Choisir c’est renoncer

Je pense que notre plus grande liberté, en tout cas la plus importante à mes yeux, est le pouvoir de choisir. Toutefois, choisir a un coût, car choisir une option revient à renoncer à toutes les autres.

Ne pas choisir

Alors, tu peux renoncer à ce pouvoir, et laisser les circonstances, ou les autres choisir pour toi. C’est pratique comme option. En effet, elle permet de se positionner en victime. Ce qui t’arrive n’est pas de ta faute, tu ne l’as pas choisis. Bonjour la victime qui ne sait pas se remettre en question ! Mais surtout, cela entraîne une passivité face aux évènements ainsi que de la colère et un sentiment d’injustice. C’est de la malchance, je peux juste attendre que ça passe, c’est comme ça, c’est la vie…

Tu penses ne pas être dans ce cas ? En es-tu aussi sûr ?
Si demain, tu as un cancer, ou une autre maladie. Que diras-tu ? Feras-tu partie des gens qui pensent et disent :  « j’ai attrapé un cancer » ? Un peu comme si cela pouvait tomber du ciel, juste de la malchance.
Ou alors, reconnaîtras-tu ta part de responsabilité ? En fait ce sont tes choix de vie qui t’ont amené là. Non, non, et non ! Penser ainsi n’est pas culpabilisant ! On n’est pas coupable de ce que l’on ne sait pas. Ne confonds pas la responsabilité et la culpabilité !

Si tu arrives à prendre tes responsablilités, tu n’es plus une victime, mais tu deviens acteur. Tu acceptes d’avoir le droit de te tromper dans tes choix et donc d’avoir le pouvoir de choisir autrement. En effet c’est en se trompant que l’on apprend et que l’on progresse.

Finalement, ne pas choisir, c’est rester figé dans ses peurs.

Choisir

C’est avant tout, prendre un risque. Le risque de se tromper, de ne pas pouvoir revenir en arrière, de se mettre en danger. Mais aussi, c’est le risque de réussir. Parfois, la réussite fait aussi peur que l’échec. Simplement par que, dans un cas comme dans l’autre, cela entraîne un boulversement de nos croyances. Et on n’aime pas le changement. En effet, il entraîne une remise en question….souvent difficile.

Alors, tu me diras : « oui, mais on n’est pas responsable de tout quand même ! Il y a des choses contre lesquelles on ne peut rien faire quels que soient nos choix ! » Probablement…. mais il te restera toujours le choix de comment tu les vis !

En effet, je pense qu’il n’y a pas « d’épreuve » dans la vie. Il n’y a que des expériences. C’est à toi de décider, de choisir si elles sont bonnes ou mauvaises.

C’est l’histoire d’une vieille dame qui doit quitter sa maison, pour aller en maison de retraite… histoire classique. Pour la préparer, on lui décrit sa chambre, les meubles qu’elle va pouvoir garder… Ce à quoi, elle répondit : « ne vous inquiétez pas, c’est la plus belle chambre que j’ai jamais eu. Je l’aime déjà ». Pourtant, elle ne l’avait pas encore vue.
Devant la surprise de son entourage, elle ajouta : « vous savez, le bonheur, ça se décide avant. Peu importe les circonstances, on a toujours le choix, de comment on veut vivre ! »

Mon choix face la maladie

Lorsque j’ai choisi de me soigner autrement, j’ai simplement refusé d’être juste une « patiente ». J’ai pris mes responsabilités. Et donc ma vie en main. Surtout j’ai compris que ce sont mes non-choix, et mes erreurs de choix qui m’ont rendus malade.

J’entends souvent, les gens me dire : « mais alors, comment tu fais pour tenir. C’est dur ne pas pouvoir manger ce que tu veux, moi je ne pourrais pas ! » Est-ce que manger « comme tout le monde » c’est manger ce que l’on veut ? Est-ce que choisir, c’est faire comme tout le monde ? Je ne crois pas…. Chaque jour, je choisis la vie. Cela ne veut pas dire que c’est facile, mais je sais pourquoi je le fais.

Je crois que les choix difficiles mènent à une vie facile, et que les choix faciles mènent à une vie difficile.

Les protéines

Les protéines font partie des macro-nutriments. Elles sont les matériaux de construction du corps humain. De plus, elles jouent un rôle au niveau des enzymes, des vitamines….
http://www.nathalie.chareyre.com/limportance-du-cru/
Tout d’abord, il est important de savoir de quoi on parle.

Les protéines sont constituées d’un enchaînement d’acides aminés. Ceux-ci sont au nombre de 20, mais on considère que 8 sont vraiment indispensables pour le corps humain. L’organisme ne sait pas fabriquer la plupart des acides aminés, ils doivent donc provenir de l’alimentation. Les protéines peuvent être d’origine animale, mais aussi d’origine végétale.

Les protéines animales

Les protéines animales proviennent de la viande, des poissons, des œufs, des produits laitiers…..mais également de notre propre corps. En effet l’organisme « recycle » les protéines issues du renouvellement cellulaire.
Je ne rentrerai pas dans le débat écologique, ou éthique concernant la consommation de protéines animales.

Cependant je tiens à préciser que les protéines animales ne sont pas indispensables ! D’autant plus que, souvent, on les mange cuites ou transformées. De ce fait, ce ne sont que des calories mortes (http://www.nathalie.chareyre.com/limportance-du-cru/ ). De plus, techniquement, manger un steak revient à manger un morceau de cadavre…. Je te l’accorde, présenté comme ça, c’est beaucoup moins glamour. Toutefois, c’est pas faux !

Une fois ingérées les protéines sont divisées, par la digestion en acides aminés. Les protéines animales contiennent une plus grande diversité de ces acides aminés mais elles sont aussi plus riches en lipides saturés (je reviendrai sur les lipides dans un autre article). Il est important de signaler qu’elles sont trés acidifiantes pour l’organisme. En effet, elles produisent beaucoup de déchets lors de la digestion. Ainsi, elles sont une charge de travail importante pour les reins.

Les protéines végétales

Beaucoup pensent que les protéines végétales sont plus digestes. C’est vrai…. et c’est faux. Tout dépend de quoi on parle.
La plupart des protéines végétales (légumineuses, type lentilles) sont, en fait des sucres complexes (je reviendrai sur les sucres dans un autre article). Or, l’organisme ne sait pas les digérer complètement et cela génère de nombreux déchets.
Toutefois en les faisant tremper puis germer, les sucres complexes deviennent des sucres simples, faciles à digérer !
Les noix, graines de lin, sésame, pignon de pin sont des sources de protéines intéressantes (si on les fait tremper). En effet, ceux-ci permettent de pallier au manque de diversité en acides aminés des protéines végétales. Je t ‘entends déjà me dire : « oui, mais, et la vitamine B12 ? On la trouve que dans la viande ! » Faux : il y en a dans les algues. De plus, notre besoin en B12 est infinitésimal.

On trouve aussi beaucoup d’acides aminés dans les fruits et les légumes. Donc il n’y a aucun risque de carence si on ne mange pas de protéines d’origine animale.
Et surtout les protéines végétales sont plus économiques !

Les sportifs

« Oui, mais moi, je fais du sport pour sculpter mon corps. Je ne veux que du muscle sans gras ». Très bien, mais je ne vois pas le problème avec un régime frugivore. En effet on vient de voir qu’il y a suffisamment de protéines dans les végétaux. Pas assez ? Vraiment ? Tu as déjà regardé la masse musculaire ainsi que la masse graisseuse des grands singes ? Sans commentaire.

Vas te promener sur le net, sur YouTube. Tu verras que de plus en plus de sportif n’utilisent plus de protéines animales à outrance. Avec un régime frugivore, du jeûne, et de l’exercice, ils arrivent aux mêmes résultats ! Sauf que en plus, ils y gagnent en énergie, et surtout ils ne bousillent pas leurs reins !

Les déchets du corps et leur élimination

Le corps produit deux sortes de déchets. Il les rejette par les émonctoires via le sang et la lymphe. http://www.nathalie.chareyre.com/le-mouvement-cest-la-vie/ Les émonctoires sont les organes permettant d’éliminer les déchets. Ils sont au nombre de quatre.

Les déchets

Les déchets de type mucus

Les mucus sont produits essentiellement par la digestion non complète des sucres complexes (farineux, sucres raffinés et tous les produits laitiers). En effet, nous sommes avant tout des frugivores. http://www.nathalie.chareyre.com/toujours-plus-de-maladies-auto-immunes-ou-autres/ De ce fait, nous ne sommes pas équipés pour digérer les produits laitiers après l’âge de 2 ans et les céréales ! Et pourtant, pour beaucoup d’entre nous, ces produits sont la base de notre alimentation. Ils sont même considérés comme les produits de première nécessité !

Les déchets de type acide, ou cristaux

Ces déchets sont essentiellement produit par la digestion incomplète des protéines animales (acide urique) et de l’alcool ainsi que du fonctionnement des cellules. Par exemple, les cellules musculaires produisent de l’acide lactique. Tu sais, c’est ce qui provoque les courbatures. Bien sûr, ces acides ne sont pas un problème pour le corps contrairement à ceux issus de l’alimentation.

Les émonctoires

Les poumons et les intestins

Les poumons et les intestins sont les deux émonctoires qui permettent d’éliminer les mucus. En fait, essayer d’arrêter un rhume ou une diarrhée, revient à essayer d’empêcher notre corps d’éliminer ses déchets. Souvent le rhume apparaît quand les intestins ont du mal à faire leur travail. Le meilleur moyen de soigner un rhume est de désengorger les intestins (par des lavements par exemple).

Au fil du temps, les mucus accumulés dans l’organisme sont responsables de toutes les « maladies » inconfortables mais non douloureuses. On peut citer : le cancer, la dépression, les maladies dégénératives, les MICI (maladies intestinales chroniques inflammatoires), les troubles cardio-vasculaires, le surpoids….

La peau et les reins

La peau et les reins sont les deux émonctoires permettant d’éliminer les acides. Si tu as les reins fatigués, arrête les protéines animales bien sûr et solicite plus ta peau. Autrement dit, transpire ! Le sport ou le sauna sont excellent pour toi.
Si tu as des problèmes de peau, bois beaucoup (de l’eau, hein ?) et désengorge ton foie bien sûr !

Au fil du temps ces acides accumulés dans l’organisme se transforment en cristaux. Ils sont responsables de toutes les « maladies » douloureuses. On peut citer : l’arthrose, les rhumatismes, les calculs….

En conclusion

Dis moi ce que tu manges, et donc quel type de déchets tu accumules et je te dirai quelles maladies tu risques de contracter. Bien sûr ce n’est pas aussi simple que ça ! Le corps peut être saturé des deux types de déchets. C’est mon cas. C’est pourquoi, j’ai en même temps une MICI (accumulation de mucus) et une spondylarthrite ankylosante (accumulation de cristaux) !
Les produits laitiers produisent les deux types de déchets, de même que la viande quand elle est grillée….
Je reviendrai sur les différents modes de cuissons dans un prochain article.

Si tu as des remarques, ou des questions, n’hésite pas à me laisser un commentaire.

Mon histoire avec la RCH

Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours eu un transit capricieux, à tendance constipée. De plus, j’avais une forte tendance à la dépression avec une vision très négative de la vie. Pour terminer le tableau, à l’adolescence, j’ai rencontré d’importants troubles alimentaires. Oui, je sais, pas très séxy comme introduction. Mais au moins ça te donne le ton ! Cette histoire n’est pas très glamour non plus, alors autant aller dans le vif du sujet tout de suite.

Diagnostic

Les premiers symptômes sont apparus en 2009. Dans un premier temps, je n’en ai pas tenu compte. Mon corps était, alors, juste une enveloppe, un moyen de transport qui n’avait que le droit de se taire.
Puis les symptômes sont devenus trop importants. Alors j’ai commencé à m’inquiéter et je suis allée chez le médecin généraliste. Fatigue, alternance de diarrhée et de constipation, maux de ventre (c’était pas nouveau), mucus et sang dans les selles….. Direction gastro-entérologue.

Quelques semaines plus tard, aprés une coloscopie, le résultat est tombé : RCH !
J’ai trouvé l’annonce du diagnostic extra-ordinaire ! Dans la bouche du médecin, tout était petit : « vous avez une PETITE polypose (il faut entendre une usine à polype), un PETIT dolichocolon (Intestin trop long), et une PETITE RCH ». Je pense qu’il voulait être rassurant. Mauvaise stratégie. J’ai pensé « s’il minimise à ce point, c’est que je suis dans la merde » (je ne croyais pas si bien dire). Je n’ai pas vraiment eu d’explications.

Je suis donc allée me promener sur internet. Ce que j’ai trouvé n’avait rien de petit !! C’est une maladie que l’on ne sait pas guérir. Elle se manifeste par une ulcération de l’intestin, évolue par crises non prévisibles. Parfois, elle peut même, dans des cas extrêmes, conduire à une ablation partielle du colon. Gloups ! Révolte, colère, tristesse, angoisse. Je passe d’une émotion à l’autre, chacune étant ponctuée de pourquoi.

Premiers traitements

Lors du rendez-vous suivant la coloscopie, le médecin essaie de me rassurer en m’expliquant le protocole. Je lui fais subir une avalanche de questions, et il me répond par des statistiques…. Je comprends alors qu’il ne sait rien concernant cette maladie ! Il essaie encore de me rassurer : « soyez tranquille, cette maladie ne tue pas ! ». Oh ! Super ! Cela veut dire que je l’ai pour tout le reste de ma vie ? Comment vit-on avec ? Je pars avec un traitement anti-inflammatoire pour 3 mois (revenez avant si ça empire).

Comment sera ma vie ? Je comprends qu’il y avait un avant et que maintenant il y a un après… Je suis face à l’inconnu.

Le traitement s’est révélé être d’une inefficacité redoutable. Le médecin a donc augmenté la dose d’anti-inflammatoires au maximum (PANTASA, pour les initiés) avec de la cortisone en plus. Youpi !! (Ironique, bien sûr. J’étais terrorisée avec le moral dans les chaussettes).
Il me semblait comme une évidence, que l’alimentation avait un rôle dans cette maladie puisqu’elle n’atteind que le système digestif. Naïvement, je pose la question à mon gastro-entérologue. Sans conviction, il répond que X% (je ne me souviens plus du nombre) des patients ont eu un mieux avec un régime sans résidus. (Ce qui veut dire sans fibres).

Je commence mes recherches en lisant plusieurs livres, en fouillant internet….
Et puis, je comprends que les sucres complexes ont un rôle important dans l’apparition de la maladie. Je tente de changer un peu mon alimentation, et je remarque un léger mieux.

La descente aux enfers

Là dessus, une amie me dit que je devrais essayer l’homéopathie. Bonne idée ! Je cours chez un homépathe pour trouver LA solution. J’en ressors avec comme sésame une ordonnance longue comme le bras et surtout très complexe. Des granules, encore des granules et toujours des granules ! Je dois prendre certaines tous les jours (plusieurs fois) certaines uniquement le week-end, d’autres une semaine par mois…. Je dédie un agenda au traitement que je suis avec beaucoup de sérieux.

Je continuais mes recherches essentiellement en diététique. J’avais le temps, je ne sortais presque plus de la maison. Mon état empirait. Puis les diarrhées hémorragiques se sont rapprochées, pour atteindre le record d’une toutes les 20 mn ! J’arrivais à avoir des pauses d’une heure, lorsque je réussissais à m’endormir. Je perdais beaucoup de poids, et étais à 8 de tension….
J’ai réfléchis…. qu’est-ce que j’avais changé ? J’ai eu un flash ! L’HOMÉOPATHIE !!!! Toutes ces granules…. ce sont des sucres complexes ! Arrêt immédiat du traitement, de tous les traitements en fait. Gros raz le bol. D’autant que je devais passer une nouvelle coloscopie de contrôle (merci le protocole).

Le rendez-vous est pris. L’examen a lieu aprés 3 jours de régime sans résidus (sans fibres, donc essentiellement des sucres complexes !). Le gastro-entérologue vient me voir en salle de réveil. Il m’explique que là, on a atteint un stade critique avec une ulcération complète de l’intestin…. selon lui, je dois prendre des immunosuppresseurs en perfusion. De plus, il me dit qu’il faut envisager de couper un morceau d’intestin. En effet certaines ulcérations sont profondes….il y a risque de perforation.

Vers la rémission

Je refuse tout en pleurant. Il ne comprend pas. Je lui explique ce que j’ai découvert sur la maladie, ce que je veux faire (supprimer tous les sucres complexes). J’obtiens un délais d’un mois. En contre partie, je lui promets de venir le voir si ça empire encore. Deal !

Six semaines aprés (oui, j’ai un peu resquillé), je retourne le voir avec une autonomie de 2 heures. Il n’en revient pas. Il me dit « vous avez de meilleurs résultats que moi. C’est un miracle. Continuez comme ça. Je ne peux rien de plus pour vous. » En fait, il n’espérait pas avoir un résultat aussi rapide avec les perfusions.
Il a raison. C’est le miracle de la vie. Pendant de longues semaines, je me suis nourrie de carottes, et de courgettes (épluchées, épépinées) cuites à la vapeur douce avec un filet d’huile d’olives. Très vite j’ai arrêté de perdre du poids et j’ai repris des forces.

Nous étions en juin. En décembre, pour Noël, j’étais en rémission.

Aujourd’hui

Après cette histoire, j’ai encore eu plusieurs crises, mais rien de comparable. Il faut dire que je n’avais pas encore compris grand chose, notamment en physiologie. Sachant ce que je sais aujourd’hui, je m’y serais prise autrement.

Toujours est-il qu’aujourd’hui, je suis en rémission. Je ne me rappelle plus à quand remonte ma dernière crise. Merci la vie !

Les régimes (suite)

http://www.nathalie.chareyre.com/les-regimes/

Souvent, on me pose la question : mais toi, alors, tu es quoi ? Végétarienne ? Végan ? Végétalienne ? Crudivore ? Locavore ? Paléo ? …
Et bien, je suis à la fois un peu de tout ça, et rien de tout ça. Pourquoi vouloir absolument tout normer, mettre chaque chose dans une boîte, bien rangée.

Je pense que chacun doit trouver l’alimentation qui lui convient maintenant. Selon notre santé du moment, en écoutant notre corps, notre régime évolue.
Ce qui est sûr c’est que je suis vivante (donc non statique). Je dirais donc que mon alimentation est vivante, c’est à dire que j’essaie de respecter les lois de la vie et ma physiologie. http://www.nathalie.chareyre.com/toujours-plus-de-maladies-auto-immunes-ou-autres/

Quand je suis chez moi, je mange donc des aliments crus et non transformés le plus souvent possible, et peu de protéines animales. Quand je fais cuire mes aliments, j’utilise la cuisson à basse température et la vapeur douce. Surtout je mange seulement 2 fois par jour maximum.
Chéri, qui mange au travail, emmène une gamelle que je lui prépare, selon ces principes. Par contre, il mange 3 fois par jour car cela lui convient mieux.
A l’extérieur, Chéri en profite… pour ma part, je m’adapte en privilégiant les légumes. Mais parfois aussi, j’en profite ! Tout est question d’équilibre et de rythme. À chacun de trouver le sien.

Lorsqu’une crise inflammatoire apparaît, je jeûne. Puis quand je rompt le jeûne je me nourris de mes jus de légumes préférés ainsi que de mes fruits préférés. Ce ne sont pas toujours les mêmes !

Depuis que je fais cela, ma santé ne cesse de s’améliorer. De plus, je n’ai plus de problèmes de poids, et je suis bien dans ma tête ! Je t ‘encourage vraiment à essayer, tu verras des résultats rapides et surprenants !

Chéri est malade

Il a la grippe. Chéri n’aime pas être malade. Mais alors pas du tout !

Hier

Il ne va pas bien du tout ! Il a de la fièvre, il tousse, il mouche… c’est super ! Son corps se défend. Je lui propose de l’aider. Tisane, huiles essentielles… Jeûne ? Là, Chéri est moins fan. Bon ok, alors jus de légumes et salade de fruits ? On tombe d’accord. Mais sans cachet, hein ? Il faut laisser la fièvre faire son travail. Chéri approuve.

Aujourd’hui

Chéri se lève et il est toujours pas bien du tout. Je lui propose de faire comme hier : repos et jeûne arrangé. Il est ok.
Chéri se met sur le canapé, mais il a mal aux yeux et ne peut pas lire. Il ne peut rien faire et ça le gonfle. Alors Chéri se lève et tourne en rond. Pendant ce temps, je travaille sur mon blog. Lorsque je lève les yeux de mon ordinateur, je le vois en face de moi en train de manger des gâteaux…..

Moi : « t’es sérieux là ? »
Chéri : « …. »
De moi à moi : « bon, pour le jeûne, on repassera »
Chéri : « mais je n’ai pas déjeuné ! »
De moi à moi : « heu… tu as quand même bu un jus de légumes fait avec amour ! »
Moi : « prends plutôt un fruit si tu as faim… »
Chéri : « non, merci, je n’ai pas faim… »
Moi : « va ranger ces gâteaux et va te coucher alors ! »
De moi à moi (trop fière de lui) : « Yes !!! C’est le début d’un jeûne ! »

Ah!!! Les habitudes ont la vie dure…. http://www.nathalie.chareyre.com/la-folie-cest-de-faire-toujours-la-meme-chose-en-esperant-un-resultat-different-einstein/

Toujours plus de maladies auto-immunes ou autres

Il y a de plus en plus de personnes touchées par des maladies auto-immunes, des allergies, des troubles du métabolisme. Pourquoi et d’où viennent-elles ?
Merci Lucas, d’avoir posé cette question de fond. C’est en me posant cette même question que j’ai commencé ma résilience. http://www.nathalie.chareyre.com/la-folie-cest-de-faire-toujours-la-meme-chose-en-esperant-un-resultat-different-einstein/
La réponse est à la fois simple et complexe parce que multifactorielle. Je vais essayer d’y répondre le plus simplement possible. Afin que cet article ne soit pas trop long, je développerai certaines parties de ma réponse dans d’autres articles.

C’est simple…

Aujourd’hui, l’être humain ne respecte plus les lois de la vie. J’ai décidé de le faire, c’est pourquoi, « je choisis la vie » est le titre de ce blog. Comme il y a beaucoup à dire sur les lois de la vie, j’y reviendrai certainement ultérieurement.
Pour l’instant, je retiendrais 3 facteurs essentiels : Une alimentation inadaptée, les soins médicaux, et la pollution.

Une alimentation inadaptée

La plupart d’entre nous pense que nous sommes omnivores (en même temps c’est ce qui est enseigné à l’école). Mais c’est faux ! Aujourd’hui on sait qu’on a le même système digestif que les grands singes. Que mangent-ils ? Des fruits, des feuilles, et des racines tendres (avec les vers et insectes qui vont avec)…. Et bien sûr, ils mangent cru ! Donc, nous sommes essentiellement frugivores !
Et que mangeons nous ? Tu conviendras que nous sommes bien loin de ce modèle ! Heureusement pour nous, ce changement de régime alimentaire a été progressif. Cependant même si notre corps essaie de s’adapter, à un moment donné trop, c’est trop.

Prends un herbivore, une vache par exemple, et donne lui de la viande. Bon ok, elle n’en voudra pas. Mais ce n’est pas grave. Comme tu es intelligent, tu mets la viande en farine afin que la vache n’y voit que du feu (ou plutôt que de l’herbe). Et là, tu obtiens….. une vache folle !
Édifiant, non ?

Les soins médicaux

Aïe, c’est un terrain miné. Tant pis, j’ose me lancer. Après tout, je suis libre de mes pensées.
Quand un animal est malade, il se met au repos. Il va dans un coin, ne mange pas et parfois même ne boit pas jusqu’à son rétablissement. Que faisons-nous ?
On va chez le médecin. Au secours docteur, j’ai la diarrhée, une bronchite, de la fièvre, ou une inflammation…. et on repart avec une ordonnance pour stopper ces symptômes. Si c’est un organe qui ne fonctionne plus, on l’enlève, ou on donne un médicament pour faire le travail à sa place. Tout ça parce qu’on a pas le temps de se reposer, et que ces symptômes, il faut bien le dire, sont vraiment désagréables.
La médecine, en général, considère les symptomes comme un problème. Je pense, qu’au contraire, ils sont une solution. Une solution pour le corps de rétablir un équilibre, ou de se nettoyer.

En supprimant les symptômes, on empêche le corps de s’exprimer. Alors que l’on devrait plutôt l’y aider. On veut toujours être au top de sa forme, sans inconfort…. Au final, cela revient à armer une bombe à retardement.
Imagine que tu as un voyant rouge sur le tableau de bord de ta voiture. Tu ne sais pas ce que c’est. Donc tu vas chez le spécialiste : le garagiste. Là il prend un marteau, tape sur le voyant, le détruit et te dit : voilà ! C’est résolu, ce voyant ne vous embêtera plus. Seras-tu rassuré ?

La pollution

Notre alimentation est polluée http://www.nathalie.chareyre.com/par-ou-commencer/. L’air que l’on respire est pollué. L’eau que nous buvons est polluée.
Rajoute à cela, la pollution sonore, visuelle. Tout cela avec de moins en moins de temps de calme, de repos, et de silence. De plus, nous ne sommes plus assez dehors, au grand air. Nous sommes tout le temps sollicités, ce qui occasionne un stress permanent.

Notre corps n’arrive plus ni à se nettoyer, ni à se régénérer. Donc il dégénère….et fabrique des symptômes que nous appelons maladies.