Troisième jour de jeûne

48 heures

Je me lève reposée, la tête un peu dans le brouillard et douloureuse mais je sens mon corps lourd. Pourtant à la pesée de ce matin la balance affichait : 60,4. J’ai donc perdu 1,3 kg. Je n’ai pas faim, et pas vraiment soif non plus. Au lever, j’ai fait un pipi normal… Je décide donc de continuer.

50 heures

Je me sens fatiguée mais j’ai les idées beaucoup plus claires qu’au réveil. Et je pleure encore mon café…. tu crois que je suis complètement accro ? Joker !! Et non ! Je ne vais pas craquer ! Encore une fois j’accepte l’inconfort qui va avec le jeûne, y compris les légères nausées qui apparaissent. Et comme j’ai froid, je vais m’activer un peu !

Il est commun de dire que jeûner, c’est mettre son corps au repos. En fait, on met seulement le système digestif au repos, parce que pour le reste, le corps travaille à fond ! En effet, digérer prend 40 % de ton énergie ! En période de jeûne ces 40 % sont utilisés pour nettoyer, réparer et régénérer !

58 heures

Aujourd’hui, la faim était absente ! Trop bien ! Je me suis quand même nourrie en passant 2 heures au jardin, en créant un calendrier de l’avent, en lisant, en jouant avec mon chat… L’idée étant de rythmer différemment la journée afin de rompre avec l’habitude des heures de repas. Tu peux me croire, ça marche ! L’idéal étant de jeûner pendant les vacances.

Par contre, la soif est de plus en plus présente. Du coup, pendant le repas de Chéri, je déguste, oui oui, je déguste un verre d’eau ! C’est un vrai moment de bonheur ! À chaque gorgée, je garde l’eau un moment dans la bouche, juste pour le plaisir. Ceci est un autre effet positif du jeûne. En effet, après une longue période de privation, je redécouvre les goûts en conscience. De plus, lors du jeûne les sens sont plus fins, notamment l’odorat. Cet après-midi, au jardin, je me suis vraiment régalée de toutes les odeurs que je pouvais capter.

Si tu a raté le début de mon odyssée, tu peux trouver le premier jour ici et le deuxième !
Moi, je vais me coucher, je suis épuisée même s’il n’est que 9 heures !

Le bouillon de poule

Celui de nos grands-mères, bien sûr ! Je ne parle pas du bouillon en cube…

Scientifiquement non expliqué, l’intérêt du bouillon à l’ancienne est pourtant bien réel. Sa richesse en gélatine est son principal atout. La gélatine est un véritable soin pour toutes les maladies dégénératives et inflammatoires. Les praticiens ont observés que la gélatine du bouillon maison améliore la digestion des céréales, des laitages et des viandes. De plus, elle a une action bénéfique sur les rhumatismes, les colites, l’hyperacidité, et toutes les inflammations en général. En effet, elle soulage, nourrit et protège la paroi intestinale. Vraiment, intéressant pour tous les intestins poreux !

Riche en collagène

Le collagène… tu connais ? Probablement en as-tu entendu parler grâce aux publicités. Tu sais, la crème riche en collagène qui permet de combler les rides, blablabla… et ben oui ! Étant donné que c’est la protéine de la gélatine, y en a plein dans le bouillon à l’ancienne. « Ce qu’il fait à l’intérieur se voit à l’extérieur ! » . Bon j’arrête les références de pub !
Et pourtant c’est vrai, pourquoi ne pas le manger ? Il fera du bien à ta peau mais pas que !

Riche en silice

N’oublie pas le cartilage ! Et oui, tu ne le sais peut-être pas… pourtant, le cartilage est un des aliments les plus riches en silice organique. Heu… c’est quoi ? C’est tout simplement le meilleur traitement connu pour lutter contre l’arthrose, l’ostéoporose, les tendinites… !
D’accord, seulement c’est pas facile à manger tu en conviendras. Ça tombe bien, la recette du bouillon telle que je te la donne permet d’extraire tous les bienfaits du cartilage !

Riche en glycine

La glycine, comme le collagène se trouve dans la gélatine. Elle a une action sur l’insuline permettant une diminution de la glycémie dans un cadre de diabète. De plus, elle est anti-inflammatoire.

La glycine est reconnue comme un neurotransmetteur inhibiteur. Elle a donc une action anti-stress, facilite le sommeil, améliore la récupération, l’apprentissage et la mémoire.

Sans compter qu’elle fait preuve d’une large fourchette d’actions anti-tumeur !

ET, EN PLUS C’EST BON !

LA RECETTE !

  • 5 litres d’eau
  • 1 poule, ou une carcasse, ou 8 ailes de poulet
  • 1 verre de vin blanc sec de qualité, ou du vinaigre de cidre non pasteurisé ou 1 jus de citron (l’acide est important pour extraire les minéraux des os)
  • 2 carottes moyennes
  • 1 ou 2 verts de poireaux
  • 1 gousse d’ail
  • 1 bouquet garni
  • 1 oignon piqué de clous de girofles

Bien sûr, tous les ingrédients seront bio et de d’excellente qualité !

Mettre le poulet dans l’eau froide. C’est important pour que la carcasse donne le meilleur d’elle-même.

Porter à frémissement, écumer la mousse et baisser le feu. ATTENTION ! Le bouillon ne doit jamais bouillir ! Cela annulerait une partie des bienfaits.

Parfois, il y a moins de mousse, ou plus….

Ajouter le reste des ingrédients. Et laisser cuire au minimum 5 à 6 heures. Saler et poivrer en fin de cuisson.

A la fin de cuisson, tu filtres et tu jettes les restes de poulet et les légumes. Dans l’absolu, tu peux les manger… seulement ils sont insipides et n’ont plus de valeur nutritive. Juste ça rempli le ventre…

Si tu as utilisé un poulet entier. Ôte-le après une trentaine de minutes de cuisson. Prélève les chairs et remets les os et la peau dans le bouillon pour qu’il cuise encore plusieurs heures. Ceci afin de retirer tous les bénéfices de la carcasse. De plus, après plusieurs heures de cuisson, la viande n’aurait plus vraiment d’interêt… que ce soit d’un point de vue gustatif ou nutritionnel.

Taboulé revisité

Voilà une idée estivale pour tous ceux qui fuient les céréales et notamment le gluten. Et oui, tu as bien lu ! Un taboulé composé uniquement de fruits et de légumes, c’est possible ! Une autre façon de rajouter du cru dans ton assiette, et dans celle des autres ! Je te donne les proportions pour environ 2 personnes.

Ingrédients

1 cup de fleurs de choux-fleurs
1 cup de fleurs de brocolis
1/4 de cup de raisins secs
1/4 de cup de graines de courges
Quelques feuilles de menthe (selon ton goût)
1/2 jus de citron
Tout ce que tu veux comme légumes en dés : concombre, poivron, tomates, oignons……

Préparation

C’est là que les complications commencent. Mais non, je rigole ! C’est, au contraire, super simple !
Tu mets tous les ingrédients dans un mixeur avec une lame en S. Tu mixes jusqu’à obtenir un texture de semoule… et voilà !

Variante

Tu peux aussi mettre la « semoule » dans un cercle de présentation en la tassant un peu. Puis disposer autour les dés de légumes, ou encore mettre autour une sauce de poivron, ou de tomates…
Tu peux aussi mettre des olives dénoyautées dans les ingrédients de ta « semoule ».

Bref, soit créatif ! Ceci est une base, amuse toi et surtout fais toi plaisir !!

Comme toujours, tu peux mettre tes super idées en commentaires, pour ceux qui en manquent.

Vivre avec la douleur

Quand les médecins m’ont dit que j’avais une RCH puis une spondylarthrite ankylosante, il m’ont aussi dit : « ne vous inquiétez pas, ce n’est pas une maladie mortelle ». Cependant aucun d’entre eux ne m’a dit comment on fait pour vivre avec… avec la maladie mais surtout avec la douleur !

Ne pouvant pas prendre d’anti-inflammatoires, il a bien fallu que j’apprenne. Je te propose de t’expliquer ma façon de gérer les fortes douleurs mais aussi les moins fortes. Je me sers d’un mélange de méditation, de pensée positive et d’auto-hypnose.
Cela m’a demandé, du temps, et surtout de l’entraînement ! En effet, c’est comme un muscle, il faut l’entraîner pour plus d’efficacité. Mes premières tentatives n’étaient vraiment pas efficaces, il m’a fallu beaucoup de persévérance.

Ceci est un témoignage pas une recette. Si tu veux t’y essayer, je t’encourage à adapter ma « méthode » et surtout à ne pas te décourager si ça ne « marche pas » du premier coup. Rappelle toi, tant que tu continues d’essayer, tu n’as pas échoué ! Il te faudra de la patience et de la persévérance.

Accepter la douleur

Tout d’abord, il faut l’accepter. En effet, la douleur n’est pas ton ennemie. Elle est un symptôme, un indicateur de ta santé. Apprécie les jours où elle est moins forte, voire absente.

Commence par ne pas la juger. Ramène la douleur à une sensation comme une autre. Une démangeaison par exemple, ou à la chaleur du soleil sur ta peau… ce n’est ni bon, ni mauvais, c’est juste une indication, une sensation.
Cet état d’esprit est très important, car il permet de prendre du recul. C’est ma première technique.

Je commence par analyser la douleur sans la juger. Je me demande par exemple : quelle est son intensité ? Est-elle sourde, vive, pulsative, irradiante ? Oû prend-elle sa source ?jusqu’où s’étend-elle ? Tout en faisant ce travail, j’essaie de ralentir au maximum, le rythme de ma respiration. Si la douleur est pulsative, je règle ma respiration sur les pulsations de la douleur, puis lentement je ralentis ma respiration… tu verras les pulsations de la douleur ralentissent et parfois son intensité aussi !

Ne pas lui laisser toute la place

Pour cela, je porte mon attention sur les autres sensations de mon corps. Une petite démangeaison (je ne me gratte pas, je fais comme pour la douleur, je l’analyse), la caresse du drap ou d’un vêtement sur ma peau, ou encore une autre douleur tellement moins forte que je l’avais occultée… puis, je fais le même travail avec les sons que j’entends, les odeurs… plus j’ouvre mon esprit plus la douleur passe en arrière-plan. Elle est là, bien sûr, mais elle ne prend pas toute la place, et elle devient supportable. Elle fait partie d’un ensemble de sensations ni plus ni moins.

L’imaginaire

Je m’invente un lieu de soin et de douceur.
Je choisis une couleur, par exemple qui va remplir mon corps et diluer les sensations avant de les dissoudre.
Etre en apesanteur dans un nuage…
Je vais imaginer une armée de petites créatures qui vont venir « réparer » la zone douloureuse.
Ou encore, je vais devenir un arbre qui puise sa force dans le sol, sentir la vie (sous forme de sève) inonder chaque partie de mon corps.

A toi de trouver les images et les lieux qui te parlent. Tu verras le pouvoir incroyable de l’imaginaire !

Ici et maintenant

Je m’ancre dans le moment présent. Ici et maintenant.
C’est à dire que je vais être très attentive à ce que je fais, ou à ce qui m’entoure si je ne fais rien.

Par exemple, si je fais la vaisselle, je vais être attentive à la sensation de l’eau sur mes mains, à l’odeur du produit, aux différents sons des chocs de la vaisselle, etc…
Si je suis avec d’autres personnes, je vais être attentive de la même manière. C’est à dire que je vais porter mon attention sur les détails qui habituellement passent inaperçus. Plus particulièrement sur les détails plaisants : un sourire, la beauté de la couleur des yeux, l’harmonie des formes d’un objet…

Je ne cherche pas à faire taire la douleur, ou à l’oublier. Je fais en sorte qu’elle soit une compagne, parmi d’autres en lui laissant le moins de place possible.

Je pense que tu as compris l’idée générale. Si ce n’est pas le cas, j’attends tes commentaires ! Tu peux aussi compléter cette « méthode » par ta propre façon de gérer les douleurs. La zone des commentaires est faite pour cela.

Jus betterave/raisin

Je crois que c’est un mes jus préférés ! A la fois puissant en goût mais aussi très sucré grâce au raisin. D’autant plus que j’ai utilisé un raisin sauvage ramassé dans la haie de notre jardin. De tout petits grains très sucrés, avec la peau épaisse et riche en tanin. Que du bonheur !

Avec toujours, bien sûr, le curcuma et le gingembre.

Je ne reviendrais pas sur les bienfaits du curcuma, du gingembre et des betteraves. Tu peux aller voir dans mon article : jus de carotte/betterave.

Le raisin

Il est le fruit de l’énergie par excellence. En effet, il contient de nombreux sucres simples (facilement assimilables). Il est vrai que le raisin est un des fruits les plus caloriques, juste derrière la banane. Pourtant, il serait dommage de s’en priver puisque son indexe glycémique de 53 est très correct. De plus, il est riche en anti-oxydants dont le resvératrol : c’est un allié de choix pour lutter contre le vieillissement. Cet anti-oxydant a aussi un effet sur le poids en augmentant la dépense d’énergie au repos. De plus il améliore la sensibilité des cellules à l’insuline.

Rajoute à tout ça que le raisin est riche en vitamines C et B, en sels minéraux, en calcium, en potassium, en fer et en magnésium. Et c’est pas tout !!
Il a un impact bénéfique sur le fonctionnement du système nerveux et musculaire.
Le raisin noir est aussi très connu pour son action protectrice du système cardio-vasculaire, en améliorant la circulation sanguine (action fluidifiante, permettant de drainer les toxines) et la résistance des vaisseaux sanguins.

Quand tu fais du jus avec le raisin, ne t’embêtes pas à « égrainer » le raisin. Tu peux passer les petites tiges vertes.

Fromage végétal au basilic

Si tu suis ce blog (ou pas), tu sais probablement que le fromage fait à partir de lait animal, c’est pas top pour ta santé. Mais le fromage…. hmm !
Alors voilà une idée de fromage végétal pour te faire du bien tout en te régalant ! Le top , non ? Comme on est en plein dans la saison des tomates, je me suis dis qu’un fromage végétal au basilic, serait de circonstance.

Ingrédients

Pour le ferment, c’est toi qui voit. Ce peut être un ferment pour Kéfir, du kombucha, du jus choucroute (ou autre légume l’auto-fermenté), une gélule de probiotique…..

Préparation

Voilà les proportions

Tu mixes à fond pour obtenir une préparation épaisse et très fine.

Voilà le résultat !

Tu peux le manger tel quel si tu n’as pas mis de ferment. C’est excellent pour tremper ou saucer toutes les crudités de l’été, particulièrement les tomates !

Si tu as mis du ferment, laisse le à température ambiante 24 h ou au déshydrateur (40°C) pendant 8 heures couvert d’un linge. Le fromage devient « mousseux » et très léger. Puis, tu peux aussi le consommer comme ça. Cela fait plus fromage blanc.

Affinage

Avant de passer à l’affinage à proprement parlé, il faut répartir ton fromage dans des moules.

Fromages moulés

Et puis tu attends encore 24 h à température ambiante ou 6 heures au déshydrateur (40°C). Ensuite tu les mets au frigo, sur un tapis à makis posé dans une caissette en bois (que l’on trouve en fromagerie).
Les fromages vont commencer à « sécher ». Lorsque c’est possible tu les démoules et tu les enveloppes individuellement dans une papier sulfurisé (sans additif chimique, c’est mieux !). Tu les laisses dans la caissette, sans le tapis à makis, et tu les retournes tous les 3 ou 4 jours (si tu pars une semaine en vacances, c’est pas grave !)

Et voilà

Celui-ci a 10 jours d’affinage

Mais bien sûr, si tu arrives à résister à la tentation, tu peux le laisser s’affiner plusieurs mois…

Tu trouves que les noix de cajou sont trop chères ? Et bien moi aussi ! Alors j’ai aussi essayé de le faire avec des graines de tournesol (c’est très bon) et avec des graines de courge (pas encore goûté…).

Cette recette est une base que tu peux décliner comme bon te semble. C’est la raison pour laquelle je n’ai pas mis de proportions précises. Soit créatif et régale toi. Quand tu auras testé des variantes intéressantes, mets les en commentaire. Ça peut être une source d’inspiration pour les moins créatifs.

En apéritif, sur des crackers à base de betterave…. hmmm….!

Galettes de sarrasin

Voilà un bon moyen de faire manger des crudités aux enfants ! Ces galettes sont idéales pour faire des wraps. Tu pourras les garnir avec les crudités de ton choix et surtout tu pourras y mettre les doigts ! Succès garanti auprès des enfants.

Ingrédients

Pour environ 30 galettes (tout dépend de la taille de ta poêle !)
– 2 tasses de sarrasin trempé pendant au moins 2 heures
– environ 1 l d’eau
– sel (facultatif) (pour une version sucrée tu peux y mettre des dattes ou pas)

C’est tout ? Pas d’œuf ? Pas de gras ? Et ben non !! Juste du sarrasin et de l’eau. Je ne pense pas que tu puisses trouver une recette de galette plus simple et moins chère ! Et bien sûr, sans compromis au niveau du goût !

Si tu as des problèmes de MICI (inflammation de l’intestin), et un peu de temps, il vaut mieux laisser germer les graines (même un tout petit peu). Ainsi les sucres complexes se transforment en sucres simples. Ainsi, ils demandent moins de travail digestif.

Préparation

Miam ! La bonne pâte à crêpes…

Rince bien les graines de sarrasin. Mets les dans un blender avec l’eau et le sel. Mixe jusqu’à obtenir une pâte homogène.
Fais cuire à la poêle comme pour des crêpes classiques !

Non, elles ne grillent pas… c’est normal. Je t’ explique pourquoi dans un prochain article. Tu verras que c’est une bonne chose !

Et voilà !

Les hémoroïdes

Oh ! Le gros mot ! C’est un mot, qui bien souvent dérange… tu as certainement remarqué que l’on ne parle pas de ce problème en public. Tu peux facilement dire que tes varices te font souffrir, mais dire que tes hémorroïdes te font souffrir… c’est un peu comme péter en public !
Pourtant, beaucoup de personnes sont concernées par ce problème. En plus, c’est vraiment désagréable, voire très douloureux. Parfois, même les hémorroïdes nécessitent un acte chirurgical.

Qu’est-ce que c’est ? Pourquoi apparaissent-elles ? Il est évident que tu ne les « attrapes » pas. C’est donc un symptôme.

Qu’est ce que c’est ?

Si tu demandes à Google, il te dira certainement quelque chose du genre : c’est une ulcération de la région anale due à une ou des varices au niveau de l’anus. Et c’est vrai ! En fait, il s’agit d’une inflammation et d’une dilatation excessive des veines hémorroïdaires.

Tes intestins sont très innervés (beaucoup de nerfs) mais très peu sont sensitifs. De ce fait, tu « sens » peu tes problèmes intestinaux. C’est relativement silencieux, seulement quelques crampes dues aux contractions des intestins cherchant à se vider à cause de l’inflammation.
L’inflammation de la partie anale (hémorroïdes) est la continuité de l’inflammation du colon, mais parfois aussi, de tout le système digestif.

Pourquoi ?

Il y a essentiellement deux raison à cela : une accumulation de déchets et/ou une faiblesse des tissus.

Accumulation de déchets

Il y a accumulation de déchets quand le système digestif est encrassé. En effet si les émonctoires sont saturés, ou que ta vie est trop sédentaire, l’élimination des déchets est ralentie. De plus, si ton mode de vie (stress, alimentation, émotions…) n’est pas sain, les déchets dépassent la capacité de ton corps à les éliminer.
Cela entraîne, à coup sûr, une réponse inflammatoire. L’inflammation du système digestif et surtout du colon entraine des crises hémorroïdaires !

Faiblesse des tissus

La faiblesse des tissus est consécutive à une acidose du sang. Pour comprendre, je te renvoie à mon article sur l’équilibre acido-basique.
Le sang ne peut pas être acide. Afin de rétablir l’équilibre, soit il augmente son volume (pour diminuer la concentration acide), soit il puise des minéraux dans tous les tissus (notamment beaucoup de calcium).

J’ai bien dit : TOUS les tissus ! Pas seulement les os, les cheveux et les ongles ! En effet, le calcium est présent en grande quantité dans la paroi des vaisseaux sanguins… En cas d’acidose, ce sont les premiers à se fragiliser !

Les hémorroïdes sont donc aussi le signe d’une déminéralisation.

La solution ?

Revenir à un mode de vie plus sain ! En commençant par une alimentation physiologiquement adaptée à ton corps avec un maximum de micro-nutriments !

Mozzarella version végétalienne

Hummm ! Une salade tomate mozzarella ! C’est tellement rafraîchissant ! Pourquoi ne pas en faire un atout santé, avec une recette goûteuse, légère, digeste, et riche en micro-nutriments et en bonne graisse ?

Bien entendu, le goût n’est pas identique ! En effet, les ingrédients et la préparation ne sont pas les mêmes. Le but est surtout d’obtenir un résultat qui soit agréable visuellement et gustativement tout en changeant nos habitudes. Personnellement, je trouve le goût très ressemblant. Et surtout il se marie très bien avec les tomates et autres crudités. Essaie et tu verras par toi-même ! N’hésite pas à donner tes impressions en commentaires.

Les ingrédients

125 g de noix de cajou trempées
1 c. à soupe de vinaigre de cidre non pasteurisé
1 c. à soupe de psyllium blond
20 cl d’eau

Pour une version un peu plus « cheap » tu peux utiliser des graines de tournesol. Tu n’auras pas la couleur blanche de la mozzarella, cependant le goût reste intéressant. A essayer !

Préparation

Mélange le psyllium dans les 20 cl d’eau et laisse le gonfler pendant une dizaine de minutes.

Psyllium gonflé dans l’eau

Pendant ce temps, rince les noix de cajou et passe les avec le vinaigre au blender. Puis rajoute le psyllium qui aura absorbé toute l’eau. Mixe jusqu’à obtenir une pâte lisse et caoutchouteuse. Mets la préparation dans un récipient en verre.

Et voilà !

L’attente… ou pas !

Tu peux la consommer tout de suite. Perso, je préfère la laisser un peu attendre, le temps d’une douce lacto-fermentation, afin d’avoir un peu plus de caractère au niveau du goût. Pour cela, je la couvre d’un film alimentaire ou d’un « bee wraps » en chassant l’air au maximum. Puis, je la laisse à température ambiante pendant 24 heures. Ensuite, direction le frigo !

Sur la photo de présentation, on peut voir que je l’ai servi avec différentes variétés de tomates et le pâté végétal. Succès garanti !!

« Riche en fibre »

Tu as certainement déjà vu cette mention sur nombre de paquets de céréales, de biscuits ou autres produits dans ton supermarché… Visiblement c’est un argument de vente. C’est un gage de qualité voulant faire croire que c’est bon pour notre santé. Mais est-ce vraiment le cas ? Et surtout est-ce adapté à tout le monde ?

Pour répondre à ces questions, il faut commencer par savoir de quoi on parle.

Qu’est ce que « les fibres » ?

Un aliment est composé de trois parties : l’eau, les nutriments et les fibres. Lors de la digestion, ces trois parties sont dissociées. L’eau sera éliminée ou réabsorbée en fonction des besoins de l’organisme (au niveau du colon). Les nutriments passeront dans le sang pour nourrir chaque cellule.
Il existe 2 sortes de fibres, les fibres insolubles et les fibres solubles.

Les fibres insolubles

Les fibres insolubles vont entrer et sortir du corps sans aucune transformation. Ah bon ?! Mais alors, elles servent à rien ?! Si, si, elles sont importantes ! Elles servent de « balai » pour nos intestins. Elles sont donc essentielles au nettoyage du corps.
On les trouve essentiellement dans le son des céréales et dans les légumes. Ce sont ces fibres qui donnent de la rigidité à ces végétaux.

Les fibres solubles

Ces fibres sont solubles dans l’eau. En effet, au contact de l’eau elles deviennent gélatineuses et sont essentielles au bon fonctionnement de l’intestin. Elles vont nourrir les populations bactériennes (microbiote) à la surface de nos intestins. Notre microbiote a un rôle essentiel dans l’assimilation des nutriments.
En fait, les populations bactériennes sont les probiotiques et les fibres solubles sont les prébiotiques.
On les trouve essentiellement dans les fruits. Plus ils sont mous, plus ils en contiennent. Je parle aussi des fruits non sucrés comme l’avocat, la tomate ou la courgette…

Bon alors, « Riche en fibre » c’est bien ?!

Et bien non, pas forcément… d’abord, parce que dans ce cas-là, on parle uniquement de fibres insolubles (bien souvent du son). Et ensuite, parce que celles-ci sont très irritantes pour les intestins.

C’est vrai, que notre alimentation moderne manque de fibres, mais de fibres solubles ! Ceci a pour effet un appauvrissement du microbiote (nos petites bêtes crèvent de faim). Ceci entraîne une moins bonne assimilation des nutriments (donc on a besoin de plus manger) et une diminution de l’immunité (bonjour les allergies par exemple).

C’est vrai aussi, que lorsque l’on est constipé, un coup de balai peut aider… Sauf que… Il faut un équilibre !
Pas assez de fibres solubles entraîne un assèchement des matières fécales et donc un ralentissement de leur progression, voire une stagnation.
Trop de fibres insolubles entraîne une irritation de l’intestin, des ballonnements et des spasmes (y a pas que les vaches qui contribuent au réchauffement climatique !).

En conclusion

Sur un intestin déjà fragile, c’est une catastrophe ! Si tu souffres de colites, d’intestin irritable, de constipation, de diarrhée, ou simplement de ballonnements, fuit de genre de produit !!… et mange tes légumes cuits à la vapeur douce.

De plus, Il y a tout ce qu’il faut dans la nature pour bien se nourrir ! Pourquoi faut-il « fabriquer » notre nourriture ? La fabrication de la nourriture par transformation de produits bruts détruit bon nombre d’éléments essentiels à notre bonne santé. Alors pour nous rassurer et pour vendre, les industriels rajoutent de manière artificielle ce qu’ils ont enlevé….

Encore une fois, je ne peux que t’encourager à revenir à une alimentation la moins transformée possible.