système nerveux. Pendant le jeûne hygiéniste (au repos complet), les muscles sont peu utilisés et il faut donc reconstruire les faisceaux neuronaux.

La bonne nouvelle c’est que tu peux l’éviter ! En effet, il te suffit de pratiquer une activité physique modérée en travaillant l’équilibre, la coordination et surtout avec des mouvements lents.

Mais de toute façon, à la fin du jeûne, les faisceaux neuronaux se reconstruisent vite !

Et le sport intense alors ?

Et bien, je pense qu’il n’est pas recommandé pendant une période de jeûne. En effet, lors d’une séance de sport intensive, les muscles sont abîmés, stressés, voire lésés car ça casse les fibres musculaires avec parfois des micro-déchirures. En temps normal, ce n’est pas grave puisque l’organisme les répare, les renforce, et les multiplie grâce aux acides aminés (Protéines). Mais lors d’un jeûne, le corps a moins d’acides aminés à disposition, et fera donc le minimum de réparation. D’autant que ce ne sera pas peut-être pas sa priorité à ce moment-là.

En fait, il y a une hiérarchie dans l’utilisation de l’énergie par l’organisme. En effet, en premier lieu, il va servir le métabolisme (battements du cœur, respiration etc…) ensuite il va servir le système digestif, puis le système cérébral et moteur et enfin, le nettoyage et la reconstruction. De ce fait, en mettant au repos le système digestif (jeûne) et les systèmes moteur et cérébral, tu permets une excellente régénération de tout l’organisme !

Pour ma part l’activité physique est plutôt réduite, merci la spondylarthrite. Cependant, je m’efforce de bouger un peu tous les jours selon l’intensité des inflammations. Et d’ailleurs…

Que dire de la crise inflammatoire d’avant-jeûne ?

Et bien, je suis très heureuse de te dire que ça va vers le mieux ! Les douleurs sont moins intenses, j’ai retrouvé une grande partie de la mobilité de ma jambe gauche et la kiné trouve mon dos beaucoup plus souple !! Vive le jeûne !

Si tu trouves cet article intéressant, n’hésite pas à aller fouiller dans les autres articles de mon blog. En effet, je pense que tu trouveras certainement d’autres articles intéressant pour toi. Bonne lecture.

Le début de l’aventure
Jour 1
Jour 2
Jour 3
Jour 4
Jour 5

Cinquième jour de jeûne

96 heures

Bon voici le bilan du lever. Insomnie pendant la nuit. En effet, je suis restée éveillée entre environ 1 heure du matin et 4 heures…. c’était un peu long. Je crois que je n’ai jamais autant médité !
Et pourtant ce matin, je me suis levée pleine d’énergie ! Des douleurs bien sûr, quelques nausées, une oreille bouchée et un léger mal de tête. La langue toujours aussi chargée. Je n’ai toujours pas faim. Mon poids est de 58,8 kg, j’ai donc perdu 2,9 kg. Parfait. Je décide donc de continuer aujourd’hui encore.

Je suis super contente de faire des insomnies ! C’est une super bonne nouvelle en période de jeûne. Non, je ne suis pas maso. Je t’explique.

Le sommeil et le jeûne

La nuit est le meilleur moment pour la détox et donc un bon jeûneur ne dort pas la nuit mais plutôt la journée. C’est normal, puisque le système nerveux est actif pendant la détox et que tous les émonctoires travaillent à fond. De ce fait, toute l’énergie nerveuse déployée pour accomplir ces fonctions organiques ne sera pas mise à la récupération et aux phases de sommeil profond et paradoxal. L’insomnie pendant le jeûne est donc le signe d’une bonne élimination.

Cependant, pour qu’il y ait insomnie, il faut une bonne énergie nerveuse et beaucoup de matières à éliminer. Tu as peut-être remarqué que cela fait seulement 2 nuits que j’ai des insomnies. En fait je n’avais pas assez d’énergie nerveuse pour éliminer suffisamment. Dans ce cas là, le corps va prendre le parti d’améliorer l’énergie nerveuse pour pouvoir mener une détox plus tard.

D’autre part, il n’est pas surprenant que l’on ait besoin de moins d’heures de sommeil pendant un jeûne. En effet, il n’y a pas de digestion en début de nuit donc le corps passe tout de suite en phase de récupération, puis élimination.

Pour certains, des siestes dans la journée sont nécessaires. Dans tous les cas, il ne faut pas s’alarmer de peu dormir pendant cette période là car on ne manquera pas d’énergie.

Après le sommeil, parlons fatigue

Pendant le jeûne, on n’est pas fatigué, c’est une impression. En fait, c’est surtout que l’on est inversé énergiquement. Je m’explique. En fait, habituellement, l’énergie est déployée vers des activités extérieures conscientes (choses à faire), alors que pendant le jeûne elle est déployée vers des activités intérieures inconscientes (la détox). Pour le corps, le meilleur moyen de faire cela est de limiter les mouvements possibles. Par exemple, le corps va moins lutter contre l’attraction terrestre (le corps semble lourd), et il va envoyer des signaux de fatigue pour qu’on reste tranquille afin d’optimiser la détox.

108 heures

La journée s’est super bien passée ! Et finalement j’ai été très active. Kiné le matin, puis départ pour Montpellier où j’ai passé l’après midi en ville avec ma fille. Je ne suis rentrée que vers 20 h. J’ai été surprise de mon endurance ! Cependant, je vais retrouver mon lit avec bonheur !

Les épisodes précédents se trouvent ici :
Jour 1
Jour 2
Jour 3
Jour 4

L’hypoglycémie

Certains, peut-être en fais-tu partie, ne peuvent pas jeûner (même sauter un repas) parce qu’ils font de l’hypoglycémie. Mais, au fait c’est quoi ? Facile !… c’est un manque de sucre dans le sang. Ben… en fait, ce n’est pas aussi simple que ça.
En fait, tu sais, c’est cette sensation de grosse fatigue, souvent sur le coup de 11 h ou de 17h. Cela peut parfois provoquer des vertiges, voire des malaises… pas drôle, hein ? C’est aussi à ce moment-là que l’envie irrépressible de grignoter arrive. Et qu’est ce que ça veut dire ? Que peut-on y faire ?

Un peu de physiologie pour comprendre…

Le sucre est le carburant des cellules. Ainsi, quand on mange un aliment (ou que l’on boit), tout le sucre n’est pas consommé instantanément par l’organisme. C’est là qu’intervient l’insuline. En effet, cette hormone envoie un message de stockage au corps. Le sucre sera transformé et stocké, un peu dans le foie et dans les muscles sous forme de glycogène mais surtout dans la graisse. En gros, dès qu’un aliment entre dans ta bouche, l’insuline arrive et dis à tout ton corps : « stocke, stocke, stocke !! ». Donc, tu l’auras compris le taux de sucre dans le sang et l’insuline sont indexés l’un sur l’autre : plus il y a de sucre, plus il y a de l’insuline.

L’inverse est vrai aussi. Moins il y a de sucre, moins il y a d’insuline. En effet, un taux d’insuline trop bas envoie un message de déstockage. En gros quand il n’y a plus assez de sucre dans le sang, le taux d’insuline aussi est trop faible. Le message de l’insuline devient alors : « déstocke, déstocke, déstocke !! ». A ce moment-là les surrénales vont produire du cortisol. C’est aussi une hormone. Le cortisol permet de mobiliser les réserves graisseuses pour produire de l’énergie.
Donc, si tout fonctionne bien, il n’y a pas d’hypoglycémie, puisque le corps s’adapte et produit de l’énergie lorsque l’organisme manque de sucre.

Alors, pourquoi je fais de l’hypoglycémie ?

Il y a plusieurs raisons possibles. N’oublie pas que le fonctionnement du corps est complexe et qu’un symptôme peut en cacher un autre. Il faut creuser un peu, jouer au détective… Voici trois raisons possibles, ce n’est pas exhaustif. Mais peut-être cumules-tu plusieurs raisons…

Tout d’abord, et de manière très logique, je dirai que ton système digestif est fatigué puisqu’il n’arrive plus à s’adapter aux variations de la glycémie.
Ensuite, ce peut être dû à une fatigue de tout le système endrocrinien. En effet, comme je te l’ai expliqué, les hormones jouent un rôle très important dans la régulation de la glycémie. Or, il semblerait que l’hypoglycémie soit un manque de cortisol. Or, des glandes surrénales fatiguées produiront peu, et/ou lentement les hormones dont le cortisol.
Et enfin, peut-être manges-tu trop de sucres complexes ? En effet, plus la glycémie monte vite, plus elle descend vite. De ce fait, cela laisse peu de temps aux surrénales pour réagir, et pour fabriquer du cortisol !

Comment faire ?

Je pense que tu as deviné !
Mets ton système digestif au repos avec des jus de légumes par exemples.
Mets ton système endocrinien au repos en dormant plus, en évitant le stress, en pratiquant la cohérence cardiaque…
Mange moins de sucreries et moins de céréales !! Rajoute des fruits et des légumes dans ton alimentation.


La figue et le raisin

Avec un titre pareil, on pourrait croire que je vais écrire une fable. Et bien, non !! Cela n’a rien d’une fable, c’est tout du vrai !

C’est le moment de préparer ton corps à l’hiver. Pour cela, je te propose de renforcer ton système immunitaire en nettoyant tes intestins. Les meilleurs nettoyants naturels sont la figue et le raisin. Ça tombe bien… c’est la saison ! Alors profites-en pour faire une cure. Et pourquoi pas faire des monodiètes de quelques jours en alternant ces deux fruits ? Genre, 1 jour ou 2 de monodiète de raisin, puis 1 jour ou 2 de monodiète de figue. A renouveler. En fait, tu fais comme tu le sens, ce sera toujours bien !

Pourquoi la figue et le raisin ?

La figue est riche en fibres et facile à digérer. De ce fait, elle est laxative et donc permet de nettoyer les intestins. En monodiète, elle aura un effet purge.
De plus elle protège les vaisseaux sanguins.

Le raisin lui aussi contribue au nettoyage des intestins. Mais attention ! Hein ?! Surtout ne recrache pas les pépins ! Ni la peau ! Ce sont eux qui renferment des huiles essentielles excellentes pour la peau. Mais aussi du resvératol ! ……C’est quoi ?!

Le resvératol est un inhibiteur de cancer et il protège les artères. Ce serait dommage de le jeter, non ? Alors, non seulement ne recrache pas les pépins mais en plus croque-les !! Et oui ! Les graines non croquées finiront, entières et intactes… dans les toilettes !
Ne fait cette tête dégoutée, je te donne une recette de smoothie permettant d’allier efficacité et plaisir. En effet, le blender éclatera tous les pépins, et fera le travail (enfin, pas tout le travail, mais presque) à ta place. En plus c’est super bon !

La recette

Tu mets dans ton blender un volume de grains de raisin pour un volume de figues. Tu rajoutes un peu de cannelle (ou beaucoup selon affinité), une pincée de sel (de l’Himalaya) et un peu d’eau ou des glaçons. Et voilà ! Plus qu’à mettre en marche ton blender 1 ou 2 minutes.

Bois le lentement, en « mâchant ». N’oublie pas que la digestion commence dans la bouche. Prends le temps de savourer.

Trucs en plus

Si tu n’es pas copain (ou copine) avec ambroisie, une monodiète de raisin peut t’aider à passer cette mauvaise période en atténuant les symptômes, voire en les supprimant. Ce n’est pas aussi efficace que le jeûne mais c’est quand même à tester. Ça vaut le coup d’essayer !

Et si en plus, tu as une (ou plusieurs) verrue, c’est le moment d’agir. En effet, le latex (le lait blanc) de la figue ou de la feuille est corrosif. Il suffit donc de l’appliquer directement sur la verrue 2 fois par jour !

Bien se nourrir ? Ou bien s’alimenter ?

Je t’entends déjà me dire : « oh ! Ça va, il faut pas jouer sur les mots, hein ?! C’est la même chose ! »
Et bien non ! Ce n’est pas la même chose ! Déjà, ça s’écrit pas pareil !

Sérieusement, ce n’est pas qu’une question de sémantique. En effet, je pense que l’alimentation est une nourriture. Il est important d’en prendre conscience si tu veux changer tes habitudes et avoir une meilleure hygiène de vie. Je t’explique mon point de vue.

Définitions

« Se nourrir » est un verbe utilisé pour décrire une action quotidienne et vitale.
 « S’alimenter » est un verbe utilisé pour décrire l’action d’absorber des aliments afin de rester en vie.

S’alimenter, c’est se nourrir, mais se nourrir n’est pas forcément s’alimenter !

En effet, nous avons besoin de nourrir notre corps par l’alimentation et la respiration. Mais nous avons aussi besoin de nourrir notre intelligence, notre spiritualité, nos relations affectives, notre épanouissement personnel…. je te laisse compléter cette liste non exhaustive !

Trouver le bon équilibre

Comme toujours, pour un fonctionnement optimal, et donc une bonne santé, il faut trouver le bon équilibre.

As-tu remarqué, comme la nature n’aime pas le manque ? Lorsqu’une espèce animale diminue en nombre, une autre en profite pour se multiplier… c’est la même chose dans le règne végétal, ainsi que dans notre corps. La vie cherche toujours à retrouver un état d’équilibre et à combler les manques.
Ainsi, je pense que la plupart des troubles alimentaires naissent d’un déséquilibre, d’un manque de nourriture affective, spirituelle, relationnelle ou autre… quand je suis détendue et entourée de gens que j’aime dans un environnement agréable, je suis plus vite rassasiée à table. Dans une situation inverse, où je me sens mal, j’aurai tendance à manger plus, et plus souvent. Tu connais ?… les fringales, les grignotages irrépressibles ?

Si tu veux être en bonne santé, commence par t’assurer d’être bien nourri dans tous les domaines de ta vie, pas seulement au niveau de l’alimentation. Manger sainement ne suffit pas !
J’irai même jusqu’à dire, qu’il vaut mieux manger des grillades et des pâtes avec des amis, au soleil, plutôt que des aliments bio et crus, seul dans une cave pendant une guerre. Attention ! Ne me fait pas dire ce que j’ai pas dit !! Le mieux restant bien sûr de manger bio et cru, au soleil avec des amis !

La respiration

As-tu déjà pensé que ta respiration, et donc l’oxygène que tu inspires fait aussi partie de ta nourriture ? C’est même la plus vitale. En effet, on ne peut pas s’arrêter de respirer plus de quelques minutes pour les plus fort d’entre nous. Alors que l’on peut s’arrêter de boire ou de manger pendant plusieurs jours.
L’oxygène est la première source d’énergie et de nourriture pour nos cellules. Respirer un air vicié est aussi délétère, qu’une alimentation polluée par des additifs chimiques (les conservateurs par exemple).

La respiration fait partie des 4 lois fondamentales qui régissent la santé humaine. Elle occupe la première place devant l’alimentation, le repos et l’élimination.

Et pourtant, la plupart du temps, on respire sans y penser !

Je te parlerai plus en détail de la respiration dans un prochain article.

Fromage végétal au basilic

Si tu suis ce blog (ou pas), tu sais probablement que le fromage fait à partir de lait animal, c’est pas top pour ta santé. Mais le fromage…. hmm !
Alors voilà une idée de fromage végétal pour te faire du bien tout en te régalant ! Le top , non ? Comme on est en plein dans la saison des tomates, je me suis dis qu’un fromage végétal au basilic, serait de circonstance.

Ingrédients

Pour le ferment, c’est toi qui voit. Ce peut être un ferment pour Kéfir, du kombucha, du jus choucroute (ou autre légume l’auto-fermenté), une gélule de probiotique…..

Préparation

Voilà les proportions

Tu mixes à fond pour obtenir une préparation épaisse et très fine.

Voilà le résultat !

Tu peux le manger tel quel si tu n’as pas mis de ferment. C’est excellent pour tremper ou saucer toutes les crudités de l’été, particulièrement les tomates !

Si tu as mis du ferment, laisse le à température ambiante 24 h ou au déshydrateur (40°C) pendant 8 heures couvert d’un linge. Le fromage devient « mousseux » et très léger. Puis, tu peux aussi le consommer comme ça. Cela fait plus fromage blanc.

Affinage

Avant de passer à l’affinage à proprement parlé, il faut répartir ton fromage dans des moules.

Fromages moulés

Et puis tu attends encore 24 h à température ambiante ou 6 heures au déshydrateur (40°C). Ensuite tu les mets au frigo, sur un tapis à makis posé dans une caissette en bois (que l’on trouve en fromagerie).
Les fromages vont commencer à « sécher ». Lorsque c’est possible tu les démoules et tu les enveloppes individuellement dans une papier sulfurisé (sans additif chimique, c’est mieux !). Tu les laisses dans la caissette, sans le tapis à makis, et tu les retournes tous les 3 ou 4 jours (si tu pars une semaine en vacances, c’est pas grave !)

Et voilà

Celui-ci a 10 jours d’affinage

Mais bien sûr, si tu arrives à résister à la tentation, tu peux le laisser s’affiner plusieurs mois…

Tu trouves que les noix de cajou sont trop chères ? Et bien moi aussi ! Alors j’ai aussi essayé de le faire avec des graines de tournesol (c’est très bon) et avec des graines de courge (pas encore goûté…).

Cette recette est une base que tu peux décliner comme bon te semble. C’est la raison pour laquelle je n’ai pas mis de proportions précises. Soit créatif et régale toi. Quand tu auras testé des variantes intéressantes, mets les en commentaire. Ça peut être une source d’inspiration pour les moins créatifs.

En apéritif, sur des crackers à base de betterave…. hmmm….!

Les hémoroïdes

Oh ! Le gros mot ! C’est un mot, qui bien souvent dérange… tu as certainement remarqué que l’on ne parle pas de ce problème en public. Tu peux facilement dire que tes varices te font souffrir, mais dire que tes hémorroïdes te font souffrir… c’est un peu comme péter en public !
Pourtant, beaucoup de personnes sont concernées par ce problème. En plus, c’est vraiment désagréable, voire très douloureux. Parfois, même les hémorroïdes nécessitent un acte chirurgical.

Qu’est-ce que c’est ? Pourquoi apparaissent-elles ? Il est évident que tu ne les « attrapes » pas. C’est donc un symptôme.

Qu’est ce que c’est ?

Si tu demandes à Google, il te dira certainement quelque chose du genre : c’est une ulcération de la région anale due à une ou des varices au niveau de l’anus. Et c’est vrai ! En fait, il s’agit d’une inflammation et d’une dilatation excessive des veines hémorroïdaires.

Tes intestins sont très innervés (beaucoup de nerfs) mais très peu sont sensitifs. De ce fait, tu « sens » peu tes problèmes intestinaux. C’est relativement silencieux, seulement quelques crampes dues aux contractions des intestins cherchant à se vider à cause de l’inflammation.
L’inflammation de la partie anale (hémorroïdes) est la continuité de l’inflammation du colon, mais parfois aussi, de tout le système digestif.

Pourquoi ?

Il y a essentiellement deux raison à cela : une accumulation de déchets et/ou une faiblesse des tissus.

Accumulation de déchets

Il y a accumulation de déchets quand le système digestif est encrassé. En effet si les émonctoires sont saturés, ou que ta vie est trop sédentaire, l’élimination des déchets est ralentie. De plus, si ton mode de vie (stress, alimentation, émotions…) n’est pas sain, les déchets dépassent la capacité de ton corps à les éliminer.
Cela entraîne, à coup sûr, une réponse inflammatoire. L’inflammation du système digestif et surtout du colon entraine des crises hémorroïdaires !

Faiblesse des tissus

La faiblesse des tissus est consécutive à une acidose du sang. Pour comprendre, je te renvoie à mon article sur l’équilibre acido-basique.
Le sang ne peut pas être acide. Afin de rétablir l’équilibre, soit il augmente son volume (pour diminuer la concentration acide), soit il puise des minéraux dans tous les tissus (notamment beaucoup de calcium).

J’ai bien dit : TOUS les tissus ! Pas seulement les os, les cheveux et les ongles ! En effet, le calcium est présent en grande quantité dans la paroi des vaisseaux sanguins… En cas d’acidose, ce sont les premiers à se fragiliser !

Les hémorroïdes sont donc aussi le signe d’une déminéralisation.

La solution ?

Revenir à un mode de vie plus sain ! En commençant par une alimentation physiologiquement adaptée à ton corps avec un maximum de micro-nutriments !