Vivre heureux !

Es-tu heureux ? Comment faire pour vivre heureux ? Je te propose ici de changer ta façon d’appréhender le sujet. Imagine…
Si le bonheur était juste une vue de l’esprit accessible à tous, indépendant des circonstances. Cela voudrait dire que vivre heureux se décide, ce serait donc un choix ?! Ce serait trop bien, avoue ! Tout le monde choisirait d’être heureux, non ?!

Mais, bien sûr, pour cela, il faudrait connaître cette possibilité. Savoir que tu peux choisir d’être heureux. En effet, comment choisir une option quand on ne sait pas qu’elle existe ? Et bien, simplement en changeant de positionnement. En effet, ainsi tu peux voir apparaître de nouvelles options, invisibles jusque là. Et donc, Tu peux faire des choix différents.

C’est ce qui m’est arrivé et c’est ce que je veux te partager, aujourd’hui. Parce que oui ! Être heureux, ça se décide !

Pourquoi moi ?!

La première fois que je me suis posée cette question, c’était au moment du diagnostic de la RCH. Puis, cette question est revenue, au moment du diagnostic de la spondylarthrite. Pourquoi moi ? C’est pas juste ! Comme si c’était plus juste que ça n’arrive qu’aux autres !…😂

Pourtant, avoir un toit, me paraît juste… je ne me demande pas « pourquoi moi ?! ». Il en a été de même pour la naissance de mes enfants, 3 enfants en pleine santé, sans handicap, sans maladie génétique ! Je l’ai toujours considéré comme normal…. tout comme beaucoup d’autres choses.

As-tu remarqué, comme les « bonnes choses » sont justes, normales et comme les « mauvaises choses » sont injustes, anormales ?

Juste ?! Si la vie était juste, ça se saurait, n’est-ce-pas ?! Mais de quelle justice parle t-on ?
De celle des hommes ? Alors, non, la Vie n’est pas juste.
De celle de l’Univers, de la Vie (de Dieu, pour moi) ? Alors, oui, la Vie est juste.
En effet, je pense que toutes les expériences que nous vivons sont bonnes pour nous, à conditions qu’on les accepte et qu’on les rendent positives. Et oui, y compris la maladie ! Cela m’a fait grandir, changer ma façon de voir les choses, comprendre l’importance de ma liberté de choisir.

L’émerveillement !

Depuis que j’ai pris conscience de cet état de fait, j’ai choisi l’émerveillement. Ainsi, j’ai choisi d’être heureuse ! En effet, j’ai réappris à m’émerveiller de tout et de rien(s). Tu as bien lu : réappris ! Voir les choses, événements ou autres, comme si c’était la première fois. En fait, c’est toujours la première fois… puisque chaque instant est unique. Par exemple, tu n’auras jamais deux fois le même coucher de soleil, ni deux fois la même grippe !

Je m’émerveille de la nature, mais aussi des animaux, des gens, des synchronicités de la vie… ainsi de ce que je suis une créature merveilleuse. En effet, la maladie est une expression de la vie, elle est une solution pour le corps et non un problème. La maladie est le signe que le corps cherche à retrouver un équilibre perdu (pour différentes raisons). La perfection et la complexité du fonctionnement du corps humain sont juste extraordinaires !

Prendre le temps d’être heureux

Et puis, si tu veux être heureux, prends, chaque jour, le temps de faire quelque(s) chose(s) qui te rend(ent) heureux ! Ne laisse pas les obligations du quotidien te faire oublier l’essentiel : Vivre !

Le bonheur, ça se cultive, ça s’entretient. Prends le temps de vivre en pleine conscience les moments où tu fais ce qui te rend heureux. Ancre toi dans le présent, sois entièrement à ce que tu fais. En effet, le passé n’existe plus, et le futur n’existe pas encore. Seul le moment présent est réel.

Lâcher prise

C’est une expression à la mode, souvent employée pour dire : « ne te prends pas la tête ». Mais, concrètement, tu sais comment on fait ? Je ne sais pas comment il faut faire. Cependant, je peux te dire comment moi, je fais.

En toutes circonstances, je fais de mon mieux, tout en gardant à l’esprit que le résultat ne m’appartient pas. En effet, il y a beaucoup d’éléments extérieurs non prévisibles et non maîtrisables qui font que le résultat ne dépend pas de moi même si je fais de mon mieux.
Penser ainsi est libérateur : adieu la culpabilité, le remords, la tristesse, le regret,… Il reste juste la joie d’avoir donné le meilleur de soi !

Si tu as une autre manière pratique de ne pas te prendre la tête et donc de lâcher prise, n’hésite pas le partager en commentaire. Comme cela tout le monde pourra en profiter !

La reprise alimentaire

Ce matin

Déjà, je peux te dire que l’insomnie du jeûneur a encore frappé ! Je suis restée éveillée entre 1h30 et 5 h ! Mais bon, une douche froide et un bol de bouillon de poule et j’ai de nouveau le wifi à tous les étages. Je me suis pesée aussi : 55,6 kg. Ce qui fait que j’ai perdu 6,1 kg depuis le début du jeûne. Ma langue est comme hier. La détox continue. Cependant j’arrête quand même l’expérience en douceur.

Par contre, après avoir bu le bouillon, j’ai eu sommeil, je suis donc allée faire une sieste. OK, il était 9h30, et alors ? La reprise alimentaire fait partie du jeûne, donc je continue à être très attentive à ce qui se passe dans mon corps.

Bon, je n’ai pas beaucoup dormi. J’ai été réveillée par les bruits (pas très discrets) de satisfaction de mon ventre. C’est comme si je sentais mes viscères se mettre en action au fur et à mesure de la descente du bouillon. La sensation était énorme ! Ça m’a fait rire 😂
Et… j’ai fait caca !! Si si, c’est super important ! C’est la preuve que tout mon système digestif est opérationnel. En fait c’est comme après une opération. Tu auras à manger léger après « les gaz » et, après les selles, tu mangeras normalement. Et ben, voilà ! J’y suis !

Mon prochain repas sera donc une raclette ! NAN….. je rigole…. ce sera juste une choucroute ! Mais certainement pas comme tu l’imagines… en fait, je vais juste manger le chou de la choucroute, mais cru ! En résumé, c’est du chou blanc lacto-fermenté que je copieusement arroser d’huile (le gras, c’est la vie). Dis comme ça, c’est moins fun, mais c’est quand même super bon !

Midi

Me voilà à table avec un grand bol de bouillon en entrée. Puis de la choucroute crue. J’adore la choucroute crue ! Tu connais ? Tu en as déjà mangé ? Non ? Et bien, tu manques quelque chose ! Perso, j’adore ! Et je me suis vraiment régalée. J’étais déçue d’être aussi vite rassasiée, mais je continue à écouter mon corps.

Pourquoi de la choucroute crue ?

La première raison, c’est que j’adore ça, et surtout, quand j’ai réfléchi à ce que serait mon premier repas, c’est la première chose à laquelle j’ai pensé ! Et au cas où tu ne l’aies pas encore compris, j’ai décidé de m’écouter.

D’autre part, mon estomac n’ayant rien eu de solide à digérer depuis 8 jours, il lui faut un aliment facile à digérer. Or il se trouve que la lacto-fermentation permet une pré-digestion de l’aliment grâce aux bactéries nécessaires au processus de fermentation et ce, tout en multipliant les micro-nutriments !

Ensuite, elle ne contient pratiquement pas de sucres ! Ben oui, le sucre est LE macro-nutriment à introduire TRÈS lentement ! Ok, et pourquoi ?

Attention au sucre pendant la reprise alimentaire

Si tu suis mon blog, peut-être es-tu surpris que je n’ai pas commencé par un jus de légumes/fruits ? Ne t’inquiète pas, je vais vite y revenir. Si je n’ai pas commencé par ça, c’est qu’il y a deux raisons : la première c’est que je ne suis pas fan des jus verts sans fruits. La deuxième raison, c’est que tous les autres jus contiennent trop de sucres pour une reprise alimentaire. Oui, oui, même les carottes !

En effet, cela fait une semaine que l’organisme fonctionne de manière cétogène (il produit son énergie à partir de la graisse et non du sucre). Cela signifie que pendant tout ce temps là, l’insuline était au chômage. Elle sert à réguler le taux de sucre dans le sang et là…. ben y avait plus de sucre.

Imagine maintenant, que je mange ne serait-ce qu’une banane bien mûre… je vais provoquer un pic de sucre, et donc un pic d’insuline. Ça va monter très vite et redescendre tout aussi vite ! Et…. j’aurai encore plus envie de sucre ! Ah, et c’est grave ?

Dans l’absolu, pas vraiment, sauf que cela peut mener à une reprise alimentaire incontrôlable, voire à de la boulimie… les effets positifs du jeûne risquent d’être vite oubliés. Dommage !

L’après-midi

Je n’ai pas d’énergie. J’ai fait une sieste mais après je reste sans énergie, sans courage pour quoi que ce soit jusque vers 18 h. Cela correspond à la digestion. Tu te rappelles ? Digérer prend 40% de notre énergie. Il faut que mon organisme reprenne l’habitude de gérer cela. Alors, je laisse couler et je glande. Lecture… câlin au chat… rien…

Le soir

Toujours dans l’idée de soulager le travail de digestion le menu de ce soir est le même qu’à midi. Pendant quelques jours, à chaque repas, je ne consommerai qu’une sorte ou 2 sortes d’aliments différents. Pourquoi ? Parce que « l’empilement alimentaire » (plusieurs plats ou mélange dans une même plat) perturbe la sensation de satiété, et on continue à manger même si l’on a plus faim, juste pour le plaisir. Or m’étant privée d’aliments pendant une semaine, il va arriver un moment où je vais avoir envie de tout, juste pour le plaisir du goût. Je suis tellement gourmande !

Cela va me permettre de me réaproprier la sensation de satiété et de reprendre de bonnes habitudes alimentaires.

Demain, je te parlerai un peu plus en détail de pourquoi j’ai arrêté le jeûne. Et surtout, je te parlerai de kilos. Perte de poids pendant et après le jeûne, jeûner pour maigrir, ou pour grossir ?…

Choisir c’est renoncer

Je pense que notre plus grande liberté, en tout cas la plus importante à mes yeux, est le pouvoir de choisir. Toutefois, choisir a un coût, car choisir une option revient à renoncer à toutes les autres.

Ne pas choisir

Alors, tu peux renoncer à ce pouvoir, et laisser les circonstances, ou les autres choisir pour toi. C’est pratique comme option. En effet, elle permet de se positionner en victime. Ce qui t’arrive n’est pas de ta faute, tu ne l’as pas choisis. Bonjour la victime qui ne sait pas se remettre en question ! Mais surtout, cela entraîne une passivité face aux évènements ainsi que de la colère et un sentiment d’injustice. C’est de la malchance, je peux juste attendre que ça passe, c’est comme ça, c’est la vie…

Tu penses ne pas être dans ce cas ? En es-tu aussi sûr ?
Si demain, tu as un cancer, ou une autre maladie. Que diras-tu ? Feras-tu partie des gens qui pensent et disent :  « j’ai attrapé un cancer » ? Un peu comme si cela pouvait tomber du ciel, juste de la malchance.
Ou alors, reconnaîtras-tu ta part de responsabilité ? En fait ce sont tes choix de vie qui t’ont amené là. Non, non, et non ! Penser ainsi n’est pas culpabilisant ! On n’est pas coupable de ce que l’on ne sait pas. Ne confonds pas la responsabilité et la culpabilité !

Si tu arrives à prendre tes responsablilités, tu n’es plus une victime, mais tu deviens acteur. Tu acceptes d’avoir le droit de te tromper dans tes choix et donc d’avoir le pouvoir de choisir autrement. En effet c’est en se trompant que l’on apprend et que l’on progresse.

Finalement, ne pas choisir, c’est rester figé dans ses peurs.

Choisir

C’est avant tout, prendre un risque. Le risque de se tromper, de ne pas pouvoir revenir en arrière, de se mettre en danger. Mais aussi, c’est le risque de réussir. Parfois, la réussite fait aussi peur que l’échec. Simplement par que, dans un cas comme dans l’autre, cela entraîne un boulversement de nos croyances. Et on n’aime pas le changement. En effet, il entraîne une remise en question….souvent difficile.

Alors, tu me diras : « oui, mais on n’est pas responsable de tout quand même ! Il y a des choses contre lesquelles on ne peut rien faire quels que soient nos choix ! » Probablement…. mais il te restera toujours le choix de comment tu les vis !

En effet, je pense qu’il n’y a pas « d’épreuve » dans la vie. Il n’y a que des expériences. C’est à toi de décider, de choisir si elles sont bonnes ou mauvaises.

C’est l’histoire d’une vieille dame qui doit quitter sa maison, pour aller en maison de retraite… histoire classique. Pour la préparer, on lui décrit sa chambre, les meubles qu’elle va pouvoir garder… Ce à quoi, elle répondit : « ne vous inquiétez pas, c’est la plus belle chambre que j’ai jamais eu. Je l’aime déjà ». Pourtant, elle ne l’avait pas encore vue.
Devant la surprise de son entourage, elle ajouta : « vous savez, le bonheur, ça se décide avant. Peu importe les circonstances, on a toujours le choix, de comment on veut vivre ! »

Mon choix face la maladie

Lorsque j’ai choisi de me soigner autrement, j’ai simplement refusé d’être juste une « patiente ». J’ai pris mes responsabilités. Et donc ma vie en main. Surtout j’ai compris que ce sont mes non-choix, et mes erreurs de choix qui m’ont rendus malade.

J’entends souvent, les gens me dire : « mais alors, comment tu fais pour tenir. C’est dur ne pas pouvoir manger ce que tu veux, moi je ne pourrais pas ! » Est-ce que manger « comme tout le monde » c’est manger ce que l’on veut ? Est-ce que choisir, c’est faire comme tout le monde ? Je ne crois pas…. Chaque jour, je choisis la vie. Cela ne veut pas dire que c’est facile, mais je sais pourquoi je le fais.

Je crois que les choix difficiles mènent à une vie facile, et que les choix faciles mènent à une vie difficile.