Et si la maladie n’éxistait pas ?

T’es-tu déjà posé cette question ? Il est des concepts tellement ancrés dans la mémoire collective, que l’on ne pense même pas à les remettre en question. C’est le cas de la maladie. En effet, il est commun de penser que la maladie est une fatalité, qu’elle nous tombe dessus par malchance, ou par hérédité et qu’elle a toujours existé. Vraiment ?

Une maladie, c’est quoi ?

Le Larousse me dit : « c’est une altération de la santé, des fonctions des êtres vivants. Elle se définit par une cause, des symptômes ».
Il s’agit donc d’un mot permettant de regrouper différents symptômes. Un symptôme, c’est quoi ? Pour la médecine en général (allopathie mais aussi aromathérapie, homéopathie….), c’est avant tout un problème. En effet, quelque chose dans le corps ne va pas bien, il faut le résoudre, faire taire ce symptôme. Le corps disfonctionne, l’homme doit le réparer ! http://www.nathalie.chareyre.com/toujours-plus-de-maladies-auto-immunes-ou-autres/

Quelle vanité ! Sommes-nous vraiment plus intelligents que la Vie ? Ne peut-on pas considérer le symptôme plutôt comme une solution, et non comme un problème ? Pourquoi le corps se mettrait tout à coup, comme ça, à produire du cholestérol, de l’hypertension, des calculs, des inflammations… ? Il y a forcément une cause et donc une raison. C’est pourquoi, je pense que le symptôme est une solution pour notre corps, afin de pouvoir s’adapter à une situation ou rétablir un équilibre. De plus, il est un signal d’alerte.
De ce fait, détruire un symptôme aggrave un problème ou plusieurs problèmes sous-jacents.

En images…

J’aime beaucoup la vision de la naturopathe Irène Grosjean. Imagine deux poubelles. L’une est toute propre, bien entretenue. L’autre a déjà plus que servie. Elle est sale, nauséabonde… Tu les mets côte à côte. Dans laquelle iront les mouches pour se nourrir et se reproduire ? Tu l’auras compris, les poubelles sont notre corps et les mouches les maladies.

Que fait la médecine ? Elle étudie les mouches, leur donne des noms scientifiques, et tente de les détruire. Les mouches ne sont-elles pas la conséquence d’un encrassement de la poubelle ? Cela veut dire que plutôt que de tuer les mouches, il vaudrait mieux s’occuper d’arrêter d’encrasser la poubelle et commencer à la nettoyer. De plus, tous les produits pour tuer les mouches encrassent d’autant plus la poubelle et aggrave la situation !

La maladie serait donc une invention de l’homme ? On ne peut pas imaginer que des fabriquants d’armes soient pour la paix. Comment peut-on penser que les fabriquants de médicaments soient pour la bonne santé ?

La solution

Renforcer notre terrain, aider notre corps à éliminer les déchets, nourrir correctement nos cellules en nutriments et en oxygène, se reposer…

Arrêter de nous empoisonner par nos pensées, notre alimentation, notre sédentarité….

C’est Coluche qui disait : « c’est pas parce qu’ils sont nombreux à dire la même chose, qu’ils ont raison »
En effet, bon nombre de maladies de civilisations (diabète, maladie auto-immune, hypertension,…) dites incurables, sont, en réalité tout à fait guérissables et sans médicament.
Pour preuve, Chéri n’a plus d’hypertension, je n’ai plus de RCH, et je suis en cours de guérison de la spondylarthrite ankylosante. Ces trois « maladies » sont reconnues comme étant incurables par la médecine.
http://www.nathalie.chareyre.com/mon-histoire-avec-la-rch/
http://www.nathalie.chareyre.com/mon-histoire-avec-la-spondylarthrite-ankylosante/

Mon histoire avec la spondylarthrite ankylosante

Premiers symptômes

Quelques mois après ma première rémission (de quelques semaines seulement) de RCH, j’ai commencé à avoir des douleurs articulaires. http://www.nathalie.chareyre.com/mon-histoire-avec-la-rch/
Puis après une semaine de ski, j’ai eu un épanchement de synovie au genou droit. Tout d’abord, j’ai cru à un traumatisme. Comme la radio ne montrait rien, j’ai eu droit à un arthro-scanner (avec injection de liquide de contraste). En effet, mon genou ne « guérissait » pas malgré plusieurs semaines de repos. Là, le chirurgien m’annonce qu’il faut opérer. L’examen a révélé une arthrose de stade 4, avec des petits bouts de cartilage qui se baladent dans l’articulation. Bizarre comme histoire. Il ne semble pas important de savoir pourquoi mon genou est dans cet état. Mais bon, il faut enlever les petits bouts de cartilage.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Après une petite accalmie, c’est au tour de mon autre genou de gonfler puis, l’ensemble de mes articulations de me faire souffrir…

3 ans de galère

Le gastro-entérologue me dit que la RCH peut s’accompagner de douleurs articulaires. C’est pas grave. Mon médecin traitant ne me prends pas au sérieux. En effet elle considère que je refuse de me soigner. Puisque j’ai refusé le traitement allopathique pour la RCH c’est que je ne me soigne pas !

Lentement je m’enfonce avec des hauts et des bas. Je ne peux pas prendre d’anti-inflammatoires pour me soulager. En effet, cela aggraverait la RCH. Je développe des tendinites aux coudes, chevilles…. Doucement mais sûrement, je perds de la mobilité et de la force, et gagne en souffrance. Je ne peux plus nager, m’accroupir, m’agenouiller, lever les bras…. j’ai beaucoup de mal à m’habiller seule, parfois, j’ai même besoin d’aide. Mes mains se raidissent, je ne peux plus porter une bouteille d’eau, ni l’ouvrir…

Je retourne voir mon médecin traitant et insiste pour avoir une lettre pour consulter un rhumatologue. Selon un protocole bien établi, on commence les examens. Prise de sang, radios, échographie….. en terminant par une IRM.

Enfin, 3 ans après les premiers symptômes le diagnostic tombe : spondylarthrite ankylosante.

C’est quoi ?

Encore une maladie auto-immune. Elle se caractérise par une inflammation de l’enthèse (là où les tendons s’insèrent dans l’articulation), une perte musculaire, une perte de mobilité, une destruction des cartilages, un épaississement du sang….et beaucoup de douleurs !

La spondylarthrite évolue par crises inflammatoires. Ces inflammations peuvent toucher toutes les articulations.
Tu savais, toi, qu’il y avait des articulations entre le sternum et les côtes ? Et bien, moi, je l’ai découvert le jour où respirer me faisait mal… Je ne te parle même pas de rire, ou de tousser !

Mon combat

Il s’agit bien d’un combat ! Contre les maladies d’abord, mais aussi contre les médecins et parfois contre certaines personnes de mon entourage. En effet, les douleurs ne se voient pas. De ce fait certains ne comprenaient pas mon calvaire, et « oubliaient » qu’une pression sur l’épaule ne m’était pas supportable. D’autres encore, ne comprenaient pas que « je me complique la vie » en ne mangeant pas comme tout le monde, par exemple, alors qu’il existe un traitement.

Ma rhumatologue m’annonce le protocole… C’est compliqué de traiter les deux maladies mais il y a un nouveau traitement : c’est une biothérapie. C’est le même produit pour les deux maladies mais pas le même protocole. Pour l’une le dosage est élevé avec une faible fréquence de perfusion (toutes les 6 semaines quand même), et pour l’autre le dosage est plus faible mais les perfusions sont plus rapprochées (tous les 15 jours). Et c’est à moi de choisir par quoi on commence !

En plus ce traitement ne guérit pas. En effet, il permet de freiner les maladies, d’espacer les crises en atténuant les symptômes, mais il a aussi beaucoup d’effets secondaires qui peuvent être graves (lymphome – cancer du système lymphatique – par exemple). Il y a un protocole (encore des examens) de 3 mois pour le mettre en place. En fait il s’agit d’un immunosuppresseur (antiTNF alpha). Cela signifie que le traitement va détruire une partie de mon immunité, avec beaucoup d’hospitalisations en perspective.

Je refuse. La rhumatologue ne comprend pas. Elle essaie de me persuader d’accepter. Pour cela, elle m’explique que de toute façon (traitement ou pas) je ne retrouverai pas la mobilité perdue. En plus, selon elle, je serai en fauteuil roulant dans 3 ou 4 ans.
Je refuse encore. Je préfère le fauteuil roulant à une vie en pointillée à l’hopital. Elle se vexe. Je rentre chez moi, anéantie. Je ne la reverrai plus.

Mon choix

Pendant ces 3 ans qui ont précédé ce diagnostic, je passais beaucoup de temps dans mon canapé… J’ai mis à profit tout ce temps, pour essayer de comprendre, de prendre du recul.

J’ai fait des recherches d’abord sur la diététique, puis sur la physiologie, sur la naturopathie, sur l’hygiène de vie en générale. Très vite, j’ai compris que je pouvais prendre le pouvoir sur les maladies en changeant ma façon de vivre.
C’est pour cela, que lorsque le diagnostic est tombé, j’étais en mesure de vraiment choisir comment je voulais me soigner.

J’ai donc modifié mon alimentation, essayé différentes approches en surveillant les effets sur mon corps.
J’ai appris à gérer les douleurs, notamment par la méditation et l’auto hypnose.
En fait, mon alimentation, et plus largement mon hygiène de vie, sont devenus mes médicaments. Aujourd’hui, j’investis encore beaucoup d’énergie et de temps pour aller de mieux en mieux. Je sais, maintenant, l’importance et l’effet sur notre corps de tout ce que nous absorbons.

Vers la guérison

L’amélioration de mon état de santé a commencé par des périodes de plus en plus longues de rémission de RCH, avec des crises de plus en plus discètes. Aujourd’hui je ne me souviens plus de quand date la dernière crise de RCH.

Puis, les douleurs articulaires sont parfois devenues moins violentes lors des crises, qui elles-mêmes se sont espacées. Petit à petit, j’ai même commencé à retrouver de la mobilité. Aujourd’hui, je peux nager, je grimpe même aux arbres ! Enfin, juste dans mon cerisier, histoire de ne pas laisser les oiseaux manger toutes les cerises.
Je peux marcher une heure d’un bon pas, même si les douleurs sont toujours là, plus ou moins présentes selon les jours. Cependant elles ne sont que rarement invalidantes. Lorsqu’elles le sont, je jeûne. Une fois au repos complet, mon corps se rétablit plus vite.

Surtout je remarque que mois après mois, je vais de mieux en mieux. Je repousse doucement les maladies en renforçant mon métabolisme et ma santé. Aujourd’hui je suis convaincue qu’un jour je serai complètement guérie.

Jus épinards/fenouil/pommes

Ce jus me tient particulièrement à cœur. En effet, c’est un vrai soin intestinal revitalisant.

Voici les ingrédients pour 1 litre de jus.

Fenouil et pommes

Je ne reviendrai pas sur les propriétés de ces deux ingrédients déjà expliquées dans un autre article. Voici le lien : http://www.nathalie.chareyre.com/jus-de-fenouil-pomme/
Bien sûr, je mets toujours du curcuma et du gingembre. Ce sont mes anti-inflammatoires. http://www.nathalie.chareyre.com/jus-de-carotte-betterave/

Les épinards

Les épinards sont très riches en fer, en vitamines C et en chlorophylle. Ce qui en fait un super-aliment. De plus ils contiennent beaucoup de mucilage (substance végétale qui gonfle au contact de l’eau). Rajoutons à tout cela qu’ils relancent le péristaltisme. C’est la contraction réflexe des intestins qui permet aux matières fécales de progresser vers la sortie.

Et voilà

Magnifique couleur pleine de vie !

Ce jus est vraiment adapté a tous ceux qui ont des problèmes de constipation, de gaz, de « panne d’intestin ». Mais pas seulement. En effet il est miraculeux en cas de MICI, sans les épinards en période de crise, puis avec les épinards pendant les accalmies.

Les déchets du corps et leur élimination

Le corps produit deux sortes de déchets. Il les rejette par les émonctoires via le sang et la lymphe. http://www.nathalie.chareyre.com/le-mouvement-cest-la-vie/ Les émonctoires sont les organes permettant d’éliminer les déchets. Ils sont au nombre de quatre.

Les déchets

Les déchets de type mucus

Les mucus sont produits essentiellement par la digestion non complète des sucres complexes (farineux, sucres raffinés et tous les produits laitiers). En effet, nous sommes avant tout des frugivores. http://www.nathalie.chareyre.com/toujours-plus-de-maladies-auto-immunes-ou-autres/ De ce fait, nous ne sommes pas équipés pour digérer les produits laitiers après l’âge de 2 ans et les céréales ! Et pourtant, pour beaucoup d’entre nous, ces produits sont la base de notre alimentation. Ils sont même considérés comme les produits de première nécessité !

Les déchets de type acide, ou cristaux

Ces déchets sont essentiellement produit par la digestion incomplète des protéines animales (acide urique) et de l’alcool ainsi que du fonctionnement des cellules. Par exemple, les cellules musculaires produisent de l’acide lactique. Tu sais, c’est ce qui provoque les courbatures. Bien sûr, ces acides ne sont pas un problème pour le corps contrairement à ceux issus de l’alimentation.

Les émonctoires

Les poumons et les intestins

Les poumons et les intestins sont les deux émonctoires qui permettent d’éliminer les mucus. En fait, essayer d’arrêter un rhume ou une diarrhée, revient à essayer d’empêcher notre corps d’éliminer ses déchets. Souvent le rhume apparaît quand les intestins ont du mal à faire leur travail. Le meilleur moyen de soigner un rhume est de désengorger les intestins (par des lavements par exemple).

Au fil du temps, les mucus accumulés dans l’organisme sont responsables de toutes les « maladies » inconfortables mais non douloureuses. On peut citer : le cancer, la dépression, les maladies dégénératives, les MICI (maladies intestinales chroniques inflammatoires), les troubles cardio-vasculaires, le surpoids….

La peau et les reins

La peau et les reins sont les deux émonctoires permettant d’éliminer les acides. Si tu as les reins fatigués, arrête les protéines animales bien sûr et solicite plus ta peau. Autrement dit, transpire ! Le sport ou le sauna sont excellent pour toi.
Si tu as des problèmes de peau, bois beaucoup (de l’eau, hein ?) et désengorge ton foie bien sûr !

Au fil du temps ces acides accumulés dans l’organisme se transforment en cristaux. Ils sont responsables de toutes les « maladies » douloureuses. On peut citer : l’arthrose, les rhumatismes, les calculs….

En conclusion

Dis moi ce que tu manges, et donc quel type de déchets tu accumules et je te dirai quelles maladies tu risques de contracter. Bien sûr ce n’est pas aussi simple que ça ! Le corps peut être saturé des deux types de déchets. C’est mon cas. C’est pourquoi, j’ai en même temps une MICI (accumulation de mucus) et une spondylarthrite ankylosante (accumulation de cristaux) !
Les produits laitiers produisent les deux types de déchets, de même que la viande quand elle est grillée….
Je reviendrai sur les différents modes de cuissons dans un prochain article.

Si tu as des remarques, ou des questions, n’hésite pas à me laisser un commentaire.

Mon histoire avec la RCH

Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours eu un transit capricieux, à tendance constipée. De plus, j’avais une forte tendance à la dépression avec une vision très négative de la vie. Pour terminer le tableau, à l’adolescence, j’ai rencontré d’importants troubles alimentaires. Oui, je sais, pas très séxy comme introduction. Mais au moins ça te donne le ton ! Cette histoire n’est pas très glamour non plus, alors autant aller dans le vif du sujet tout de suite.

Diagnostic

Les premiers symptômes sont apparus en 2009. Dans un premier temps, je n’en ai pas tenu compte. Mon corps était, alors, juste une enveloppe, un moyen de transport qui n’avait que le droit de se taire.
Puis les symptômes sont devenus trop importants. Alors j’ai commencé à m’inquiéter et je suis allée chez le médecin généraliste. Fatigue, alternance de diarrhée et de constipation, maux de ventre (c’était pas nouveau), mucus et sang dans les selles….. Direction gastro-entérologue.

Quelques semaines plus tard, aprés une coloscopie, le résultat est tombé : RCH !
J’ai trouvé l’annonce du diagnostic extra-ordinaire ! Dans la bouche du médecin, tout était petit : « vous avez une PETITE polypose (il faut entendre une usine à polype), un PETIT dolichocolon (Intestin trop long), et une PETITE RCH ». Je pense qu’il voulait être rassurant. Mauvaise stratégie. J’ai pensé « s’il minimise à ce point, c’est que je suis dans la merde » (je ne croyais pas si bien dire). Je n’ai pas vraiment eu d’explications.

Je suis donc allée me promener sur internet. Ce que j’ai trouvé n’avait rien de petit !! C’est une maladie que l’on ne sait pas guérir. Elle se manifeste par une ulcération de l’intestin, évolue par crises non prévisibles. Parfois, elle peut même, dans des cas extrêmes, conduire à une ablation partielle du colon. Gloups ! Révolte, colère, tristesse, angoisse. Je passe d’une émotion à l’autre, chacune étant ponctuée de pourquoi.

Premiers traitements

Lors du rendez-vous suivant la coloscopie, le médecin essaie de me rassurer en m’expliquant le protocole. Je lui fais subir une avalanche de questions, et il me répond par des statistiques…. Je comprends alors qu’il ne sait rien concernant cette maladie ! Il essaie encore de me rassurer : « soyez tranquille, cette maladie ne tue pas ! ». Oh ! Super ! Cela veut dire que je l’ai pour tout le reste de ma vie ? Comment vit-on avec ? Je pars avec un traitement anti-inflammatoire pour 3 mois (revenez avant si ça empire).

Comment sera ma vie ? Je comprends qu’il y avait un avant et que maintenant il y a un après… Je suis face à l’inconnu.

Le traitement s’est révélé être d’une inefficacité redoutable. Le médecin a donc augmenté la dose d’anti-inflammatoires au maximum (PANTASA, pour les initiés) avec de la cortisone en plus. Youpi !! (Ironique, bien sûr. J’étais terrorisée avec le moral dans les chaussettes).
Il me semblait comme une évidence, que l’alimentation avait un rôle dans cette maladie puisqu’elle n’atteind que le système digestif. Naïvement, je pose la question à mon gastro-entérologue. Sans conviction, il répond que X% (je ne me souviens plus du nombre) des patients ont eu un mieux avec un régime sans résidus. (Ce qui veut dire sans fibres).

Je commence mes recherches en lisant plusieurs livres, en fouillant internet….
Et puis, je comprends que les sucres complexes ont un rôle important dans l’apparition de la maladie. Je tente de changer un peu mon alimentation, et je remarque un léger mieux.

La descente aux enfers

Là dessus, une amie me dit que je devrais essayer l’homéopathie. Bonne idée ! Je cours chez un homépathe pour trouver LA solution. J’en ressors avec comme sésame une ordonnance longue comme le bras et surtout très complexe. Des granules, encore des granules et toujours des granules ! Je dois prendre certaines tous les jours (plusieurs fois) certaines uniquement le week-end, d’autres une semaine par mois…. Je dédie un agenda au traitement que je suis avec beaucoup de sérieux.

Je continuais mes recherches essentiellement en diététique. J’avais le temps, je ne sortais presque plus de la maison. Mon état empirait. Puis les diarrhées hémorragiques se sont rapprochées, pour atteindre le record d’une toutes les 20 mn ! J’arrivais à avoir des pauses d’une heure, lorsque je réussissais à m’endormir. Je perdais beaucoup de poids, et étais à 8 de tension….
J’ai réfléchis…. qu’est-ce que j’avais changé ? J’ai eu un flash ! L’HOMÉOPATHIE !!!! Toutes ces granules…. ce sont des sucres complexes ! Arrêt immédiat du traitement, de tous les traitements en fait. Gros raz le bol. D’autant que je devais passer une nouvelle coloscopie de contrôle (merci le protocole).

Le rendez-vous est pris. L’examen a lieu aprés 3 jours de régime sans résidus (sans fibres, donc essentiellement des sucres complexes !). Le gastro-entérologue vient me voir en salle de réveil. Il m’explique que là, on a atteint un stade critique avec une ulcération complète de l’intestin…. selon lui, je dois prendre des immunosuppresseurs en perfusion. De plus, il me dit qu’il faut envisager de couper un morceau d’intestin. En effet certaines ulcérations sont profondes….il y a risque de perforation.

Vers la rémission

Je refuse tout en pleurant. Il ne comprend pas. Je lui explique ce que j’ai découvert sur la maladie, ce que je veux faire (supprimer tous les sucres complexes). J’obtiens un délais d’un mois. En contre partie, je lui promets de venir le voir si ça empire encore. Deal !

Six semaines aprés (oui, j’ai un peu resquillé), je retourne le voir avec une autonomie de 2 heures. Il n’en revient pas. Il me dit « vous avez de meilleurs résultats que moi. C’est un miracle. Continuez comme ça. Je ne peux rien de plus pour vous. » En fait, il n’espérait pas avoir un résultat aussi rapide avec les perfusions.
Il a raison. C’est le miracle de la vie. Pendant de longues semaines, je me suis nourrie de carottes, et de courgettes (épluchées, épépinées) cuites à la vapeur douce avec un filet d’huile d’olives. Très vite j’ai arrêté de perdre du poids et j’ai repris des forces.

Nous étions en juin. En décembre, pour Noël, j’étais en rémission.

Aujourd’hui

Après cette histoire, j’ai encore eu plusieurs crises, mais rien de comparable. Il faut dire que je n’avais pas encore compris grand chose, notamment en physiologie. Sachant ce que je sais aujourd’hui, je m’y serais prise autrement.

Toujours est-il qu’aujourd’hui, je suis en rémission. Je ne me rappelle plus à quand remonte ma dernière crise. Merci la vie !